BRAKIUM EMENDO*
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Ne pas être dérangé, un rêve ?

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AuteurMessage
Scorpius L. Pankhust

Scorpius L. Pankhust

PARCHEMINS : 78
DATE D'INSCRIPTION : 20/12/2009
PSEUDO : Cass'y
CREDIT : Frozen Yogurt


Ne pas être dérangé, un rêve ? Vide
MessageSujet: Ne pas être dérangé, un rêve ? Ne pas être dérangé, un rêve ? Icon_minitimeDim 3 Jan - 19:32

    Que peut-on désirer le plus au monde ? Probablement être heureux, certes. Mais en quoi consiste le bonheur, et comment peut-on l'atteindre ? En ayant l'amour ? L'amitié ? Ou bien encore la richesse, l'intelligence, la sagesse.. ? On ne peut pas avoir tout en même temps, du moins probablement pas. Mais au fond, certaines personne ne veulent pas de tout ça..
    L'argent ne m'intéresse pas, ce ne sont que les gens avares qui pensent pouvoir être content avec. L'intelligence.. A quoi bon savoir des choses qui ne nous serviront jamais, à part à impressionner ? La sagesse n'est pas la consécration du plaisir, on ne peut pas profiter pleinement de la vie. Et l'amour, l'amitié, foutaises ! On peut très bien se passer d'une vraie amitié, quelques amis et des connaissances suffisent.. Et l'amour, ce n'est pas mieux, on peut se contenter de simples coups d'un soir, d'amitiés améliorés, et tout ce qui peut s'en rapprocher. C'est comme ça que je vis, et je me porte bien de ce côté-là. Pas besoin de plus, je n'attends rien des autres, ils n'attendent rien de moi, et c'est parfait comme ça. Ce qu'il me fallait à ce moment précis ? De la tranquillité, être seul. Ce n'était pas le calme complet que je recherchais, mais plutôt un certain repos, mon type de repos.


    Vingt-trois heures. C'était le début du week-end, du repos des cours, et tout ça. Et comme d'habitude, la plupart des verts et argents sont bruyants, et parfois bêtes. La plupart, comme moi, étaient quelque part en train de discuter, de s'occuper, mai toujours calmement. Pour ma part, j'avais un bouquin en main.. Oh que oui, plus qu'étonnant. Je n'étais pas du genre à me livrer à une activité si sérieuse, et si inintéressante, et pourtant. Ce n'était même pas pour les cours, c'était ça le pire dans l'histoire, ce n'était en aucun cas une obligation. Qu'est-ce qui pouvait donc autant m'intéresser, pour que je n'essaye pas comme toujours de m'approcher d'une des filles qui s'amusait ? Eh bien, ce livre était particulièrement consacré à la magie noire. Je n'étais pas très porté dessus, mais il fallait avouer que ça pouvait toujours être utile à la sortie de Poudlard. On ne sait jamais ce qui pouvait arriver, les aventures qui pouvaient nous tomber dessus ; je savais à peu près de quoi je parlais. Et moi qui pensait que rien ne pouvait m'intéresser, me voilà plongé dans ce bouquin poussiéreux, volé à dans la réserve de la bibliothèque. Ça me ressemblait beaucoup plus cette façon d'emprunter les livres. J'étais tellement pris dans les lignes imprimées, que je mis une seconde de trop pour me rendre compte que mon livre n'était plus devant moi. Levant les yeux, je pus voir ces jeunes, toujours aussi bêtes, qui avaient mal visé leur sort, et qui se retrouvaient avec le bouquin dans les mains. C'était toujours comme ça, il y avait toujours quelqu'un pour vous déranger quand vous étiez occupé. Bien installé dans mon fauteuil, je me leva à contrecœur, et m'approcha de cette bande de garçons. Je repris mon bien des mains de celui qui l'avait, sans un mot, mais avec le regard le plus noir que j'avais en ma possession.
    Je ne pouvais pas rester dans cette salle commune. Et pourtant, c'était l'endroit où je me sentais généralement le mieux, où je n'avais pas à supporter les autres élèves des autres maisons. Mais je crois bien que je n'avais pas trop le choix ; c'était ça ou bien devoir tuer les troisième année. Prenant mon livre avec moi, je me dirigeai vers la sortie de la salle commune, sans me soucier de l'heure. Le couvre-feu était déjà placé, et j'espérais juste ne pas me faire prendre dans les couloirs. Punir un élève qui recherchait uniquement de la tranquillité n'était pas très bien, certes, mais les professeurs ne s'intéressent pas trop à ça, et ne pensent qu'à coller. Comme à chaque fois que je sortais clandestinement, il fallait faire attention.

    Rasant les murs, des sous-sols jusqu'au septième étage, j'eus l'impression que la chance me protégeait. Aucun bruit aux alentours, aucune lumière, aucune apparition, même les tableaux étaient bien silencieux. Pas le temps de s'inquiéter de quoique ce soit, je devais absolument me trouver un endroit pour me réfugier. Pourtant, je n'avais aucune idée d'où aller. Durant les sept étages, je me passais en revue les lieux devant lesquels je passais, et aucun ne me tentais. Et alors que j'envisageais de redescendre, pour aller dehors, ou pour retourner chez les verts et argents, j'étais devant ce mur. Ce mur qui nous offre tout, quoiqu'on lui demande, qui satisfait tout ce qu'on désire. C'est là que je ne pouvais que me demander ce que je désirais par dessus-tout. Et la réponse était la tranquillité, et je savais, j'en était sûr, que cette salle si mystérieuse pouvait me l'offrir. Il me suffisait d'affiner ma demande, mes critères, et elle saurait me donner ce que je voulais en ce moment-même. A ce moment précis, je voulais un endroit confortable, où je pouvais m'installer.. Mais aussi, sans trop savoir pourquoi, je voulais écouter de la musique. De la bonne, de la vraie, celle que je ne pouvais jamais écouter, car je ne savais pas encore trafiquer des appareils pour qu'ils puissent entrer à Poudlard. Mais la salle sur demande, elle, pouvait probablement le faire.
    Je passais, encore et encore devant le mur toujours intact, en me répétant ces choses que je voulais. J'étais aussi légèrement pressé, de peur de me faire surprendre alors que j'étais à deux doigts d'être en sécurité. Mais la consécration arrivait, à mon plus grand plaisir. Petit à petit, une grande porte en bois apparaissait dans le béton, et je m'empressai de l'ouvrir. Sans regarder l'intérieur de la pièce, je ferma la lourde porte, et me retournai enfin. Il y avait tout. Des canapés, même un lit, de la nourriture et de la boisson. C'était tout simplement parfait. Mais le mieux était probablement ce que les moldus appelaient la chaîne hi-fi, apparemment conçue pour la magie, et qui présentait à côté une grande série de disques de musique. J'avais l'impression que le paradis m'ouvrait les portes. Il ne manquait plus que de quoi fumer, et de l'alcool – car évidemment, les bouteilles dans la salle était totalement sans alcool – et ça aurait été parfait. Sans plus attendre, je lançai la musique, et m'affalai sur le canapé plus que confortable. Je n'avais plus qu'à replonger dans mon livre, en attendant pour céder aux autres tentations qui m'étaient proposées, et dont je profiterais probablement durant la soirée.
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