BRAKIUM EMENDO*
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breathe me ...

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Dolceane V. Pacetti

Dolceane V. Pacetti

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MessageSujet: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeSam 26 Déc - 23:30



    Ce vendredi c'était bien annoncé. Un soleil plutôt froid brillait sur le château ce matin là. Rien dans le ciel ni dans le vent ne prédisait quoi que ce soit de mauvais. Dolceane ouvrait ses paupières blanches sur des yeux forêts illuminés de joie de vivre une journée de plus dans ce monde merveilleux. Elle se levait avec douceur, déposant ses pieds nus sur le sol froid la faisant frissonnée. Jovial, elle sortait ses vêtements de sa penderie de quelques coups de baguette. La magie l'émerveillait même après cinq ans de sa découverte. La poufsouffle se vêtit rapidement. Revêtant l'uniforme de poufsouffle, heureuse de ne pas avoir de cours à l'extérieur ce matin et ainsi pouvoir porter la jupe et mettre la robe de sorcier et la cape de côté. Le reste de la mâtiné et de la journée se déroula bien. La brunette était allée déjeuner, retrouvant Shawn et Appoline à sa table. Jaycen l'ignora par contre ce matin là, mais Dolceane n'y porta pas vraiment attention. Elle avait une faim de loup et le petit déjeuner semblait des plus appétissant. Ce matin là, la déprime commença un peu alors qu'une rouquine de sa maison assise tout près s'exclama :

    Oh des pancakes ! Ça sent tellement bon, ça me rappelle celles que faisait ma grand-mère quand j'avais 4 ans !

    Aussi stupide est-ce, Dolceane ressentit de la jalousie, puis de la tristesse. Cette rouquine à la vois beaucoup trop fort lui avait rappelé la seule chose dans sa vie qui n'était pas parfaite. L'agneau ne pouvait pas se réjouir elle aussi de se remémorer des choses de son enfance. Elle avait perdu son enfance et ce n'était pas qu'une figure de style. Il y avait les photos, mais la gamine qu'elle souriait et faisait signe de la main était une pure étrangère pour elle. Le reste de la journée fut plutôt floue. Embrouillée parce qu'elle se noyait dans une nostalgie qui n'existait même pas. Elle s'inventait une vie avec les clichés qu'elle avait vus. En potions, elle s'inventait sa maman préparant de bons petits plats pour Noël. En étude des moldus, elle s'imaginait sa première visite dans ce monde inconnue, où elle c'était sans doutes sentit très particulière face à des gens qui n'ont même pas la connaissance de leur existence. En défense contre les forces du mal, elle imaginait sa mère s'inquiétant pour le sort de son enfant unique en lisant les journaux sorciers. Et pour terminer en divination, elle s'imaginait la première fois qu'elle avait rencontré Flavio.

    Comme si cette déprime n'était pas assez, il fallait que les choses s'enveniment. Après son dernier cours, elle était sur le chemin de son retour vers sa salle commune. Comme vous le savez bien, les salles communes de poufsouffles et serpentard sont très près l'une de l'autre. Elle tétait lunatique et ne portait que très peu d'attention à où elle allait. Soudainement elle se cognait contre quelque chose de très grand. Une fille de serpentard, plus vieille, plus grande, plus belle que l'adolescente. La jeune fille recula, son regard glissant rapidement sur le visage fâché de la vipère à la crinière noire. On pouvait sentir le venin remonter dans ses veines jusqu'à sa bouche alors qu'elle s'apprêtait à mordre la pauvre petite biche et à lui injecter.

    Non, mais tu ne peux pas regarder où tu vas idiote ! Sort de ton conte de fée et revient sur terre. T'es qu'une gamine et t'as pas d'amis. Les gens on simplement pitié de toi parce que tu te prends encore pour une princesse qui vit dans son monde de licornes. Grandit sale conne ! T'énerve tout le monde, tu crois encore au Père Noël bordel ! Allez dégage avant que je ne t'arrache la tête.

    Dolceane fondit en larmes tandis que l'autre conne s'éperdit de rire tout en continuant sa route vers sa salle commune. Déjà que la poufsouffle n'allait pas bien depuis le début de la journée, cette fille qui avait sans doutes simplement passé une mauvaise journée venait détruire ce qu'il lui restait de dignité. Ravalant ses larmes alors que ses orbites étaient injectés de sans, elle continua son chemin. Son premier réflexe fut de ce rendre à la porte de la salle commune des serdaigles. Elle attendit, adossée au mur à attendre que quelqu'un sorte de cette pièce. Ce fut finalement une petite grassouillette de deuxième qui en sortit. Dolceane l'interpella poliment.

    Pardonnez-moi ma chère. Vous connaissez un certain Melvin Londubat ? Il est dans la salle commune à votre avis ?

