BRAKIUM EMENDO*
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Are you afraid of the dark ?

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Dolceane V. Pacetti

Dolceane V. Pacetti

PARCHEMINS : 103
DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2009
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Are you afraid of the dark ? Vide
MessageSujet: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeMer 23 Déc - 3:22



    Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la nuit était plus effrayante que le jour ? Pourquoi les enfants font des cauchemars la nuit plutôt que dans leur sieste matinale ? Pourquoi ce sont la nuit que les voleurs frappent et les monstres sortent ? Est-ce parce que cerveau ce fait un stéréotype de ce qui fait peur et que cela tourne autour du noir ? Est-ce parce que les hommes préhistoriques avaient eux aussi peur du noir ? Peur des attaques de dinosaures et d'autres bêtes féroces. Cela serait-il resté dans nos gênes, nos instincts premiers que d'avoir peur la nuit ? Parce que ne pas voir laisse place à l'imagination ? Pourquoi donc le noir, une couleur pourtant comme les autres, est synonyme du pire, de l'horreur ? Pourtant la nuit, les choses ne changent pas. Un arbre sera pareil le soir venu lorsqu'il sera plongé dans la pénombre.

    La nuit n'avait pourtant jamais effrayé Dolceane. Sans doutes parce que toutes ses visions d'horreur, de sang et d'horreur que les autres gens normaux s'imaginaient dans le noir, ne lui effleurait même pas l'esprit. Le monde était bon pour la jeune poufsouffle, même plongé dans une obscurité inquiétante de par l'inconnu de ce qui s'y trouve. On ne pouvait pas vraiment la qualifier de courageuse parce que le courage consistait à agir même dans la peur. La jeune femme n'avait tout simplement pas peur, pas peur de quoi que ce soit de concret. Elle avait bien entendu, peur de la mort. Peur de ce moment qui viendrait naturellement ou par accident et qu'on ne pouvait pas contrôler. Mais ni les insectes, ni les monstres ni la noirceur ne l'effrayait. C'est la raison pour laquelle ses copines la trouvèrent cinglée lorsqu'elle leur fit ça proposition au trois-balais.

    Et si on passait par la cabane hurlante avant de retourner au château ? Cet endroit pique ma curiosité chaque fois que je passe devant.

    Ses trois amies la regardèrent comme si elle venait de dire la chose la plus folle et stupide du monde. La chose la plus immoral et la plus insensée, ce qui n'était pas du tout le cas.

    Non c'est hors de question, même le jour cette baraque me fou la trouille !

    Rétorqua l'une d'elles, les deux autres approuvant de vifs hochements de tête. La brunette se contenta de lever doucement ses fines épaules blanches en signe d'impuissance.

    J'irais toute seule alors.

    Avait déclaré notre héroïne en entourant son coup de son foulard aux couleurs or et sable. Le climat de début septembre était frais en octobre, une laine et un foulard était de mis dès que la première semaine de l'année s'était écoulée. À moins de vouloir attraper un bon vieux rhume et sauter quelques journées de cours, mais cela en vaut-il vraiment la peine ? Pas pour Dolce en tous cas, c'est pourquoi elle avait mis son foulard autour de son coup et que son manteau gris était sur ses épaules depuis qu'elles s'étaient toutes levées debout.

    Bonne soirée Dolce, en espérant te revoir en vie demain !

    Avait lancé l'une des filles, celle qui avait un verre dans le nez, rigolant alors qu'elles se dirigeaient toutes vers la sortie. Elles se firent des accolades puis se séparèrent. Dolce partit de son côté, ce dirigeant vers la cabane hurlante tandis que ses amies retournaient sagement vers Poudlard. La poufsouffle ne comptait pas rester bien longtemps. Juste passer devant la cabane, peut-être s'approcher de l'entrée principale, peut-être y entrer, mais rien n'était certain encore. Elle déciderait en temps et lieu.

    Ces deux choses arrivèrent plus vite que prévues. Rapidement, ses pas sur le sol givré l'amenèrent à la clôture qui la séparait de cette cabane si intrigante. La marche avait habitué son regard à la noirceur qui était maintenant moins intense. Accoudé à la barrière, il n'y avait que le silence qui régnait autours d'elle. Le vent ne semblait même pas souffler, il n'y avait que l'air qui était frisquet. La jeune femme n'osait pas aller plus loin. Non pas qu'elle ait peur, loin de là, seulement elle n'en ressentait pas présentement le besoin. La curiosité était un vilain défaut comme se plaisait à le dire le père d'Alice d'aussi longtemps que Dolce s'en souvienne. Elle n’avait jamais compris, car sa curiosité ne lui avait encore jamais apporté de problèmes. Ce n'était surement pas ce soir que sa morale lui ferait défaut. La jeune femme soupira longuement, chassant une longue mèche brune de devant ses yeux verdâtres.

