Lukas • « tout n'est que chaos »

DATE D'INSCRIPTION : 26/12/2009

LUKAS MORGAN HANSEN
17 ans ; serpentard ; 7eme année
Jaloux ; temeraire ; marrant.

DATE D'INSCRIPTION : 26/12/2009

CHPT1 : l'enfer de ma vie . »

______ Là bas, à l'internat, nous étions comme des prisonniers, privés de quatre vingt dix pourcent de ce qui nous était vital. Nous ne possédions que le strict minimum – voire moins. Notre enfance nous avait été dérobée, sans aucun motif valable. Et, lorsque nous tentions de nous hisser sur le toit du bâtiment, afin d’apercevoir le ciel et respirer l’air de la liberté une seule minute, nous étions rattrapés par les adultes chargés de notre éducation. Ils nous ramenaient violement à l’intérieur, nous hurlaient dessus en nous traitant de vermine et, d’enfants mal éduqués pour ensuite nous laisser seuls dans le noir, à l’intérieur d’une petite salle, jusqu’au moment où, ils se souviendraient de nous. Nous étions en clair, traités comme des rats de laboratoire ; on nous observait, on notait sur un petit bouquin tous nos moindres faits, toutes nos paroles, on décrivait nos comportements… Nous n’étions pas normaux pour eux, pour la simple raison que nous n’avions plus de parents. Là bas, j’avais souvent souffert de la solitude car, tout le monde était très 'sectaire' : je ne connaissais pas les trois quarts des enfants présents et, Il y avait énormément de sujets tabous ; nous ne parlions – par exemple - jamais de la façon dont nos parents nous avait abandonnés ou, nous avait été arrachés.
______ Beaucoup de ma reconnaissance va à ma soeur, car avant, je ressentais très régulièrement le besoin de me confier, et à chaque fois, elle avait été là. Tout deux, nous arrivions à parler de notre mère, et, souvent, je me disais qu'être chez elle ou, ici, à l’internat revenait au même. Parce qu'il fallait l’avouer, elle n’avait pas la fibre maternelle ; elle fumait, buvait, était négligée, disait des grossièretés à longueur de journée, ne faisait pas le ménage, et, ne s’occupait pas non plus de nous, elle courrait à sa perte, sans s'en rendre compte. Et, lorsque l'on passait les vacances avec elle, elle ne cessait de nous lancer des injures et, de pousser des jurons, priant dieu pour que l'on reparte au plus vite à l'internat. Ma soeur et moi nous étions donc demandé si, notre mère nous aimait, et après débat, nous en étions arrivé à la conclusion que ; Non, nous n'était rien pour elle. Ce jour là, nous avions pleuré car, même si nous n'étions que des vulgaires gamins à ses yeux nous, on l'aimait. Après cet épisode, j'ai apprit à ne plus l'aimer, j'étais frustré et en colère alors, je me persuadais que, jamais je ne me comporterai comme elle. Je ne le voulais pas. Je voulais devenir quelqu'un, et pour cela, j'étudiais, je lisais, encore et encore, jusqu'à ce que je ne puisse plus m'en lasser.

CHPT2 : un pas vers la liberté . »

______ Je me souviens, c'était un Vendredi, vers Juillet. Il faisait chaud et, ma soeur et moi nous trouvions dans notre chambre, à l'internat. Oui, il faisait une chaleur incroyable, nous avions donc décidé de ne pas sortir, nous nous contentions de lire, à l'abri des rayons du soleil et, du bruit que nos camarades faisaient, en jouant au ballon, dans la petite cours. D'ailleurs, je me rappelle que, presque tout le monde s'était moqué de nous, en apprenant que nous préférions étudier plutôt que profiter du beau temps mais, peu nous importait car, nous étions habitués à nous faire traiter "d'intello" et, d'autres choses aussi blessantes.
______ Vers quatorze heures, Beryl, la dame de l'intendance avait frappé à la porte de notre chambre. Et, d'un ton sec, elle nous avait ordonné, à ma sœur et à moi de la suivre jusqu'à la salle 029. Apparemment, quelque chose de "très important" devait nous être annoncé. Alors, main dans la main, ma soeur et moi avions suivit la femme, nous sommes entré dans la salle puis, nous nous sommes assis et; on nous a tendu une lettre chacun. Nous les avons ouvertes et lu, à plusieurs reprises. Apparemment, on était des sorciers. Alors, j'ai arqué les sourcils puis, avec un air détaché, j'ai exprimé le fait que, je n'étais pas dupe, qu'il fallait - à partir d'aujourd'hui - cesser de me prendre pour un idiot et, que je ne désirais nullement partir d'ici pour un lieu pire (oui, je sais, j'ai toujours eu cette pointe d'arrogance en moi). Et là, Beryl m'a lancé un regard noir suivit d'un ; « Ne jouez pas à ça avec moi, Hansen, vous irez là bas vous et votre soeur, un point c'est tout ». Alors, j'ai baissé la tête et on a pleuré.
______ Ah, je revois le sourire narquois que Beryl avait, lorsque l'on faisait nos valises et, qu'on disait au revoir à toutes les personnes de l'internat, parce qu'on était contraints de partir. C'était tant mieux pour eux, moins de bouches à nourrir et, c'était tant pis pour nous. Qu'est ce qu'on y pouvait, après tout ? Nous n'étions que des gamins de onze ans, à peine. Comme si qu'on aurait pu s'opposer à quoi que ce soit, comme si qu'on avait eu le droit d'exprimer ce que l'on pensait. Ainsi, les yeux remplis de larmes, nous partions, nous quittions l'endroit qui nous avait vu grandir depuis plusieurs années. Et, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, j'avais un pincement au coeur.

