BRAKIUM EMENDO*
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.




 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Celle qui tombait toujours à pique

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Lloyd S. McKraven

Lloyd S. McKraven

PARCHEMINS : 37
DATE D'INSCRIPTION : 01/01/2010
AGE : 34
PSEUDO : Elazar (Elea)
CREDIT : Ava: Elea Gifs: Persuazn


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeDim 3 Jan - 17:13

    Lloyd ne recevait jamais de lettre venant de sa famille, ce qui est assez normal quand on sait que les deux seules personnes qui représente sa famille sont une alcoolique et une portée disparue, mais ce matin, pour sa plus grande surprise, Lloyd reçu bel et bien une lettre dont l’émetteur n’était autre que l’alcoolique sa mère. La lettre était écrite sur un papier miteux, d’une main tremblante. Tout ce que sa mère racontait dans cette lettre s’était qu’elle allait mal, qu’elle voulait qu’il rentre, qu’elle se sentait seule et surtout… qu’elle avait besoin d’argent. Ne travaillant pas et n’ayant pas le moindre argent de côté Lloyd ne voyait pas pourquoi sa mère venait lui demander de l’argent à lui… enfin si il voyait pourquoi : elle n’avait personne d’autre vers qui se tourner. Il ne lui devait rien, la laisser dans le pétrin dans laquelle elle avait du se fourrer, était sans doute la chose que Lloyd désirait le plus faire, mais pourtant, il décida de vendre à un de ses amis la montre que lui avait offert sa sœur à Noël il y a quelques années. Certes c’était un cadeau et le fait de vendre un cadeau que l’ont vous a offert n’est pas la chose la plus convenable à faire, mais il n’avait aucun autre objet de valeur et sa sœur était loin d’être dans ses bons sentiments depuis qu’elle avait disparu, alors pourquoi ce priverait-il de profiter d’une si bonne occasion pour se débarrasser de cette stupide montre ?
    Pourtant, debout dans la volière, une chouette de l’école postée devant lui, sa lettre remplis d’argent en main, Lloyd ne bougeait pas. Est-ce qu’il regrettait ce qu’il avait fait ? Il n’y avait pas de doute, mais il essayait de se convaincre du contraire. Fermant les yeux il tenta de se décrisper un peu. Personne ne savait où était sa sœur, à Poudlard tout le monde imaginait qu’elle était tombée enceinte ou qu’elle s’était enfui avec un groupe de rock pour faire une tourner à travers le globe… les gens pouvaient s’avérer tellement stupide par moment… Oh ce n’était pas une grande nouvelle, il avait toujours su à quel point les gens étaient cons par moment, mais cela l’énervait que tout le monde se laisse si facilement avoir… Il ne démentait aucunes rumeurs pourtant, il n’en confirmait aucunes également, parce qu’il ne voulait pas qu’on se mêle de sa vie alors il ne disait rien, mais il n’en pensait pas moins.

    Il attrapa la chouette sans la moindre délicatesse et lui fourra la lettre entre les pattes. Il la tenait encore quand il entendit des bruits de pas derrière lui. Quelqu’un montait les marches de la volière. D’un instant à l’autre on viendrait briser son petit moment de solitude, son petit moment il osait dévoiler un peu ses sentiments cachés… qui était l’imbécile qui venait le faire chier dans un moment pareil ? Lloyd se tourna pour faire face aux escaliers, tenant toujours la chouette de l’école dans ses mains, cette dernière ce débâtait, irrité par le manque de finesse des gestes du jeune homme. Ok la volière n’était pas son domaine privée alors c’était normale que quelqu’un puisse venir à n’importe quel moment, mais à cet instant Lloyd aurait préféré que cette personne s’abstienne d’envoyer du courrier.