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Silver O. Dawson

Silver O. Dawson

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Are you afraid of the dark ? Vide
MessageSujet: Re: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeMer 23 Déc - 5:05

    Des nuages se profilaient à l'horizon tandis que le soleil illuminait de sa faible clarté les alentours de Poudlard. C'était un après-midi comme il y en avait tant d'autres au mois de Septembre, en Écosse, mais cela n'empêchait pas les étudiants de venir se détendre entre amis autour d'une bonne bièraubeurre. Comme chaque samedi, une sortie était organisée pour les adolescents de minimum treize ans qui se rendaient au seul village où ne vivait que des sorciers ; Pré-au-Lard. Ils pouvaient ainsi dépenser leur argent de poche et s'offrir des friandises tout en se plaignant joyeusement de leurs professeurs. La gaieté était de mise, bien entendu, et personne n'aurait envisager causer un esclandre en cette journée tant attendue. Tout le monde sauf Silver Dawson. Eh oui, il y avait toujours une exception pour confirmer la règle. Le Serpentard, bien que réfléchi, pouvait parfois se montrait trop impulsif ce qui lui valait quelques remontrances lorsqu'il s'attaquait à plus bruyant que lui. Ce qui n'était guère compliqué en soit, mais aujourd'hui n'était pas son jour, dirait-on. Le jeune homme s'était levé aux aurors afin de fignoler son devoir de Métamorphose qu'il devait rendre pour la semaine suivante. S'avancer était chose primordiale pour lui, et il n'était pas question de s'y prendre à la dernière minute comme beaucoup d'autres le faisaient. Ces sorciers n'étaient que des ratés, la plupart du temps, des cancres ne visant dans la vie qu'à fonder une famille tout à fait banale tout en gagnant leur vie en se tuant à la tâche pour ne rapporter que des clopinettes. Des sorciers n'ayant aucune ambition. Silver ne faisait pas parti de ces gens là, il en exécrait même la plupart. Le beau brun aspirait à une vie emplie d'action, où tout serait différent chaque jour et qui ne laissait place à aucune sorte de monotonie. A une vie où le changement serait de mise.

    La majorité des gens avaient peur du changement, c'était un fait prouvé. La masse recherchait constamment une stabilité qu'elle ne pouvait atteindre, tentant de se trouver des repères, de commencer sa vie sur de bonnes bases. Pourquoi cela ? Parce que le changement était effrayant, voilà tout. Il pouvait se dérouler, en quelques secondes, de quoi ruiner la vie d'une personne sans que cette dernière ne puisse y faire quoique ce soit. Et la plupart du temps, c'était une chose irrémédiable. Le changement était également effrayant parce que l'on n'avait aucune idée de ce qui en découlerait ; cela pouvait être bon ou mauvais. Et c'est cela que recherchait Silver. Une existence basée sur le doute, l'incertitude du lendemain. Vivrai-je, demain ? Le soleil brillera-t-il de la même manière ? Cette bâtisse sera-t-elle encore ici ? Tant de question se posaient sans que l'on ne puisse rien y faire et la seule façon d'obtenir des réponses était d'attendre. Mais cela, tout le monde n'en n'était pas capable non plus. Des impatients. Tout le monde sait que tout vient à point à qui sait attendre, mais certains êtres n'assimilent pas cette exactitude. Ils doutent. Eh oui, le doute est partout, dans chaque geste, dans chaque chose et dans chaque pensée. Et c'est de cela qu'avait peur la majorité des gens. Mais la majorité des gens n'était pas Silver, et Sly n'était pas la majorité des gens. Il était lui-même et l'assumait totalement. En tous les cas le jeune homme s'était levé tôt afin de terminer son devoir et, chose faite, il avait passé toute la matinée à dessiner jusqu'à l'heure du repas, où il s'était hâté de déjeuner afin d'aller faire un tour à Pré-au-Lard. Il avait besoin de décompresser de sa longue semaine et seul le week-end le lui permettrait.

    Il avait enfilé sa veste noir lui arrivant aux chevilles, allant à merveille avec son jean noir, son tee-shirt noir ainsi que ses chaussures noires, et avait pris la direction du village. Il avait attendu, assis sur un banc, que Honeydukes soit moins remplie de sorciers excités et s'y était ensuite dirigé afin d'effectuer ses achats. Il en était ressorti dix minutes plus tard avec des plumes en sucre et des suçacides et avait repris sa route, ses friandises dans ses poches. Il s'était arrêté aux Trois Balais, lieu du scandale. Il avait commandé une bièraubeurre et s'était installé prêt d'une fenêtre, regardant distraitement à l'extérieur. A peine fut-il servi qu'un groupe de sorciers de huitième ou de neuvième année étaient entrés et s'était dirigés vers la table adjacente à celle du Serpentard. Celui-ci, n'y prêtant aucune attention, avait commencé à siroter sa boisson lorsqu'un coup sec portait contre le dossier de sa chaise le fit sursauter, renversant par la même occasion le continu du verre. Le jeune homme avait cligné des yeux plusieurs fois, regardant sa veste préférée tâchée, et s'était levé d'un bond. Faisant volte-face, il avait tapoté sur l'épaule du jeune homme coupable de l'incident et lui avait demandé, articulant bien chaque syllabe :

    « Tu as vu ce que tu as fait ? »

    Le pauvre sorcier, ne comprenant pas de quoi il en retournait, regarda ses amis avant de faire un geste de la main à Silver comme pour lui signifier d'aller jouer ailleurs mais le brun n'était visiblement pas du même avis. Il n'aimait pas que l'on l'ignore de la sorte et il ne manquerait pas de le lui faire savoir.

    « Debout. »

    « Quoi ? »

    « Debout. »

    Sly n'aimait pas se répéter mais le sorcier l'y forçait. Devant le regard déterminé du plus jeune, il s'exécuta donc et croisa les bras sur sa poitrine. Il faisait un peu moins d'une demie tête de plus que Silver. Inspirant, tentant de calmer sa respiration, le Serpentard planta son regard noisette dans celui, bleu, de l'homme lui faisant face et pointa du doigt sa veste. Du liquide dégoulinait encore, s'écrasant sur le sol en bois de l'endroit. C'est d'une voix où perçait la colère que le jeune homme s'exprima.

