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Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS]

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AuteurMessage
Deamon A. Rosier
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier

PARCHEMINS : 807
DATE D'INSCRIPTION : 17/12/2009
AGE : 33
MOOD : WHAT THE HECK?
PSEUDO : Chikaka
CREDIT : Maybe Tomorrow


Lumos.
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Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Vide
MessageSujet: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeSam 19 Déc - 1:26




    La noirceur dans lequel elle se trouvait parvenait à ne pas se laisser tomber plus profondément dans le trépas de ses pensées, aussi peu claires soit-elle en cet instant. Il y avait des jours où notre envie de simplement ouvrir l’œil était tellement présent qu’il valait mieux l’écouter, sous peine de devenir un être différent, plus amère que d’habitude, même si la personne en soit l’était déjà. Un gémissement s’éleva dans la pièce sans qu’elle ne puisse le retenir, son qui la força à se concentrer sur les autres qui s’entassaient déjà dans le dortoir de sa maison. Des pas, des froissements de draps et de vêtements, des chuchotements de filles qui semblaient ne pas vouloir réveiller la panthère qui dormait encore, ou du moins, qui faisait semblant de l’être. Elle n’était pas prête à les affronter, comme ellle n’était pas prêt à ouvrir ses yeux sous la lumière déjà présente qui brulait ses pieds. Le soleil, une autre chose que parfois nous ne désirons pas voir, aussi étrange cela puisse paraître. Hélas, la vie n’est pas toujours faite de ce que l’on souhaite et des bruits de pas s’étaient irrévocablement rapprochés de lui, elle ne lui tarda pas non plus à attendre la respiration de l’être qui l’observait. Ainsi, sa perspective de rester dans le lit toute la journée serait mise à néant, tout d’abord par le fait qu’elle allait ouvrir les yeux. La chose ne fut pas aisée, du moins, plus qu’il ne le pensait au départ et c’est après plusieurs essais qu’elle se força à les ouvrir d’un seul coup. Papillonnant quelques millisecondes pour s’habituer à la clarté de ce jour d’automne ensoleillée, elle croisa le regard de la personne responsable de sa soudaine très mauvaise humeur. De toute façon, c’était peu dire car de nombreuses personnes savaient qu’elle essayait de ne pas montrer ses émotions. Même lorsqu’elle avait une gueule de bois comme en cette journée, seul les personnes qui la connaissaient pourraient la voir sous son vrai jour. D’ailleurs, la jeune fille qui se trouvait devant ses yeux, une grande amie à elle, Gwendolyn, lui lançait le genre de sourire qui donnait envie à Rosier de la frapper. Oui elle l’aimait, oui elle était loyale envers ses amies, mais ne pouvait elle pas avoir un peu de respect?

      ▬ Dure soirée hier Deamon?

      ▬ Arffff… Laisse moi tranquille Gwen!


    C’était permis de narguer ses amis après une grosse cuite? Il devrait y avoir une règle pour ça, et Deamon serait la première à en parler lors d’un prochain meeting de leur bande. Avec un peu de persuasion, elle arriverait peut-être à récolter quelques votes de son côté et ainsi empêcher que ces inlassables matins se reproduisent. Sa tentative de lui chopper le visage ne résultat à absolument rien puisque cette dernière, plus vif que l’éclair en cette heure matinale sût l’esquiver comme une chef. Ses yeux se fermèrent derechef, autant que ses sourcils se fronçèrent. Son amie la laissa ainsi seule, avant de rejoindre les autres lionnes qui s’en allaient à la grande salle. Qu’avait-elle fait la soirée de la veille pour être dans un tel état? Et bien un vendredi habituel pour la brune qui avait un peu trop abuser de l’alcool – de la bierreaubeurre qui plus est – à pré-au-lard avec ses copains de beuveries. Merlin que l’alcool lui faisait ressortir ses émotions les mieux enfouies! Lorsqu’elle fût enfin seul, une espèce de léthargie l’enveloppa, la laissant tomber à nouveau dans les bras de Morphée. La lionne dormit deux bonnes heures de plus, ce qui aurait pût être une bonne chose si elle ne s’était pas sentit encore plus mal lors de son réveil. Deamon devait se dégourdir les jambes immédiatement sinon elle serait probablement prisonnier de son lit toute la journée. Malgré que ce fût son plan initial, le fait que son estomac devait être rempli pratiquement toutes les 3 heures lui rappela que ce genre d’idée n’avait jamais marché. Elle n’avait cours qu’en fin d’après-midi aujourd’hui, la brune avait donc tout le temps devant elle pour aller manger à la grande salle et même aller se réfugier à la bibliothèque alors que sa tête allait invraisemblablement exploser. Gwendolyn avait raison, Deamon tenait assez bien à l’alcool mais elle n’arrivait jamais à se sentir bien les lendemains de cuites. Elle revêtit son uniforme, n’ayant pas la force de trouver un agencement qui lui irait et se rendit immédiatement à l’endroit où elle pourrait assouvir sa petite faim. La lionne ne mangea pas beaucoup, pas autant qu’il aurait fallut, son estomac étant déjà assez sens dessus-dessous comme ça. Malgré son côté, j’ai-la-gueule-de-bois, elle voyait toujours un espoir que la journée pourrait être meilleure dans quelques temps. La bibliothèque n’était peut-être pas le meilleur endroit pour vivre quelque chose d’intéressant, mais ses drôles d’habitudes reprenaient souvent le dessus lorsqu’elle était seul, c’est donc là qu’elle se dirigea, prenant bien soin de rester concentrer aux alentours, encore flou. Le malaise qui tenaillait ses entrailles était moins pire que lors de son deuxième réveil, vu la nourriture qu’elle avait mangé.

    Ses pas la menèrent machinalement vers l’endroit voulu, indiquant qu’elle mémorisait bien mieux les choses que son propre cerveau qui arrivait du mal à indiquer clairement vers où elle devait aller. Sept années l’avaient aidé, mais il lui faudrait bien plus avant de connaître mieux Poudlard, temps qu’il n’aurait plus dans deux petites années. De nombreux regards se posèrent sur elle lorsqu’il entra dans la bibliothèque, bien qu’elle ne prenne soin de n’en croiser aucun. Avaient-ils peur? Mais de quoi au juste? Ses pensées se bousculaient entres elles, alors qu’elles devaient être tourné à Off en cette journée. Certes, Rosier était ce genre de personne avec qui il ne fallait pas jouer. Il était étrange selon plusieurs de la voir dans la bibliothèque étant donné son caractère fêtard. Encore une fois, suivant le chemin de ses pas, elle se dirigeait lentement vers son endroit préféré, juste après quelques rangés poussiéreuses de livres siégeaient deux petits sofas à l’ombre des fenêtres. Pourtant, sa chance inhabituelle le frappa en un instant, alors qu’elle rencontra le regard d’un homme, tapis dans l’ombre quelques mètres plus loin. Vous aurez comprit que c’était sarcastique… La raison de sa cuite, toute celles qui lui donnait cet air de merde aujourd’hui se présentait devant elle; arriverait-il un jour à se dire les bonnes choses en face? La question était très intéressante et ne trouerait probablement pas de réponses pour le moment… La brune s’avança alors vers lui, choisissant le bon regard à lui donner, lorsqu’elle croisa le sien.
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Scorpius L. Pankhust

Scorpius L. Pankhust

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DATE D'INSCRIPTION : 20/12/2009
PSEUDO : Cass'y
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Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Vide
MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeLun 21 Déc - 22:48

    Je plongeai dans un état de transe. Cette transe qui prenait tout mon corps, de la tête aux pieds. C'était un des rares moments où je me sentais vivant, là, présent. Mais là encore, il n'y avait que mon corps qui pouvait en profiter. Mon âme, absente, était à un endroit encore inconnu à mes yeux. Mais elle était là, j'en étais sûre. Car le plaisir que je pouvais ressentir, mon âme s'en rendait compte. Je ne comblais pas le désir qui était enfoui en moi, mais je savais que mon corps était ravi. Mais en même temps, je me sentais blasé. Blasé qu'il n'y ait que ce corps qui pouvoir jouir, que l'être en moi s'en fichait éperdument. Mais peu importe. J'avais vécu toute ma vie de cette façon, en ne satisfaisant que des membres, plus ou moins forts, et en n'ayant peu de sentiments. Ma transe se poursuivait donc, et je sentais l'odeur de l'envie, l'odeur d'une chose peu rencontrée.. Enfin, sauf les soirs en bonne compagnie.
    Je m'allongeai sur le lit. La fille à côté de moi avait l'air de ressentir la même chose, mais en plus fort encore. Non, pas trop fort si possible, tout ce que je voulais éviter, c'était une fille qui imaginait qu'il y aurait des « suites de notre amour ». Que connaissait-elle à l'amour, franchement ? Elle venait de coucher avec un homme qui s'en fichait d'elle, alors si elle avait encore de l'espoir, c'est qu'elle était vraiment stupide.
    Le matin était presque là sur Poudlard. Les deux écoliers que nous étions avaient fait quelques arrangements pour nous retrouver seuls dans le dortoirs pour la fin de la soirée. En rentrant de la soirée à Pré-au-Lard, il n'était pas difficile de convaincre des Serpentards ivres morts d'aller dormir avec des filles. Un jeu d'enfant, surtout pour moi. Et tandis qu'à la fin de ces ébats, je regardai la fille avec cette lueur froide, qui signifiait qu'elle n'avait plus sa place, j'en profitai pour allumer ma cigarette du matin. Les Moldus avaient fait une chose intelligente : le tabac. Il n'aurait jamais cru qu'une telle chose pouvait lui faire cet effet, et pourtant. Maintenant, il en avait besoin, et ce n'était pas elle, avec ses remarques plus intelligentes les unes que les autres, qui réussirait à la lui faire éteindre.

