T. Annika Jefferson PARCHEMINS : 164
DATE D'INSCRIPTION : 10/12/2009
AGE : 31
MOOD : LOST
PSEUDO : BREAKINGFREE
CREDIT : (c) PAPERBACK
 |  Sujet: le destin ne dicte pas l'avenir, il le met plus propice à ce que l'on désire  Mer 16 Déc - 1:14 | |
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annika AND curtis jefferson
la nuit semblait profonde. le noir envahissait l'espace total que mes yeux clairs pouvaient apercevoir. je me rendais à la volière, non pas en pleine nuit, mais vers vingt deux heures. je savais que pratiquement personne ne voyageait durant ces heures, car c'était interdit et que surtout, les petits sorciers de poudlard en avait peur. enfin, il n'en avait pas le courage. ils avaient peur de perdre des points, d'avoir une retenue ou je ne sais quoi d'autre. étant une serdaigle dans l'âme, le plaisir d'enfreindre les règlements n'était pas mon sujet préféré. j'adorais sortir lorsque la nuit tombait, lorsque la lune sortait enfin de son entre ennuagée. c'était tellement relaxant, et je m'y plaisait toujours. le température était froide à l'extérieure, car en angleterre, la froideur de l'automne pénétrait dans chacun des recoins de nos petits corps. je sortis enfin du château, mes pas ne résonnant plus sur le parquet fraichement lavé par les elfes de maisons. je pris une grande respiration de l'air pur et j'avançai rapidement, décidée d'arriver à destination le plus tôt possible. je n'aimais pas spécialement le froid, mais ça en valait la peine. tout était si magnifique à poudlard durant la nuit. le lac et le parc semblait venir d'un rêve, les sirènes dans leur propre maison et les créatures magiques cachées au fond de la forêt. tout cela semblait si irréel, mais pourtant, c'était bien vrai. observant aux alentours, je remarquai que je n'étais pas seule. la plupart des gens sortaient la nuit pour faire des escapades dans la forêt, voulant devenir les maîtres du monde ou les plus populaires, ceux qui ont réussis à passer la nuit dans la forêt. c'était tellement immature que ça n'en valait pas la peine. un soupir sortit d'entre mes lèvres, l'entrée de la volière devenait plus près à chacun de mes pas.
les escaliers en pierre n'offrait pas une très grande sécurité. je pris ma baguette entre mes mains et murmurai un simple «lumos». une belle petite lueur blanchâtre sortit à l'extrémité de ma baguette, et je grimpai les marches en toute sécurité. arrivé tout en haut, j'observai un instant les rares personnes qui s'y trouvaient. nom d'un hippogriffe, curtis était présent lui aussi. tachant de faire le moins de bruit possible, je me faufilai lentement au travers des chouettes et des hiboux. j'en avais choisi un de l'école, une simple chouette qui pourrait aller porter cette lettre à papa. souriant quelque peu, je pris la patte de cette chouette blanche et attachai la lettre à celle-ci. je lui formulai l'indication de la maison, et je l'observai partir dans la fraicheur de la nuit. me retournant quelque peu, je sursautai en apercevant curtis aussi près de moi. dire que je ne l'avais pas vu venir. mon jumeau était comme moi, ma seconde partie, mon mini moi si on voulait. j'arquai les sourcils, montrant mon indifférence.
« tu me veux quoi encore ? t'as besoin d'aide pour te rappeler l'adresse de papa sûrement ? haa oui, c'est vrai. tu ne lui envois pratiquement jamais de nouvelle, ce que je peux être idiote non ? »
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