En tant que participant du tournoi il ne pouvait pas louper cette fête ! D’un côté juste pour faire la fête et d’un autre parce qu’il avait envie qu’on lui porte attention. Lui, lui des participants du tournoi ! Il savait que personne ne le reconnaitrait ! Et justement, il tenterait de savoir ce que l’on pense de lui et ses chances de survis au tournois ! Pour l’instant, tant que les épreuves n’avaient pas commencé, il prenait cela à la légère ! Après il serait plus sérieux bien sur ! Mais ce temps n’était pas encore venu !
Il s’était habillé décontracté : Un jean et une chemise. Pour le masque, il avait prit le plus simple : un masque blanc sans émotion que l’on retrouve souvent au carnaval de Venise. Ses cheveux châtains au reflet roux étaient encore visible et on le reconnaitrait surement à ça et a sa façon de s’habiller. Mais il espérait se retrouver avec des gens qu’il ne connaît pas et qui ne le connaît pas. Et à ce moment là, le but de la fête serait vraiment atteint : s’amuser et découvrir de nouvelles personnalités.

Il sortit de la maison poufsouffle et mit son masque. Il sentit une légère brise qu’il lui donna des frissons. Il ne faisait pas si chaud que cela à 20h ! Il avait souvent hésité sur l’heure de son départ pour la fête. En effet, l’heure n’avait pas été indiquée et il ne savait pas quelle maison avait organisé la fête. Si c’était Gryfondor, elle commencerait surement vers les 18h ; au contraire Serpentard la ferait démarrer sous les coups de 22h. Il espérait alors qu’a 20h, la fête aurait déjà démarré.

Il commença à marcher en direction des bâtiments principaux. Il se lança à lui-même un sort de désillusion pour pouvoir rester discret dans les couloirs, pour éviter de se faire remarqué par le personnel de l’établissement. Le couvre feu était loin d’être là mais il y avait toujours quelques adultes un peu fouineur donc mieux valait rester sur ses gardes. Son corps et ses vêtements prirent une teinte sombre du fait de la pénombre qui régnait.
Il entra dans les bâtiments et il prit immédiatement une teinte couleurs pierre. Il longeait les murs et monta jusqu’au troisième étage. Il croisa quelques élèves et un professeur. Personne ne le vit à part une jeune fille de quatorze quinze ans qui était plutôt perspicace puisqu’elle lui souhaita une bonne fête ! Shawn sourit et la remercia. Il arriva sur les lieux de la salle sur demande. Il n’y était allé qu’une fois avec des amis. Ils voulaient décompresser avant l’A.S.P.I.C. et se fut le cas ! Ils ont eu le droit à une illusion de plage ensoleillé ! Il observa les lieux et se demandait comment il fallait faire pour y accéder. Il ne savait pas à quoi penser et ne savait plus comment il fallait faire pour déclencher l’ouverture. Il s’approcha de la tapisserie et il remarqua qu’il y avait une personne revêtant le même sort que lui adossé contre la tapisserie ! Il lui adressa le bonjour !
-Hey salut ! Je t’avais pas vu ! Tu viens pour la fête ?
-Hum je sais pas… Il y a mieux à faire ?
Le jeune homme lui sourit et lui demanda de reculer. Il mit sa tête devant sa mains et fit deux ou trois allez retours devant la tapisserie. Celle-ci se s’enroula pour se relever et une porte se créa.
-Bonne soirée ! Et peut être à tout à l’heure !

Shawn donna une petite tape sur l’épaule du portier pour le remercier et entra. La porte se referma derrière lui. Il fit un contre sort pour ne plus ressembler à un caméléon et avança dans un couloir et entendit de la musique. C’était très léger, presque imperceptible. Il arriva devant de grands rideaux et les poussa. Il se trouva alors dans une grande pièce, décoré de toutes parts et remplis de monde. Et oui, la fête avait déjà commencé ! Il en était content. Il s’imprégnait tout doucement de l’ambiance. Des personnes étaient déjà en train de danser au milieu. Tout autour de la pièce se trouvait des tables avec a manger et à boire a profusion. Quelques canapés étaient là pour accueillir les personnes ne voulant pas danser, se reposant, discutant avec d’autres personnes, s’embrassant même !
Shawn traversa la salle et se servit un verre de bière. Monter les sept étages donnait soif. Il resta debout, prés du buffet, à attendre que quelqu’un le rejoigne. Cela ne serait surement pas long. Le fait de porter un masque enlevait beaucoup de préjugé et ce soir, il n’existait aucune maison, aucune différence de sang, aucune beauté. L’égalité était de rigueur.