      ▬ Alors, on pourra se retrouver comme cette nuit une fois ?
      ▬ Bien sûr, oui.
      ▬ Vraiment ? Quand ?
      ▬ Ce soir, dans tes rêves. Maintenant remballe tes vêtements et casse-toi.

    Vous pourrez m'appeler comme vous voudrez, mais j'étais toujours une part satisfait de les renvoyer d'où elles venaient, et en même temps indifférent du regard blasé qu'elles lançaient. Elle pouvait faire tous les regards possibles, elle ne me ferait pas changer d'avis. Têtu que je suis, elle n'avait plus qu'à partir, ce qu'elle fit immédiatement. J'étais seul, dans ce dortoir vide, parfait pour se reposer quelques heures. La nuit avait été courte, et il n'y avait rien de tel qu'un petit somme. Les cours débutaient dans à peine une heure, mais tant pis. Ce n'était pas la première fois qu'il s'absentait à son plus grand regret de son cours de sorts et enchantements, et il ne s'en portait pas plus mal. Et il n'aurait qu'à inventer une petite excuse pour son cher professeur, qui y croira avec des belles paroles et un peu de chance. Mais à mon plus grand malheur, j'avais négligé un petit détail dans ma matinée que j'avais imaginé si belle.. Les gens.
    Oui, les gens autour, qui ne respectent aucunement le sommeil des autres. J'avais dormi à peine quatre heures, deux heures paisibles pour une fois en plus. Mais les chers camarades Serpentards, qui avaient vu ma camarade partir, avaient trouvé le moment bon pour faire un retour bruyant. Les yeux écarquillés, le réveil brutal, la colère montait. Peut-être qu'avec un peu d'intelligence, ces jeunes verts et argents se rendraient compte que je dormais paisiblement, et qu'il faudrait baisser le son. Le plus amusant dans l'histoire, c'est que je pouvais entendre une voix des plus fortes crier « Eh, Pankhust il dort ! ». Mais les voix après ça ne semblaient pas s'estomper. Il y avait une limite à tout, et ils commençaient à la dépasser. D'un geste rapide, je me redressai dans mon lit, les regardant chacun leur tour.

      ▬ Désolé Sco, tu dormais ?
      ▬ Nan mais t'es con ou tu le fais exprès ?
      ▬ Oops, désolé, on s'en va, t'inquiètes.
      ▬ Ouais d'accord d'accord..

    Maintenant, c'était trop tard. Morphée m'avait largement abandonné, et les cernes sous les yeux n'avaient pas l'air de vouloir s'en aller. Enfilant ma robe de sorcier que je détestai tant, je m'apprêtai à sortir du dortoirs. Il fallait pourtant que je m'habille correctement, pour ne pas me faire remarquer. Je n'allais déjà pas en cours, il valait mieux pour moi que je reste discret. Il me suffisait juste de trouver un endroit paisible où je ne serais pas dérangé. Ignorant mon estomac grondant, la première idée me venant à l'esprit fut celle de la bibliothèque, peu fréquentée en général, et encore moins à cette heure-là.
    Parcourant les couloirs peu remplis, j'en profitais pour piquer à un jeune Serdaigle le croissant qu'il tenait dans la main, probablement piqué dans la cuisine. J'aurais pu y aller, me ressourcer seul, sans le brouah de la Grande Salle, mais non. Ça m'aurait fait un détour, et je n'avais qu'une envie : me poser sur une chaise, ne plus bouger. Et c'est avec cette pensée que j'arrivai dans la bibliothèque.
    Ne pas se faire remarquer, c'était la seule chose que j'espérais. La bibliothécaire était assez à cheval sur l'ordre et la discipline, et elle pourrait très rapidement voir que j'étais ici uniquement pour sécher et dormir. En lui adressant l'expression neutre habituelle, je n'eus pas de mal à me diriger vers un rayon au hasard, pour prendre un livre de la même façon. Un livre d'histoire de la magie, ce que je détestais.. J'étais servi ! Mais tant pis, il fallait simuler un travail, pas très compliqué. Je m'installai donc à une table, posant le livre devant moi, et regardai autour de moi. Peu de monde, quelques visages familiers, sans plus. Mais le regard de ma fiancée se distingua parmi les autres, puisqu'il s'approchait de moi. Le sourire s'affichant projetait les souvenirs de la dernière nuit passée avec elle, tandis qu'un regard, froid et montrant l'envie en même temps, perça son regard. Et ma voix, aussi neutre que d'habitude, lança cette phrase aussi banale qu'une autre.

      ▬ Que puis-je faire pour toi Rosier ?

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Deamon A. Rosier
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MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeMar 22 Déc - 5:48

    « Merci aux anciennes traditions! Sérieusement, pouvez-vous bien me dire qui a encore en tête ce genre de truc? Je veux dire, au moyen âge on mariait les gens entre nobles & sang-pur, c’est y’a pratiquement 1000 ans pile de ça. Comment être considéré comme complètement arriéré?! Ben voilà, on agit comme des idiots, des moldus même je dirais et on promet sa fille benjamine à un autre enfant complètement inconnu! Oh mais ça ne dérange pas, tant qu’il possède le bon sang et a beaucoup de bien, il fera l’affaire. L’amour? Pfffffffff, de un ce genre de chose n’existe pas, tout ce qui ne peut pas être démontré scientifiquement est irréel. Et puis d’abord, mes parents sont ensemble depuis perpette et sont issus d’un mariage arrangé. J’ai beau croire que l’amour est un mythe, obliger son enfant à marier quelqu’un depuis sa naissance devrait un immense crime. Ça devrait être prohibé, mais tout le monde sait que ça ne le sera jamais. Autant, que je ne me révolterai pas contre mes parents car la famille a toujours été comme ça. Rosier un jour, Rosier toujours! »

    La journée pouvait-elle vraiment être encore plus pire qu’elle ne l’espérait? Ce genre de fait était toujours démentit au sujet de Rosier, surtout après une soirée des plus folles comme la veille. En se réveillant, la première chose à laquelle elle avait pensé avait été de ne plus jamais boire de bierre-au-beurre de toute sa vie. Pourtant, tout le monde sait très bien qu’elle ne pourrait jamais tenir de telles paroles pour la simple et bonne raison qu’elle buvait bien trop souvent. Certes, elle n’était pas alcoolique mais lorsqu’elle se mettait à boire dans une fête, il était très difficile de l’arrêter! C’était dans un esprit le plus tranquille qu’elle avait décidé de se rendre à la bibliothèque pour pouvoir souffler un peu et avoir la paix. Les gens croyaient que Deamon était une inculte, qu’elle avait la cervelle d’une blonde et qu’elle n’arrivait à passer ses cours qu’en séduisant les professeurs. Toutes ses rumeurs étaient fausses bien entendue, c’est ce qui arrive lorsqu’on est belle comme un mannequin et que les gens vous jalousent. La bibliothèque était calme et très peu de personnes y étaient, ce qui était un plus considérable pour la lionne qui avait un mal de tête assez incomparable. Si elle n’avait pas été lâche, elle serait allé dans les cuisines pour demander aux elfes de lui faire un petit-déjeuner spécial redonne des forces après une grosse cuite. Ils étaient champions en ça, autant que toute leur nourriture d’ailleurs! Plus elle y pensait et plus elle se disait qu’elle aurait mieux fait d’aller les voir en premier… Pourtant son petit coin de la bibliothèque semblait être le plus fort à lui crier de venir se pointer. Elle adorait ce coin car il n’était que très peu utilisé étant donné les ouvrages barbants qui l’entouraient. Tout aurais pût bien se passer, tout aurait pût se transformer en une bien belle journée si elle n’avait pas rencontré son fiancé en chemin. Et oui, celui même de ses pensées. Elle était loin du vif à la victoire ma parole! Son but de tranquillité était bien entendu mis de côté pour la simple et bonne raison que si elle ne l’affronterait pas; la journée serait encore plus merdique. D’un pas décidé d’une marâtre à l’affut d’un élève chahuteur, Deamon s’avança vers son promis et lui lança son regard froid qu’elle maîtrisait tant. Mais alors pourquoi avait-elle toujours cette idée perfide de le déshabiller sur-le-champ?

      ▬ Que puis-je faire pour toi Rosier ?


    Son ton de voix pourrais en faire frémir plus d’un. Rosier n’était pas le genre de fille à avoir peur des gars comme lui, même d’avoir peur tout court en fait. Un jeu malsain c’était installé entre eux depuis plusieurs années déjà. Forcément, ils ne s’aiment pas vraiment étant donné ce que l’autre représentait, un avenir obligé qui serait probablement fondé sans aucun amour véritable. Alors voulez-vous bien m’expliquer pourquoi Deamon avait toujours en tête les centaines de fois où elle avait posé les lèvres sur les siennes; qu’elle pouvait se rappeler du goût de ces dernières alors qu’elle l’haïssait? La vérité est parfois trop cruelle pour être avalé, et en ce moment c’était tout ce que la lionne souhaitait. Elle disposa ses deux mains sur ses hanches et regarda le serpent de toute sa hauteur. Ce qui était assez intéressant c’était qu’ils étaient les deux à peu près de la même grandeur, Deamon un peu plus petite d’un ou deux centimètre avec ses talons. Ces derniers lui donnait la hauteur qu’elle manquait, celle qu’elle avait déjà avec son nom était suffisamment grande pour faire peur aux jeunes, mais ça aidait. Enfin, pour l’instant elle pouvait avoir l’air encore plus imposante qu’elle était étant donné qu’il était assis. Non mais quel genre d’homme ne se levait pas à son passage?! Quelle vermine! Ses sourcils étaient froncés et elle se doutait qu’elle ne serait pas en mesure de rester de marbre plus lontemps.

      ▬ Tu as déjà tout fait, Pankhust. C’est justement ça qui me donne la chair de poule. Parce qu’après tout, si je dois t’endurer pendant les 50 longues années à venir, j’espère que tu caches des talents derrière ton dos.


