Plus les années avançaient et plus la –nouvellement blonde- devenait de plus en plus populaire au sein des rangs de Poudlard. Elle avait élevé le nom de Rosier au sommet; son but était plus qu’atteint. Tout le monde savait qui elle était, au même titre que ses célèbres amis Potter & Sirius, Deamon avait sût percer le cœur de tout le monde par les moyens les moins faciles possible. Certes, son nom avait déjà une grande renommée, étant descendante de Bellatrix Lestrange, les gens savaient quel style de personne la lionne serait avant même de les rencontrer. Tout le monde maudissait le choixpeau de ne pas l’avoir envoyé chez les serpents, mais elle se réjouissait, en étant avec les gryffondor, elle sortait du lot. Les derniers événements étaient encore plus favorisant pour elle, d’abord, elle avait été élue capitaine au début de l’année, tant par sa force de caractère légendaire et son leadearship incroyable, que par ses talents de poursuiveuse. Déjà, il était certain que tous les lions la connaissaient, et plus encore étant donné les liens plus que controversés avec ses amis et nombreux amants, dans toutes les maisons différentes. Par contre, la dernière nouvelle était encore plus appétissante que les autres, Deamon avait été choisit pour faire partie du tournoi des sorciers, événement majeur qui n’avait pas eut lieu depuis des dizaines et des dizaines d’années. Sa force était reconnue, il était certain que la coupe voyait en elle une combattante hors pair, peu importe le genre de situation qu’elle affronterait. Ce qui lui plaisait moins, c’était d’être jumelée à un garçon qu’elle ne connaissait pratiquement pas. Shawn… elle savait qu’il était chez pousffoufle, mais savait donc aussi qu’il était bien trop gentil pour qu’on parle de lui. Il devrait se préparer mentalement s’il voulait suivre les pas de la grande Rosier et ainsi gagné le trophé du tournoi. Car oui, Deamon ne voyais pas moins haut, elle était certaine qu’elle gagnerait, du moins, elle ferait tout en ces moyens pour y arriver. La tricherie ne serait pas valable, la lionne détestait ce genre de pratique, non on parle ici de vrai défi qu’elle gagnerait car elle savait comment s’y prendre. Elle espérait que Ross aurait le courage nécessaire à faire tout ce qu’elle entreprendrait, il devait la suivre car c’était certain que le contraire serait peu probable. Certes, il avait été choisit pour le tournoi, mais il n’avait pas l’étoffe que Deamon avait. Quoi qu’il en soit, elle espérait le rencontrer à la fête à laquelle elle se préparait à aller. C’était illégal, le point de la soirée que la blonde appréciait le plus probablement. La fête était donnée en honneur du futur tournoi; et donc de ses champions. Il n’était aucunement envisageable qu’elle ne s’y pointe pas. Et puis elle n’avait jamais été du genre à ne pas aller aux fêtes de toute façon, bien trop fêtarde pour passer dessus. Qui plus est, elle avait de nombreuses choses à faire en cette soirée; parler à Ross, comme mentionné plus haut, mais le clou de la soirée serait sans aucun doute lorsqu’elle irait confronter son fiancé. Il était certain qu’il s’y rendrait, premièrement parce qu’il aimait autant les fêtes qu’elle, et puis deuxième, elle savait qu’il savait qu’elle y serait. Leur jeu était imbattable et ils voulaient se confronter toujours lorsqu’ils en avaient envie. D’ailleurs, voilà plus d’une semaine qu’ils n’avaient rien fait, Deamon devait avouer que ses instincts lui criaient d’aller lui sauter directement dessus. Hélas, elle devait se retenir, car cette fois leur confrontation ne serait pas seulement innocente, non elle avait fait quelques recherches et le résultat s’était trouvé… Très agaçant…