    « Tu as tâché ma veste. »

    « Ah. »

    Fermant les yeux, le brun eut du mal à ne pas envoyer son poing dans le visage du sorcier. Ah. C'était tout ce qu'il trouvait à dire. Juste "Ah". Il venait de l'humilier publiquement - il en fallait peu pour Silver - et tout ce qu'il trouvait à dire était un bête "Ah". Cela n'allait pas du tout, non, cela n'allait même vraiment pas. Il s'obligea néanmoins à rester aussi civilisé que la situation le permettait et s'adressa une nouvelle fois à son ainé.

    « Nettoie-la. »

    Le sorcier écarquilla les yeux, ne s'attendant visiblement pas à une telle réplique, et explosa de rire en même temps que ses amis. Ne pouvant plus en supporter davantage, Silver sauta sur lui, faisant fit des bonnes manières, et lui colla son poing sur le nez. Cela lui démangeait fortement depuis plus d'une minute, déjà, et accomplir le geste lui faisait un bien fou. Le plus âgé, abasourdi par la réaction du Serpentard, ne réagit tout d'abord pas. Cela ne donna que plus d'entrain au jeune homme qui lui colla son genoux dans le flanc, provoquant un petit cri de la part de la victime. Il parut enfin se réveiller de sa transe et s'apprêta à répliquer brutalement mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, la tenancière des Trois Balais les sépara d'un mouvement de baguette. Elle vit bien que Silver n'allait pas en démordre sans recevoir réparations et après un Recurvite informulé, elle chassa le brun ainsi que le groupe hors de son établissement. Il faisait nuit, lorsqu'ils sortirent. Ils se séparèrent, Silver un sourire aux lèvres et l'autre de la haine gravée sur son visage. Pourquoi souriait-il alors qu'il venait de se faire renvoyer tel un vulgaire clochard ? Eh bien parce qu'il avait emporté avec lui l'autre abruti, voilà tout. Il lui en fallait peu pour être satisfait, quelquefois. Il reprit sa route et ses pas le menèrent sur le chemin menant à la Cabane Hurlante. Hum, intéressant. Oui, il allait y aller. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Se dirigeant donc vers ladite cabane, il aperçut de loin une silhouette. Plissant les yeux, il reconnut le foulard de Pacetti, une Poufsouffle faisant véritablement honneur à sa maison. Elle portait le vêtement lorsque le vent soufflait, comme à présent. Un fin sourire étira les coins de sa bouche. La demoiselle voyait tout en rose, et pensait dur comme fer que le monde était empli de bonnes choses, d'amour, de paix... Rien de plus hilarant. Silver avait déjà tenté maintes et maintes fois de lui expliquer que le monde était en réalité sombre, dangereux, et que c'était à celui qui survivrait, mais elle pouvait se montrer têtue... Vraiment bornée. S'étant habitué à la faible luminosité, Sly s'avança vers la demoiselle afin de vérifier si elle était toujours conforter dans son opinion. Il se fit le plus discret possible, évitant les brindilles jonchant parfois le sol, et se retrouva bientôt derrière la jeune fille. Il s'approcha de son oreille et murmura :

    « Alors, Petite Souris, on croit toujours que le monde est tout beau tout rose ? »

    Petite souris... Il l'appelait ainsi pour bien marquer le fait qu'elle était aussi innocente que l'animal. Parfois c'était Agneau Blanc, le lendemain Chiot Souriant. Il lui trouvait toujours des surnoms stupides en rapport avec un animal affectueux. Contournant la demoiselle, il reporta son attention sur la Cabane Hurlante. Peut-être lui servirait-elle pour lui causer une frayeur qu'elle n'oublierait pas de sitôt ? Elle verrait ainsi par elle-même que tout n'était pas doré en ce monde, et que les ténèbres étaient omniprésents.

    « Tu viens faire un tour à la Cabane Hurlante, ou bien tu dois aller sauver un écureuil de la noyade ? »

    Il n'y pouvait rien, c'était plus fort que lui. Et il n'était pas encore méchant, attention. Il ne l'avait jamais été avec elle, à vrai dire. Il avait l'impression qu'un simple courant d'air pouvait parvenir à la briser, sans qu'il ne sache pourquoi. Un sourire fendit son visage. Il était trop gentil, voilà tout.
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Dolceane V. Pacetti

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Are you afraid of the dark ? Vide
MessageSujet: Re: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeJeu 24 Déc - 4:10



    La nuit était parfaite. Le grand ciel ocre était parsemé de points lumineux, qui semblaient si près, mais qui étaient à des années lumières en réalité. Le climat d'écosse était agréable. Au mois de septembre, le mercure ne descendait jamais vraiment sous les dix degrés. Ce qui amenait un climat rafraichissant après un été passé dans les vingt degrés ou plus. Pas assez pour dire qu'il faisait froid, juste assez pour dire qu'il faisait frais. Elle avait fermé ses yeux alors que son petit nez pointait vers le ciel et que la lune éclairait ses joues d'une pâleur exceptionnelle. Même après un été passé aux abords de plages italiennes, en maillot avec l'interdiction de rentrer avant la tombée de la nuit, elle restait toujours aussi dépourvue de couleur corporel. Deux yeux verts haut fond d'un visage encore plus blême de par ses cheveux foncé. Heureusement que ses lèvres étaient rosés, sinon on l'aurait crut morte.