    « Aryallenh ? »

    De tous les élèves de Poudlard il avait fallu que ce soit son ex qui vienne… Lloyd leva les yeux au ciel.
Revenir en haut Aller en bas
E. Aryallenh Hampton

E. Aryallenh Hampton

PARCHEMINS : 217
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2009
AGE : 31
CREDIT : YOUNG FOLK


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeDim 3 Jan - 17:45

    LLOYDMCKRAVEN & ARYALLENHHAMPTON
    ---------------------------


    Il faisait chaud dans la salle commune des gryffondors aujourd’hui. Mais dehors, il faisait si mauvais que je m’étais résignée depuis longtemps à rester ici. Tan pis pour le bruit, tant pis pour la chaleur ambiante étouffante. J’avais retiré ma robe de sorcière ne restant alors qu’en jupe et en chemisier. Deamon était assise près de moi avec son meilleur ami ou un de ses meilleurs amis, je n’interférais que peu dans sa vie mais elle beaucoup dans la mienne. Pourtant comme toutes les filles de cet établissement je connaissais le nom d’Ethan Potter bien entendu. Je ne lui avais jamais parlé et je n’avais pas envie de le faire. Même si Deamon m’aidait à avoir confiance en moi, ce qu’elle réussissait bien, je n’étais pas à l’aise avec les gens que je ne connaissais pas fille et garçon confondu. Bien qu’il était plus facile pour moi de me lier avec une fille qu’avec un garçon. Je faisais partie des filles qui pensaient qu’on ne pouvait pas avoir une véritable relation d’amitié avec une personne du sexe opposé. Il y aurait toujours des non dits, des moments de flottement et des œillades. J’avais appris à le voir à force, j’étais plutôt du genre observateur. Je retournais alors à ma lecture. C’était un roman français l’eau de rose. Mais oui à mon âge je croyais encore au prince charmant même si la vie m’avait par mainte fois démontrée qu’il n’y avait ni conte de fée ni prince charmant. J’en étais au passage le plus intéressant du livre. Le héros allait enfin embrassé la princesse et lui déclarer par milles mots bien tourné ses plus profonds sentiments. J’y étais presque, ils ‘agenouillait devant elle, prenant sa main entre les siennes et levant son visage en forme de cœur et propre vers sa dulcinée. Le méchant était déjà mort. Plus que quelques mots, et leur amour naissant se verra élevé au rang de conte royal.


      - Aryallenh Hampton ? demanda une voix



    Je relevais la tête, m’arrachant à regret de la déclaration sulfureuse du prince pour sa princesse. Ce n’était vraiment pas le moment et je ne pus retenir un petit soupir de déception avant de plonger mon regard océan dans l’ambre rougeâtre d’un garçon. Je tentais un sourire timide qu’il me rendit avant de me remettre une lettre dans les mains. Il effleura de ses doigts la mienne et je ne pus alors m’empêcher de rougir. A 18 ans, c’était encore un véritable problème.


      - Ta chouette s’est trompé d’endroit me dit il avant de me faire un signe de main et de s’en aller.
      - Qui est ce ? Un admirateur secret ? demanda amusée Deamon
      - Non seulement mon père lui répondis je avant de m’éclipser vers mon dortoir, la lettre dans la main et le bouquin coincé sous le bras.



    Je m’installais sur mon lit et ouvrait la petite enveloppe. Là sur le parchemin blanc, s’alignaient des mots en français rédigé d’une belle écriture longue. Je souris alors que je parcourais avidement le contenu. Mon père m’écrivait toutes les semaines pour prendre de mes nouvelles et voir si je me remettais de la récente mort de ma mère. Il devait bien plus souffrir que moi. Je pris un parchemin vierge et ma plus belle plume pour y répondre. Je rédigeais ma missive dans ma langue natale, faisant danser les mots sur le papier de mon écriture ronde et féminine. Une fois ceci fait, je signais et sortis en direction de la volière avec un sourire. Il n’y avait personne sur le chemin ainsi me permis je de fredonner une chanson française. Je gravissais les marches et je poussais la porte de la volière attendant à ce que déjà France ma chouette se jette sur mon épaule. De plus, je lui avais apporté un petit encas.


      - Aryallenh ? entendis je.



    Je stoppais tout mouvement étant encore dans une semi pénombre. Je tournais mon regard vers Lloyd, je ne voulais pas me trouver en sa présence, il me faisait faire n’importe quoi. J’inspirais un bon coup, décidée à l’ignorer. C’était bien dans ces moments là que j’aurais préféré ne jamais sortir de l’ombre. France vient sur mon épaule et je lui donné distraitement les petits miam hibou. J’attachais à sa patte ma lettre.


      - Apporte ça à Papa dis je en français.



    France s’envola et je déglutis bien consciente du regard que mon ex petit ami portait sur moi. Il me vrillait le dos. J’étais quand même pas à Gryffondor pour rien et je ne retournais vers lui en essayant de lui adresser un petit sourire malhabile qui se transforma une affreuse grimace.