    La jeune fille timide hocha tout simplement de la tête en signe de négation. Elle devait connaître Melvin, il était populaire, tout le monde le connaissait, tout le monde l'aimait. Désespérée, la jeune femme fit le tour de château, demandant s'il l'avait vu à chaque personne qu'elle croissait le connaissant. Les recherches ne furent pas fructueuses. Cela ne fit qu'agrandir sa peine encore. Maintenant la seule chose pour laquelle elle priait était un endroit tranquille où elle pourrait pleurer toutes les larmes de son corps. Cinquième étage, elle se rappela de la salle vide, le parfait endroit pour aller s'enfermer et déprimer. La pauvre victime s'y précipita, claquant la porte derrière elle et la verrouillant. En se retournant, elle découvrit celui qu'elle avait cherché pendant des heures. Elle le fixait sans un mot, sanglotant mais en luttant pour empêcher ses larmes de faire une rivière de ses joues.

    C'est ici que tu te cachais Melv... Je te cherche depuis la fin des cours...

    Marmonna-elle faiblement. Sa voix emplie d'une tristesse qu'elle tentait de cacher, mais qui n'était pas feinte.
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R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeDim 27 Déc - 19:15


last christmas,
i give you my heart.


    La journée commençait bien pour Melvin, et pourtant jamais il ne se serait douté qu'elle finirait par de la nostalgie pure et simple, agrémentée de tristesse. Son réveil n'avait pas sonné à l'heure prévue, ce qui pimentait ce début de journée. Enfiler son uniforme en vitesse, faire en sorte d'avoir un tête éveillée et se rafraîchir un peu en quelques minutes était un challenge matinal que Melvin aimait bien. Il alla déjeuner tranquillement à la table des studieux aigles en compagnie notamment de Miryà et de Deyvon, ses deux meilleurs amis. Ils rigolèrent aux éclats, comme chaque matin. Il régnait une ambiance divine de ce côté de la table des bleus. Ensuite, il partit en cours de défenses contre les forces du mal avec ses deux compatriotes habituels, et taquin Deyvon avait frabriqué quelques fausses boulettes de shit pour faire jaser Melvin et Miryà. Il rigolait mais seul, même si Melvin était amusé. Ce n'était pas le cas de Miryà qui ne prenait pas cela à la légère. Durant le cours, il rendit son devoir sur le sortilège de l'Impero, et remarqua la mine ravie du professeur, ce qui l'enchanta. Vint ensuite les cours d'Histoire de la Magie, certes un peu barbant, mais il discuta longtemps avec Deyvon avant que la professeur ne lui fasse remarquer qu'il faisait trop de bruit. Après ces deux heures de cours pas très éprouvantes, Melv avait une heure de libre et s'avérait que les vacances de Noël commençait dans deux jours. Il en profita pour se rendre au bureau du professeur qui dirigeait les Serdaigles pour lui demander s'il était possible qu'il rentre chez ses parents durant ces vacances, avec un ami proche qui n'avait plus de famille. Le professeur lui annonça que ses parents avaient envoyé un hibou pour dire qu'ils partaient en voyage et qu'ils ne sauraient s'occuper de Melvin durant ces vacances mais aussi qu'il serait contraint de rester à Poudlard. Melvin qui se réjouissait de rentrer au bercail après quelques mois d'absence, tomba de haut quand il apprit que ses parents le laissaient tomber pour de minables vacances. Il réfléchit à cela durant les cours suivants, respectivement astronomie, soins aux créatures magiques et potions. Il fut perdu dans ses pensées durant chacun de ces cours de l'après-midi, ce qui lui valut quelques remarques de ses professeurs. Même l'optimal qu'il avait reçu sur son devoir de potions concernant la description de la potion d'Amnésie ne lui avait pas remonté le moral. Le cours se termina alors, et il prit la route de la salle commune des aigles.

    Il trouva là-bas une salle bondée de monde, fêtant l'anniversaire d'un première année. Lui qui voulait réfléchir à tête reposée à comment se faire pardonner d'avoir promis à son ami de passer un heureux Noël en famille, c'était raté. Une idée brillante, aussi bizarre soit-elle, lui vint alors en tête : la Salle Vide du cinquième étage. Il pourrait y être tranquille et y réfléchir à son aise. Il monta les interminables escaliers tournants pendant quelques minutes, puis longea quelques murs et arriva finalement face à la porte de la Salle Vide. Il marqua un temps d'arrêt et fixa longtemps la vieille porte en bois noir. Il saisit la poignée dans l'optique de la tourner mais elle se bloqua net. La porte était fermée.

      « Alohomora ! »


    Par chance, la porte n'était pas magiquement ensorcelée pour rester fermée aux inconnus. Il entra, et trouva une chaise rigide sur laquelle s'asseoir. Il la prit par le dossier, et l'emporta vers la fenêtre, pour avoir une vue agréable. Il pensa à ses parents qui partaient sans lui, qui le laissaient seul pour le réveillon, dans cette école où aucun membre de la famille n'est présent. Mais à peine eut-il quelques minutes de calme et de tranquillité qu'il entendit la porte grincer doucement. Il avait oublié de la fermer pour ne pas être dérangé. Il ne se retourna pas, ayant tout de même la peur au ventre, qu'un professeur le trouve là, seul. Les petits pas avancèrent de quelques mètres et il entendit une petite voix douce sangloter.