    Elle avait l'air d'une petite proie, prête à être gobé par le grand méchant loup sans même un seul effort. Les yeux fermés, le corps endormis dans la fraicheur. Même si son corps avait été complètement en éveil, elle était minuscule. Quelqu'un de très peu musclé pouvait l'immobiliser rien qu'en l'entourant de ses bras. Comme si ce n'était pas assez, elle était de taille plutôt moindre. La petite souris que l'aigle avait depuis longtemps remarquée et attendait le moment le plus cruel pour l'attaquer. Bien entendu, c'était impossible pour Dolce que quelqu'un lui veuille du mal et malgré sa naïveté, elle avait raison. Les gens la trouvaient si inoffensive qu'ils avaient peur de la brisé inhumainement à la moindre injure. Beaucoup la prenait sous son aille, chose que la gamine ne remarquait même pas. Elle était dans son monde où tout est beau et où elle ne souciait pas encore de grande chose si ce n'était que ses études. Les garçons n'avaient même pas encore de place dans sa vie, elle n'avait que des amis.

    Alors, Petite Souris, on croit toujours que le monde est tout beau tout rose ?

    Pas froussarde pour un sous, elle n'eut même pas les frissons que certaines auraient eu dans le deux en entendant le murmure dans son oreille. Dès la première syllabe prononcée, elle reconnu la voix d'un serpentard qu'elle connaissait. Un serpentard pour qui le sang était tout. Un jeune homme au visage agréable et qui au fond était un bon garçon. Ses yeux s'étaient ouverts, se posant sur le jeune homme. Son sourire était accroché à ses lèvres, comme toujours tandis qu'elle lui rendait sa salutation avec un peu plus de classe qu'il n'avait su le faire.

    Bonsoir Sly, comment vas-tu ?

    Sly pour Silver. Il disait détester se surnom, il n'aimait pas qu'il sorte de sa bouche à elle, encore pire en public. Pourtant, elle l'avait déjà vu sourire, d'un sourire franc alors qu'elle l'interpellait avec cette abréviation amicale. Le regard de la petite Dolce ne descendait pas de son visage, à une bonne tête plus haut que le sien. Contrairement à la poufsouffle, le regard de Silver ne c'était pas attardé sur sa compagne. Il fixait la maison sombre et silencieuse. Du moins, plutôt silencieuse pour une cabane hurlante. Les seuls hurlements environnants étaient ceux du vent qui soufflaient entre les planches des murs mal isolés de la maison ancestrale.

    Tu viens faire un tour à la Cabane Hurlante, ou bien tu dois aller sauver un écureuil de la noyade ?

    Beaucoup auraient été choqués d'une réplique aussi simple. Auraient envoyé promener Dawson qui se croyait meilleur que tout le monde. Pas Dolce. On entendit son rire léger et cristallin résonner à ce qu'elle croyait être une blague. Ses yeux où reflétaient les étoiles, posés sur lui alors que son sourire était plus qu'immense. À sourire aussi constamment, Dolceane c'était construite une mâchoire d'acier.

    Ça ne ce noie pas un écureuil Sly.

    Avait-elle tout simplement répondu, remplie de candeur. Sincèrement ? Comment pouvait-on détester une gamine aussi adorable et simple à vivre ? La sorcière fit quelques pas pour se rapprocher du jeune homme et engendrer une marche calme et lente vers la cabane baignant dans l'encre de la nuit. En toute innocence et même sans s'en rendre compte, les doigts de Dolce s'accrochèrent à ceux du sang pur. Sa main dans la sienne comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. D'ailleurs pour elle, ce l'était. Il n'avait aucunes raisons de s'en défaire, il n'y avait personne pour le juger et rien de déplacer dans le geste ni l'intention. Sa main libre, ce glissa dans la poche de son manteau, saisissant sa baguette magique. Elle la sortit, mais sans lancer d'enchantement, elle comptait plutôt le faire lorsqu'elle serait à l'intérieur de la cabane. Le silence était roi depuis que leurs mains se tenaient et qu'ils remontaient l'allée de pierre. Détournant son attention de la maison pour fixer Silver avec ce sourire qu'elle ne perdait jamais. Elle entrouvrit ses lèvres rosâtres puis les referma. Elle n'avait pas l'habitude de parler pour ne rien dire, mais lorsque le besoin en était vital, elle pouvait faire des exceptions.

    Tu ne la trouve pas bien silencieuse cette cabane hurlante ?

    Aucune question n'est fondamentalement stupide. La question de Dolce avait du vrai, à la cabane hurlante régnait le silence presque total. Elle savait la légende de Lupin et tout et tout, mais l'endroit restait néanmoins silencieux. Et le silence, comme le noir, ne présageaient jamais rien de bien ou beau.
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Silver O. Dawson

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Are you afraid of the dark ? Vide
MessageSujet: Re: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeSam 26 Déc - 17:03

    Un léger vent soufflait aux alentours de la Cabane Hurlante, faisant virevolter les cheveux de Silver en tous sens. Il faisait frais en cette nuit de septembre mais cela n'avait rien à voir avec les grands froids relatifs aux mois d'hiver écossais. Replaçant une mèche récalcitrante, le Serpentard soupira. Il n'aimait pas l'automne et le vent en était la principale raison. Toujours un courant d'air pour décoiffer, toujours une brise pour enrhumer. Le temps oscillait entre soleil et pluie, et personne n'était certain de la façon de se vêtir. Rien de pire pour le look. En hiver, par contre... C'était exactement la même chose mais à cela s'ajoutait plus de vent et de la neige. Et Silver aimait la neige, bien plus qu'il haïssait le vent. Cela s'annulait donc, ou égalisait les forces, tout dépendant du point de vue observé. Il ferma les yeux quelques instants, avant de se décider à rejoindre Dolceane Pacetti. Il descendit le long du petit sentier étroit et arriva derrière elle à pas de loup, mais comme il s'y attendait il ne parvint pas à l'effrayer. Cette jeune fille était étonnante, il fallait bien l'avouer. Le Serpentard était même sûr que son coeur battait toujours à la même allure, ne s'étant pas accéléré malgré la pseudo-crainte qu'elle aurait due ressentir.

