Dernière édition par Stanislas V. Arthley le Mer 20 Jan - 21:40, édité 4 fois
Stanislas V. Arthley
PARCHEMINS : 308
DATE D'INSCRIPTION : 22/12/2009
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mar 22 Déc - 21:05
‘Il coupa la lumière. Je me retrouvai, à présent, seul dans une pièce exiguë. Pour unique décoration, un crucifix émeraude. Le silence morbide me filait la chair de poule. En position fœtale, j’observai le mur ocre. De longues minutes passèrent, je clignai des yeux de fatigue. Je m’endormis. Le lendemain, quand le soleil poignit le bout de nez, j’ouvris les yeux. Ils étaient affreusement cernés. Je tremblai de froid. La couverture avait chu au bas du lit. Dans la pièce adjacente, un bruit de vaisselles brisées m’interpela et une voix tonitruante siffla mon prénom. Tel un automate, je me levai, et je courus, pieds nus, dans la pièce voisine. Je marchai, par inadvertance, sur un éclat de porcelaine. Je glissai, de tout mon long, sur le sol carrelé. Sous le choc, mes yeux s’embuèrent, un violent mal de tête s’empara de moi. Ma marâtre hurla contre moi, me traitant de tous les noms. Elle commença à me menacer avec une spatule en bois. J’essayai de me relever, m’écorchant les mains. « Lèves toi, petit empoté ! Prends la pelle et nettoies ! » Sans rechigner, je m’exécutais. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le sol était nickel. Le sang suintait de mes blessures, j’entrepris de me soigner. Je me faufilai jusqu’à la salle de bain, j’ouvris l’armoire à pharmacie. Je saisis le coton et la Bétadine et commençai à appliquer cette lotion sur mes plaies. Mon bourreau ne me laissa aucun moment de répit. « Stanislas ! DEHORS ! » De mes petits yeux, je la dévisageai méchamment. Si j’avais pu, je lui aurais craché mon venin à plein visage. Innocemment – ou pas – je me saisis du rasoir de mon père, et la menaçai. Je tendis ma main vers le visage et le rasoir à deux lames lacéra un tantinet la joue rosée de ma belle-mère. Elle hurla et me donna un soufflet. Elle me prit par la peau du cou et m’enferma dans la cave, en compagnie des araignées et autres cafards… mes amis.’
STANISLAS V. ARTHLEY EN MAI 2035 – AGE : 7 ANS –
‘Je marchai dans la rue. Le vent glacial ébouriffait ma chevelure. J’étais emmitouflé dans une vieille veste mangée aux mites. Mon écharpe bleu-azur barrait mon visage, dissimulant mes lèvres et mon nez. Mes yeux perçants scrutaient la moindre parcelle des devantures. Soudain je me sentis bousculé. Je tombai à terre, le souffle coupé. Je persifflai « Eh oh ! Faut pas pousser ! » Je me relevai… et je courus après lui. « Eh petit con ! Tu bouscule les gens, et tu ne prends même pas sur toi ! Pecno ! » Du haut de mes dix ans je lui filais un coup de poing dans les côtes. Le garçonnet tomba au seul, lâchant son butin – une dizaine de barres chocolatées – En voyant cela, un grand sourire fit son apparition. Je me penchai vers le mouflet – il devait avoir huit ans – et récupérai les barres chocolatées. Sous les yeux de chien battu du rejeton, je traçai ma route. Me retournant une fraction, je lui fis un clin d’œil en minaudant : « J’adore faire des affaires avec toi ! » Et je me mis à rigoler tout en continuant ma route… Je dévorai une première barre, puis une deuxième… Je rentrai dans la vieille mansarde qui me servait de maison. Je pénétrai dans la maison, veillant à ne pas faire de bruit mais se fut le drame…’
STANISLAS V. ARTHLEY EN JANVIER 2038 – AGE : 10 ANS –