    Ouf, de telles paroles lui firent l’effet d’un calmant instantané. Ses traits s’égalisèrent et elle garda se masque froid qui ne laissait apparaître rien de bien intéressant pour les inconnus. Sans attendre une seconde de plus elle s’avança et se laissa aller sur le fauteuil qui siégeait à côté de son promis. S’il n’agissait pas comme il le fallait, ne pensez certainement pas qu’elle allait demander la permission pour s’assoir. Elle croisa ses jambes et posa la main sur sa tête, tout en ne montrant aucune parcelle de sa douleur quand à son maux qui semblait vouloir lui exploser à la figure. Après tout, Pankhust avec un peu de cervelle dans le visage, ce serait à proprement parler une réelle victoire. Hélas, nous savons tous que cela ne se produirait pas comme ça. Pourquoi c’était-elle assise? À par pour contrarier son fiancé? Bonne question qui resterait probablement sans réponses. Enlevant la main de son front, la lionne se tourna vers le serpent pour ajouter :

      ▬ Moi qui croyait que la journée ne pouvait pas être pire. Sérieux Pankhust, qu’est-ce que tu fous dans ma vie?


    Une question qi pouvait être purement rhétorique… Ou au contraire qui possédait un fond d’idées encore plus large que la question elle-même…

    Désoléééée c'est tout pourri! -__-

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Scorpius L. Pankhust

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MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeMar 22 Déc - 16:33

    Nous n'étions jamais totalement libre. Il y avait toujours un empêchement dans notre vie qui faisait que nous étions limité. De la plus petite limite à la plus grande, nous avions des contraintes, des obligations, qu'il fallait respecter. On les respectait parce qu'on le doit, ou bien par des règles morales, ou un mélange des deux. Mais nous n'avions pas le choix sur au moins une chose. J'essayai de guider ma vie moi-même, le mieux possible. Je faisais tout pour que personne n'influence sur ma vie. Et pourtant, mes professeurs avaient mon avenir entre leurs mains, et pouvaient tout faire si je n'allais pas en cours. Cela ne m'empêchait pas de sécher. Mais la voix des parents était celle qu'on osait le moins défier, par crainte de voir leur regard déçu nous transpercer les yeux et le cœur.
    Mais pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Parce que justement, malgré tous mes efforts, je ne pouvais pas être totalement libre. Je devrais pouvoir choisir avec qui je veux passer le restant de ma vie, non ? Il est vrai que pour le moment, mon cœur était fou amoureux de mon paquet de cigarettes et de la bouteille d'alcool sous mon lit. Pourquoi donc on m'avait fiancé à une fille que je ne connaissais pas ? « Tu apprendras à la connaître avec le temps, tu verras, il faut juste faire un effort. » C'est ce que me disais ma mère, pour me convaincre de ne pas aller voir les Rosier, et leur dire que je refusais pleinement ce mariage forcé. Bien que, cette révélation réjouira au moins une personne : ma soit disant fiancée, Deamon. Est-ce qu'on aurait pu s'entendre ? Peut-être, dans d'autres circonstances, dans une autre vie. Elle n'avait pas l'air méchante.. En fait non, même s'il n'y avait pas eu toute cette histoire, il ne l'aurait pas apprécié. Elle était du genre à vouloir se faire remarquer, à vouloir être la reine des lieux, menteuse et plus que manipulatrice. Tout ce qui m'exaspérait. Trop superficielle, voilà ce qu'elle était à mes yeux. Et pourtant, il fallait bien que je fasse avec elle. Car sauf un miracle, nous serions obligés de passer notre vie ensemble. Pathétique, il ne me fallait vraiment pas ça. Je pensais avoir une vie sereine, où personne ne viendrait m'embêter. Mais à la place, je devrais la supporter. Les cigarettes arriveront peut-être à me tuer plus tôt, je l'espérais.
    Et pourtant. Je vous prête de discours, rempli de haine et de dégoût, au fait de ne pas être libre de mon avenir, avec qui je veux le passer. Mais pourquoi, quand je la voyais, s'approcher avec ses airs hautain et autoritaire, son regard froid et sa voix méprisante, je la trouvais belle ? Car elle l'était, oh que oui elle l'était. Même l'uniforme de l'école, aussi laid qu'il soit, n'arrivait pas à la rendre horrible. Partagé entre la haine et le désir, où devais-je me pencher ? Ne pouvais-je pas ressentir les deux à la voix, sans tabou ? Peut-être, en tout cas, c'est ce que nous faisions jusqu'à maintenant. Dans tous les cas, le choix de nos parents avait fait que nous devions nous supporter un jour ou l'autre. Nous le faisions donc à notre façon, en essayant d'oublier l'aversion par le contact physique. Il y avait probablement des limites à leur petit jeu, mais peu importe, nous n'étions pas là pour en juger. Installé donc sur sa chaise, je n'appréciais guère de me sentir inférieur par rapport à elle. Et pourtant, je ne se levai pas J'étais si bien installé là, pourquoi se déplacer, uniquement pour un sentiment de supériorité quelconque, censé me satisfaire, mais n'ayant aucun impact sur moi au final. J'avais peut-être l'impression d'être plus heureux, mais le bonheur était quelque chose de trop lointain pour moi. J'attendis donc simplement qu'elle me réponde, de la façon la moins cordiale comme à son habitude, et ne fus pas déçu par cette réplique.

      ▬ Tu as déjà tout fait, Pankhust. C’est justement ça qui me donne la chair de poule. Parce qu’après tout, si je dois t’endurer pendant les 50 longues années à venir, j’espère que tu caches des talents derrière ton dos.

    Mes lèvres frémissaient déjà de plaisir avant de lui répliquer quelque chose. Avec le temps, je réussissais à trouver les paroles exactes, laissant passer un sentiment entre l'indifférence, la rancœur et la satisfaction. Quel était ce sentiment ? Je n'avais pas encore réussi à lui trouver de nom correct. Mais ce que je préférais par dessus tout, c'était de voir la réaction de la personne en face de moi. Certains devenaient rouges de rage, d'autres essayaient d'aborder la même indifférence, la plupart du temps en vain. Seules certaines personnes – Et Deamon en faisait probablement parti – Pouvaient répliquer encore après. Au fond, j'aimais bien qu'on essaye de répondre, ça rendait toujours la conversation un peu intéressante. Le livre tenant dans mes mains ne tarda pas à se refermer, formant un petit nuage de poussière, retombant petit à petit. Et avec le petit rictus au bout de mes lèvres, je laissa échapper les paroles qu'elle attendait, j'en étais sûr.

      ▬ Je crois bien que tu seras donc déçue. Achète-toi donc un chat pour t'occuper, ou un crapaud.

    Peut-être que certains diront que ce genre de blague est bas, inutile et totalement inintelligent. Et pourtant, ce n'était pas une blague. Le seul talent que j'ai est celui de l'indifférence, la froideur, et de gagner les concours d'alcool. Mais je crois bien que tout ça, elle s'en contre-fiche, et ça ne l'intéresse guère. Je pouvais donc ensuite l'admirer s'affaler sur un fauteuil, bien plus confortable que la chaise qui soutenait mon corps. Mais cela signifiait que j'allais devoir la supporter encore un peu. Avait-elle l'intention de rester ici à lui parler, ou avait-elle autre chose en tête ? Si elle voulait s'exprimer, elle n'était pas devant la personne, et elle en était probablement consciente. Je la laissais donc parler, poser la question existentielle, qui devait probablement résumer toutes les conversations qu'ils avaient eu jusqu'à maintenant.

      ▬ Moi qui croyait que la journée ne pouvait pas être pire. Sérieux Pankhust, qu’est-ce que tu fous dans ma vie ?

    Encore une fois, la réponse brûlait mes lèvres. La seconde de silence ne pesait pas encore, et cela me permettait de préparer ma propre question. Un raclement contre le sol de bois créé par la chaise se fit entendre dans toute la bibliothèque, et je me leva de la chaise. M'approchant du fauteuil où Deamon se trouvait, m'approchant encore, jusqu'à atteindre les jambes de la lionne, le scénario défilait dans ma tête. Je me penchai, posant mes mains sur les accoudoirs du fauteuil. J'étais proche d'elle, et n'avais pas besoin de parler très fort pour qu'elle m'entende. Dans un son qui était plus du niveau du murmure, le regard transperçant le sien, je pouvais poser ma question, la question.

      ▬ Si je suis de trop dans ta vie, alors dis-moi Rosier.. Pourquoi étais-tu encore dans mon lit il y a quatre jours ?

    Toute réponse, même des plus cruelle, le laisserais de marbre. Et pourtant, j'étais si curieux de connaître sa justification à tout ça.
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Deamon A. Rosier
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MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeMer 23 Déc - 1:03

    |FLASHBACK|

      ▬ Tu sais ma chérie, je crois que tu es assez grande désormais pour apprendre cette nouvelle.


    La jeune fillette de 6 ans se tourna vers sa mère avec la plus grande des attentions. Les parents sont en soit le meilleur spectacle pour leur enfant; tout ce qu’ils disent semble être mis sur un piédestal qui ne pourrait être démenti par aucune personne vivante. Les parents étaient des êtres parfaits, des gens qui étaient tout pour nous et cela peu importe ce qu’il faisait. Le père de Deamon était sans aucun doute l’homme le plus fort de la terre, et sa mère la plus belle de toutes. Lorsqu’on devient officiellement ‘’assez grande’’ selon les dires de sa mère pour quelque chose en particulier, il est certain qu’une immense fierté envahie la petite personne qui se tient devant vous. À son jeune âge, la jeune fille avait beaucoup de difficulté à retenir ses sentiments malgré les durs regards de ses parents. Il lui faudrait encore un ou deux ans avant qu’elle copie parfaitement Elisabeth et soit à la hauteur des atteintes de la famille Rosier. La journée était plutôt chaude et Deamon avait vu se pique-nique secret avec sa maman comme la plus belle des journées de l’année. Seule, elles pouvaient vraiment avoir leur moment avec l’autre qu’elle n’avait peut-être pas la chance si elles étaient avec les autres. Ainsi, la brunette regardait avec attention sa figure maternelle à l’attente des prochains mots.


