bien plus qu'étrange
annikaANDceallach




(c) june + emma

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Bien que la fête était loin d’être terminé, Ceallach en avait déjà marre d’être entouré de personnes à moitié soûles. L’odeur d’alcool & de sueur que dégageait la pièce lui avait donné une affreuse nausée ainsi qu’un désagréable mal de tête. Disons qu’être bousculer dans un sens & dans l’autre par des jeunes qui dansaient sur une musique à vous perforer les tympans n’était pas l’activité la plus intéressante. Surtout lorsque, comme la jeune Browggles, vous êtes plutôt solitaire & vouez un culte au endroit calme. Pourquoi était-il à cette fête s’il détestait? Simplement parce que Dylan lui avait demandé de l’y accompagner. Comme l’avait prédis le serdaigle en entendant la requête de son compagnon, il s’était retrouver seul après cinq minutes. Bien qu’un troupeau de filles toutes plus dérangées les unes des autres s’était agglutiné autour de lui pour glousser & l’admirer, Ceallach se sentait plus seul que jamais. C’est en prétextant le besoin d’aller aux toilettes que notre Don Juan s’était extirpé des griffes de ses groupies.

Ceallach avait vagabondé durant quelques minutes avant de se rendre compte qu’il était au sixième étage, près de la salle d’arithmancie. Comment avait-il put parcourir une si grande distance sans même en être conscient? Le bleu & bronze haussa les épaules puis s’approcha de la fenêtre par laquelle étaient filtrés les rayons de lune. Lorsqu’il atteint la position de prédilection, l’adolescent put enfin apercevoir ce que son cœur convoitait, l’infini du ciel parsemé d’étoiles. Il laissa son regard divagué dans le firmament jusqu’à ce qu’il entend les rires machiavéliques de Peeve dans une salle tout près. N’ayant guère envie de se frotter à l’esprit frappeur, Ceallach se détacha des étoiles & pris le chemin de la tour d’astronomie ne sachant pertinemment que le spectre ne lui suivrait pas.

Le jeune fils du ministre avanca d'un pas déterminé durant quelques minutes avant d'arriver, finalement, devant l'escalier de pierre qu'il convoitait. Il s'engouffre dans le passage étroit tout en prenant soins de ne pas s'enfarger des pieds dans une marche. Il escalada un vingtaine de marches dans le silence & la pénombre jusqu'à ce que l'air commence à se rafraîchir. Elle n'était pas vraiment froide étant donné que les soirée étaient encore assez chaude en Écosse, à cette période de l'année. L'escalier fini par déboucher sur une arche en pierre donnant sur une salle ouverte de tous les côtés. Au centre de celle-ci se trouvait une planète entourée cercle en métal tournant autour. Comme s'il gravitait. Ceallach détacha son regard de cette étrange sculture magique puis alla s'accoster sur un barrière de métal près de l'une des grandes fenêtres. Le serdaigle plongea son regard dans le firmament , laissant son esprit divaguer.

la salle commune des serdaigles étaient bondés de gens. certains s'amusaient autour d'un jeu d'échec version sorcier, d'autres se lançaient des défis, puisqu'ils étaient tous assez bourrés pour les relever. mon regard se perdit dans les flammes que le feu produisait, dans de magnifiques couleurs telles que le rouge, l'orange et le bleu. le spectacle était magnifique à voir, mais ces empotés de premières derrière moi ne me simplifiait pas la tâche. on ne pouvait jamais être tranquille, dans un endroit comme la salle commune. contre toute attente, un garçon empestant l'alcool s'approcha de moi, et pris une mèche de mes cheveux entre ses doigts. arquant un sourcil, je l'avais regardé faire avant de comprendre ce qu'il essayait de faire. outrée, je le laissai m'approcher suffisamment pour lui laisser la plus nulle des chances de m'embrasser. mes yeux devinrent quelque peu mesquin, et lorsqu'il ferma enfin les yeux, je le giflai assez fort pour qu'il porte la main à sa joue, en me traitant de monstrueuse petite aguicheuse. et dire que je n'avais rien fait dans cette histoire ! j'observai ses amis, qui rigolaient bien du revirement de situation que j'avais réussis à faire. plus que tannée, je me levai enfin de ce fauteuil pour me diriger vers la sortie. l'air extérieur de la salle commune me ferait du bien.

l'air du château chatouillait mes narines, comme si elle était trop pure. il y avait peu de gens dans les couloirs à cette heure-ci, surtout qu'il y avait une fête dans le château. j'étais au sixième étage, notre maison étant situé dans le plus haut étage du château. la tranquillité qui y régnait était parfaite, et c'était pour ça que je me promenais inlassablement dans les couloirs du sixième étage. soudain, j'entendis les rires de Peeves. secouant la tête avec mécontentement, je du donc faire comme d'habitude, mais trouver un endroit où que Peeves ne me trouverait pas. j'arpentai le couloir du sixième étage, jusqu'à trouvé l'entrée de la salle d'astronomie. je n'avais rien prévu de plus chaud à me mettre sur le dos, l'air serait forcément plus frais là-haut. je regardai derrière moi pour voir si Peeves s'approchait, mais rien. poussant un soupir, je grimpai les marches en marbre de la tour d'astronomie. je me sentais miraculeusement bien maintenant que je me tenais dans un espace frais, loin de toute population stupide de ma maison. parfois, je me demandais bien comment de telles personnes pouvaient être admis dans la maison des serdaigle.

continuant de gravir les marches, je sentis le froid se prononcer sur la peau de mon visage. ce n'était quand même pas insuportable, mais je savais que j'aurais du traîner un chandail à manche longue. arrivée tout en haut, je fus surprise de constater qu'il y avait quelqu'un de présent dans cet antre magnifique et calme. j'hésitai un moment, observant le jeune homme qui regardait le ciel étoilé avec patience. je passai une main dans mes cheveux, avant d'élever la voix dans la profondeur de la nuit.