      « C'est ici que tu te cachais Melv. Je te cherche depuis la fin des cours. »


    Melv aurait reconnu cette petite voix entre mille. Dolce. Il se leva d'un bond, perdant toute idée de ses parents et de Noël, en entendant la jeune fille en détresse qui venait de le chercher partout dans Poudlard. Il la contempla de bas en haut, et de haut en bas pour finalement arriver à la conclusion que la jeune fille allait mal. Il s'approcha de la sorcière à pas lents, pour finalement arriver à sa hauteur, et du revers de son pouce, essuyer une larme sur le visage enfantin de Dolceane.

      « Désolé, je me suis caché ici en ne pensant pas que quelqu'un pourrait chercher après moi. J'avais besoin de réfléchir à ... certaines choses. Mais dis-moi jeune fille, pourquoi ces larmes de crocodile ? »


    Melvin avait mis de côté sa nostalgie pour réconforter la petite Dolce qui visiblement n'était pas dans son assiette en cette fin d'après-midi. Et il savait y faire avec la poufsouffle. Surmonter lorsqu'il était question de lui remonter le moral ou de la faire rire. C'est pourquoi il avait fait, tout en prononçant ces mots, une moue amusante en regardant la demoiselle avec des yeux pétillants qui faisaient sourire. Ce qui fonctionna à merveille puisqu'un léger sourire apparut sur le faciès de Dolce. Melvin la tira délicatement par le bras et la fit asseoir sur la chaise, sur laquelle il était lui-même assis il y a quelques instants, et s'accroupit à côté d'elle, bienveillant.


      « Raconte-moi tout, et celui qui t'a fait du mal va passer un mauvais quart d'heure. »


    Le sourire de la jeune fille s'agrandit, malgré qu'elle avait toujours les larmes aux yeux. Melvin était fier de ce contraste émouvant. Les lèvres de Dolce remuèrent alors, au plus grand bonheur de Melv.
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Dolceane V. Pacetti

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeDim 27 Déc - 22:18



    Dolce sans Melvin était inimaginable. Qui donc pourrait sécher ses pleurs et lui redonner le sourire sachant qu'il était rare qu'elle soit triste pour de petites choses de tous les jours ? Melvin était unique pour elle, jamais personne ne pourrait lui voler le statut qu'il occupait dans sa vie. Dès qu'il avait entendu sa voix pleurnichâtes, il s'était levé d'un bond tout en l'examinant sous toutes ses coutures. Puis le jeune bleu s'approcha d'elle à pas doux. La gamine tentait de d'étouffer ses sanglots, mais les larmes coulaient comme des chutes sous ses yeux clairs de tristesse. Face à elle, la poufsouffle fixait le sol. Il épongea une larme sur sa pommette alors que les prunelles humides de la demoiselle migraient vers le visage inquiet de son compagnon.

    Désolé, je me suis caché ici en ne pensant pas que quelqu'un pourrait chercher après moi. J'avais besoin de réfléchir à ... certaines choses. Mais dis-moi jeune fille, pourquoi ces larmes de crocodile ?

    Lorsque sa voix avait résonné dans la pièce sans âme, le regard de la brunette avait fut celui du bel homme. Elle n'aimait pas pleurer, encore moins lorsqu'elle rendait d'autres personne triste en déversant sa tristesse. Cependant lorsqu'il parla de larmes de crocodiles, elle porta son attention sur lui. Un rictus rigolo formait ses traits tandis que ses yeux brillaient comme des étoiles. C'est sans forcer la chose, qu'une risette courba le coin de sa bouche. Melvin savait parfaitement comment la manipuler, heureusement qu'il n’avait jamais été malveillant en utilisant ce jeu de marionnettes. La trainant vers la chaise avec son onctuosité habituelle. L'asseyant sur le siège tout en s'agenouillant près d'elle.

    Raconte-moi tout, et celui qui t'a fait du mal va passer un mauvais quart d'heure.

    Ses émotions étaient présentement une véritable montagne russe. Quand il jouait les marrants, Dolceane arrivait à esquisser un sourire. Pourtant dès qu'il reprenait son air sérieux son sourire se mourrait. Elle avait retrouvé un semblant de joie de vivre qui ne fut que passager lorsqu'elle repensa à ce qui l'avait précédemment mise dans cet état. Ses petits yeux si expressifs se brouillèrent de nouveau comme sa première inspiration se muta en un sanglot. Il y eu un moment de mutisme pendant lequel la jeune femme cherchait par où commencé le récit. Puis foutant le schéma narratif à la poubelle, elle déballa son récit au milieu des jérémiades qui secouaient ses épaules trop maigres.

    Est-ce que c'est vrai que j'suis qu'une gamine énervante ? J'ai bousculé cette serpentard sans faire exprès et elle m’a dit que j'étais idiote, que j'étais qu'une gamine et que je n’avais pas d'amis. Que je me prends pour une princesse et que tout le monde me prenait en pitié. C'est vrai ? J'suis vraiment énervante ? Tu trouve que j'suis une gamine ? Parce que je ne sais pas ce que c'est que d'être une enfant, je l'ai oublié et je ne sais même pas pourquoi...