      - Lloyd , je ne pensais pas .. je ne pensais pas te trouver ici commençais en français avant de me reprendre et de parler en anglais.
Revenir en haut Aller en bas
Lloyd S. McKraven

Lloyd S. McKraven

PARCHEMINS : 37
DATE D'INSCRIPTION : 01/01/2010
AGE : 34
PSEUDO : Elazar (Elea)
CREDIT : Ava: Elea Gifs: Persuazn


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeMar 19 Jan - 17:48

    Lloyd arqua un sourcil en voyant Aryallenh l’ignorer de la sorte, préférant s’occuper de l’envoi de son courrier, que de bien vouloir lui céder un regard. Un brin vexé, Lloyd ne quitta pas la jeune femme des yeux, peu à peu son regard se vida et il se plongea dans ses pensées, ne bougeant plus d’un cil. Longtemps amis, ils étaient un temps devenu un couple. Lloyd avait, sottement, pensé que cela leurs conviendrait, après tout ils étaient d’excellents amis, partageant beaucoup de chose… pourtant ils finirent par rompre. Tout ça parce qu’il avait couché avec une autre fille… ok c’était assez compréhensible et justifié comme motif de rupture, mais pour Lloyd son adultère n’était pas la seule raison de leur rupture, ce n’était que la partie émergée de l’iceberg. Quand on est amis, on s’est très bien qu’on ne peut pas demander à son ami de se confier entièrement, parce qu’on respecte le jardin secret de l’autre. On y pense, on a même souvent envie de savoir, mais au final on se tait et on n’en ait pas obsédé. Tant dis que lorsqu’on sort avec quelqu’un, qu’on pense aimer, on a envie de connaitre tout de lui. Là était la barrière, il y avait beaucoup de chose que Lloyd ne disait pas à Arya et quand elle lui demandait des explications sur tel ou tel chose sans obtenir de réponses, elle ne pouvait que se sentir mise à l’écart, ce qui était assez normal. Lloyd en avait conscience, il sentait très bien que ce mur entre eux ne faisait que détruire un peu plus leur couple, mais même en en ayant conscience rien ne changeait. Peut-être qu’au fond, inconsciemment, il avait volontairement mis fin à leur histoire.

    « Lloyd, je ne pensais pas… je ne pensais pas te trouver ici »

    Sortant de ses pensées Lloyd se racla la gorge, comme pour se reconcentrer sur ce qu’il était en train de faire.

    « 07 Brighton Terrace à Brixton, Londres. L’ivrogne du deuxième étage »

    Une fois ces paroles prononcer Lloyd lança sa chouette en l’air pour la laisser s’envoler, cette dernière s’ébouriffa les plumes, bien heureuse d’être libérer des mains oppressantes du jeune lion. Des indications supplémentaires n’étaient pas nécessaires, elle était la seule femme toujours ivre, de l’étage. Le reste de l’étage était partagé avec un couple de cinquantenaire jamaïquains et une bande de jeunes qui ne touchaient pas à l'alcool, bien qu'ils aient des penchants pour des substances plus coriaces.

    Le jeune homme regarda Aryallenh, ne prononçant aucun mot avant de finir par se dire qu’en agissant ainsi elle allait le trouver anormalement songeur. Il se mit donc à sourire d’un air nonchalant, comme il en avait l’habitude.

    « Hé oui, moi aussi il m’arrive d’envoyer du courrier. Je ne suis pas encore illettré, désolé de te décevoir. »

    En même temps on aurait pu se poser la question… Lui qui n’écrivait, pour ainsi dire, jamais de lettre et n’en recevait aucunes par la même occasion, si l’on ne le voyait pas lire ou écrire en cours, on aurait pu penser que monsieur n’en était pas capable… Enfin bref là n’était pas le sujet. Arya était distante, tant par ses paroles, son regard, que par son comportement en arrivant Lloyd en déduisit, qu’apparemment, mademoiselle regrettait de lui avoir, encore, céder la dernière fois qu’ils s’étaient « croisés ». Chaque fois qu’ils se voyaient le même scénario se déroulait : ils parlaient, se disputaient et … couchaient ensemble. Cette situation amusait Lloyd et horripilait Arya, ce qui rendait la chose beaucoup plus amusante évidement. Sans aucun doute, cela les empêchait d’autant plus de retrouver leur ancienne amitié.
Revenir en haut Aller en bas
E. Aryallenh Hampton