‘J’étais tranquillement assis à la bibliothèque, plongé dans un bon roman. Le silence était d’or, seul le bruissement des pages qui se tournent égayait l’espace. Le doux parfum des vieux bouquins imprégnait mes narines. Le calme me relaxait, j’étais absolument détendu. Mon esprit vagabondait dans l’univers de Tolkien. Je voyais se matérialisait les forêts impénétrables, les marrés nauséabonds et autres rochers coupant comme des rasoirs. Le style de Tolkien était tellement délectable à mes yeux. Nonobstant mon âge précoce, je dévorais le premier ouvrage de la trilogie célèbre sans trop de difficulté. Les pages se tournaient les unes après les autres. Le temps passait à une allure impressionnante. La voix criarde de la bibliothécaire se fit ouïr dans le mégaphone. Elle était désagréable… « Mesdames, Messieurs, la bibliothèque municipale fermera dans un quart d’heure… » Si je n’avais pas eu une once de respect pour toutes les personnes présentes, je l’aurais certainement envoyé bouler haut et fort. Je demeurais intègre face à cette situation. Cinq minutes avant la fin de l’ultimatum, je décidai de sortir. Je défilai dans les méandres des rayonnages afin de déposer l’ouvrage emprunté pendant quelques heures. Le livre déposé, je pris mes jambes à mon coup et rentrer chez moi, en Enfer… Durant mon trajet de retour, je ne pouvais qu’espérer que ma belle-mère soit transformée en charpie, que Dante lui ait ouvert le voie des simoniaques… Si seulement mes rêves pouvaient devenir réalité…
Je poussai de mes délicates mains la porte de la maison. Un silence de mort. Etrange. Normalement, ma marâtre devrait s’époumoner. Pourtant rien. Je regardai dans la cuisine. Rien. Dans le salon. Toujours rien. Prudemment j’ouvris la porte de la salle d’eau. Une marre de sang. Mes yeux s’écarquillèrent. Je reconnus la seconde épouse de mon père. Elle était immobile morte. Malgré la scène morbide, je ne pus pas me retenir de sourire… Ma réaction était, certes, critiquable… je le conçois… mais pour tout le mal que cette folle m’a fait subir, elle méritait de crever, dans d’atroce souffrance. Comme porté par une force surhumaine, je m’agenouillai près de la flaque de sang, et, je souillai mes mains. Pourquoi ? Par pur plaisir. Pourtant, quand on me retrouva, je ne fus pas accuser du meurtre – bien que cela faisait des années que je le souhaitais –, les enquêteurs expliquèrent mon attitude par le choc occasionné… Pourtant, je n’étais en aucun cas choqué… je jubilais… Sadique ? Que nenni… Mettez vous à ma place… Si la personne qui vous tyrannise depuis de nombreuses années vient à mourir, vous n’allez pas pleurer sur son sort, et le célébrer… N’ai-je pas raison ? Nous sommes tous des hommes, de pauvres pécheurs, faibles...’
STANISLAS V. ARTHLEY EN JUIN 2040 – AGE : 12 ANS –
Dernière édition par Stanislas V. Arthley le Sam 26 Déc - 0:15, édité 5 fois
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mar 22 Déc - 21:06
‘Le silence s’installa. Je regardai le jeune homme. Je tentai de me remémorer les bribes de mots qu’il venait de souffler. Non, finalement, mon cerveau n’était pas assez développé. Il n’était pas assez puissant pour comprendre ce type de jeux de mots bidons digne des Guignols. Pourquoi ai-je pris le temps de l’écouter. Ce gars là c’est un boulet. Il ne prend la tête, et pourtant, d’un autre côté, il est n’y a pas à dire. Il m’est très utile. Comme le dit Denis Diderot dans Jacques le Fataliste et son maître : Chacun à son chien. Je crois que j’ai trouvé le mien. Il est bien peigné, intelligent, il ferait tout pour moi. N’est-il pas mignon mon jouvenceau ? Je garderais son nom pour moi. Je ne partage pas mes biens, surtout lui. Il est ma drogue – il m’en fournit serait le mot le plus approprié je pense. – Quoique, peut-être que pour lui, je suis une drogue. J’ai l’intime conviction qu’il a le désir ardent de coucher avec moi, je ne laisse rien paraître. La petite canaille. Je risque de bien m’amuser. Vous croyez que je suis vénal ? Non ! J’aime juste la bonne chère. Je suis un bon vivant. Je profite de la vie et de ses joies. Avec excès ? Je ne le connais pas personnellement. J’aime juste me faire les dents sur quelque chose, ou quelqu’un.