      ▬ Depuis ta naissance, les Pankhust et notre famille avons décidez d’arranger tes fiançailles avec leur fils.

      ▬ Oh! Comme les princesses?!

      ▬ Oui exact chérie… Tu sais, le petit Scorpius est issu d’une famille très noble, comme celle des Rosier.

      ▬ Alors ce… Scorpius? Il sera mon prince charmant pas vrai?

      ▬ On peut voir ça comme ça…

      ▬ Et je le vois quand mon prince ?

      ▬ Ahah, dans quelques années encore, rien ne presse tu sais!

      ▬ Mais oui! Je ne veux pas qu’il se trouve une autre princesse moi!


    Les paroles d’un enfant peuvent se remplir d’idées plus farfelues les unes que les autres. Pour la mère de Deamon, une telle réaction était parfaite, elle n’aurait pas à trop la forcer pour se mariage qui arriverait dans une douzaine d’années plus tard, après leur sortie de Poudlard. Mais alors pourquoi ne pouvait-elle pas s’empêcher de regarder la chair de sa chair avec ce regard triste et mélancolique? Peut-être parce qu’elle savait involontairement que son prince ne serait pas aussi bien accueillit dans quelques années… Le pire dans tout ça, c’était que Deamon devait être la fille la plus heureuse en cet instant. Non mais ce n’était pas rien, elle avait un fiancé secret ! Ils allaient se marier en grand, oh qu’elle voulait une robe de mariée avec une immense traîne! Des étoiles brillaient dans ses yeux; la petite semblait croire qu’elle vivrait un parfait petit conte de fée avec son futur…

    |FIN DU FLASHBACK|

      ▬ Je crois bien que tu seras donc déçue. Achète-toi donc un chat pour t'occuper, ou un crapaud.

      ▬ C’est vrai qu’ils seront définitivement plus intéressant que toi.


    Oui, leurs enfantillages duraient depuis des lustres et aucun des deux ne semblait vouloir abaisser les armes. C’était probablement ça, l’effet de prison absolue que représentait en soit la personne qui se trouvait devant elle. Tout ce qu’elle voulait était de pouvoir briser les barreaux qui enserraient sa liberté. Elle exagérait… Du moins, pour le moment il était certain qu’elle agissait comme une enfant de cinq ans car dire que Deamon Avery Gwanaëlle Rosier n’était pas libre était un pur mensonge. N’était-elle pas la fille de Poudlard la plus libertine? Celle qui n’avait aucune règles, qui se fichait du regard méprisant des autres pour la simple et bonne raison qu’elle savait qu’ils étaient jaloux. En tout cas, dans leur histoire, Pankhust devait être l’homme fiancé le plus cocu de la planète avec la brune qui agissait bien plu comme une vipère manipulatrice que comme une lionne. Hum, non attendez, finalement sa maison lui convenait parfaitement si l’on prenait en considération ses talents au lit. Parce que sincèrement, si elle n’était pas une pro, ça ferait longtemps que sa réputation serait détruite et que tout le monde riait d’elle. Encore là, elle serait seule, tout le contraire de ce qu’elle était maintenant. Avec arrogance, elle s’était assise à côté de lui pour profiter de sa présence autant que sa voix plus inexpressive que jamais. Elle lui avait posé la fameuse question qui lui brûlait les lèvres depuis des lunes; une espèce de lancée qui espérait-elle, clarifiait enfin leur relation une fois pour toutes. Hélas, au lieu d’ouvrir la parole bien sagement, comme il le faisait si bien, le serpent se leva doucement et s’approcha du visage de Deamon jusqu’à ce qu’elle puisse s’ennivrer de son odeur unique. S’il la fixait bien, il aurait pût remarquer le seul détour dans la contenance de la jeune femme; ce clignement d’yeux plus long que les autres. Cette marque qui lui signifiait qu’il avait percé sa carapace; chose qu’il espérait surement faire depuis des années. La lionne resta cependant de marbre, priant intérieurement qu’il n’aille rien remarquer.

      ▬ Si je suis de trop dans ta vie, alors dis-moi Rosier.. Pourquoi étais-tu encore dans mon lit il y a quatre jours ?



    Deamon bouillonnait, autant de rage que cet affreux désir qui lui pénétrait les entrailles. Elle aurait voulu lui envoyer son point en pleine figure! Lui crier en pleine face d’aller se faire foutre par un sombral! Entourer radicalement ses doigts autour de sa gorge pour les serrer jusqu’à ce qu’aucune parcelle d’oxygène ne passe. Qu’il meure, qu’il la laisse en paix et qu’ils n’en parlent plus. Pourtant, tout n’est pas parfait et sa contenance ne l’était encore moins en cet instant. Ses mains s’agrippèrent tout à coup à sa robe de sorcier pour serrer les doigts, les serrer jusqu’à ce que ses jointures deviennent blanches. Son foutu nez n’arrivait pas à s’habituer à l’odeur de son fiancé, comme si il ne voulait que lui signifier à quel point il était remarquable. Oh, mais ça elle le savait très bien, elle n’avait pas besoin de ça! Elle se sentait faiblir, se sentait sur le bord de tout envoyé à la poubelle. Tout avait été toujours haineux entre eux, même leurs ébats étaient empreints de quelque chose de parfaitement animal. Ils étaient dans une bibliothèque, pas dans un bordel! Elle finit enfin par croiser le regard du vert et argent, et c’est là que toute notion de haine se dissipa. Comme si la fin du monde était proche et qu’elle ne pouvait plus attendre, elle se jeta sur les lèvres de son fiancé; geste qui pouvait difficilement être moins convainquant que n’importe quelle parole! Ses doigts se mêlaient dans les cheveux de Scorpius tandis qu’elle s’étonnait elle-même qu’il réponde avec autant d’ardeur à son baiser…

    Non mais, vous croyez-vraiment au conte de fée ou quoi? Ce pankhust n’était pas le premier homme à lui faire de l’effet, même s’il fallait avouer; il lui en faisait un assez important. Des genres de m’amours comme ça dans Poudlard, oui ça ce fait, entre deux petits poufssouffle mais certainement pas entre deux têtes comme D & S. On reprend donc un peu plus haut, elle voulait qu’il meure, voilà tout. Bon, l’endroit était mal choisit, mais elle pouvait au moins avoir le plaisir d’agir par surprise. Dans le temps de le dire, sa baguette était pointée sur sa jugulaire et son expression était plus diabolique que jamais.

      ▬ Tu n’es qu’un jeu pour moi. Qu’un pantin que je devrai enlever de mon chemin si tu deviens trop envahissant. Tu croyais quoi avec ce genre de séduction Pankhust?! Je ne suis pas n’importe quelle genre de fille qui tombe dans tes bras!


    Pourquoi sa dernière phrase semblait sonnée plus faux que jamais? Car après tout, même si elle n’était pas n’importe quelle fille, elle en était une qui avait tombé dans ses bras de toute façon!


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Scorpius L. Pankhust

Scorpius L. Pankhust

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MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeMer 23 Déc - 14:47

    Serons-nous encore comme ça dans quarante ans ? A passer notre vie ensemble, à se chamailler, à se lancer des pics sans cesse, en se rappelant de l'ancien temps à Poudlard largement similaire ? Peut-être, mais je ne l'espérai pas. C'était si déprimant de ne pas évoluer, d'être toujours au même point, aux même habitudes, de ne pas changer.. Et c'était moi qui affirmait ça, Scorpius Pankhust. Celui qui avait le même comportement ou presque depuis son entrée à Poudlard. Celui qui refusait de s'attacher, qui ne pouvait s'attacher depuis huit longues années. Celui qui était toujours aussi vide qu'au moment où il a franchi les barrières de cette école. Je me souvenais encore de ce sentiment assez partagé lors de mon arrivée. L'excitation. Celle de savoir qu'on va vivre les dix prochaines années dans un endroit si magique, où j'apprendrais toute la vie. Le vide. A côté des autres élèves qui sautaient de joie, j'étais juste assis, en contemplant le paysage, et en répondant un simple oui à ceux qui me demandaient si j'aimais bien le château. L'amertume. D'avoir osé quitter ma mère, alors qu'elle avait besoin de moi plus qu'autre chose. La rancœur. Celle de savoir que j'allais rencontrer ma fiancée, promise, et pourtant non demandée. Et toutes ces choses que j'avais pu penser, cet esprit tourmenté, était au fond le même. Peut-être plus mature, certes, et heureusement en même temps. Mais en réalité, le vide et la rancœur étaient encore mon mot d'ordre, et le petit garçon qui était arrivé ici était omniprésent dans mon esprit. Déjà à cette période, je savais que la vie ne me ferait aucun cadeau, et j'en suis encore plus convaincu à présent. Surtout en voyant qu'elle m'a offert une fiancée, et quelle fiancée, de laquelle je ne pouvais pas me détacher. Par obligation envers ma famille et la sienne, mais aussi par envie. Car si nous n'étions pas liés de la sorte, est-ce que la tentation serait la même ? Peut-être est-ce la haine que nous éprouvons pour l'autre qui fait ce que nous sommes. Nous nous cherchions toujours, et est-ce ces piques et répliques qui nous rapprochent dans les bras l'un de l'autre ? A en entendre les paroles de chacun, il n'y avait pas d'amour dans tout ça, même pas de l'attirance..