E. Aryallenh Hampton

PARCHEMINS : 217
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2009
AGE : 31
CREDIT : YOUNG FOLK


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeMar 19 Jan - 19:13

    J’étais horriblement mal à l’aise. J’étais pas déjà un foudre de guerre dans tout ce qui s’agit de relation avec les autres. J’avais longtemps été la personne ignoré et un brin secret que les autres ne voyaient pour ainsi dire jamais. Mais je m’étais ouvert aux autres, à la vie à ce que l’Angleterre – pays détesté- pouvait peut être m’apporter. J’avais découvert des choses incroyables et je ne les regrettais pas. J’aimais apprendre plusieurs choses toutes plus différentes les une des autres, je me savais vive et très ouverte d’esprit … sauf dans un cas …Tout ça marchait avec els choses immatérielles sans pensées et sans sentiments mais avec les humains ma soif de découvrir se voyait freiner. Pourtant je me soignais et j’avais des amis qui m’aidaient pour ça. J’avais fait des progrès. Je n’étais plus la petite fille oubliée d’avant. Les gens connaissaient mon visage, mon talent de DCFM, mes exploits en cours, mon humour français et surtout mon nom. Sauf que depuis la mort de ma mère l’été dernier, j’avais replongé dans mon mutisme, ne m’émerveillant que sur les choses qui ne pouvaient pas me faire de mal. Deux pas en avant, et trois pas en arrière.



    C’était vrai que j’avais gardé quand même ma faculté avec mes amis, les personnes que je connaissais bien. Ceux qui malgré tout étaient toujours là. Mais je n’aimais pas les nouvelles rencontres, les illusions poussaient qui me faisaient peur. Et paradoxalement, je sortais avec des garçons différents, certains que je connaissais à peine. Mon père m’avait toujours répété que j’étais un paradoxe, une antithèse, une exception au bon fonctionnement social. Je ne m’en plaignais pas. Je maudissais certes ma timidité, mes rougeurs intempestives et mon incapacité à rester de glace, mais j’avais appris à vivre avec.



    Et puis, les gens me croyaient trop crédule, trop faible pour oser m’imposer. C’était vrai dans un sens , mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Lorsqu’on s’en prenait à mon intégrité ou encore à ma famille, je pouvais devenir singulièrement très étonnante et sournoise. Non vraiment, il fallait savoir ne pas me prendre pour une conne ou essayait de me manipuler. La colère et le ressentiment pouvaient me faire faire des choses tout à fait désobligeantes et surtout inespérées.




    - Hé oui, moi aussi il m’arrive d’envoyer du courrier. Je ne suis pas encore illettré, désolé de te décevoir. Me répondit il moquer et provocateur.




    Je sortis des pensées vers lesquelles je m’étais un temps tourner pour le regarder. Des fois, j’en venais à me demander comment j’avais pu sortir avec lui. Dans un sens je le regrettais. On était si proche avant, ce fut peut être un de mes premiers vrai amis. Et voilà, ou nous en étions réduit. Je me faisais l’effet d’une étrangère pour lui, d’un rajout, d’une tache noire sur une toile blanche. Peut être on étais je aussi une pour lui, peut être ressentait il la même chose que moi. Je ne faisais pas exprès d’être distante avec lui mais le mur qui l’avait lui même érigé ne cessait jamais de grossir, de grandir. Il avait étouffé notre couple, il étouffait maintenant le peu d’amitié et de compassion qui nous restait.



    Je ne voulais pas, non je ne voulais pas ça. Je n’avais pas envie de le perdre au fond. Il comptait pour moi. Peut être plus en temps que petit ami mais en temps qu’ami. Je ne voulais pas voir ce qu’on avait construit être détruit, soufflé. Mais avais je réellement le choix ? Il savait que j’étais là pour lui ou du moins je l’espérais.




    - Tu sais très bien que j’ai pas voulu dire çacommençais je doucement et déjà lassée, c’est juste que tu reçois si rarement du courrier que j’ai été surprise.