Je regardai avec désespoir mon camarade qui rigolait de sa propre bêtise. Affligeant. J’avais envie de me désintégrer sur place, tellement il faisait pitié. Par tous les saints, il fallait à tout pris me sortir de ce guêpier. Je ne voyais aucune connaissance qui pourrait m’aider à échapper à mon triste sort. S’il n’y avait eu personne je n’aurais certainement éviscéré petit à petit, fait souffrir avec un canif chauffé à blancs, ou quelque chose de bien sadique – comme j’en ai le secret – Non, avec lui, je ne sais pas si je pourrais faire ça. Je ne suis pas si méchant que cela, je crois. Je suis un doux figuier inoffensif, du moins j’essaie de m’en convaincre. Je suis moi-même, je ne sais pas si cela peut rassurer. Finalement au bout de quelques minutes j’étais arrivé à me lever et à m’échapper. L’autre ne s’en était pas rendu compte, il rigolait toujours comme un phoque.’
STANISLAS V. ARTHLEY EN AVRIL 2042 – AGE : 14 ANS –
‘Je ne sais pas comment l'expliquer. Les mots me manquent. Ma plume, habituellement si prolifique, cale à la première lettre. Je n'arrive pas à poser des mots sur cette sensation. Elle est unique, lui également. Comment expliquer l'inexplicable. Comment une relation ambiguë arrive-t-elle à durer dans le temps. Nous en avons passé des caps, des tempêtes, pourtant nous demeurons toujours présents l'un pour l'autre. Aussi liés que les doigts d'une main, mais aussi néfaste que l'eau pour le feu. Il est le frère que je n'ai jamais eu. Il est le confident sur lequel je peux me reposer. Il est l'amant qui assouvit mes pulsions. Il est la vipère qui m'empoisonne l'existence. Vous pourriez penser que je suis masochiste. Non, même pas. Seulement une attractivité maladive s'empare de moi, et me rapproche de lui. Ne vous imaginez pas que je demeure docile à la moindre de ses paroles, au moindre de ses gestes. Je suis tout autant venimeux à son égard. Nous nous aimons, pourtant, nous nous détruisons. Doux paradoxe, mais notre vie est faite ainsi. L'amour, la haine, la calomnie sont les piliers de notre amitié. Comment puis-je me séparer d'une partie de moi-même sans en subir les effets indésirables: mon propre dépérissement. Il est mon essence, mon souffle vital pourtant nous sommes loin d'être semblables.
Lorsque le temps est à l'orage, inutile de nous poser des questions. Elles seront vaines. Les raisons de notre déperdition amicale, sentimentale, sont aussi floues que la façon de nous rabibocher. Peut-être est-ce une envie profonde de le toucher à vif, de le faire souffrir – un laps de temps – pour plus de jouissance. Par notre dispute, je veux faire émerger son côté bestial – et le mien par la même occasion – , piment essentiel de notre relation.
Aujourd'hui, cela fait une semaine que notre relation s'est détériorée. Nous nous observons, de loin, et, je sens mon cœur se fissurer de toute part. Pourtant, nonobstant notre dispute, il m'obsède. Combien de fois par nuit mes songes sont-ils perturbés par son visage, si parfait, si doux au toucher? Souvent, je me matérialise dans ses bras, recherchant sa chaleur corporelle, désirant sentir son souffle bienfaiteur sur ma nuque. Pourtant, malgré la volonté dont Dieu m'affuble, je ne bougerais pas d'un iota et cela même si ses yeux percent mon front. Certains me diraient: « Stan! Tu t'empoisonnes! Tu t'éteins à petit feu! Réagis! » Cependant, je n'en ai cure de leurs paroles. Depuis quand suis-je chaperonné par une autre entité que mon âme? Je suis mon propre maître. Je décide – par moi-même – que faire sans recevoir d'ordre. Je suis ma propre hiérarchie. Je n'irais pas le voir, par fierté, en sachant toutefois, qu'irrémédiablement, mes pas me conduiront à lui.’