    Il ne lui avait pas plaqué les mains sur les épaules en criant, non, même s'il aurait pu. Il n'aurait pas hésité une seule seconde avec quelqu'un d'autre mais c'était... Dolceane Pacetti. Point. Il ne pouvait se résoudre à lui causer une trop grosse frayeur, sa conscience le lui interdisait. S'il ne l'aimait pas, il n'aurait eu aucun état d'âme, mais le problème était bien là ; il l'appréciait. Il ne l'admettrait jamais à voix haute, plutôt mourir torturé par un Mickey sauvage en manque d'affection, mais la demoiselle avait un petit quelque chose qui interdisait à quiconque de lui faire le moindre mal. C'était étrange, et assez frustrant. Surtout pour Silver. La jeune fille était de la même année que lui mais les caractères des deux étudiants étaient trop différents pour qu'ils aient atterris dans la même maison. Se faufilant à ses côtés, Silver remarqua son sourire tandis que le sien, plus vicieux, barrait toujours son beau visage pâle. Et la demoiselle usa du surnom. Ce surnom stupide, celui qu'il ne supportait pas lorsqu'il n'était pas sorti d'une ou deux bouches particulières, privilégiées. Celui que la Poufsouffle utilisait presque à chaque fois où elle lui adressait la parole. Il tiqua et grinça des dents, puis détacha son regard de la Cabane Hurlante.

    « Si cela n'avait pas été toi, tu te serais pris un bon vieux Serpensortia et tu aurais, dès à présent, deux petits trous provoqués par des morsures sur ton corps. »

    C'était une manière de lui indiquer que c'était un surnom tabou, bien qu'il savait que cela ne changerait rien, et de la même façon il lui signifiait que tout allait bien. Si son ton était mordant, Silver se portait comme un charme. Il ne lui demanda bien évidemment pas comme elle allait mais cela allait de soi. Comment cela pourrait en être autrement pour Miss Bonheur ? Souriant de façon désabusée, il émit une réplique sarcastique à souhait en se dirigeant lentement vers la cabane. Il était certain que Dolceane le suivrait, c'était forcé. Son courage ou plutôt sa non peur aurait pu l'introduire chez les Gryffondor, d'après lui. Il entendit sa réponse et un fin sourire se dessina une fois de plus. Tant d'innocence, s'en était presque ridicule. Lui qui était un ramassis de vices, il ne pouvait tout simplement s'habituer à la simplicité de la demoiselle. Ils entamèrent leur marche mais pendant qu'ils avançaient, une main se glissa dans la sienne, leurs doigts s'entrelaçant. Il haussa un sourcil et regarda la jeune fille, hésitant entre la houspiller et l'ensorceler, mais choisit finalement une troisième option. Ne rien dire. Il n'y avait personne autour d'eux et la Poufsouffle n'avait aucune arrière pensée. Dolceane se décida à lui poser une question. Il était vrai que le silence régnait, mais Silver s'y attendait quelque peu.

    « Il ne faut pas toujours se fier à un nom ou bien à la couverture d'un livre, dans la vie. Il faut parfois tenter de découvrir les choses par soi-même et non s'arrêter aux dires populaires. »

    Son regard était toujours fixé sur la Cabane Hurlante. Ce qu'il venait de dire était sage, en soi. Cela étonnait parfois son entourage mais Sly ne disait pas que des choses sans intérêt. Au contraire, même. Ils arrivèrent devant l'entrée de ladite cabane et le Serpentard poussa la porte, faisant grincer son battant. Il fit signe à la demoiselle de l'attendre et y entra, faisant quelques pas. Il se stoppa et sortit sa baguette de sa chaussette avant de jeter un Lumos. Furetant dans la pièce, il ne fit que remarquer les couches de poussières jonchant le sol et quelques meubles délabrés. Il frappa le sol de son pied afin de vérifier qu'ils pouvaient circuler sans aucun soucis. Jetant un sort de détection, il compris que personne n'était effectivement présent et après avoir jeté un dernier regard, il revint vers la porte, passant sa tête dans l'entrebâillement.

    « Tu peux entrer, Pacetti, la pièce est sûre. »

    Il avait consciemment utiliser son nom de famille car si lui n'aimait pas son surnom, il était certain que la demoiselle n'aimerait pas cet excès de formalité entre eux. Ils se connaissaient après tout, ce n'était pas comme s'il venait de la rencontrer. Et il se doutait que la demoiselle s'attachait rapidement à son entourage.

    « A moins que tu n'aies peur d'y pénétrer, Cabri Sautillant ? Je le comprendrai, tu sais, je ne suis pas un monstre. Enfin... façon de parler ! »
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Dolceane V. Pacetti

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Are you afraid of the dark ? Vide
MessageSujet: Re: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeSam 26 Déc - 20:27


    Pas de troisième guerre mondiale. Pas un geste brusque pour défaire l'étreinte. Pas même un mot sur leurs mains enlacées. Comme si c'était normal, ils marchèrent ainsi jusqu'à la porte du vieux bâtiment. Parce que oui, il était vieux. Les planches de bois qui composaient son squelette pouvaient en témoigner. Si autrefois elles avaient su être d'un brun éclatant de vie, aujourd'hui elles revêtaient la couleur grise et sèche de la vieillesse dans années accumulées. L'âge apportait la sagesse paraissait-il. Peut-être que cette croyance était une réalité, car la vieille baraque avait l'air bien sage. Le jeune homme avait précédemment prévenu la jeune femme qu'elle était veinarde d'être elle. Une autre personne n'aurait pas eu le privilège de le surnommé ainsi sans en payer les conséquences supposément. Pourtant, Dolce savait qu'il en était incapable. Il était impossible que Silver puisse supporter de la voir se mourir sous la morsure d'un serpent la consumant doucement. Il n'y avait pas d'explication, c'était un fait dont la poufsouffle ne doutait pas une seconde. C'est pourquoi elle se contenta de lui faire un de ses sourires de gamine adorable.

