Normalement, dans ce genre d’après-midi, on pouvait entendre des milliers de rires fuser, des enfants crier dans un coin et des parents se racontant des anecdotes avec une grosse voix. Les fêtes familiales étaient un moment de folies où toutes les personnes reliées de sang pouvaient se revoir, après plusieurs années et rattrapaient le temps perdu. Qui a dit que des fêtes familiales pouvaient avoir l’air d’enterrements? Certainement les Rosier. Tout d’abord, le mot fête était sans aucun doute exclu; il s’agissait plutôt d’une simple réunion à titre informative. Pour savoir quel tante ou cousin éloigné était mort, ce genre de chose palpitante quoi. La petite brune était dans un coin perdu du grand Jardin de la Grand-mère qui ressemblait plutôt à un être ancestral qu’autre chose. Les Rosier de promenaient de petits groupes en petits groupes afin de raconter leur nouvelles aussi amusante qu’un clown écrasé par une voiture. Ses yeux azur auscultaient la scène avec aucun envie, simplement à la recherche de quelqu’un qui ferait un faux pas. Un adulte qui montrait un peu trop de joie selon une nouvelle et qui se ferait regarder de haut par tous les autres. À sept ans, la jeune fille avait appris à être à la fois froide & chaleureuse; Manipulatrice & Douce. Elle était la parfaite petite fille entre la débandade infecte des Rosier. Un mélange entre Elisabeth, sa sœur aînée, et une personne fictive qui s’était immiscé dans son esprit pour lui apprendre les rudiments de la bonté humaine. Il était plutôt étrange de la voir se tenir avec des personnes au tempérament plus méchant qu’envoutant alors qu’elle devait être la seule à avoir un fin esprit de loyauté envers ses personnes qui se fichaient de son existence. Elle essayait de ne pas trop s’écarter, surtout dans une réunion de ce genre, elle voulait être à la hauteur des espérances de tout le monde; surtout sa Lilly. Elle savait qu’elle n’était pas toujours parfaite, ce n’était pas comme sa sœur qui arrivait à incarner parfaitement l’âme des Rosier. Une personne normalement constituée aurait commencé à Jalouser sa sœur, à la détester secrètement et à essayer par tous les moyens de la faire tomber de sa haute tour d’argent. Pourtant, La Rosier au cœur d’or n’arrivait pas à détester cette femme qui représentait l’idolâtrie d’un enfant. D’ailleurs, il fallait avouer qu’il valait mieux qu’elle vienne la voir, avant qu’elle ne fasse une connerie valable des coups d’œil désemparés des vielles bananes qui peuplaient le jardin. Une chose attira indubitablement son attention dans le coin opposé de la pelouse. Un petit lapin blanc s’y trouvait, l’attirant de son regard profond noir. Deamon était invraisemblablement découpée en deux en cet instant précis. La partie infime qui lui disait de l’ignorer contre celle complètement enfantine qui ne voulait qu’attraper cette petite boule de poil. Ses pas la narguèrent et se dirigea vers l’animal, mais au dernier instant un éclair de bonne foi l’arrêta, juste à côté de sa sœur aînée. Elle leva la main tranquillement, désignant la petite bête avec une impassibilité parfaitement contrôlée. Elisabeth se contenta d’un infime signe de tête à sa petite protégée, Deamon continua son chemin, suivit de près par l’autre demoiselle. Jamais trop d’émotions, c’était ce qu’elle avait finit par comprendre pour bien caresser dans le sens du poil l’aînée des Rosier. La petite bête aperçut les deux enfants et se tourna au dernier moment afin de s’échapper. Plus indignée que jamais, sa main se pointa vers l’animal avec la force surnaturelle inexplicable; il s’immobilisa en plein dans les airs. Les deux enfants s’en approchèrent et regardèrent avec amusement le lapin blanc arrêté en plein dans un saut.

▬ Je crois que je vient de lui jeter un sort.

▬ Félicitations, petite sœur.