STANISLAS V. ARTHLEY EN NOVEMBRE 2044 – AGE : 16 ANS –
Dernière édition par Stanislas V. Arthley le Mar 19 Jan - 9:33, édité 3 fois
Stanislas V. Arthley
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mar 22 Déc - 21:06
‘Je me souviens très bien de ce jour-ci. Par hardiesse, une nouvelle fois, je décidai de passer outre le règlement de l'école magique. Trouvant ma vie bien morne, il me fallait la revivifier, trouver un nouveau souffle. Une escapade dans les méandres de la Forêt Interdite s'imposait. Ce soir là, j'avais mangé plus tôt que de coutume – cela passa inaperçu pour personne – Je feignis un mal d'estomac. En temps et en heure, je montai dans mon dortoir et préparai avec minutie et discrétion mon attirail pour la nuit à venir. Je feignis de m'endormir tôt, simulant une fatigue excessive. Morphée m'accueillit à bras ouverts, pour un temps. Les heures passaient, mes camarades, un à un, se glissèrent dans leur couche et s'endormirent. J'attendis encore. Une heure du matin, puis deux heures du matin. Il était temps de mettre mon plan à exécution. A pas de loup, je sortis de mon lit, me glissai dans mes vêtements. Je pénétrai dans la salle commune. Par bonheur, tout le monde était allé au pieu. Je respirai normalement. Je sortis. Au dehors, la lune était claire, rosée. Elle me susurrait à l'oreille sa sérénade. Ainsi, je me laissai bercer par la lumière bienfaitrice. Mes pas m'acheminèrent jusqu'à la lisière de la forêt. Une étrange force m'incita à pénétrer, une force surhumaine. Je ne patientai pas une seconde de plus et décidai d'aller droit devant moi.
Les mètres s'enchaînèrent, la forêt s'épaissit. L'atmosphère était de plus en plus lourde. L'air, comme au sommet de l'Everest, semblait se raréfier. Le silence oppressant me prenait aux tripes, ma respiration se saccadait. Prudemment, je m'enfonçai dans l'antre des bêtes sauvages et voraces. Le bruissement intempestif des feuilles me glaça le sang. Une étrange impression s'empara de moi, comme si quelqu'un m'observai sournoisement. Rapidement, je zyeutai de ci, de là, à la recherche d'une ombre, d'une personne, d'une machination de mon esprit. Rien n'apparut dans mon champ de vision. Une légère voix intérieure m'intimait l'ordre de rebrousser chemin. Depuis quand ma conscience dictait mes actes? Déterminé, je continuai tout droit. Je marchai ainsi pendant dix minutes. Puis, je tombai sur un chemin pierreux. Je décidai de le suivre. La nuit s'obscurcissait à vue d'œil maintenant que la lune était dissimulée par un épais nuage. Un courant d'air froid – malgré la saison – fit virevolter les feuilles sur le chemin. Cela donnait à mon environnement une atmosphère étrange, sortie des films de science fiction. Désormais, j'attendis l'apparition d'un chevalier de l'Apocalypse, ou autres créatures qui sortaient de l'imaginaire. Non! Rien de si extraordinaire. Seul un cri dans la nuit perça mes tympans.