    En route vers l'endroit lugubre, le silence c'était installé. Pas un silence gêné ou mauvais, un calme paisible où les mots n'étaient tout bonnement pas nécessaires. La brunette, ayant noté ce mutisme, avait fait une remarque concernant le contraste du nom et de la réalité de la cabane. Les iris olive de la biche s'étaient ancrés sur le minois du vert et argent qui demeurait taciturne. En savourant les traits de son compagnon, Dolceane ne pouvait qu'admettre qu'il était d'une beauté fracassante. Sa mâchoire légèrement carrée, ses yeux profonds, ses lèvres doucereusement rosées qui s'étiraient en de rares occasions en un sourire sous lequel on ne pouvait que crouler. Oui Dolceane aimait Silver, mais Dolceane aimait tout le monde. Il n'y avait ni haine, ni ignorance en son être, que de l'affection un peu excessive pour tous. Ses constatations n'avaient donc rien de sentimentale, ce n'était que de pures observations de ce que la vie avait offert en cadeau à son ami dès sa venue au monde.

    Il ne faut pas toujours se fier à un nom ou bien à la couverture d'un livre, dans la vie. Il faut parfois tenter de découvrir les choses par soi-même et non s'arrêter aux dires populaires.

    La son de sa voix l'avait sortit de son admiration. Le magicien n'avait même pas remarqué que son attention s'était enracinée en lui pour un long moment. Les prunelles de l'ensorceleur n'avaient cessé se clouer aux planches de la maison. Ils accostèrent finalement au seuil du foyer inoccupé. Enfin, c'est ce que tout le monde semblait croire. Par contre, peut-être que quelqu'un respirait réellement entre ses murs à tous les jours. Une espèce de créature difforme qui ce cachait de peur d'être jugée, mais qui au fond était le plus du monstre de ce monde. Bien sure, toute cette histoire ne fait partit que de l'imagination trop débordante d'une adolescente immature avec qui la vie a été trop clémente. Silver ouvrit la porte aux pentures inharmonieuses lors de leur symphonie de bienvenu. Tel un preux chevalier, il lui fit signe de l'attendre à l'extérieur pendant qu'il examinait les lieux. Docilement, elle patientait sur le perron. Le délai fut court avant qu'elle n'aperçoive le bout du nez de l'étudiant dans l'embrasure de la porte.

    Tu peux entrer, Pacetti, la pièce est sûre.

    Elle ne c'était pas trompée, il avait joué les gentilshommes afin de s'assurer que la pièce était dépourvue de danger. C'était spécifiquement la raison pour laquelle Dolce avait confiance en Silver. Il la protégeait, la couvait, la chérissait presque. Sous un masque de pierre, Dolceane était convaincu que finalement à l'intérieur il n'était qu'un gamin tendre et peut-être même un peu romantique. L'utilisation de son nom de famille plutôt que son prénom la fit sourire. Sans doute pour se venger de l'utilisation de son surnom. La réaction de la jeune femme fut imprévisible, elle sourit. Bien sure, la phrase précédant n'était que de la pure ironie, vous l'avez compris j'en suis certaine.

    A moins que tu n'aies peur d'y pénétrer, Cabri Sautillant ? Je le comprendrai, tu sais, je ne suis pas un monstre. Enfin... façon de parler !

    La sorcière était tout sauf effrayée. Elle était intriguée, fascinée. Avait envie de visiter la maison toute entière, dans ses moindres recoins. Silver n'avait été que le prétexte pour justifier un acte un peu irréfléchi, un désir inexplicable d'aller dans endroit qui n'as pourtant rien d'effrayant. L'amusement s'agrippa à la commissure des lèvres de l'agneau alors que le garçon ce traitait indirectement de monstre.

    Tu n'es pas un monstre Dawson... Tu es MON monstre.

    Une expression plus qu'adorable et innocente sur son visage. Sans plus attendre, elle se faufila dans l'entrebâillement de l'entrée. Refermant discrètement la porte derrière eux. Se concentrant sur sa baguette, elle tenta un Lumos informulé. La première tentative ne fit que de faibles étincelles. La deuxième s'alluma, mais s'éteignit quelques secondes après. La troisième fut la bonne, un Lumos Maxima qui éclaira la maison toute entière avant de ne redevenir qu'un simple sortilège de lumière circulaire. Ses yeux se promenèrent sur les vieilleries et les amas de poussière et de temps. Étaient-ils les seuls à y être entrés depuis plusieurs années. Avaient-ils seulement le droit d'y être ? Jamais Dolceane n'avait entendu un règlement interdisant d'y entrer. Probablement que personne ne le faisait car ils étaient tous trop trouillards. L'attention de la petite poupée fut attirée par le grand escalier, jetant un coup d'œil discret à son ami avec un sourire complice. Elle envahi de nouveau la bulle de Silver, s'appariant sa main avec délicatesse. Lovant ses doigts entre ceux de son copain, elle leva son regard candide vers lui. Pressant mollement sa paume contre la sienne tout en l'attirant furtivement à sa suite vers l'escalier.