    Je n’osais pas aller plus loin, engager une conversation en sachant très bien comment elle allait se finir. D’abord en dispute et puis après … après je préférais même pas y penser. Peut être était il temps que j’y aille. Je devais peut être aller retrouver la chaleur de la salle commune avant que ça ne dégénère. Parce que immanquablement, c’était ce qui allait se passer. Et pourtant, je semblais clouée sur place, je n’avais pas envie de bouger. J’avais cette force, cette envie de protection qui vibrait en moi. C’était stupide et je le savais. Il ne voulait pas de mon aide, il ne voulait l’aide de personne.




    - Enfin c’est bien que tu prennes envoie du courrier de temps en temps. Ça doit faire plaisir à la personne qui la reçois osais je tout de même.
Revenir en haut Aller en bas
Lloyd S. McKraven

Lloyd S. McKraven

PARCHEMINS : 37
DATE D'INSCRIPTION : 01/01/2010
AGE : 34
PSEUDO : Elazar (Elea)
CREDIT : Ava: Elea Gifs: Persuazn


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:16

    Il y a quelques années quand il avait posé son regard pour la première fois sur la demoiselle, il avait eu cette sorte de pressentiment, comme s’il sentait ce qui allait advenir d’eux par la suite Comme s’il avait pu pressentir qu’il ne se contenterait pas de flirter avec elle, mais que tout cela allait les mener bien plus loin. Il imaginait sans doute tout ça, cela ne s’était sans doute pas passé comme ça, du moins c’est ce qu’il s’efforçait de se dire.

    Chaque fois qu’il la revoyait il avait l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des siècles et il avait cette folle envie d’aller vers elle, de lui parler de tout et de rien comme si rien ne s’était passé entre eux comme si depuis deux ans ils ne s’étaient pas perdu l’un l’autre.

    « Tu sais très bien que j’ai pas voulu dire ça, c’est juste que tu reçois si rarement du courrier que j’ai été surprise… Enfin c’est bien que tu envoie du courrier de temps en temps. Ça doit faire plaisir à la personne qui la reçois osais je tout de même. »

    « Ça pour lui faire plaisir… » marmonna t-il avant de reprendre sur un ton plus ordinaire. « Tu sais bien que j’ai toujours eu un certains talent pour faire plaisir aux demoiselles… »

    Quelqu’un un jour avait dit que la meilleure défense était l’attaque On pouvait assez bien définir le comportement du sang et or avec cette devise.

    « …D’ailleurs si ma mémoire est bonne tu ne t’en es jamais plainte »

    Tout en parlant il s’était lentement rapproché de sa consœur sang et or. Un sourire malsain dessiné sur ses lèvres.

    Qu’est-ce qu’il attendait en agissant ainsi ? Voulait-il réellement continuer ce stupide jeu éternellement ? Non, il aurait peut-être au fond souhaité qu’elle l’arrête, qu’elle le repousse de manière sèche. Que tout redevienne comme avant, mais en agissant ainsi il ne faisait que chercher à ne pas être celui baisserai les armes en premier. Parce que tout était là : c’était à celui qui dirait stop en premier, celui qui dirait qu’il ne veut plus de ça. Tout cela incluait aussi le fait de reconnaitre en premier le manque qu’il ressentait pour l’autre. Est-ce qu’ils étaient près à le faire ou leurs fiertés les en empêcheraient-ils encore longtemps ? Qui sait si leur petit jeu aurait une fin au bout du compte ?

    Elle avait l’air bizarre depuis quelques temps. Lloyd s’était imaginé que ce n’était qu’une impression et qu’elle agissait ainsi uniquement en sa présence, mais parfois il l’observait lorsqu’elle était loin de lui et il avait cette même satanée impression que quelque chose clochait. Il mourrait d’envie de lui en parler, mais cela aurait paru trop étrange après tout ce temps sans s’être « réellement » parlé. Il devait se contenter de faire celui qui ne s’apercevait de rien, faire comme tout le monde, lui laisser penser qu’il était dupe comme les autres.