    Sa voix se fracassa à la dernière de ses phrases. Une rivière roulait sous chacun de ses yeux tandis qu'elle tombait à genoux sans vraiment réfléchir. Sa tête à s'enfouir dans l'épaule du serdaigle alors que la rivière se déversait goutte par goutte sur sa chemise. Elle avait passé outre le fait que les accolades avaient étés autrefois étés ambiguës. Tout ce qu'elle voulait à cet instant c'était une épaule sur laquelle gémir sa tristesse. Des bras pour l'enlacer, des doigts pour se glisser entre les mèches de ses cheveux et des paroles pour la réconforter. Les supposés sentiments que les deux êtres pouvaient avoir l'un envers l'autre serraient pour plus tard. Présentement c'était de son ami dont elle avait besoin. Son grand frère qui avait le droit de la serrer contre lui aussi fort et aussi souvent qu'il le voulait sans que personne ne ce pose de questions.
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R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeLun 28 Déc - 22:12


my shoulders are your home.
you pays the rent by smiles.


    Melvin attendait, au chevet de sa petite protégée qu'elle lui explique la raison de ces interminables et chaudes larmes. Il n'aimait pas, mais quand je dis pas c'est pas du tout, la voir dans cet état. Elle qui était si fragile, et qui n'avait déjà pas assez confiance en soi, il fallait encore que quelqu'un la dénigre. Et Melvin savait pertinemment que Dolce était un peu beaucoup naïve. Elle aurait cru Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom sur parole s'il lui avait dit qu'elle avait l'âme d'une Mangemort. Et Melv avait horreur qu'on utilise le défaut de la jeune sorcière pour la mener en bateau, la faire douter d'elle ou lui faire du mal. La petite était toujours assise, silencieuse et pensive. On aurait pu dire qu'elle cherchait ses mots. Puis d'un revers de sourcils froncés, elle lâcha tout d'un coup en une trait, la laissant à peine le temps à Melvin d'imprimer ce qu'elle avait dit.

      « Est-ce que c'est vrai que j'suis qu'une gamine énervante ? J'ai bousculé cette serpentard sans faire exprès et elle m’a dit que j'étais idiote, que j'étais qu'une gamine et que je n’avais pas d'amis. Que je me prends pour une princesse et que tout le monde me prenait en pitié. C'est vrai ? J'suis vraiment énervante ? Tu trouves que j'suis une gamine ? Parce que je ne sais pas ce que c'est que d'être une enfant, je l'ai oublié et je ne sais même pas pourquoi... »


    Elle avait mâché la dernière phrase et Melv ne comprit d'abord pas son sens. Mais Dolce lui avait déjà parlé brièvement de sa "non-enfance" même si elle ne lui avait pas tout dit. Quelque part, elle aurait eu du mal puisqu'elle ne se souvient plus de rien. En tout cas, c'est ce qu'elle avait prétendu cette fois-là, Melv l'avait cru sur le coup, puis par après il avait réfléchi. Elle avait peut-être inventé cette histoire pour oublier une enfance dure et marquante. Inconsciemment bien sûr, son cerveau l'aurait fait pour elle. Melvin avait néanmoins la rage au ventre. Et elle était bien là. Dolce ne se sentait déjà pas drôlement bien dans sa peau et il fallait encore que cette putain de vicieuse de Serpentard vienne lui dire les choses qu'il ne fallait pas qu'elle entende. Il ne fallait pas qu'elle les entende car premièrement, ces choses était totalement fausses et deuxièmement, car cela détruisait la petite sorcière de jour en jour. Il était vrai, certes, que Dolceane ressemblait, physiquement et caractériellement à une petite princesse qui vivait dans son monde, mais c'était tout ce qui faisait son charme. Et c'était pour cela qu'elle était si charmante et que l'on appréciait. Tout le reste n'était que foutaise, cette Serpentard était bel et bien un vrai serpent, ave sa langue de vipère. Dolce n'était pas du tout énervante, sauf pour des Serpentards dures comme fer. On ne la prend pas du tout en pitié. Du moins, Melv n'avait jamais remarqué de telles fausses amitiés dans le cercle d'amis de Dolce. Et mais s'il était certain que Dolce n'était pas une petite populaire que tout le monde connaissait, elle avait quand même des amis sincères et c'était tout ce qui comptait. Melvin lui expliqua tout cela en la réconfortant, après qu'elle se soit rassise, car elle s'était levée pour se jeter dans les bras de son "grand-frère".


      « Écoute, t'es pas du tout énervante sauf pour des garces du genre des Serpentard. T'es toute mimi avec ton petit sourire tu sais. Et puis, t'es pas idiote du tout, je suis sûr que t'es super intelligente. Et pour ce qui est de tes amis, sache que même s'il se compte sur une main, ils sont sincères avec toi et t'aiment plus que tout. Comme moi par exemple. Ce qui n'est certainement pas le cas de cette vipère. »


    Melvin lui posa la main sur la cuisse sans faire allusion que cela pourrait être pris comme un acte sensuel. C'était un acte purement amical pour Melvin qui était destiné à sécuriser et réconforter Dolce pour lui montrer qu'il était là pour elle. Dolceane laissaît paraître de moins en moins de larmes, même si ses pommettes étaient rougeaudes d'avoir tant pleuré ... pour un rien. Il fallait à tout prix que Melvin renforce le caractère de sa petite protégée. Il le fallait. Sinon, durant toute sa vie, elle allait se faire marcher sur les pieds. Il tenta alors une brève explication, toujours sur un ton réconfortant, en l'obligeant à le regarder dans les yeux, ce qui fit rougir encore plus la demoiselle.