    Allons voir à l'étage ! Tu es déjà venu ici auparavant ?
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Silver O. Dawson

Silver O. Dawson

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MessageSujet: Re: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeMar 29 Déc - 18:05

    Il était vrai que beaucoup d'étudiants parlaient dans le dos de Silver, médisant sur son compte, lançant parfois des rumeurs à son sujet. Certains le trouvaient trop hautain, d'autres un poil narcissique, jasant à tort et à travers alors qu'il ne faisait qu'être lui-même. Il n'avait que faire de l'avis de ces crétins qui rejetaient tout ce qui était ne serait-ce qu'un peu différent, éloigné de leur idéal, de tout ce qui ne se fondait pas dans la masse. On disait des Serpentard qu'ils étaient vils, rusés et manipulateurs. C'était réel pour quelques un d'entre eux, mais certainement pas véridique pour tous les verts et argents. La majorité des gens jugeait sans prendre la peine de connaitre les autres. Quelqu'un d'averti aurait probablement sourit à la tirade mentale du Serpentard. Silver n'était pas le modèle même de l'altruisme et encore moins de la tolérance, le jeune homme ne se basant que sur des futilités telles que la pureté du sang. Il savait que ses opinions n'étaient pas toujours approuvées par les sorciers mais il était également certain que ses idéaux valaient bien plus que tout autres. Son amour propre ne s'arrêtait pas qu'à son physique, et son intellect était d'autant plus apprécié par le Serpentard.

    Marchant en silence aux côtés de Dolceane, main dans la main, Silver eut la pensée fugace que s'ils étaient surpris, des personnes mal intentionnées pourraient jouer de cette information afin d'obtenir un service ou quoique ce soit d'autre de la part du jeune Dawson. Il aimait bien la demoiselle mais il n'était pas pour ainsi dire du même monde. Et elle était de Sang-Mêlé. Une grimace se dessina sur son visage d'ange avant que Sly ne reprenne contenance, se redressant. Il fallait qu'il se tienne droit lorsqu'il était en publique. Jetant un coup d'œil à la Poufsouffle, il se fit la remarque que Dolceane n'avait aucune arrière pensée en lui tenant la main de la sorte. Il se demanda vaguement comment cela était possible, surtout qu'il savait que la demoiselle était une adolescente de seize ans. Son innocence avait vraiment le don de l'étonner et ce chaque jour de plus en plus. Elle était la seule sorcière qu'il connaissait à être aussi pure. Cela jurerait presque de les voir ensemble, l'un à côté de l'autre. Sly ne se considérait pas comme entièrement noir, mais plutôt gris, alors que la jeune fille était aussi blanche qu'un agneaux venant de naitre. Comment tant d'innocence pouvait tenir à l'intérieur d'un seul être ? Il avait beau retourner la question dans son esprit encore et encore, il ne parvenait pas à en trouver la solution.

    Il s'arrêta devant la Cabane Hurlante et s'y aventura seul, préférant s'assurer qu'il n'y avait aucun danger. Effrayer quelque peu Dolceane ne le déranger guère mais lui faire courir un réel danger, c'était une tout autre histoire. Il prit quelques minutes à explorer la pièce et une fois certain qu'ils pouvaient circuler sans difficultés, il invita la jeune fille à le rejoindre en lui lançant une petite boutade. Une boutade affectueuse qui n'était pas censée lui faire du mal, mais seulement l'inviter à entrer à la Sly. Il savait qu'elle accepterait, quoiqu'il dise, de toutes les façons. La réplique de la jeune fille le laissa dépourvu. Il se contenta de hausser un sourcil, parlant d'une voix mielleuse à souhait :

    « Et pourrais-je savoir en quel honneur tu me considères comme ton monstre, Hérisson Chanteur ? »

    Et hop, un autre surnom stupide ajouté à la liste... des surnoms stupides. Ces noms ne parvenaient malheureusement pas à énerver Dolceane et cela n'encourageait que plus Silver à les utiliser. Si quelqu'un osait l'appeler avec une de ces horreurs, il ne garantissait pas de garder le contrôle de sa personne. Il faudrait véritablement que ce soit une personne qu'il affectionne pour ne pas lui lancer un maléfice sur place. Le Serpentard avisa le visage souriant de sa vis-à-vis et se poussa afin de laisser entrer la Poufsouffle. Il la suivit en refermant soigneusement la porte, prenant bien garde à ne pas se prendre une avalanche de poussière sur la figure. Il était trop beau, trop propre, trop fantastique pour se salir, voyons ! Sa condisciple tenta d'user d'un sortilège informulé et cela porta ses fruits au bout de la troisième fois. Il était assez admiratif, même s'il aurait préféré mourir que de l'avouer. C'était une Sang-Mêlé, après tout, et il était étonné qu'une demie-sang parvienne à jeter un sortilège informulé, même au troisième essai. Il ne put retenir un petit hochement de tête satisfait. Quitte à trainailler avec une sorcière de sang impur, autant que cette dernière le mérite. Elle jetait des regards alentours et avant que le jeune homme n'ait pu faire quoique ce soit, sa main se fit prendre en étau par celle de sa camarde, leurs doigts s'entrelaçant. Il s'apprêta à parler mais il fut rapidement attirer vers l'escalier. Tandis que les deux étudiants gravissaient les marches, Dolceane posa une nouvelle fois une question.