    A quelques centimètres de la belle brune, Lloyd tendis la main et passa ses doigts dans les cheveux de la lionne pour replacer une mèche qi lui tombait sur la joue. Ce geste tendre aurait pu paraitre étrange pour certain, enfin du moins pour ceux qui ne connaissait pas aussi bien Lloyd qu’Arya ne le connaissait. Son regard plongé dans celui cristallin de la demoiselle, Lloyd ne se pencha pas pour autant pour l’embrasser, il se contentait de la regarder, cherchait à deviner dans son regard ce qui n’allait pas, sans pour autant se trahir en lui demandant de manière direct. Il n’y avait pas de doute pour lui, quelque chose était brisé en elle. Lloyd soupira, pourquoi fallait-il qu’ils soient tous deux si têtu ?
Revenir en haut Aller en bas
E. Aryallenh Hampton

E. Aryallenh Hampton

PARCHEMINS : 217
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2009
AGE : 31
CREDIT : YOUNG FOLK


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeDim 31 Jan - 17:27

    Je me sentais prise au piège et je n’aimais pas cette sensation. J’étais déjà une femme faible face à lui si en plus je me tenais prise dans un étau, ça n’allait pas m’arranger. Il avait cette manie de toujours tout cacher derrière une phrase qui se voulait nonchalante. J’avais bien appris à le connaître depuis le temps. Après tout, n’étais je sortie six mois avec lui ? Si … je ne connaissais pas ses secrets, je n’étais pas dans ses petits papiers mais au moins je savais interpréter ses gestes. Je savais reconnaître derrière sa maîtrise, son mal être. Je n’irai pas jusqu’à dire que je savais lire en lui mais presque. Des fois, je savais même ce qu’il allait dire avant qu’i ne le dise. Mais je ne lui coupais jamais la parole, je ne laissais pas échapper de sourire ou soupir entendu. Je pensais bien avoir perdu ce droit ou plutôt il me l’avait retiré l’année dernière en allant voir ailleurs. J’avais eu une extrêmement confiance en lui, et malgré tout je n’arrivais à pas la regretter. Je ne regrettais pas notre histoire, nos aventures, nos sourires. Mais je haïssais la fin et je haïssais la macabre continuité …


      - Ça pour lui faire plaisir… marmona il.




    Si le destinataire semblait pouvoir être content, ça ne semblait pas être le cas de Lloyd. Je fronçais els sourcils, j’ouvris la bouche et je me ravisais comme toujours. Si il voulait tellement m’en parler, il le ferai de lui-même. Mais il ne l’avait jamais fait et rien que cette pensée mit plus de distance entre nous.


      - Tu sais bien que j’ai toujours eu un certains talent pour faire plaisir aux demoiselles… continua il.




    Il avait repris son ton badin qui avait tendance à m’énerver. Depuis la mort de la mort en plus, j’avais tendance à être renfermée mais surtout à fleur de peau. Il ne devait pas jouer avec moi, pas me rappeler sans cesse tout ce qu’on avait vécu. C’était mesquin, méchant, et ça faisait mal très mal. Parce que ça me ramenait toujours à notre fin et je n’aimais pas ça. Le sentiment de faiblesse et de colère qui s’emparait de moi à chaque fois me rendait malade. J’avais été jalouse de cette fille et je ‘lavais détesté. Mais je savais que ce n’était pas sa faute, Lloyd y était pour beaucoup.



      - D’ailleurs si ma mémoire est bonne tu ne t’en es jamais plainte ! finit il.

      - Je ..




    Je ne pouvais pas parler. Qu’est qu’il cherchait au juste ? Que voulait il se prouver. Je voulais que tout ça, cesse. Je ne voulais plus être la bonne poire qui lui sert de défouloir. Ça me rendait mal à l’aise. Vraiment et pourtant je ne pouvais m’empêcher d’en profiter, de me laisser aller.


    Il posa son pouce sur ma joue la caressa en replaçant une mèche de cheveux noir derrière mon oreille. Cela pouvait paraître si anodin. Mais ça ne l’était pas, c’est le tout premier geste qu’il avait fait avant de m’embrasser pour la première fois. C’était un geste qui m’avait mis en confiance. Immanquablement, mes yeux se remplirent de larmes, j’essayais de les refouler, de ne pas y penser. Mais j’avais bien l’impression qu’il le faisait exprès. Je ne bougeais pourtant pas, restant immobile, osant à peine respirer. Il ne m’embrassa pas. Et sans pouvoir me l’expliquer je me sentais déçue et frustrée. Il me rendait dingue, oui il me contrôlait et j’avais horreur de cette ascendance.


    Son regard me rendait fébrile et je ne tardais pas à bouger d’un pied à l’autre en me triturant nerveusement les mains. Je coupais cette étrange échange pour fixer mes yeux sur le rebord satiné de mes chaussures.