      « Dolce, regarde-moi. Tu ne dois pas croire ce que tout le monde te dit. Et encore moins ce qu'une Serpentard te dit, ou plutôt te craches à la figure. Tu dois savoir faire la part des choses. Ok? »


    La frêle sorcière acquiesça d'un petit air renfrogné tout en séchant ses larmes sur sa joue. Elle murmura quelque chose que Melv ne comprit pas vraiment et fit semblant de comprendre, en lui faisaint un signe de tête affirmatif. Melv avait l'impression de parler à sa fille. Il parlait à Dolce comme un père. Un père aimant sa fille. Mais dans cette situation, Melv aimait Dolce amicalement, rien d'ambigu n'était présent même si c'était ce que Dolce s'imaginait. Melv l'ignorait totalement. Il ignorait tout de ce que Dolce imaginait à propos de leur relation. Et pour provoquer encore plus le doute dans la tête de la jeune fille, il lui fit un bisou sur la joue, synonyme de réconfort et de la fin de ses chaudes larmes.


  • Désolé, c'pas terrible moi non plus et un peu court, excuse = j'suis malade *ZBAF*
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Dolceane V. Pacetti

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeMer 30 Déc - 19:05



    La pauvre petite s'était laissé aller. Pleurant toutes les larmes de son faible corps. Les sanglots étouffés secouant violemment sa poitrine sous laquelle reposait ce cœur blessé pour l'une des premières fois. Une fois qu'elle eu pleuré tout l'eau de son corps dans le bras de son ami, elle regagna son siège avec lenteur. Les épaules courbées, la mine basse et le regard fixé au sol de marbre. Ses joues étaient violacées, comme à chaque fois que des gouttes de tristesse coulaient de ses yeux. Melvin n'avais même pas entrouvert ses lèvres pendant qu'elle était tombée dans ses bras. Il la laissait pleurer parce qu'elle en avait de besoin. Lorsqu'elle regagna sa place, le serdaigle jugea qu'il était temps de parler.


    Écoute, t'es pas du tout énervante sauf pour des garces du genre des Serpentard. T'es toute mimi avec ton petit sourire tu sais. Et puis, t'es pas idiote du tout, je suis sûr que t'es super intelligente. Et pour ce qui est de tes amis, sache que même s'il se compte sur une main, ils sont sincères avec toi et t'aiment plus que tout. Comme moi par exemple. Ce qui n'est certainement pas le cas de cette vipère.

    Ses paroles étaient réconfortantes, même si Dolce s'entêtait à admirer le sol. Il savait quoi dire pour la faire sourire et la remettre sur pieds. Son ami déposa sa main sur sa cuisse pour la réconforter. Machinalement, sa main alla joindre celle de Melvin sans pour autant la serrer. Ses doigts jouant délicatement avec le bout de ceux de son compagnon. Des larmes dormaient sur ses joues, mais aucune autre ne s’était encore formé sous ses yeux. La tristesse s'apaisait doucement. Son doux complice l'obligea à le regarder avant de ne continuer sur sa tirade de réconfort. Les joues de Dolceane s'étaient empourprées avant que ses iris n'étreignent de nouveau ceux de son frère.

    Dolce, regarde-moi. Tu ne dois pas croire ce que tout le monde te dit. Et encore moins ce qu'une Serpentard te dit, ou plutôt te craches à la figure. Tu dois savoir faire la part des choses. Ok?

    La jeune ange hocha de la tête alors qu'un petit aire renfrogné planait malgré tout sur ses traits. Faire la part des choses était très difficile pour elle. Naïve et consciente de sa naïveté, la serpentard avait été la seule à la faire jamais pleurer de sa méchanceté. Encore une fois pourtant, Dolceane était persuadé qu'elle n'était pas fondamentalement méchante. Au fond d'elle, cette vipère était une fille gentille et douce qui avait seulement vécu de mauvaise choses récemment de par de mauvais choix qu'elle avait fait. La jeune femme était légèrement émue de connaître la tristesse pour la première fois de sa vie. Ce nouvel état venait quelque peu perturber sa bulle de perfection. Elle préférait tout simplement cesser d'y penser, passer par dessus et continuer à vivre une vie magnifique où la tristesse n'existe pas et n'as jamais existé. C'est ainsi que du revers de sa main blanche, elle chassa ses larmes en se jurant de ne plus jamais laisser la tristesse exister.

    C'est bon, faisons comme si tout cela n'avais jamais existé...

    Marmonna-elle plus pour sa personne que pour celle de Melvin. Ce dernier approuva d'un signe de tête positif, alors qu'en réalité il n’avait pas compris mot de ce qu'elle avait raconté. Dolceane sourit tendrement en regardant son grand frère de cœur. Elle était heureuse de l'avoir dans sa vie peu importe ce que les autres pouvaient en penser. D'ailleurs la poufsouffle le soupçonnait depuis un moment d'avoir un faible pour elle. Toujours à la câliner un peu trop, lui caresser la joue un peu trop tendrement et approcher son visage un peu trop près du sien. Juste alors que ses pensées vagabondaient sur ce terrain miné, Melvin plaqua un baiser contre sa joue. La jeune femme en rougit doucement, détournant son regard de sur lui tout en enlevant sa main de sur la sienne. Léger moment de malaise pendant lequel ni l'un ne l'autre ne disait quoi que ce soit. Dolce reposait finalement son regard sur le jeune homme dont le visage était encore une fois, un peu trop près du sien. Tentant de faire diversion, sa petite voix timide illumina la pièce.