      ▬ C’est vrai qu’ils seront définitivement plus intéressant que toi.
      ▬ Tu pourras le confirmer quand on aura notre maison, et notre belle vie à deux, chérie

    Ce dernier mot avait été dit avec autant d'ironie que de dégoût. C'était en quelque sorte le mot qui, dit avec ce ton, représentait en lui seul la relation présente. A quel point cette situation de fiancés était infernale et invraisemblable, et, je devais l'avouer, une réplique de plus pour l'énerver. Je savais où étaient les boutons à actionner que pour tout ça bouillonne en elle, et qu'elle finisse par exploser. Malgré tous les efforts qu'elle pouvait faire, qu'elle pouvait tenter, elle ne resterait pas de marbre très longtemps. Je le savais, je n'attendais que ça. Car pendant ce temps, je resterais encore et encore neutre et vide. Car je ne pouvais m'énerver si facilement. Les cris que je peux parfois pousser ne sont que ceux des tensions à la surface. Tous ce qui était en moi, bien profondément enfoui, ne pouvait pas ressortir. Car si un jour, tout ça sortait vraiment, la souffrance serait insoutenable, autant pour moi que pour la personne en face.
    Je restai donc de marbre, mais tellement impatient. Tellement pressé de savoir ce qu'elle pourrait répondre à mes questions, alors que je n'avais pas répondu à la sienne. Mais elle n'avait pas l'air de s'en soucier, trop préoccupée par le problème que je lui posai. La plupart du temps, je savais la réponse à ce que je demandais, mais je voulais tellement voir la réaction des autres, comment ils s'en sortiraient. Pourtant, là, j'hésitai. J'avais une idée de la réponse, mais tellement incertaine. J'imaginais qu'elle allait me répliquer, de son ton toujours aussi hautain, qu'elle pouvait très bien prendre du plaisir avec moi sans que je sois réellement dans sa vie. Et elle aurait eu raison en disant ça, car c'est ce que je réplique à toutes les filles qui se demandent où tout ça mène. Au fond, la lionne était assez similaire à moi, le serpent. Au point que je me demandai pourquoi elle était dans cette maison rouge, alors que celle de la sournoiserie et de la manipulation aurait été parfaite pour elle. Elle, descendante d'une famille si pure et verte de sang, comment était-elle arrivée là ? Je ne doute qu'elle ait cette réponse, et peu de monde l'a probablement. De toute façon, j'attendais encore une autre réponse, beaucoup plus intéressante qu'une histoire de blason.

    Sans la regarder dans les yeux, je le ressentais, elle n'appréciait pas trop cette question. Je devrais me sentir satisfait, et ce sentiment passa quelques secondes dans mon esprit. Et tandis que je voyais ses doigts se resserrer sur la robe de sorcier, je m'attendais à une attaque quelconque. Mon regard se releva doucement, et put voir ses yeux gris. Ils me transperçaient, ils me foudroyaient presque. Et pourtant, le mien resta impassible. Mais jamais je n'aurais imaginé ce type d'attaque, et fut tout à fait surpris de sentir à la seconde d'après ses lèvres se poser sur les miennes. Me redressant en même temps qu'elle, je ne pouvais être mécontent de ça, au contraire. Je ne pouvais me lasser de ce goût si tendre, qui n'atteignait pas mon cœur cependant. Mais la fougue, cette fougue, ne pouvait pas cacher la haine qu'ils ressentaient toujours l'un pour l'autre. Même le baiser le plus tendre qu'il puisse exister, ne pourrait pas la calmer, cette haine qui crier encore et encore. Je me doutais cependant, oh que oui je le savais, qu'elle n'allait pas se contenter de cette réponse. Ça serait presque une défaite de sa part, d'admettre qu'il avait raison, et ça ne lui irait pas. Pourquoi n'étais-je pas surpris, pas le moins du monde, de voir ce regard à la fin de ce baiser, démoniaque, mais laissant voir à travers ses yeux une parcelle de Serpentard se refléter. Et la baguette pointée vers mon corps, ne le préoccupais pas. Je me protégeais bien mieux qu'elle ne pouvait l'imaginer. Et cette réponse ne pouvait que faire déborder mon imagination de répliques à lui renvoyer.

      ▬ Tu n’es qu’un jeu pour moi. Qu’un pantin que je devrai enlever de mon chemin si tu deviens trop envahissant. Tu croyais quoi avec ce genre de séduction Pankhust ?! Je ne suis pas n’importe quelle genre de fille qui tombe dans tes bras !

    Toujours près d'elle, je ne baissai pas le regard. Ses yeux étaient si inspirants, par l'expression qu'ils pouvaient faire passer, aussi mal qu'elle était. Ma main aurait dû baisser cette baguette, qu'elle avait l'air d'utiliser pour de protéger.. Aurait-elle peur ? Non, elle voulait juste se montrer imposante, je le ressentais. Mais elle n'était pas plus grande que d'habitude, ne remontait pas dans mon estime par cette réponse, comme elle pouvait peut-être le penser. Mais cette main-là, se posa doucement sur sa hanche, qu'il avait eu souvent l'occasion de caresser. Et, l'entraînant encore un peu vers moi, je pus approcher mes lèvres qu'elle avait embrassée près de son oreille. Et, dans un soupir plus qu'autre chose, je murmurai ces quelques paroles.

      ▬ Je n'attendais pas plus de ta part Rosier. Car si tu me connaissais un peu, tu saurais que je n'ai pas une plus haute estime de toi. A part que moi, j'assume que je suis tombé dans tes bras plus d'une fois.

    D'un geste moins tendre que le précédent qui l'avait approché de moi, je la repoussai légèrement, pour ensuite faire un pas en arrière, puis un autre. Je voulais lui laisser les cartes en main, la laisser faire un choix, un vrai cette fois. Qu'elle soit franche, qu'elle ose me dire ce qu'elle voulait réellement, au lieu de se voiler derrière un masque de quelqu'un qui n'éprouve aucune attirance physique envers moi. Il le savait que c'était totalement faux, du moins le pensait. La regardant, encore et toujours, de l'expression figée qui m'habillais, je lui lançai ce qui encore, picotait mes lèvres.

      ▬ Si je suis tout ce que tu dis, si tu es ce que tu affirmes.. Ose me le dire tout de suite. Dis-moi, en me regardant dans les yeux, que je ne suis plus dans ton chemin. Que tu ne tomberas pas dans mes bras, et que tout notre petit jeu est fini.

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Deamon A. Rosier
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MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeMer 23 Déc - 20:54

      ▬ Tu pourras le confirmer quand on aura notre maison, et notre belle vie à deux, chérie.


    Le dernier mot qui sortit de la bouche du serpent fit frissonner Deamon d’une étrange façon. C’était bien la première fois qui l’appelait comme ça, mais ça aurait pût être plus parfait s’il ne l’avait pas sortit avec un tel dégout. Ils se cherchaient depuis des lustres mais plus leur relation avançait et moins on pouvait en arriver à quelque chose de concret. Si la lionne devait s’imagine où elle serait dans 10 ans, elle avait réellement de la difficulté à digérer la vérité qu’ils seraient tous deux dans une grande maison en campagne, avec un ou deux enfants déjà. S’ils seraient toujours aussi frustrés en face l’un de l’autre, arriveraient-ils à tenir plus d’un an dans la même maison? Ils seraient seuls, personne comme distraction, personne pour donner l’envie à Deamon de passer ses hormones. Ils seraient unis? Non, probablement pas, en tout cas s’ils restaient comme ça, ils ne le seraient surement pas. Si elle était sa chérie, lui serait le sien. Deamon pouvait-elle vraiment s’imaginer rester fidèle à un homme? Aux dernières nouvelles, ça ne lui était jamais arrivé. Pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait jamais vraiment sortit avec un garçon. Elle préférait les histoires courtes, d’une nuit si possible. La Rosier n’avait jamais éprouvé de l’amour pour qui que ce soit et elle croyait plutôt que ça n’existait pas pour l’instant. Alors, comment espérait-elle ne pas trompé Pankhust alors qu’elle le faisait déjà si bien et ils n’étaient même pas mariés! Arriverait-elle à se priver des plaisirs de la chair? Du moins, de faire l’amour, à proprement parlé, à une personne durant tout le restant de sa vie? Surtout avec le vert et argent? Frissonnant d’appréhension, Deamon espérait sincèrement que quelque chose changerait dans leur relation sinon elle savait qu’elle ne pourrait jamais durer. Si seulement elle regardait une bonne fois pour toutes ses réels sentiments qui poussaient tout au fond de son for intérieur? S’ils laissaient tomber leur masque froid qu’ils gardaient en permanence… Par contre, elle ne pouvait être la première à le faire… Ce serait comme si elle perdait la bataille, non encore pire, elle perdrait la guerre.

    Le baiser n’avait été donné que lors d’un pur moment de lâchement. Sa proximité n’arrangeait certainement pas les idées de la rouge et or qui devait essayer de ne montrer aucune once de sentiment. Ne voulait-elle pas gagner? Mais à quoi servait cette soudaine envie? Deamon ne voulait pas se ramasser dernière, elle détestait perdre et elle croyait dur comme fer que c’était ce qui arriverait si ce satané Pankhust restait plus longtemps près d’elle. Dans un moment d’euphorie, elle avait reprit conscience de ce dont elle faisait et avait sortit sa baguette en ultime signe de protection. C’était tellement inutile et enfantin à la fois, ce geste était pire que toutes leurs paroles réunies d’après moi. Des milliers de choses différentes lui passaient à travers l’esprit et c’est pourquoi elle n’agissait définitivement plus de façon cohérente. Encore une fois, il profita de sa splendeur pour la déstabiliser en approchant à nouveau vers elle jusqu’à pouvoir lui souffler dans l’oreille :

      ▬ Je n'attendais pas plus de ta part Rosier. Car si tu me connaissais un peu, tu saurais que je n'ai pas une plus haute estime de toi. A part que moi, j'assume que je suis tombé dans tes bras plus d'une fois.

