BRAKIUM EMENDO*
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Just one night with you (Pandora)

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Just one night with you (Pandora) Vide
MessageSujet: Just one night with you (Pandora) Just one night with you (Pandora) Icon_minitimeDim 20 Déc - 20:45

    Just one night with you (Pandora) 16j380j Just one night with you (Pandora) Mmsnco
    Just one night with you (Pandora) 97de5211
    ft. Pandora & Hunter


    Cette soirée devait s'annoncer calme, du moins aussi tranquille que pouvait laisser l'entrevoir quelques bouteilles d'alcool et un groupe d'une dizaine d'amis relégués quelque part dans une salle vide. Il n'y avait pas que la débauche dans la vie ; certes j'aimais les fêtes grandiloquentes et leurs excès, par-dessus tout j'aimais pouvoir goûter au nombre de jolies filles peu farouches qui s'y trouvaient habituellement, mais la sérénité d'esprit avait aussi quelque chose de délicieux. Certes nous étions beaucoup, une dizaine, pour refaire le monde tout en nous arrosant le gosier de martini ou de vodka, mais notre petit groupe presque soudé aimait de temps à autres se réunir sous le couvert d'une violation de couvre-feu. Nous avons tous nos manies, et la notre était de se réunir quelque fois pour mieux parler de tout et de rien et de finir saouls à la fin de la soirée. La plupart du temps lorsque nous commencions ainsi, nous finissions dans une autre salle, bondée de monde et à une autre fête arrosée d'alcool fort et suintant la décadence délicieuse et grotesque à plein nez. A moins que cela ne soit la fête qui ne venait à nous par moments également. En somme, nous nous donnions l'illusion d'être des grands penseurs accro au martini, mais cette petite réunion n'était que prétexte à nous réchauffer le coeur en nous saoulant et parfois même en trouvant une compagne pour finir la nuit lubriquement. Légèrement éméché, portant sur moi un parfum épicé teinté d'effluves de whisky, je me levais avec fébrilité tout en souriant face aux railleries amicales de mes camarades n'étant guère en meilleur état que moi. Le joint avait tourné trop de fois, la bouteille également puisque quelques cadavres jonchaient autour de notre cercle fermé ; voilà pourquoi j'avais décidé de m'aventurer dans les couloirs : quelque part dans le château, j'avais ma planque. Et en somme j'avais tant l'impression d'être assoiffé qu'il me fallait y mettre le grappin en l'instant pour finalement ramener le butin avec triomphe à mes amis. Si toutefois je ne me perdais pas en cours de route. Car j'empestais l'alcool et les substances illicites, gardant pour autant toute ma prestance, seule mes pupilles dilatées et mes cheveux légèrement en bataille trahissaient ma situation peu sobre. Peu m'importait finalement, je n'allais croiser personne à une heure si tardive, du moins j'en demeurais persuadé. Parvenant à trouver la salle des trophées après avoir traversé un dédale monstrueux, j'ignorais encore comment j'avais pu trouver mon chemin avec un esprit aussi embrumé que le mien : endormi par le whisky, mon cerveau ne pensait plus, il planait à trente mille tout en me laissant l'opportunité de paraître sobre. Même saoul, il semblait que je parvenais à paraître arrogant, droit et intouchable, c'était sans doute le point le plus admirable qui pouvait faire renoncer tous mes adversaires. Ma main se posa sur la poignée de porte lorsque j'entendis quelques bruits feutrés me rappelant des gémissements jouissifs : déduisant qu'un couple là-dedans devait se donner du plaisir, je passais néanmoins le seuil sans me soucier d'eux ; mon butin demeurait bien plus important qu'une catin et un beauf en pleine fornication. Toutefois j'avais tout de même du culot ; moi-même préférant tester les endroits insolites avec mes compagnes délicieuses, je doutais fortement pouvoir un jour supporter tranquillement la présence d'un intrus, comme je le fis aujourd'hui. Passant alors non loin des deux silhouettes mouvantes planquées dans un coin sombre, je ne leur attribuais qu'un regard froidement amusé avant de la reconnaître : cette nymphe aux longues jambes entourant la taille de son amant, la bouche cerise appelant à la tentation, et ces cheveux d'ébène en cascade, n'était autre que ma soeur. Etait-ce le dégoût ou par provocation que j'élevais alors ma voix suave, je l'ignorais, néanmoins le fait que j'étais imbibé d'alcool ne m'aida pas à rester raisonnable.

    « Oh God. » fis-je alors dans un accent américain prononcé, non sans paraître méprisant. « Couinez moins fort, on vous entend au moins à l'autre bout du château. »

    L'amant de ma soeur se retourna vivement, gêné et trop surpris il se hâta de reboutonner son pantalon comme je sentais le regard sulfureux de ma soeur me brûler la peau. Je n'étais pas jaloux, je m'amusais, et c'était sans doute cela qui avait du faire naître en elle quelques tressaillements de colère, en plus de la frustration.
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Pandora Widlow

Pandora Widlow

PARCHEMINS : 59
DATE D'INSCRIPTION : 16/12/2009
PSEUDO : CHERRYTREE.
CREDIT : avatar; mem0rial_fox ♦ icons; cherrytree ; whokilleddafrog @ lj.