    Humm... Tu veux bien passer le reste de la soirée avec moi ?


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R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeMer 30 Déc - 20:46

    Après ce baiser tout à fait anodin pour Melvin, Dolce le regarda longtemps sans pronocer le moindre mot, sans faire bouger un poil ses lèvres d'enfant. Ils se sont longtemps regardés de la sorte, et Melvin s'en sent rendre véritablement compte se rapprochait du visage de la fillette. Dolce fut d'un coup mal à l'aise sans vraiment le montrer à Melv, et tenta de faire discrètement diversion.

      « Humm... Tu veux bien passer le reste de la soirée avec moi ? »


    En effet, il était déjà tard, et le piaf remarqua qu'il faisait déjà noir dehors en osant un regard par la haute fenêtre, maintenant remplie de buée opaque. Il fallait dire qu'il faisait froid dans cette pièce désormais non chauffée par cet hiver rigoureux, et les deux jeunes gens dégageaient une chaleur intense sans le vouloir. Melv fut honoré de la proposition que Dolce venait de faire mais il avait peur que la jeune fille s'imagine des choses. Qu'elle s'imagine qu'il pourrait y avoir une relation entre eux. Une relation, sentimentale je veux dire. Melv ne voulait pas cela du tout, et ne se sentait absolument pas attiré par la jeunotte. Il déclina l'invitation le plus sobrement possible, tentant de ne pas faire de mal à sa petite préférée. Il inventa un léger bobard qui sans le vouloir aurait pu être tout à fait vrai. Et Dolce mordit à l'hameçon sans se douter de rien, déçue certainement.


      « Arf, désolé je peux pas. Lexie et Deyvon m'attendent dans la salle commune. Je leur ai dit qu'on veillait ensemble. Et il vaut mieux que tu rentres chez les Poufsouffle, je veux pas que tu te fasses prendre par le concierge, ou que quelqu'un rôde dans les couloirs et te prenne par surprise. Quelqu'un qui aurait des idées pas claires en tête. »


    Melvin avait inventé ça, et c'était presque sorti tout seul. Même si ce mensonge n'en était pas vraiment un. Car premièrement, Lexie et Deyvon devaient sûrement l'attendre, mais Melv ne leur avait rien promis quant à une veillée. Deuxièmement, il était vrai qu'il valait mieux qu'elle ne se fasse pas prendre par le concierge, ce pourquoi Melvin allait la raccompagner jusqu'à sa tour, ou plutôt jusqu'à l'accès de sa salle commune, car les Poufsouffles ne logeaint pas dans un tour, à l'inverse des Serdaigles et des Gryffondors. Et troisièmement, certains Serpentards se baladent dans les couloirs en ayant pour but de se trouver un casse-croûte. Et Dolceane est tout à fait le type à se faire attraper par ces scélérats. Petite, frêle, mignonne, et pas apte à se défendre. Il valait mieux donc, que Melvin la reconduise chez les blaireaux. Mais bien évidemment, Melv ne dévoila pas tout cela à Dolce, car il la considérait comme une petite fille. Et il ne voulait pas l'effrayer encore plus.

      « J'vais te raccompagner jusqu'à ta salle commune, ça vaut mieux. D'acc sublime jeune fille ? »


    Pour ne pas que Dolceane reste avec l'idée que Melv ne veuille pas passer la soirée avec elle en tête, Melv tenta un bref soupçon d'humour enjoué pour faire sourire ou même faire rire la jeune fille. Ce qui marcha à merveille. Le jeune sorcier, dans un court instant de vice, pensa que s'il avait été un garçon mal intentionné dès le départ, il pourrait malmener Dolce tant qu'il le voudrait. Mais Melv chassa rapidement cette idée de sa tête, ce qui se vit physiquement par un secouement de tête que Dolce ne comprit pas. Il se leva dès à présent car il était toujours agenouillé à la hauteur des jambes de la jeune fille. Position qui ne se montrait pas très diplomatique. Mais Melv ne le remarqua pas bien entendu. Il avança d'un pas rapide vers la porte de bois qui était restée ouverte depuis l'arrivée de la blairelle. Mais il se rendit compte que Dolce n'avait pas bougé d'un poil, qu'elle était toujours assise sur la chaise décalée. Le sourcil de Melv fronça d'un coup montrant qu'il s'interrogeait sur le pourquoi du comment. Il ouvrit la porte, dans le but de sortir la jeune fille, qui selon lui, serait dans ses songes. Ce qui lui arrivait souvent. Mais rien ne se produisit. Melv poussa un râle qui ne lui était pas familier.