« est-ce que je te déranges ? »

désolé, c'est minable >< je me reprends au prochain (a)

J’aimais bien laisser mon esprit se perdre ainsi. Je me sentais libre de tous. J’avais l’impression que le poids que je portais sur les épaules depuis quelques jours s’allégeait enfin. Il était difficile d’encaisser d’un coup tout les évènements qui s’insinuaient dans ma vie, surtout lorsque ses derniers étaient importants au point que des gens compte sur vous. J’avais du mal à y croire, du mal à les accepter parce que depuis toujours, j’avais été celui que l’on ne remarque pas. À mon entrée à Poudlard, on me remarquait parce que j’avais des résultats extraordinaires. Les gens avaient peine à croire qu’un première puisse être meilleur qu’un deuxième, voir même un troisième année dans des cours qu’il ne suivait pas. Pourtant, ils s’habituèrent & je retournai dans l’ombre. Ils se plaisaient à comparer leur résultat entre eux, mais jamais avec moi parce qu’ils savaient que ma réponse ne ferait que les démoraliser. Ils se sentiraient rabaisser en apprenant que j’avais eu un optimal à tel ou tel examen. Pour tous, j’étais « la tronche », celui qui passait son temps dans ses livres. Celui qui ne parlait à personne. Celui qui s’isolait dans son coin. Je n’avais qu’un seul ami, Jacen Weasley. Il était le seul à savoir me faire rire, parce qu’il était le seul à me connaître réellement. Mais lorsque sa compagnie me manquait, je retombais dans l’ennui. Quelqu’un vint me secourir de cet ennui lors de ma quatrième année, mais pas de la même manière que la personne qui vint me délivrer de mes sombres souvenirs en cette soirée de septembre. J’étais tellement plongé dans mes pensées, le regard perdu dans le firmament que je n’entendis pas les pas dans l’escalier. À bien y penser, je les entendis, mais ne leur accordèrent que très peu d’importance. C’est comme si la personne qui montait l’escalier de marbre de la tour d’astronomie était à des années lumières de moi. J’étais comme ça. Dès que mon côté rêveur prenait le dessus, je partais tellement loin que lorsque je revenais à moi, j’avais l’impression d’immerger d’un profond sommeil. Cette fois ne fut pas différente des autres, du moins presque pas. La seule chose qui variait, était que j’avais l’impression de ne pas être sortis de mon rêve. Cette voix douce & mélodieuse, j’avais tant rêvé de l’entendre que j’avais du mal à réaliser que c’était la réalité & non un songe. « Est-ce que je te déranges ? » Avait-elle dit. Et moi, tout surpris que j’étais, je m’étais retourné si brusquement que l’ange – à vrai dire, c’était plutôt une élève de ma maison, mais ayant si longtemps rêvé d’elle, qu'ainsi dans la lumière de la lune elle m'apparaissait comme un ange. Mais malgré sa magnifique chevelure brune-rousse, ses courbes de rêves & les intonations mélodieuses de sa voix, ce fut ses yeux qui attirèrent mon attention. Comme toujours, dès que j’y plongeais les miens, j’étais tout retourné. Non seulement ils étaient magnifiques, mais ses prunelles étaient remplis de mystère. Je me sentais si honteux, si coupable chaque fois que je croisais le regard de la belle. Ils me chaviraient à un point tel que j’eu du mal à aligner plus de quelques… d’un mot. « Eum… Eum… Non… Non! Non! » Et pour une deuxième fois dans la soirée je plongeai dans mes pensées. Je la fixais comme un abruti. Je l’imaginais dans mes bras. J’imaginais ses mains sur mon corps. J’imaginais… Je ne pu me rendre plus loin dans mes pensées parce que la honte m’envahit de nouveau. Je la sentis se peindre sur mon visage. Une jolie teinte rouge apparut sur mes joues. J’avais honte de ce que j’avais fait. J’avais honte de trainer avec un mec comme Dylan, de faire ce qu’il me disait de faire. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de trainer avec lui. Après tout, sans Dylan, je serais encore invisible pour tout le monde. Alors que je me faisais ses réflexions de morale, Annika fit quelque pas en ma direction. Elle s’accosta à l’endroit même où j’étais il y a quelques instants. Surpris d’avoir été sorti ainsi de mon monde, je m’installai près d’elle le regard plongé dans le firmament. Nous restâmes ainsi durant plusieurs minutes. Dans un silence à l’atmosphère lourd de reproches (seulement les miennes envers moi) jusqu’à ce que j’osai enfin parler. « Tu sais l’an passé quand… ben… tu sais quand j’ai… enfin ce que je veux dire c’est que… eum… je voulais pas… je suis sincèrement… ».