Just one night with you (Pandora) Vide
MessageSujet: Re: Just one night with you (Pandora) Just one night with you (Pandora) Icon_minitimeLun 21 Déc - 16:51



Je m’ennuyais. Oui. Moi. Pandora. La grande Pandora. S’ennuyer. Vous n’y croyez pas ? Bah moi non plus. Pourtant, j’étais sagement assise sur mon lit, un bouquin entre mes mains. Les personnes de ma chambré ne faisait que m’agacer, à jacasser, à parler du dernier garçon qui avait croisé leurs chemins. Bref, des choses inutiles et insignifiantes, et certainement fausses également. Me mettant debout, en tirant sur ma jupe qui s’était légèrement remontée à cause de ma position, les filles s’étaient alors tu, et m’avaient fixés avant que je quitte la pièce, définitivement, histoire de vagabonder dans les couloirs, comme j’aimais tellement le faire. Et sans grande surprise, mes pas me guidèrent vers une petite soirée qui semblait de loin, particulièrement ennuyeuse. Mais pouvait-elle l’être autant que ma lecture, ou ces espèces de chipie qui prenaient leurs rêves pour des réalités ? Dans cette soirée, l’alcool avait été mon ami, deux trois garçons me jaugèrent du regard, mais je les avais ignorés. Ce soir, je n’en voulais qu’un seul, mais il n’était pas présent. Je pouvais avoir n’importe quel garçon, sauf lui, et ma frustration n’était que plus immense à cette simple pensée. Prenant une gorgée de ma boisson dont j’ignorais l’alcool, mon regard se posa sur un garçon un peu plus solitaire, au fond de la petite pièce, grand, brun, et les yeux bleus. Le genre sportif, et mystérieux. Il était sûrement imprégné d’alcool, donc la tâche ne serait pas très difficile. M’avançant vers lui, mon verre en main, il avait relevé le regard vers moi, soudainement surprit. Je n’étais pas une inconnue pour les personnes de cette école, les garçons et professeurs me désiraient, et les filles, et bien, les filles, je m’en fichais pas mal, tant qu’elles restaient loin des hommes que je convoitais. Je ne cherchais pas à savoir son prénom, parce que je m’en fichais royalement. Je ne comptais pas faire amie/ami, dès le lendemain, il redeviendrait un inconnu qui avait simplement passé la meilleure nuit de sa vie. « On va ailleurs ? » Il ne s’était pas fait désirer, puisqu’il s’était levé de son siège, me dominant de toute sa taille. Puis, nous étions partis, sans quelques personnes qui lançaient des regards en notre direction. Je connaissais une petite planque, et avec un peu de chances, il ne se ferait pas trop retissant. De toute façon, je ne comptais pas lui laisser le choix. Ce serait, ce soir, maintenant, dans cette pièce. Arrivant dans la salle des trophées, j’avais alors fermée la porte derrière nous. Le jeune homme qui venait de poser son verre, semblait soudainement troublé par ma détermination. « Qu’est-ce qu’on fabrique ici ? » Levant un sourcil avant de pousser un soupir, j’avais alors dis d’une voix exaspérée « Tu veux vraiment que je te fasse un dessin ? » Ma question était rhétorique, mais il semblait qu’il n’ait en rien compris ce faible détail, mais avant même qu’il puisse ouvrir la bouche pour laisser échapper une phrase, je l’avais soudainement poussée contre le mur avant de l’embrasser à pleine bouche, le tenant fermement par les cheveux, et je m’en fichais si je venais à lui en arracher deux trois mèches. Heureusement pour moi, il n’était pas farouche, et me soulevant du sol, il m’avait à son tour plaqué contre le mur, laissant ses lèvres glissaient sur ma peau de porcelaine. Les choses devinrent enfin intéressante quand je l’entendis déboutonner son jean, le désir montait peu à peu en moi, au point où il m’attira de nombreux gémissements quand ses hanches se mouvaient de plus en plus rapidement. Lui griffant soudainement le dos, ce qui lui attira un petit aïe, notre attention fut couper quand une personne fit irruption dans la pièce, et ce fut pire lorsque je reconnu la voix d’Hunter. Merde, que foutait-il ici ? Déjà qu’il me tapait sur le système à me pas vouloir se plier à mes quatre volontés, mais en plus, si il m’empêchait de prendre un quelconque plaisir, il était évident qu’il n’allait pas faire long feu. Le jeune homme au prénom inconnu se libéra de moi, et referma son jean, la mine blême. Bien sûr, il savait qu’Hunter était mon frère, et tous les garçons qui s’approchaient d’un peu trop près de moi, semblait le redouter. « Couinez moins fort, on vous entend au moins à l’autre bout du château. »

Tirant sur ma jupe légèrement froissée à cause du petit exercice d’il y a quelques minutes, j’avais alors lancée un regard noir à Hunter, qui semblait ne pas être dans son état normal. En même temps, cela ne me surprenait pas plus que cela. « Vas te faire voir. » Ces tendres mots étaient sortis de ma bouche avec une facilité, et un plaisir non dissimuler. Mais voilà que l’autre gus se joignait à la conversation alors qu’il n’avait pas était invité. « C’est… c’est elle qui m’a forcée. Je ne voulais pas moi. » Me tournant vers lui avec une moue de rage, j’avais alors foncée les sourcils. « C’est sûr, tu as glissé accidentellement sur moi. » Il devait savoir que j’étais bien pire que quiconque dans ce château, et que même si il avait la possibilité de quitter la pièce saint et sauf, je n’allais pas lui laisser la possibilité de vivre une belle vie dans le château, sa vie deviendrait un enfer, un enfer sur terre qui répondrait au doux nom de Pandora. « Barre-toi. » Ma voix avait claquée, et le jeune homme ne s’était pas fait prié, rouge de honte, il avait quitté la pièce en fermant la porte derrière lui, se doutant certainement de la suite des évènements. M’approchant peu à peu d’Hunter, en plus d’être frustrée, je n’avais qu’une envie, lui arraché les yeux, et sa langue. Je pouvais être quelque peu brutale parfois, mais il semblait tellement le chercher. « Ca te suffit pas de pas pouvoir te trouver une fille, faut que tu viennes m’emmerder aussi. »
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Just one night with you (Pandora)

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