      - Lloyd … essayais je piteusement.



    Je voulais qu’il arrête et d’un côté je ne voulais pas. Je n’y comprenais rien et plus ça allait et moins j’arrivais à me faire une raison. Pourtant je fis le premier pas jusqu'à ce qui me semblait pouvoir signifier une certaine liberté.


      - Arrête lachais je presque soulagée
Revenir en haut Aller en bas
Lloyd S. McKraven

Lloyd S. McKraven

PARCHEMINS : 37
DATE D'INSCRIPTION : 01/01/2010
AGE : 34
PSEUDO : Elazar (Elea)
CREDIT : Ava: Elea Gifs: Persuazn


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeDim 31 Jan - 19:46

    « Je … »

    Ces larmes qui emplissaient ses yeux étaient quelque chose qui rendait Lloyd complètement malade. Elles n’avaient pas lieu d’être, elles ne pouvaient souiller le visage d’Arya, c’était une abomination sans nom. Lloyd voulait s’arrêter là, mais il ne pouvait se le permettre, quelque chose l’en empêchait… C’était lui qui érigeait ce foutu mur entre eux, sans doute n’y avait-il que lui pour le détruire, pourtant il ne faisait que le consolider un peu plus à chaque fois. Par peur certainement, par lâcheté sans le moindre doute.

    Il savait qu’il était entrin de faire une connerie, qu’il devait arrêter maintenant son petit jeu. Il devait parler avec Arya, découvrir ce qui était entrin de la ronger, quitte à baisser les armes en premier. Pourtant même en sachant qu’il déconnait sévère, Lloyd ne parvenait pas à s’arrêter, à faire ce qu’il fallait qu’il fasse. Il y avait une voix en lui qui lui disait qu’il ne serait pas à la hauteur, qu’il ne pourrait pas l’aider et que cela se serait s’il était un chevalier en armure blanche. Il n’était en mesure d’aider personne, il n’avait jamais su aider sa mère et encore moins sa sœur… alors à quoi bon essayer de vouloir lui venir en aide à elle…

    « Lloyd … »

    Le lion ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire malsain. Il gagnait du terrain. Elle tentait vainement de se contrôler et lui, fou qu’il était, il ne contait pas la laisser s’en sortir comme ça. A croire que toute rationalité ou bon sens n’était pas de mise dans l’esprit incompréhensiblement tordu du jeune homme.

    « Arrête »

    Elle ne faisait que l’encourager. Ne le voyait-elle pas ? Si peu de conviction dans sa voix, aucun geste pour le repousser, à croire qu’elle était bien plus consciente de ce qu’elle faisait que ce qu’elle laissait paraitre. S’il la torturait, ne voyait-elle pas qu’elle en était tout autant capable ?

    Lloyd baissa son visage, à la hauteur de celui de son ex petite amie, de son ex meilleure amie. Il approcha son visage, collant son front contre le sien, respirant son parfum avec délectation. Savourant un peu plus cet instant.

    « Je n’arrêterais que lorsque tu voudra réellement que j’arrête… et tu le sais. »

    Mettant fin à la distance qui les séparait, Lloyd pencha un peu plus son visage en avant et déposa ses lèvres contre celle de la belle au regard azur.

    Lloyd n’avait pas le moindre doute sur l’attraction qu’il réussissait à produire sur Arya. Il n’en doutait pas un instant, tout comme il ne doutait pas non plus un instant du fait que, si elle n’avait ne serait-ce que le quart de son assurance au niveau séduction, elle pourrait tout autant le rendre à sa merci. Si seulement elle s’en rendait compte…

    Le lion approfondi le baiser, passant ses mains sur la nuque de la jeune femme, serrant son corps contre le sien. Il n’y avait pas de tendresse dans ce baiser, plus de la rage, une colère étrange. Il était en colère contre lui ? Non contre elle. Sans le savoir il lui en voulait de ne pas l’arrêter. Il voulait qu’elle l’arrête. Elle n’avait qu’à le gifler si l’envie lui disait, mais elle devait l’arrêter, parce que lui ne s’arrêterait pas. Si elle ne se décidait pas il allait la faire sienne encore une fois. La faire sienne pour l’éloigner de lui, encore et toujours. Parce qu’il savait ce que ça lui faisait, il savait que cela l’énervait, qu’elle ne voulait pas de ça, qu’elle voulait que tout redevienne comme avant. Elle devait le dire, ne serait-ce que pour ébrécher le mur qui les séparait.
Revenir en haut Aller en bas
E. Aryallenh Hampton