      « Bon, tu viens ? »



  • Désolé, c'est un peu court, et j'ai plus vraiment d'idée. On continue le topic dans les couloirs, ou j'abrège ton raccompagnement ici, et on clôture le rp?
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Dolceane V. Pacetti

Dolceane V. Pacetti

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeSam 2 Jan - 5:52


    La dernière chose que Dolceane souhaitait à ce moment précis, c'était bien de passer sa soirée toute seule. Elle avait besoin d'une présence à ses côtés. Même si c'était celle de son amie silencieuse et j'ai nommé, Effie. La jeune femme savait pertinemment que si elle restais seule, les paroles vénéneuses de la serpentard la consumerait encore et encore en lui revenant en tête. C'était la raison pour laquelle la blaireau souhaitait que son copain passe cette nuit avec elle, ou du moins une partie de cette nuit. Même s'il était bel et bien amoureux d'elle et qu'il lui aurait constamment fait des avances dans cette soirée, elle l'aurait accepter. Elle aurait endurer ses moments gênants où il aurait déposer un baiser sur sa mâchoire et où pendant une fraction de secondes ses premières effleuraient le haut de son cou. Elle n'y aurait certainement pas répondu, mais elle aurait fait comme si c'était tout naturel rien que pour ne pas passer la nuit en solitaire. Pour la petite Dolceane, Melvin était et ne resterait toujours qu'un ami, même si un jours il venait à lui avouer ses sentiments, elle le repoussait. Pas parce qu'elle le trouvait repoussant, non pas du tout. Melvin avait un charme fou, surtout lorsqu'il souriait. Le problème était qu'elle le considérait réellement comme son frère. Il était donc hors de ses valeurs que d'embrasser son frère, la famille c'était sacré pour elle. De plus il savait tout sur elle et elle savait tout sur lui. Ou du moins, Dolceane était jusqu'à aujourd'hui persuadée de le connaître comme si elle l'avait cousu point par point. Ils se connaissaient trop pour former un couple qui serait durable. La gamine chétive le regardait donc en attente de sa réponse.

    Arf, désolé je peux pas. Lexie et Deyvon m'attendent dans la salle commune. Je leur ai dit qu'on veillait ensemble. Et il vaut mieux que tu rentres chez les Poufsouffle, je veux pas que tu te fasses prendre par le concierge, ou que quelqu'un rôde dans les couloirs et te prenne par surprise. Quelqu'un qui aurait des idées pas claires en tête.

    Le sourire qu'elle avait su retrouver durant les instants précédents, c'était évanoui avec le refus de l'aigle. Elle ne prêta même pas attention au reste de son monologue tellement la déception l'habitait. Bien entendu ce n'était pas sa faute et elle le comprenait. Il avait d'autres amis et elle aussi en avait. Seulement à l'exception de la bande du Quidditch, Dolceane n'avait pas de bande à proprement parler. Des amis ici et là, qui ne se connaissaient pas ou sinon ne s'aimaient pas mutuellement. Déjà Dolceane cherchait quelqu'un chez les poufsouffle avec qui elle pourrait passer la soirée. Dans le pire des cas elle pourrait sortir de sa salle commune et roder en espérant croiser quelqu'un ayant su être sympathique avec elle dans le passée : Silver, Deamon, Lukas, Effie ou peut-être Angus. Une seule chose était certaine, elle serait peut-être mal accompagnée ce soir, mais certainement pas seule.

    J'vais te raccompagner jusqu'à ta salle commune, ça vaut mieux. D'acc sublime jeune fille ?

    Cessant sa bouderie momentané, la jeune femme lui adressa un demi-sourire. Melvin l'avait fait exprès, sachant qu'elle allait rougir légèrement et inévitablement sourire. Ce fut justement ce qui arriva. La jeune femme hocha doucement de la tête dans un signe positif, levant par la suite ses prunelles sur un Melvin trouble. Légèrement perdu on ne sait où, il secoua la tête. La sorcière fronça un sourcil, mais il se leva avant qu'elle n'ai le temps de lui demander ce qui la perturbait. Ce fut à son tour de se perdre dans ses pensées. Elle repensait à Lukas, y ayant précédemment songer lorsqu'elle cherchait mentalement un compagnon pour cette soirée. Leur relation avait quelque peu changé, même mal tourné depuis le début de cette année. Il lui manquait, tellement que des petits pincements venaient griffer sa poitrine en y pensant. Ni le son de la porte ni la pression du regard du serdaigle sur elle ne l'avait fait sortir de son songe. Pas même le râlement qu'on trouvait étrange sortant d'un être aussi tendre que Londubat. Il n'y eu que lorsque sa voix résonna dans la pièce qu'elle se leva brusquement.

    Excuse-moi, j'arrive...

    Marmonna-elle en le rejoignant le plus rapidement possible. Ils sortirent ensemble de la salle vide tout en refermant la porte derrière eux. Dolceane ne souhaitait pas qu'il lui pose des questions sur ce qui l'avait mise dans cet état un peu plus tôt. Elle ne tenait pas vraiment à se justifier sur ce sujet. Surtout que Lukas et Melvin ne s'aimaient pas. À vrai dire, Lukas n'aimait pas non plus Silver et pas spécialement les autres amis de Dolce. Pour être bref, c'était la dernière chose dont elle voulais discuter avec lui ce soir. Ils firent plusieurs pas dans le silence seul la symphonie du marbre résonnant venait trancher le silence hurlant. La poufsouffle devait trouver un sujet de conversation et vite. Elle sentait le sujet se rapprocher, mais elle tenterait au mieux de lui changer les idées durant les cinq étages qu'ils avaient à franchir. Le truc c'était de lui poser beaucoup de question sur lui et de ne pas donner son avis sur ses réponses, ne pas laisser de silence ne lui laisserait donc pas la chance de parler et de lui poser la question fatal. Elle ne lui mentirais pas, elle ne mentait jamais. Pourtant la demie-vérité serait peut-être une solution.