    « Non, je ne suis jamais venu ici. J'ai d'autres occupations que de trainer dans de vieilles cabanes datant de dizaines d'années où poussières et saletés sont les maîtres mots, vois-tu... Cela ne rentre pas dans mes... Attention ! »

    Lâchant la main de la jeune fille, Sly attrapa son poignet d'un réflexe dû à son poste de Batteur dans l'équipe de Quidditch et se tint à la rambarde de l'autre main, afin de ne pas tomber. Les marches sous les pieds de Dolceane venaient de s'écrouler, n'ayant probablement pas résister à si peu d'entretien durant les dernières années. Le poids, bien que léger de la Poufsouffle, avait eu raison d'eux. Il colla la demoiselle contre son torse, afin qu'elle ne chute pas du trou béant en plein milieu de l'escalier. La soulevant dans ses bras, il longea la rambarde et ne la déposa au sol qu'une fois parvenus en haut des escaliers. Il examina la jeune fille et avisa de la marche rougie laissée par ses doigts dans son mouvement pour l'empêcher de s'écraser. D'un mouvement de baguette et d'un sort informulé, la marque disparut.

    « Fais plus attention, Chamois Chaleureux, sinon je devrais bientôt t'appeler Chamois Décédé... J'aurais dû m'assurer qu'il n'y avait également aucun problème avec les escaliers, ne monte plus la moindre marche sans que je n'ai encore vérifier les lieux. »
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Dolceane V. Pacetti

Dolceane V. Pacetti

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MessageSujet: Re: Are you afraid of the dark ? Are you afraid of the dark ? Icon_minitimeVen 1 Jan - 0:04


    Avant d'entrer, le jeune homme lui avait demandé des explications sur le fait qu'il était son monstre. Dolceane s'était contenté de hausser les épaules avec l'une de ses expressions adorables imprégnée dans ses traits. Il n'y avait pas d’explications possibles, il était son monstre. Comme une gamine qui s'attache au monstre qui se cache sous son lit. Le monstre devenant alors son ami, son confident, celui qui ne l'effraie pas même si elle devrait être morte de peur. Ayant observé la pièce assez longuement, elle avait décidé d'aller faire un tour à l'étage en entrainant le serpentard à sa suite. Il ne pouvait se permettre de l'abandonner. Trop protecteur pour la laisser y aller seul, hésitant même à prendre la place à ses devants, mais elle était déterminée et gravissait plus vite que lui. Le jeune homme répondait à la question qu'elle avait posée avant même que sa chaussure ne foule le bois de la première marche. Une question bien comme les autres, juste parce que Sly n'avait pas l'air aussi impressionnée qu'elle.

    Non, je ne suis jamais venu ici. J'ai d'autres occupations que de trainer dans de vieilles cabanes datant de dizaines d'années où poussières et saletés sont les maîtres mots, vois-tu... Cela ne rentre pas dans mes... Attention !

    À peine avait-elle tourné la tête vers son compagnon pour admirer son visage, que l'improbable arriva. Dolceane poussa un cri en sentant le sol s'effondrer sous ses pieds. D'un geste rapide, presque violent, Silver attrapa son poignet et la colla contre son torse. La sauvant du trou béant et des blessures qu'elle se serait dans doutes infligé. La gamine avait, sans hésitation, passer ses bras autour du cou de Sly. Il la prise dans ses bras, comme une princesse que son chevalier vient de sauver d'une mort certaine. Heureusement qu'il avait été là pour elle dans cette cabane. Sans sa présence, elle serait peut-être morte, gisant sur le sol. Sa reconnaissance était grande. Il la transporta jusqu'à l'étage suivant, lui évitant l'escalade de d'autres marches. Il lui fit regagner le sol une fois en sécurité. Les mains de Dolceane descendant lentement de derrière la nuque du jeune homme à mesure qu'elle se remettait debout. Face l'un à l'autre, il l'observait sans un mot. Puis doucement les doigts blancs du jeune homme prirent sa main tandis que l'autre pointant sa baguette dessus pour qu'une marque rouge disparaisse aussitôt. Ses yeux verdâtres s'éveillèrent pour contempler le vert et argent.

    Fais plus attention, Chamois Chaleureux, sinon je devrais bientôt t'appeler Chamois Décédé... J'aurais dû m'assurer qu'il n'y avait également aucun problème avec les escaliers, ne monte plus la moindre marche sans que je n'ai encore vérifié les lieux.

    Le bouleversement avait fait que l'attention de la jeune femme était sur le minois de Dawson et non sur la pièce qu'elle avait tant voulu voir en y grimpant. Les iris de la demoiselle n'avaient même pas pris la peine de se poser sur les lieux. Il n'en en avait que pour les prunelles du jeune homme dans lequel elle tentait de lire. Pourquoi s'obstinait-il à prendre soin d'elle ? Pourquoi n'était-elle pas qu'une sang-de-bourbe souillée à ses yeux. Un lien étrange et unique les liait. Un lien qui était puissant pour que Silver pile sur ses valeurs de sang et l'accepte dans son entourage.

    Sly pourquoi est-ce que tu me protège toujours autant ? Je ne veux pas te le reprocher, non, pas du tout. Je me suis demandé ce que j'aurais fait sans toi. Ce n'étais qu'une question par simple curiosité...

    Les yeux de Dolceane fixaient le sol pendant quelques minutes après sa réplique quelque peu confuse dans son propre esprits. Tant qu'il ne le prenait pas pour une reproche tout irait pour le mieux. La brunette adorait le serpentard et ne voulait surtout pas ce le mettre à dos pour un malentendu. Relevant les yeux vers lui dans un tendre sourire en écoutant sa réponse alors que quelque chose d'autre attira son attention. Posant ses yeux sur autre chose que lui depuis leur arrivé en ses lieux. Elle crut entendre des pleurs, des sanglots. Était-elle sur le bord de la folie ? Était-il possible que quelqu'un ce soit réfugié ici même en pleurant. De long frissons partirent de son dos et remontèrent vers ses épaules dans une morsure de froid désagréable. Ses pleurs étaient déchirants mais que plutôt faible et peu audible.


    T'as entendu ? On dirait qu’on n’est pas seul...

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