E. Aryallenh Hampton

PARCHEMINS : 217
DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2009
AGE : 31
CREDIT : YOUNG FOLK


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitimeDim 31 Jan - 20:23

    Il était trop prêt bien trop prête de moi. Je n’arrivais pas à réfléchir correctement. J’étais vraiment une fille faible, c’était rageant. J’arrivais à rien avec moi, j’étais une marionnette entre ses doigts. Je n’aimais pas ça. Et pourtant c’était toujours le même schéma, toujours. Ça me faisait peur parce que je savais que je pouvais rien faire. En fait je ne voulais rien faire et cette constatation m’arracha un crid e dépit. J’étais vraiment une fille coincée quand je m’y mettais. Je n’osais jamais hausser la voix avec lui, ni lui dire ses quatre vérités. Et dieu savait qu’il en aurait bien besoin. Il agissait comme un véritable connard. Et pas qu’avec moi. Au moins, il mettait de la tendresse dans ses gestes, enfin quand l’envie lui en prenait. Sinon, enfin … je ne savais pas comment il agissait ave les autres et j’avais pas envie de le savoir.



      - Je n’arrêterais que lorsque tu voudra réellement que j’arrête… et tu le sais. Minauda il.




    C’était quoi ça ? Ne venais je pas de lui demander d’arrêter ? Et ça avait servi à rien. Bon d‘accord, je reconnaissais que c’était pas très éloquent mais tout de même. J’avais été soulagée de dire ce simple mot. Mais non, en plus il me faisait porter le chapeau. C’était bien la meilleure celle là. Il agissait avec moi comme un assoiffé, un véritable enragé, juste pervers et pas gentleman pour un sous. Et après c’était quoi ma faute ? Il allait quoi bientôt me reprocher de le chauffer ? C’était pas vrai, ça l’avait peut être été. Je rougis instantanément sous le fil de mes pensées. Non mais j’étais entrain de penser à quoi moi. Je devenais folle, non j’étais folle. Il mer rendait folle et c’était pas une belle découverte.



    Il posa son front contre le mien et je déglutis avant de sentir ses lèvres sur les miennes. Je connaissais le goût de ses baisers. A texture douce et chaude de mes lèvres, le goût et la hardiesse de sa langue. Il le savait, il savait que j’avais toujours adoré qu’il m’embrasse et il en profitait. Et je me laissais embrasser et c’était bien pire. Je ne pouvais rien faire contre lui.



    Au fond, il avait raison, je ne voulais pas l’arrêter et je ne le pouvais pas. Etais je encore amoureuse de lui ? Non j’en étais sur et lui, il pensait à quoi en agissant de cette manière ? Il n’avait pas le droit de me considérer comme son jouet. J’étais un être humain avec des sentiments et ils semblaient vouloir toujours les piétiner. Quel con !



    C’est par automatisme que je passais mes bras autour de son coup, mes doigts allant jouer avec ses mèches de cheveux. Il colla mon corps contre le sien. J’avais peur comme à chaque fois. Il y avait la jeune fille au fond de moi qui tempêtait et hurlait pour que ça cesse. Mais sa colère ne franchissait jamais mes lèvres. De toute façon, mes bruits ou mes mots ne feraient que se perdre sur les lèvres de Lloyd. Il ne les entendrait pas.



    Je me reculais pour reprendre mon souffle et j’eus un regain de courage. Je m’éloignais de lui jusqu’à m’accouder à la rambarde, les joues rouges, le souffle court et els lèvres rouges et gonflées. Je déglutis, essayais de reprendre le contrôle. Mais, il me tenait, il me tenait toujours. Avec ses lèvres gonflées, sa bouche ouverte et ses yeux brillants, oui il me tenait. Et le pire c’est qu’il le savait.


      - Lloyd… arrête. tentais je misérablement
    .
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Celle qui tombait toujours à pique Vide
MessageSujet: Re: Celle qui tombait toujours à pique Celle qui tombait toujours à pique Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Celle qui tombait toujours à pique

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BRAKIUM EMENDO* :: ♦ DOMAINE EXTERIEUR. . . :: La Volière-