      ▬ …


    Oui, vous l’aurez comprit, Deamon était vaincue. Autant que ses mots semblaient lui faire plus de mal qu’elle ne le montrait, autant elle préférait se taire pour le moment pour ne pas s’enfoncer encore plus. Elle qui devait se montrer digne des Rosier, de la froideur que représentait ce nom. Elle se sentait tellement plus proche de sa maison en cet instant précis que toute sa vie. Ses sentiments plus enfouis que jamais refaisaient surface et on pouvait déjà apercevoir ses yeux briller d’une lueur inconnue… Et si elle en avait marre de leurs piques incessantes? Et si elle lui disait une fois pour toute qu’il avait gagné, qu’elle n’était plus capable d’agir comme cette fille sans sentiments qu’elle prétendait se cacher depuis tant d’années. Par contre, son souffle se fit moins rapide lorsqu’elle remarqua que son fiancé s’éloignait d’elle. D’un pas, et puis un autre, elle aurait peut-être la chance de se taire à nouveau. Vous ne pouvez pas savoir à quel point elle espérait qu’il la laisse seule en cet instant précis. Hélas, il n’en avait pas finit, il voulait probablement l’enfoncer encore plus profondément dans son cocon.

      ▬ Si je suis tout ce que tu dis, si tu es ce que tu affirmes... Ose me le dire tout de suite. Dis-moi, en me regardant dans les yeux, que je ne suis plus dans ton chemin. Que tu ne tomberas pas dans mes bras, et que tout notre petit jeu est fini.


    La respiration de Deamon était saccadée, elle arrivait à peine à trouver l’air pour le faire entrer dans ses poumons. Son regard était baissé vers le sol, autant que toute sa volonté d’antan. Elle ne méritait plus d’être une fière Rosier. Certainement pas avec ce qu’elle allait lui dire. Son courage devait refaire surface, autant que son âme entière qui voulait lui sortir par les oreilles. Ses points étaient à nouveau serré sur sa robe de sorcière qui n’avait rien demandé. Si elle n’était pas en pleine bibliothèque elle se serait sûrement mis à hurler, simplement pour évacuer le trop plein d’émotions. Toujours avec sa baguette dans sa main droite, elle la pointa vers elle, sa tête pour être exact et fit une chose qu’elle n’aurait probablement jamais dût faire. Elle redevint de sa couleur naturelle; blonde, blonde comme elle l’avait été à sa naissance. C’était sa mère qui lui avait teint ses cheveux dès son plus jeune âge pour faire plus uniforme, pour ne pas montrer qu’elle n’était différente que par son caractère. Pourrait-elle être toujours aussi froide? Oui, probablement que l’habitude ne se perdrait pas tout de suite, mais au moins elle était elle-même, enfin. Elle décida enfin de relever les yeux vers son fiancé, de soutenir son regard. Il avait gagné, elle lui donnait la victoire, mais pourquoi était-elle aussi triste en cet instant précis? Peut-être parce qu’elle avait perdu une parcelle d’elle-même!


      ▬ T’es content j’espère? Elle se leva pour le confronter de toute sa hauteur, elle en avait largement besoin. Au lieu de continuer à fixer ses prunelles, elle décida de baisser les yeux au sol. Si on pouvait vraiment s’y attarder, on pouvait remarquer toute la misère du monde et la tristesse en cet instant précis dans son regard. ▬ T’as gagné Pankhust, j’en ai plus qu’assez de me battre. Plus qu’assez de me dire que tu ne comptes pas un peu pour moi. Et tu sais quoi? Enfin, elle croisa à nouveau son regard. ▬ Je pourrais faire semblant que ta réponse, n’importe qu’elle, ne me touchera pas, mais à quoi ça servirait désormais?


    Que de revirement en un seul instant… N’était-elle pas en train de lui dire qu’elle le voulait mort quelques instants auparavant? Qu’elle voulait qu’il souffre parce qu’il était abjecte… Mais au fond, était-ce plutôt car elle en avait plus qu’assez de ce petit jeu? Qu’elle voulait que ça change, pour au moins découvrir ce que tout ça pouvait devenir…
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MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeMer 23 Déc - 22:48

    Elle était devant moi, à ma portée. Elle m'avait déjà embrassé une fois lors de cette matinée, ce qui signifiait à mes yeux que je l'avais déjà, physiquement. Je pouvais encore l'approcher, encore sentir ses lèvres sur les miennes. Si je voulais avoir son corps près du mien, je l'avais. C'était mon domaine, l'attirer par un moyen quelconque dans mes bras, à force je savais comment m'y prendre ; surtout avec Deamon. Avec le temps, j'avais presque la technique, pour trouver les quelques mots, et m'approcher assez délicatement d'elle pour qu'elle succombe à la tentation. Je pouvais le faire ici, à ce moment précis, ces quelques gestes, ceux auxquels elle ne résistait pas. Et pourtant, je restais là. Elle avait ce pouvoir, cette aura, cette odeur, que j'appréciais tant, dans lequel je tombais à chaque fois, et où mon nez, raffolant de cette senteur, se perdait. Je ne pouvais pas oublier la douceur de ses cheveux, et celle de son corps, même si je n'y avais pas goûté autant de fois. Et tous ces facteurs m'attiraient encore dans cette bibliothèque, cachant même celle des vieux livres, du bois moisi, et de la poussière en excès. Et pourtant, je ne fis rien. Je lui laissais une chance de s'en aller, ou plutôt de me pousser en-dehors de sa vie, de m'oublier pour toujours. Nous pourrions nous croiser uniquement dans les couloirs, dans le parc, à Pré-au-Lard peut-être. Mais je n'allais pas la forcer à me supporter, aussi cruel que je pouvais être. Si elle ne voulait pas de mon corps, elle ne l'aura pas, et je n'insisterais pas. Mais je savais au fond de moi, qu'elle n'aurait pas le cran de me dire ça, en me regardant dans les yeux. Elle s'en sortirait avec autre chose, en me répliquant qu'elle voulait uniquement mon corps et rien d'autre, qu'elle s'en fichait du reste, et au fond ça ne m'aurait pas du tout dérangé. Je n'en demandais pas plus. Mais elle pourrait prendre un risque en disant ça. Car jusqu'à présent, j'avais essayé de ne pas être un simple homme pour satisfaire un plaisir physique. Bien que je ne pouvais pas être beaucoup plus, j'échangeais parfois quelques paroles avec elle, et surtout, je lui montrais que je désirais son corps. Et ça, c'est probablement une des choses les plus importante. A quoi bon avoir un corps, pour réaliser tous ses fantasmes, si cette personne ne nous désire pas. En tout cas, là, je pouvais ne plus rien ressentir à son égard, ni la haine, ni le dégoût, et juste être proche d'elle physiquement. Et pourtant, elle choisit une option que je n'aurais jamais imaginé venant d'elle. L'abandon, la défaite.

    Je lui avais posé ma question. J'espérais au fond qu'elle soit vaincue, mais je n'y croyais que très peu. Je ne lâchais pas ses yeux du regard, et pouvais voir dans ces deux yeux, une expression que je n'aurais jamais imaginé. Ils brillaient, ce qui me scotcha. Moi qui pensais tout savoir, toujours, tout prévoir, j'aurais pu m'affaler sur le sol si j'étais un être sensible et que l'on pouvait toucher. Mais je restai de marbre devant cette brillance, bien que surprenante. Et elle évitait mon regard, celui que je voulais soutenir. Mais que se serait-il passé si elle aurait plongé son regard triste dans le mien. Elle aurait probablement craqué, j'en étais persuadé. Je ne pouvais rien faire, je ne savais que faire. Je ne réconfortais pas les gens, je les laissais se débrouiller dans leur mare. Mais elle n'était pas n'importe qui, bien que je tentais de me convaincre du contraire. Certes je ne l'aimais pas, mais elle restait ma fiancée, celle qui me fait vivre de temps en temps, en me rappelant que je peux au moins ressentir une attirance pour une odeur, un corps, chose que je pensais même plus apprécier un jour, la saveur d'une peau. Aussi cruelle qu'elle était, elle faisait vivre une minuscule parcelle de mon âme, trop petite pour réveiller le reste, mais assez grande pour me tenir en vie. Et pourtant j'avais beau la fréquenter depuis longtemps, je la découvrais uniquement maintenant.
    Je la voyais se métamorphoser. Ses cheveux, que j'avais connu bruns et hâlés, s'avéraient être blonds, dorés, magnifiquement dorés. Ce n'était pas une déclaration, il n'y avait aucun mot là-dedans, et pourtant j'avais l'impression qu'elle avait livré tout ce qu'elle avait dans son cœur. Et le mien, de marbre restait-il, mais il s'avère que la réponse que j'attendais, celle que j'imaginais, ne me plaisait pas autant que je le voudrais.

      ▬ T’es content j’espère?

    Non, je ne l'étais pas. Je pensais que ça ne pouvais que me satisfaire, de voir la grande Deamon Rosier s'effondrer devant mes yeux, descendre d'un cran en avouant sa défaite plus qu'évidente. Et pourtant, je ne ressentais aucune satisfaction, même pas la plus infime qu'on pouvait espérer. J'avais beau la détester, elle me paraissait plus fragile qu'autre chose. Cela n'avait pas l'air de me choquer, et me laissa dans la même neutralité que d'habitude. J'étais proche de la pitié, mais je ne pouvais pas avoir pitié de la fille qui m'espérait en-dehors de sa vie. Je ne savais même plus comment réagir, ce que je devais faire. Mais rien que le fait que je me pose cette question, me permettait de me remettre en cause. Moi, Scorpius, qui suivait son instinct, la première chose qui lui passait par la tête, se mettait maintenant à réfléchir sur ce qu'il allait dire. Il y avait un problème, je ne pouvais pas agir comme ça.

      ▬ T’as gagné Pankhust, j’en ai plus qu’assez de me battre. Plus qu’assez de me dire que tu ne comptes pas un peu pour moi. Et tu sais quoi? Je pourrais faire semblant que ta réponse, n’importe qu’elle, ne me touchera pas, mais à quoi ça servirait désormais ?