Les hommes & Deamon. C’était une histoire sans fin depuis le début de l’adolescence de la jeune Rosier. Aussi loin qu’elle se rappelle, la brune n’avait éprouvé pour aucun homme une once de sentiment véritable qui pouvait se rapprocher à ce qu’on appelait l’amour. Elle avait de nombreux amis masculins, elle les appréciait ça il n’y avait aucun doute là-dessus mais l’amour était pour elle quelque chose de non quantifiable et donc, de purement et totalement non véritable jusqu’à preuve du contraire. De nombreuses personnes lui demandaient pourquoi le choixpeau avait décidé de l’envoyer chez les lions au cœur pur au lieu de la maison qui lui convenait le plus; celles des vipères. Et bien, pour avoir la réponse il fallait être proche de la rouge et or car seulement ses personnes pouvaient voir à quel point elle avait un grand cœur et combien elle était loyale. Elle ne trouvait simplement pas l’intérêt de démontrer son affection aux personnes inconnus et surtout qui ne le méritaient pas. Son cercle d’amis était plus ou moins grand mais il était pour elle la porte de sortie au monde cruel et froid des Rosier. Seulement sa sœur savait à quel point elle chérissait la famille de sang pure au moins autant qu’elle. Fière de porter ce nom, celui qui pouvait faire frémir les sorciers de bas de gammes qui lui prévalait un prestige connu. Par contre, au même point qu’elle pouvait apprécier ce rang, elle ne mettait pas autant de fervente à respecter les liens empathique. Que vous soyez sang-de-bourbe, sang-mêlé, sang pur, les deux Rosier avaient l’intérêt en les personnes mêmes, et non aux attributs qu’ils avaient. Tant que vous arriviez à percer a carapace de la mystérieuse brune, vous étiez un sorcier à part égale et probablement les meilleurs. Car après tout, on ne choisit pas sa famille mais bien ses amis!

Enfin, ce n’est pas là le but important de cette anecdote, il s’agit ici de faire part des déboires que la jeune Rosier au cœur d’or a vécu durant ses années d’existence. Non dans l’idée de la faire passer pour une couche partout, il ne faut pas mettre de côté son grand amour pour le sexe lui-même qui lui permet de comprendre un peu plus comment les humains normaux fonctionnent. Elle se sent revivre et croit une bonne fois pour toute qu’elle peut exprimer ses désirs les plus enfouis, au même titre des passions inconnues. La brune se rappellera toujours de la première fois où elle put goûter aux plaisirs de la chair. À croire que sa vie ne tournait qu’autour des réunion des Rosier, cette fois-ci les Malfoy avaient été invités, ainsi que plusieurs autres familles reconnues dans le monde des sorciers. Ils avaient tous deux quatorze ans, le même âge, la même envie de goûter à cette parcelle d’interdit qui planait au dessus de leur tête depuis l’arrivée de Maddox à la demeure. Il ne leur fallut pas bien longtemps pour que la jeune Rosier amène son compagnon de classe de quatrième année un peu plus loin dans le château, à l’abri des yeux indiscret. Deamon le savait, elle avait sûr la première fois qu’elle avait vu Malfoy en première année que ce garçon n’était pas comme les autres et qu’elle devait mettre la main dessus. Sans qu’il n’y ai aucun sentiments, bien entendu, ils ne voulaient que se laisser aller à cette chose qu’ils ne connaissaient pas. Comme toute première fois, leur moindre expérience dans le domaine ne se révéla pas très glorieux, mais il fallait bien passer par là. Et ainsi, comme si elle voulait lui prouver de quoi elle était capable, Rosier alla retrouver Malfoy dans les couloirs de l’école, quelques semaines plus tard. Loin d’elle l’idée de rester dans sa tête comme un mauvais souvenir qu’il valait mieux oublier. Ainsi, Maddox est l’un des quelques garçons de Poudlard qui a la chance de coucher lorsque l’envie leur prend. D’ailleurs, maintenant qu’ils ont atteint la majorité, de nombreux vices sont venus s’ajouter aux autres. Quoi de plus amusant que de rendre jaloux une personne en particulier? Quelqu’un de normalement constitué aurait refusé une telle demande, mais lorsqu’on est une Rosier, même celle qui a le cœur le plus pur, il va sans dire qu’un peu de mal et de cruauté nous ravit. Bienvenue dans la monde magique où la jeune femme avait un talent particulier pour de nombreuses choses, autant pour avoir de très bonnes notes que de se faire aimer et détester!