Je me statufiai, essayant de percevoir l'origine du cri. J'en vins rapidement à la conclusion qu'il fallait que je me sépare du fil d'Ariane et que je me fraye un chemin dans la dense végétation. Prenant mon courage à deux mains je me lançai. J'avançai péniblement entre les arbres. Les branches basses me fouettaient le visage, les ronces me lacéraient les jambes. Je tenais bon. La douleur était psychologique. Je m'imaginais promener dans une prairie verdoyante. Un nouveau cri, plus près, plus pressant! J'accélérai, faisant de plus grandes enjambées. Une vie en dépendait. Je vous vois venir. Depuis quand je m'intéressais à la vie d'autrui? Toujours, mais de façon dissimulée. Et il faut dire que là, j'étais dans le feu de l'action. Je ne pensais plus à moi. Je courrais contre le temps et VLAM. Je me retrouvais dos contre terre, les yeux rivés sur la cimes des arbres. Ils s'embuèrent. Sous l'effet de la douleur mes yeux s'embrumèrent. Je pestais sur l'univers entier. Une voix mélodieuse et cristalline – admirez l'ironie – me souffla: « Mais ta gueule! On va se faire repérer! BOULET! » A ces simples et claires paroles, je ne sais pas vous, mais j'avais l'intime conviction que j'allais apprécier et m'entendre avec cette personne. Ou pas. Péniblement, je me relevai. J'étais complétement décoiffé, et j'avais loin d'avoir les idées claires. Je titubai – pour une fois pas à cause de l'alcool – Je tendis la main afin d'aider l'inconnue à se remettre sur ses pieds. Puis, doucement je lui demandai par curiosité : « Quelle furie as-tu déclenché? Comme ça, je peux me préparer psychologiquement à ma mort prochaine » Je prenais cela à la rigolade, mais au fond de moi, je ne nie point que j'avais un brin les chocottes. J'imaginais une multitude de créatures dérangées par cette idiote. Elle me regarda longuement. Le silence s'installa. Puis, elle commença à regarder ailleurs, par culpabilité. Cela avait tendance à m'énerver – et lorsque l'on me pète un peu les noix il m'arrive régulièrement de sortir de mes gonds, mais rien de bien inquiétant – Je lisais dans ses yeux clairs une peur grandissante. Celle-ci n'annonçait rien de bon. Tout à coup elle lâcha: « Les centaures! » Je ne sais pas ce qui me piqua. Dans tous les cas, le rire s'empara de moi. Je ne pus m'arrêter. La fille, elle, m'observait les yeux ébahis. J'imaginais très bien à quoi elle pouvait penser. Elle devait souhaiter m'enfermer à Sainte Mangouste – s'ils survivent à cette nuit – Afin de me faire revenir à la triste réalité, elle me gifla. Je vous parle pas de l'électrochoc. Ma mâchoire s'en souviendrait. Elle avait de la poigne. « Jeune fille. J'avoue, il m'arrive d'avoir des envies masochistes, je ne le nie pas, mais je ne tolère pas que quelqu'un me gifle! » Elle resta plantée là, à me toiser, sans rien dire. Je n'aimais pas cela. Elle me transformait – à ses yeux – à un morceau de viande. Sans attendre, je m'emparai de son poignet et l'attirai à moi. Je commençai à marcher. Derrière moi, elle pestait. Si je n'avais pas un sans froid extraordinaire, je crois, soyez en sûr, que je l'aurais déchiqueté sur place, pour la faire taire. Et, je pense, qu'elle préférerait la colère des centaures. « Dis-moi, aurais-tu l'amabilité de bien vouloir te taire. Mademoiselle n'est pas douée. Mademoiselle a mis en colère les centaures. Mademoiselle doit en assumer les conséquences. Alors si Mademoiselle ne se tait pas, je la laisse en pâture aux furieux centaures. Mourir par piétinement ça peut être marrant. » Tout à coup j'eus à faire à une statue. Elle ne broncha plus.
Nous marchâmes longuement et tombâmes sur le chemin. Nous le suivîmes dans le même silence religieux. La forêt autour de nous commençait à s'éclaircir. La fin du calvaire approchait. Je marchai en avant garde, soudain, quand je me retournai, elle n'était plus là. Elle s'était arrêtée plus loin. Je revins sur mes pas. Ses yeux brillèrent. De sa voix fluette elle me demanda: « Tu y as cru? » Mon cerveau eut du mal à fonctionner. Pourquoi me poser une telle question. A quoi ai-je pu bien croire? Soudain j'eus l'illumination. La garce! Je la foudroyai sur place. Je vins à sa hauteur. Je passai ma main dans ses cheveux. Et d'une voix désespérée je lui dis: « Pauvre fille! Tu dois vraiment avoir une vie de merde, pour être à l'origine d'une pareille mascarade. Rien à dire... Ton attitude me fait pitié! Maintenant je vais dormir! Bonne nuit. » Sans un regard je traçai ma route, vers de nouveaux horizons, vers mon lit.’
