« Entre, tu vas finir par attraper froid. - Qu’est ce que ça peut vous faire que j’attrape froid ? Contentez vous de m’écouter divaguer sur mon complexe d’infériorité ou de ceux que vous voulez et laissez moi tranquille. - Bien je t’écoute alors. »
A ces mots je levais les yeux au ciel. Bien sur qu’il m’écoutait, mes parents ne le payaient pas que pour son joli petit minois. C’était même son métier, écouter les sorciers se plaindre sur leur vie sauf que moi je ne me plaignais pas lors de nos séances, je racontais ma vie ou comment avant l’arriver du monstre j’avais une vie paisible, ennuyeuse et bien différente de celle que j’ai maintenant. J’étais une vraie rock star du haut de mes trois pommes. Je dirigeais littéralement mon monde, faisais tourner en bourrique mes parents. Et que je te donne une chocogrenouille par ici ou par là, que ce soit à n’importe quelle heure pour éviter mes colères, était devenue un de mes jeux préférés. Vraiment, j’étais impitoyable, pas que je ne le sois plus ne vous méprenez pas, mais en ces temps de plaisirs chocolaté, j’étais unique, chérie et adulé. Maintenant je ne suis plus unique, mes parents m’adressent à peine la parole et on ne peut pas dire qu’ils me vouent un culte comme jadis ils m’en vouaient un. Certaine personne appel ce mal la crise de la quarantaine, moi je lui donne un tout autre nom : deuxième rejeton de la famille. D’ailleurs, je ne vous souhaite pas d’attraper cette épidémie car une fois que votre mère là, votre vie est foutue ! Votre confort est foutue et vos nuits aussi par la même occasion. On ne dirait pas comme ça en m’entendant parler calmement de cette erreur de la nature mais je n’ai jamais été contre un enfant de plus dans la famille Sparks…Seulement à quelques conditions comme qu’il soit du sang de mon paternel bien sur, ce qui n’est pas le cas. Ce fut donc normal pour moi d’en faire baver à ce petit monstre, à ce rejeton qui n’avait pas le même sang que moi ou du moins à moitié. Je me sentais totalement trahi. Non seulement ma mère avait batifolé avec mon professeur de piano, mais en plus de cela, j’avais été témoin de toute la scène. C’était un mercredi après midi, j’avais attrapé la varicelle et devais rester cloué au lit pour ne pas contaminer mon monde. De ce fait, le cours de piano avait été annulé vu mon état mais trop occupé pour téléphoner, aucun de mes deux parents n’avaient pensé à appeler celui qui me dispensait ses précieux cours. Ainsi le jeune professeur c’était ramené à la maison, complètement largué de ne pas me voir. Il faut dire que comme je vous le disais, j’étais une vrai rock star, impossible de ne pas me voir courir, chanter ou crier dans la maison. Cela dût être un choc quand à la place d’une petite blonde, il vit arriver ma mère fort bien coiffé et maquillé. Enfin bref je ne vais pas tout vous raconter dans les détails, ils m’ont déjà assez choqué comme ça une première fois. Mais soyez sûr que le soir venu au dîner, ma question ne passa pas inaperçue.
« - Papa tu savais que maman refaisait la décoration de votre chambre ? - Non, se retournant vers sa femme : c’est pour cela que les draps sont à lavés ? - Elle a même dû décrocher le miroir pour que son lit ne fasse pas de bruit en cognant dedans… »
Autant vous dire que ce soir là, je m’en suis mangé une grosse mais ce sacrifice en valait largement le coup car rien que le fait de voir la tête déconfite de ma mère, c'était une belle vengeance. Bien sur intelligente comme une Serdaigle, elle s’en sortir avec une petite pirouette prétextant que le miroir avait bougé pour mieux déplacer le lit à son tour d’où le cognement et bla bla bla. Néanmoins elle ne fut pas aussi intelligente que cela et oublia apparemment l’accessoire in dispensable pour un adultère : le préservatif…Et neuf mois plus tard, j’avais dans les bras
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Chapter Two. « Bouge ! » Un mot, deux syllabes. Voilà ce que j’employais pour me faire comprendre des autres Pouffesoufles car c’était claire, précis et sans ambiguïté. Soyons honnête, je n’apprécie pas les préjugés ou les stéréotypes comme quoi ma maison regroupe surtout des crétins et des incultes qui ne savent pas qu’un cerveau est fait pour réfléchir. Mais soyons réaliste, les deux tiers de mes camarades sont dans ce cas là. C’est comme chez les Serdaigles, tout ne monde n’est pas beau et tout le monde n’est pas intelligent mais ils ont plus d’intelligents que d’inculte et nous inversement, plus d’incultes que d’intelligents. Ainsi si j’avais été à Serdaigle, j’aurais utilisé des mots dépassant les deux syllabes mais comme ce n’est pas le cas, je me contente de faire le moins d’effort possible pour ne pas me montrer trop supérieur aux autres. Non pas que je me vante. Okay, je me vante peut être mais le choixpeau magique a longtemps hésité à me mettre à Pouffesoufle lorsque je suis arrivé à Poudlard. Il a successivement voulu me mettre à Gryffondor pour ma volonté, à Serdaigle pour mon intelligence ou du moins ma capacité à apprendre par cœur et enfin à Serpentard pour je ne sais quelle raison…Peut être que ma volonté et mon intelligence m’aurait porté vers une grande destiné sauf que je suis bien trop tête brûlé pour y réfléchir et que la couleur jaune me va bien mieux au teint que le rouge, le bleu ou le vert.
♣ I AM AN OUTSIDER Prénom ; Oriane. Pseudo ; Redpepper. Âge ; 17 ans. Avatar ; Kristen Bell. Comment avez-vous connu BE ; Bazart, where else ? Que pensez-vous du design ; Magnifique. Commentaires ; nothing for the moment.
Dernière édition par Apolline W. Sparks le Lun 21 Déc - 20:44, édité 11 fois