CHPT3 : Le rêve . »

______ J'avoue que, je m'étais trompé, sur Poudlard et, sur le monde des sorciers. Finalement, je ne peux plus concevoir ma vie sans la magie. C’est très étrange. Mais, à poudlard, ma sœur et moi sommes épanouis, c’est comme une renaissance ou, quelque chose qui y ressemble. Nous sommes libres et, nous avons changés. Je ne suis plus petit garçon effacé que j’étais, celui qui se tait sous prétexte qu’il n’ose pas s’affirmer, j’en suis devenu tout le contraire, j’aime faire montrer au monde entier ce que je pense. Prétentieux ? Peut-être un peu, oui. Mais Je suis déterminé à devenir quelqu’un et, je m’en donne les moyens. A présent, chaque année à Poudlard est pour moi l’occasion de me surpasser. En repensant à ce que j'étais en arrivant ici je ris; je me souviens très bien du stress qui m’envahissait, dès qu’une personne daignait m’adresser la parole, de ce qui se produisait en moi, dès qu’une jolie venait me parler, je me sentais comme un dieu vivant. Et maintenant, je n’en ai plus rien à faire, les filles sont des personnes totalement normales. Je ne sors jamais avec aucune d’entre elles et, au risque de paraitre stupide, je préfère ne pas "m'encombrer" (haha, des feministes vont venir sonner à ma porte, je le sens)
______ Par contre, je suis toujours le gars un tantinet arrogant, j’aime bien répondre, et avoir le dernier mot. Et lorsque j’ai tord, je persuade les gens que j’ai en fait raison. Mais, ne pensez pas que je suis un de ces mecs qui pensent être mieux que les autres, non, en réalité, j’ai horreur de ce genre de personne et, juste parce que j’aime provoquer, je leur tiens tête et s’il vous plait, ne vanter pas les mérites des Potter, ou, d’une autre famille ‘célèbre’ parce qu’à vrai dire, je n’en ait absolument rien à faire, des guerres qui les opposèrent à voldemort. Non mais sérieusement, qu’est ce que ça peut bien me foutre, à moi ? Enfin, disons simplement que, je suis neutre… ? Ah, vous trouvez que j’ai mauvais caractère ? Je crois que, c’est normal, je ne vous ait pas encore dit combien j’étais marrant, cultivé, intelligent, protecteur, mature, galant, romantique et doux. ( rires)

& toi, t'en penses quoi ? »

______ Ah, mais, Lukas est un numéro à lui tout seul, je vous assure. J'adore l'expression que son visage prend, dès qu'on lui fait une reproche, parce que non, monsieur n'aime pas être contrarié. Mais, c'est un amour. Il arrive toujours à nous redonner le sourire, qu'importe les circonstances, il aime nous prendre dans ses bras, pour nous réconforter, vanter nos mérites et, nous dire combien on est formidable. En plus de ça, il est intelligent et studieux ; il ira très loin, dans la vie, c'est presque une évidence. On sait tous, qu'il a vécu des trucs plutôt durs dans sa vie mais, il semble tellement serein... Il est doux, et patient enfin, pas avec tout le monde : il lui arrive de lancer des jurons à certaines personnes qu'il trouve trop presomptueuses à son goût mais, il n'est pas du genre à se battre à mains nues ou, à ramener ses amis pour ridiculiser les gens. Lukas aime les choses simples, il est formidable, mais surtout, n'écrivez jamais son prénom avec un 'c', vous risquez sûrement de vous faire tuer sur place.

July Strangman