STANISLAS V. ARTHLEY EN NOVEMBRE 2046 – AGE : 18 ANS –
♣ I AM AN OUTSIDER Prénom ; Damien Pseudo ; Dam's Âge ; 20 ans Avatar ; Jared Padalecki Comment avez-vous connu BE ; Par un membre, celui jouant Deyvon. Que pensez-vous du design ; Il est très beau. Commentaires ; les chocogrenouilles boivent du jus de citrouille
Dernière édition par Stanislas V. Arthley le Jeu 21 Jan - 10:14, édité 6 fois
Sweelyn A. Crawlbery
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Lumos. BLACK RELATIONSHIP: BLACK TALK: CITATIONS.: I poisoned your water.
Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mar 22 Déc - 21:11
OMFG, Jared ! Bienvenue, beau gosse, jeune homme ! J'aime bien le prénom ! xD
Lumos. BLACK RELATIONSHIP: BLACK TALK: CITATIONS.: L'amusement est le besoin le plus criant et, bien entendu, le plus terrifiant de la nature humaine.
Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mar 22 Déc - 21:20
Bienvenue ! Moi c'est le nom de famille que je préfère (L)
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mar 22 Déc - 23:11
OMFG! BIENVENUEEEEEEEEEEEEEEEE!
Stanislas V. Arthley
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 0:41
Merci à tout les trois... Moi aussi j'aime le prénom de mon perso... mais aussi le nom de ce dernier (surtout que ça me fait penser à Hartley coeur à vif... Quelle magnifique référence... Je sais on s'en fout) Dans tous les cas merci de votre accueil.
Dolceane V. Pacetti
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PSEUDO : lexee
CREDIT : chamallow
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 1:00
Bienvenue à toi, bonne chance pour le reste de ta fiche.
Invité
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 1:01
JARED Bienvenue & bonne chance q:
Iphigénie Rorie Flynn
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 6:30
JARED bon choix (: Bienvenueeee (:
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 10:57
Bienvenue sur le forum (: J'aime beaucoup ton pseudo (l)
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 11:01
JARED Bienvenue sur le forum (a)
Invité
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 12:19
DAMICHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU Bienvenue ! (: Hâte de lire le reste de ta présentation !
Stanislas V. Arthley
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 14:00
Merci beaucoup tout le monde... GWEN
Alice L. Malfoy
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PSEUDO : Didiiine
Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 20:52
BIENVENUUUE
Stanislas V. Arthley
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DATE D'INSCRIPTION : 22/12/2009
AGE : 34
PSEUDO : Dam's
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 23 Déc - 21:10
Merci beaucoup
R. Melvin Londubat
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Jeu 24 Déc - 17:04
BIENVENIDA AMIGO
Sweelyn A. Crawlbery
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 20 Jan - 18:14
Tu sais quoi, petit Stan ? Je ne compte plus le temps que j'ai attendu pour pouvoir RP avec toi (drôle de phrase). C'est quand tu veux, hein ? xD
Stanislas V. Arthley
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Mer 20 Jan - 21:41
Oh J'ai bientôt fini... Je vais encore employer mon adage préféré au risque de me faire tuer: "La patience est une vertu"
Au fait merci Melvin pour la bienvenue... Je n'avais pas fait attention :s Impardonnable ^^
PRESENTATION TERMINEE!!!
MAGICAL ADMINISTRATICE CHEF
Lexxie
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AGE : 32
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Ven 22 Jan - 21:16
Bienvenuuue (a) Très bon choix d'avatar, on ne voit jamais assez jared *o* j'ai adoré ta présentation (: plusieurs maisons pourraient convenir au personnages, je dois bien le dire, m'enfin, après moultes réflexion, je dirai serdaigle, voilà, si ça ne te convient pas, dis le moi et on pourra changer car plusieurs maisons peuvent convenir (: voilà, encore bienvenue, j'espère que tu vas te plaire ici et bien t'amuser (:
Stanislas V. Arthley
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Ven 22 Jan - 21:19
Justement, c'est le but qu'il puisse aller dans plusieurs maisons ^^ (j'adore faire réfléchir les admins quitte à me faire tuer ^^) Non mais la maison me va... Je n'avais pas de maison en particulier, cela me va parfaitement
Merci Beaucoup
Ceallach Elwyn Browggles
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Sam 23 Jan - 20:08
Bienvenue (L)
Stanislas V. Arthley
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Sujet: Re: Stanislas - TERMINE Sam 23 Jan - 20:10
Merci
Ceallach Elwyn Browggles
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