    Et là, je fus touché. Touché de voir qu'une personne comme Rosier, qui se refusait de lui montrer ce qu'elle ressentait, qui portait ce masque de la haine, pouvait se dévoiler à moi comme ça. Qu'elle pouvait tout avouer d'un coup, sans penser à ce que j'allais répondre, et en sachant que je n'étais pas l'être le plus sympathique qu'il soit. Touché de voir que malgré tout ce que je pouvais représenter, être, que je pouvais compter pour quelqu'un. Huit ans que je n'avais pas ressenti ce genre de chose. Et probablement que tout ça se voyait dans mon regard, fixant le sien. Mais ce sentiment parti aussi rapidement qu'il était arrivé. Et quelques secondes après, je voyais toujours ma fiancée, qui ne m'inspirait aucune pitié. Mais au fond, et ça je n'arrivais pas à le faire disparaître, je ne voulais pas la blesser. Par contre, je ne voulais pas mentir, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas être hypocrite.. Alors, de quel côté devais-je me pencher ? Je m'approchai donc de la belle blonde, me pinçant les lèvres, comme pour éviter de faire sortir le plus profond de ma pensée. Mais il fallait bien que je dise quelque chose, j'en étais obligé.

      ▬ Non, je ne suis pas content. Je sais comment je suis, mais je ne souhaite pas ton malheur non plus. La vérité faisait aussi mal à dire qu'à entendre, mais je n'avais peut-être pas le choix. ▬ Mais tu sais très bien que personne ne compte à mes yeux. Je ne me voilerais pas la face. Tu m'as attiré par tes yeux, tes lèvres, ton odeur.. Mais je n'ai pas porté de masque durant tout ce temps.

    Vraiment ? Alors pourquoi mon cœur, de pierre, aussi dur que le roc, venait d'avoir une égratignure ? Minuscule, certes, mais qu'il arrivait à sentir en cherchant au plus profond de soi..
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Lumos.
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BLACK TALK:
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Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Vide
MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeJeu 24 Déc - 5:16



Picture you're the queen of everything
As far as the eye can see
Under your command
I will be your guardian
When all is crumbling
Steady your hand

    Il était assez étrange de penser réellement que Deamon Rosier pouvait laisser tomber une parcelle de son masque froid, surtout devant un homme. Aux dernières nouvelles, la lionne avait toujours été une intruse dans sa maison. Tous les gens qui la connaissaient croyaient fermement que le Choixpeau c’était mis le doigt dans l’œil? Enfin, le ce qui lui servait d’œil, car il était clair que sa sournoiserie, sa froideur et son arrogance tassait tous ces bons sentiments qui se cachaient au fond d’elle-même. La brune; désormais blonde; était craint parmi tant de gens, tous plus jeunes les uns que les autres ça c’est certain. Rosier se faisait une immense réputation à elle seule. Cœur de pierre, voleuse d’homme, bisexuelle à ses heures, belle à en mourir, venimeuse, joueuse de Quidditch (peut-être même capitaine), se faisait pratiquement tous les beaux mecs de l’école, et j’en passe! Il était rare qu’elle passe dans l’oubli, ça ne lui était jamais arrivé et elle ne vivait que par les paroles des autres, leur regard envieux lui permettait de se dire qu’elle avait réussit. Peut-être pas autant qu’elle le voulait pour être une parfaite Rosier, mais elle savait au moins qu’elle s’était largement fait son chemin dans toute l’école depuis ses huit années. Il était facile d’obtenir ce qu’elle souhaitait, lorsqu’elle le voulait et une grande partie de ce talent n’était pas dût grâce à sa beauté, mais encore plus à sa fourberie et à son idéal de manipulation. Elle aurait pût avoir l’air de rien et elle savait qu’on parlerait d’elle car elle se frayait une place dans la tête des gens en leur faisant croire tout ce qu’elle voulait. Rares étaient les personnes naïve qui passaient doucement sous son radar, c’était ses proies préférée, autant que ses petit protégés favoris. Il y avait Robin, ou même Dolce qui avait droit à ce privilège, sinon les autres ne servait tout bonnement qu’à son amusement. Tous ces mots pour en revenir au fait même que la blonde n’était pas le genre de personne à avouer une parcelle de ses sentiments à un mec, son fiancé de surcroit. Par contre, bien des personnes pourraient oublier que ce n’était pas si exceptionnel que cela si on prenait en pensé qu’elle portait un masque, de fer certes, mais qu’elle pouvait l’enlever quand elle le voulait pour montrer sa vraie personnalité. Celle qui était joyeuse, souriante mais surtout tellement aimante qu’elle voulait embrasser toutes les personnes qu’elle aimait. Et si elle avait réellement envie de s’ouvrir à ses émotions pour une fois. Elle voulait prendre la clé de son masque et l’ouvrir, au moins un peu pour laisser voir à son Fiancé ce dont elle était capable. Elle voulait être franche et lui dire à quel point elle se cachait derrière ce masque car au fond, au fond il devait être la personne qui comptait le plus pour elle à part ses amis. Il n’était pas qu’un simple coup d’un soir, au contraire, il était le coup de tous les soirs, et cela jusqu’à sa mort. Au départ, ce genre de réalité lui avait fiché la pire trouille de toute sa vie et c’st pourquoi elle agissait comme ça avec lui; toujours sur la défensive et surtout hautaine. Car après tout, ils ne pouvaient pas se cacher bien longtemps, s’ils se détestaient purement ils ne passeraient pas le plus clair de leur temps ensemble à s’adonner aux plaisirs de la chair. La vérité était peut-être bien molle et faible, mais au moins c’était la vérité et pour Deamon, c’était tout ce qui comptait en cet instant.

    Ses cheveux avaient retrouvées leur couleur d’antan, celle qu’elle n’avait pas revu sur sa tête depuis qu’elle avait six ans. Le temps n’était pas à la retrouvaille de sa vraie personne, il était plutôt à l’affrontement avec son fiancé, alors qu’elle savait déjà que la bataille était vaine. Car peut-être défiait-elle tout entendement pour lui avouer ce qu’elle ressentait en un instant, elle savait de toutes façons que Pankhust aurait le dernier mot. Il serait content, oui c’est pourquoi elle lui avait posé une telle question. Il avait réussit à lui faire perdre tous ces moyens. Il avait été plus facile qu’elle ne l’aurait crut de tout lui dire d’un trait, une fois qu’elle avait accepté la défaite et son côté franc avait ressortit immédiatement. Tant qu’à s’enfoncer, pourquoi ne pas y aller en grand et faire tout son possible pour s’exprimer amplement? Du moins, c’est comme ça que la blonde le voyait. Maintenant qu’elle avait vidé son sac, elle attendait avec une appréhension malsaine et triste la réponse de son fiancé. Leur regard se croisait, mais Deamon ne pouvait toujours rien déceler dans celui de Pankhust. Il était réellement plus fort qu’elle, à ce petit jeu et elle savait pourquoi. Il ne portait pas un masque, oh non, il était comme ça. Ce n’était pas quelque chose qu’il pouvait enlever du jour du lendemain, il était né comme ça, du moins, il avait changé au cour de sa vie pour ne jamais redevenir comme il était avant. Il était facile de rester de marbre, même devant sa fiancée qui venait enfin de lui avouer tout ce qu’elle gardait pour elle depuis tant d’année. En fin de compte, peut-être avait-elle réellement fait tout ça pour rien? Il ne semblait pas avoir de réponse positive dans sa poche, et ça, Deamon n’avait tout simplement pas envie de l’entendre. Bornée, elle avait envie d’entendre des mots doux qui lui diraient qu’ils s’arrangeraient, pourtant, Scorpius avait les carte en main et il jouerait comme bon lui semblait. Il s’approcha un peu d’elle, pour ne pas avoir à parler trop fort sans doute, du moins, c’est comme ça qu’elle le perçu.

      ▬ Non, je ne suis pas content. Je sais comment je suis, mais je ne souhaite pas ton malheur non plus.


    Et est-ce que quelqu’un peu bien me dire ce qu’elle en avait à faire de la pitié de son fiancé?! Rien! Il ne souhaitait pas son malheur, ce genre de réponse était encore pire qu’elle espérait. Et blablabla, va te faire interner pauvre petite, je ne t’aime pas du tout mais je ne veux pas te faire du mal, tu viens on va aller te soigner! Un long frisson lui parcourut tout son corps alors qu’elle sentait son masque se refermer petit à petit. C’était une erreur irréparable. Ce mec était un enfoiré et elle se foutait qu’il ne voulait pas son malheur. Elle ne lui avait pas dit qu’elle était amoureuse de lui! Alors elle allait s’en sortir, c’était certain mais elle se voilait tellement la face derrière cette nouvelle rancœur apparente. Elle voulait tellement lui dire d’aller se faire mettre, qu’elle le détestait et qu’elle voulait qu’il la laisse tranquille, hélas, elle savait qu’elle ne pourrait vivre sans son corps près du sien bien longtemps. Elle restait muette, silencieuse en serrant ses points à nouveau, tandis que ses ongles perçaient doucement sa fine peau.

      ▬ Mais tu sais très bien que personne ne compte à mes yeux. Je ne me voilerais pas la face. Tu m'as attiré par tes yeux, tes lèvres, ton odeur... Mais je n'ai pas porté de masque durant tout ce temps.