    Vous veillez pour quelque chose de spécial toi et tes amis ? Parce qu'il me semble que c'était l'anniversaire de Deyvon il n'y as pas très longtemps. Bref, tu lui partageras mes vœux.

    Dolceane n'avait en réalité, pas la moindre idée de quand était née Deyvon. Pas la moindre idée. Elle cherchait simplement un sujet de conversation intéressant, mais qui serait passager. Elle ne voulait pas entendre parler des deux acolytes de Melvin pendant trop longtemps. Il lui en parlait déjà tellement souvent qu'elle avait presque développer une petite jalousie face aux amis de son grand-frère. Par contre sa jalousie était contenu, elle n'allait certainement pas se jeter dans les bras de Deyvon pour pouvoir passer plus de temps avec Melvin comme l'aurait une vrai petite sœur jalouse. Non, Dolceane ne savait même pas que ce qu'elle ressentait était de la jalousie. Pour elle ce n'était que de petits pincements étranges et qui n'avaient pas lieu d'être. Le chassant presque d'un coup de baguette, elle passait à autre chose.
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R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitimeMer 6 Jan - 21:20

      "s'inquiéter pour son amie, à en devenir fou, à s'en obséder un peu trop, la protéger idiotement."


    Après un léger moment perdue dans ses pensées, Dolce parut sortir de ses songes pour enfin emboiter le pas de notre piaf adoré. Ils sortirent toujours dans un mutisme complet de la salle vide et refermèrent la porte derrière eux, grâce au même sortilège précédemment utilisé par Melvin. Il trouvait la jeune fille bien pensive tout d'un coup. Peut-être l'avait-il heurté en plein coeur lorsqu'il lui avait annoncé qu'il ne passerait pas la soirée avec elle. Ou bien peut-être qu'autre chose lui était venu à l'esprit. Pour une fois, Melvin ne voulut pas savoir la raison de cet enfermement dans un silence parfait, car habituellement il avait l'habitude de se soucier du moindre battement de paupière de la jeune fille. Soudain, dans ses yeux Melvin perçut de l'agitation, vive et dynamique comme si elle cherchait quelque chose dans sa tête. On aurait dit que ça fusait là-haut et elle finit par lâcher une phrase, histoire de faire la conversation.

      « Vous veillez pour quelque chose de spécial toi et tes amis ? Parce qu'il me semble que c'était l'anniversaire de Deyvon il n'y as pas très longtemps. Bref, tu lui partageras mes vœux. »


    Melvin fut surpris par la remarque de la jeunote qui paraissait totalement absurde car l'anniversaire de Deyvon était dans trois mois mais n'osa pas le faire remarquer à sa petite protégée qui semblait totalement à l'ouest depuis le refus de Melvin quant à l'offre de passer la soirée avec elle. Il essaya tant bien que mal de se rattraper et annonça la véritable raison de cette veillée spéciale. De plus, Dolce n'éprouvait d'habitude par une grande aimabilité envers ses plus fidèles compatriotes, Melvin trouva donc cette remarque tout à fait incensée de la part de la poufsouffle, et se demandait si elle ne perdait pas un peu la carte.

      « Non non, on fête leur nomination au tournoi, ils ont été tous les deux retenus. Je me sens un peu à l'écart du coup mais je suis content pour eux. »


    Un silence plat et béant régna alors durant quelques tournants de couloirs, tellement les deux jeunes gens trouvaient leur remarque et le fausseté stupide. Melvin réfléchissait vite. Exceptionnellement, ses méninges s'agitaient car il ne comprenait pas pourquoi soudainement, son amie devenait bizarre, et si, et si. Étrange. Qu'avait-elle derrière la tête pour dire une chose aussi absurde ? Même si Dolce était parfois à l'ouest, cette fois-ci on aurait dit que cette remarque était apparue là volontairement de sa part. Melvin s'inquiéta d'un coup. Il songea au pire. Ce qui ne lui arrive pas souvent. Dolce allait faire quelque chose qu'il ne fallait pas. Il en était sûr. Elle allait faire une connerie, du genre irréparable. Melvin le sentait, le préssentait, même. Il se brusqua alors. Peur que son amie parte en vrille, il lui demanda un peu sauvagement en lui prenant le bras, en la serrant un peu fort à son goût. Elle grimaca.

      « T'as quoi au juste là en tête ? Tu vas faire une connerie c'est ça ? Car je te laisse passer la soirée toute seule ? Je t'ai jamais vue aussi dans la lune et incensée Dolce, alors réponds-moi ! »



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MessageSujet: Re: breathe me ... breathe me ... Icon_minitime

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