    Ses paroles étaient bien plus dures qu’elle ne l’espérait. Il n’arrêtait pas de l’enfoncer et si ça continuait, elle ne pourrait plus se relever. Certes, il était clair que personne ne comptait pour son Fiancé. Non, il était trop bien pour tout le monde, trop parfait et jamais personne ne pourrait arriver à sa cheville. Par contre, il devrait s’y faire, ils étaient promis l’un à l’autre et à partir de maintenant, son cocon de froideur reviendrait entre eux et elle profiterait d’un malin plaisir à lui faire ressentir à quel point elle l’était en cet instant. Détruite; brisée d’un homme qui, elle le croyait, ne voulait absolument rien dire à ses yeux. Un avenir incertain, un avenir malheureux et vraiment merdique les unissaient. Son regard passait à nouveau en analyse tout le visage de son futur. Elle était si faible. Désormais elle savait que plus rien ne compterait et ça servait à quoi de le faire suer? Leur relation serait toujours tendue, et si elle n’en avait définitivement pas envie? Refermant machinalement son masque, elle gardait toujours cette parie d’elle-même qui ne voulait pas le perdre. Son expression s’était refroidie et un air sournois empreignait chaque trait d’elle-même. Elle s’avança doucement vers le vert et argent, et passa lentement son doigt sur la joue du garçon en lui disant :

      ▬ Peut-être que personne ne compte à tes yeux… Mais tu auras à m’endurer pour le restant de tes jours. Ne compte pas sur moi pour annuler les fiançailles, j’ai confiance que je te percerai avec le temps.


    Elle attendit à peine le temps qu’il réplique, puis se sauva dignement, en balançant ses hanches de cette façon divine. Ses pas la guidèrent vers la sortie de la bibliothèque, elle avait désormais plus faim que jamais et son mal de tête l’avait quitté. Finalement, la rencontre de Scorpius avait été plus comme un effet positif que le contraire. Un sourire mystérieux s'affichait sur son visage alors que les gens la regardaient, tous plus confus les un que les autres. Après tout, elle venait de changer son identité en un instant en redevant blonde. Le démon avait été percé dans son écaille et les gens semblaient encore plus à ses pieds qu'auparavant.



    TOPIC TERMINÉ POUR DEAMON AVERY GWANAËLLE ROSIER
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Scorpius L. Pankhust

Scorpius L. Pankhust

PARCHEMINS : 78
DATE D'INSCRIPTION : 20/12/2009
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Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Vide
MessageSujet: Re: Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Your Path Is Already Chosen [SCORPIUS] Icon_minitimeDim 27 Déc - 18:54

    La vérité, quelque chose de si dur à dire, à assumer, et pourtant vital pour nous, pauvres humains que nous sommes. Nous ne sommes pas des robots, nous contentant de faire ce que nous devons faire, sans essayer de comprendre le pourquoi du comment de tout ce qui nous entoure. La plupart d’entre nous ont des sentiments, des émotions, et même pour ceux parmi nous qui en sont dépourvus, il y a cette recherche de connaissance, de vérité, qui nous possède, aspire toute notre vitalité, et nous préoccupe durant toute notre vie. Déjà, les Moldus ont cette soif qui les ronge. Déjà tous petits, ces êtres dépourvus de magie veulent savoir si leur symbole, qu’ils appellent « Père Noël », un certain homme à la barbe blanche, et aux vêtements rouges, existe réellement. Quelle idée d’inventer un homme pareil censé donner des cadeaux ? Nous, par contre, nous n’inventons pas de stupidités de la sorte, et nous nous contentons de célébrer Noël de la façon la plus simple qu’il soit. En tout cas, ce n’est pas parce que nous sommes des sorciers, nous, que nous pratiquons la magie, qu’elle peut nous enlever cette soif de vérité. Que ce soit intellectuellement, ou dans le domaine de la vie privée, nous en avons besoin. Et parfois, même souvent, dans ce dernier cas, elle peut faire mal plus qu’autre chose. Mais nous aimons aussi connaître la vérité, même si elle peut être dure à accepter. Car c’est la franchise qui est la source des amitiés, des relations quelconques, la base de tout. Et même si on ne croyait pas en l’amitié, à l’amour, à la vraie famille, on pouvait tout de même croire à la franchise. C’est ce que je pensais, ni plus ni moins.
    J’étais obligé de dire la vérité, je ne pouvais pas mentir, c’était contre ma nature. Et pourtant, j’avais des milliers d’occasions de sortir un mensonge bateau pour me sortir d’une situation un peu pénible. Un professeur qui vous découvre en train de vous balader dans les couloirs du château la nuit, il est normal de mentir quand il vous demande ce que vous faites là, pour ne pas avoir de retenue. Et pourtant, je n’avais aucune raison de mentir. Je disais ouvertement que je devais me dégourdir les jambes, que j’avais une petite faim, ou bien que j’allais faire un petit duel avec un « ami » Gryffondor. Bon, d’accord, j’ai souvent été collé, mais au moins je ne pouvais pas m’en vouloir d’avoir pêché, je me disais que je ne serais jamais comme mondiale père. Je n’étais peut-être pas très intelligent, je n’avais que très peu de qualités, et pourtant j’étais franc. Je ne lui ressemblais pas, je ne m’approcherais jamais de lui d’une quelconque façon. J’étais sincère, et je ne pouvais que le crier sur les toits.
    Je n’allais donc pas m’en vouloir d’avoir dit ce que je pensais à Deamon. Je ne m’attacherais jamais à personne, et c’était comme ça. Ce n’était pas quelque chose que je pouvais commander. Si j’avais le choix, j’essayerais quand même d’avoir quelques sentiments, quelques émotions. Mais là, je n’y arrivais pas. Il était vrai que je ne me forçais pas tellement, et que je restais enfermé. Mais je ne voulais pas me livrer, raconter ma vie, mon passé – d’ailleurs, peu de monde était au courant de ce qui s’était passé, juste moi et ma famille -. La jeune Rosier ne savait même pas elle-même ce que nous étions devenus, moi et ma mère, pourquoi je me comportais comme ça. Elle se n’était probablement demandé, mais je n’avais jamais rien avoué. C’était l’unique point sur lequel je n’étais pas sincère. Mais au fond, je ne mentais pas, je ne disais simplement rien. Ce n’était pas mentir ça, si ?

    Au fond, elle comptait pour moi, mais je l’avais dit à ma façon. Elle m’avait attiré par ses lèvres, si pulpeuses et fruitées ; son odeur, rafraîchissante et élégante ; sa personne, détestable, mais pourtant si attirante. Je ne pouvais pas le nier, et peut-être que ceci était ma forme d’affection à moi, et donc ce n’était pas compter pour elle. Je le montrais à ma façon, par le contact physique et animal, et la plupart ne le comprenaient pas ; mais au fond, je me doutais qu’elle ne pourrait pas m’en vouloir longtemps. Car comment voulait-elle que ça se passe ? Qu’elle me dise qu’au fond, elle m’aimait bien, que je lui réponde que c’était réciproque, et qu’on se saute dans les bras l’un de l’autre ? Si c’était le cas, elle devait arrêter de se faire des illusions. Elle me connaissait tellement avec le temps, mieux que la plupart des élèves de ce château, mais elle me connaissait d’une façon particulière. Elle savait comment m’attirer, comment me garder dans ses bras et dans ses draps, comment me donner envie d’elle. Elle savait tant, que je n’allais pas me découvrir des sentiments enfouis pour elle. Elle n’étais pas n’importe quelle fille, puisque c’était la seule capable de me charmer à chaque fois que nos regards se croisaient. Et même après ma réponse, en s’approchant de moi, avec son nouveau visage, et un semblant de nouvelle voix, elle était toujours aussi séduisante.

      ▬ Peut-être que personne ne compte à tes yeux… Mais tu auras à m’endurer pour le restant de tes jours. Ne compte pas sur moi pour annuler les fiançailles, j’ai confiance que je te percerai avec le temps.
      ▬ On se revoit dans quelques jours dans mon lit ma belle.

    Ses paroles ne me chamboulèrent guère, même si je devais craindre. Elle savait comment s’y prendre, et n’aurait probablement peu de mal à percer mon mystère des plus secret, avec de la ruse et de la recherche. Mais je ferais tout pour ne rien laisser passer, que mon cœur reste de pierre, et qu’elle n’arrivera pas à ses fins. Et pourtant, sa réponse me convenait plutôt bien. Je craignais au fond, que la vérité l’éloigne de moi, et que je ne puisse plus être proche d’elle. J’étais sans aucun doute attaché à une partie d’elle, mais pas celle qu’elle espérait. Ce n’était pas à sa personnalité qui m’intéressait, mais son charme. Car je savais, maintenant, que notre jeu durera encore. Je l’aimais bien ce jeu de séduction, et je ne voulais pas que ça change.
    Elle s’en allait, avec son nouveau visage, son visage son masque. Et pourtant, elle avait toujours ce déhanché, qui ne me laissait pas indifférent, ou presque pas. Elle venait d’avouer qu’elle serait mienne toute sa vie ; ce qui avait des avantages et des inconvénients, certes – mais elle ne voulait pas partir. Elle s’était dévoilée devant moi, la vraie Deamon, ce qui je savais n’était pas rien à ses yeux. Peut-être qu’elle ne disait pas n’importe quoi, qu’elle tenait vraiment à moi. Mais qu’elle m’aimait bien ou non, je n’y prêtais pas tellement attention. Tout ce que je voulais, c’est l’avoir de temps en temps, à mes heures perdues. Egoïste ? Pervers ? Vous pourrez utiliser tous les termes que vous voudrez. Mais je suis, et resterai Scorpius Pankhust, celui que personne n’arrive à comprendre, et qui pourtant suscite beaucoup de curiosité.
    Et tandis que je retournai sur la chaise qui me supportait encore il y a plusieurs minutes, je repensai à tout ça. Toutes ces révélations en si peu de temps. Cela avait transformé la belle Rosier, qui avait montré son vrai visage. Mais j’étais toujours celui qui était rentré dans cette bibliothèque. Inchangé, je me replongea dans mon livre, toujours inintéressant, et qui ne m’apporterais rien de plus. Les minutes passèrent, et ce fameux bouquin semblait m’endormir. Je perdais la conscience des choses, et les derniers évènements avec Deamon ne firent pas long feu dans mon esprit. Bientôt, il n’en resta plus rien, et ma tête tomba doucement sur ce livre, qui semblait représenter les bras de Morphée.. Quel bel endroit, la bibliothèque, pour finir sa nuit !

    TOPIC FINI

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