Immédiatement après leur rencontre dans la bibliothèque, Deamon n’avait pas attendu une seconde pour se mettre à la tâche. Tout avait changé, jusqu’à la couleur de ses cheveux qui redevenaient blond comme dans sa plus tendre enfance. Avant, elle avait bien beau faire à croire à tout le monde qu’elle détestait son fiancé, maintenant elle ne voulait simplement pas le perdre. Du moins, elle essaierait de faire tout en son pouvoir pour qu’il s’attache avec elle. Elle s’était lancée un défi personnel, parce qu’elle ne croyait pas l’aimer plus qu’il ne le fallait. La lionne s’était rentré dans la tête de le faire tomber de sa grande tour d’ivoire, comme il avait si bien sût le faire avec elle. Œil pour œil, dent pour dent, cette fameuse loi de Talion qui portait tout son sens selon la blonde qui voulait voir enfin Pankhust s’attacher à quelqu’un. Elle aurait pût le laisser tranquille, lui donner une chance d’avoir des réels sentiments pour quelqu’un mais c’était ça qui était le pire. Qu’il aime une autre fille. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette idée lui donnait envie de tout défoncer sur son passage, elle avait beau ne pas l’aimer, il ne la laissait certainement pas indifférente. Deamon était comme ça, elle protégeait ses biens puisqu’elle ne voulait pas les perdre. Non mais quoi, il était son fiancé! Elle ne l’enverrait pas boulé aussi facilement alors qu’il lui disait qu’il ne s’attachait à personne. C’était purement futile, surtout lorsqu’il y pensait deux secondes. Deamon était très persévérante, ce n’était pas pour rien qu’elle était aussi populaire et qu’elle avait plusieurs titres. Les recherches sur les Pankhust se rvélaient moins fructueuses qu’elle ne le pensait. Certes, il y avait de nombreux registre sur la famille concernant leur fortune, mais il semblait que tout s’arrêtait il y a de cela une dizaine d’année. Leurs fiançailles étaient basées sur leur sang-pur en premier lieu, mais certainement avec la fortune de chacune. Pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas à trouver quoi que ce soit sur sa mère ? Il ne lui en avait pas fallut plus longtemps avant qu’elle ne décide d’agir par soi-même. Elle se dirigea à Pré-au-lard et transplana jusqu’où devait se situer leur château familial. Que ne fut pas sa surprise de découvrir que des ruines. Alors était-ce bien ça? Ce qui voulait lui cacher par sa froideur? Il aurait lui aussi pût annuler le mariage, mais il aurait perdu la future fortune qu’il obtiendrait en épousant une Rosier. Deamon voyait le mensonge de son fiancé comme un poison directement injecté dans sa tête. Elle croyait qu’il en avait que pour son argent, il se servait définitivement d’elle. Jamais il ne laisserait tomber ses barrières. Il n’en avait pas en somme, il agissait ainsi que pour pouvoir rebâtir le nom infâme des Pankust!

Ses pensées vagabonderaient sur son fiancé alors qu’Ary la ramena à l’ordre. Elle avait réussit à la convaincre de venir à la fête pour se trouver un mec. Elle était toujours en sous-vêtement quand la brune força Deamon à terminer de se préparer. Enfilant un petit chemisier noir avec un décolleté plongeant, des jeans pales serrés et des sandales dotés d’un talons de 10 centimètres, elle ressemblait tout d’un mannequin sortit d’hollywood. Elle mit sur son visage le masque noir et or qu'elle avait acheté la veille. Ce dernier était très discret et ne couvrait pas assez son visage pour qu'on ne la reconnaisse pas. Les deux jeunes amies sortirent de la salle et Deamon laissa la rouge et or en plan, lui donnant rendez-vous à la salle sur demande. Elle devait d’abord aller chercher sa cavalière qui l’attendait dans un couloir du cinquième étage. Un sourire éblouissant, elle s’approcha telle une prédatrice de sa petite préférée; Cornie qui était plus jolie que jamais en cette soirée qui portait un masque assortit à sa robe. Elle voulait faire une nouvelle fois sensations, ainsi, les deux blondes entrèrent dans la salle, main dans la main, sous le regard à la fois choqué et amusés des gens déjà présent. Elle entraîna sa cavalière sur un petit sofa, où elles s’assirent toutes deux, collées l’une à l’autre. Deamon pouvait observer facilement toutes les personnes présentes dans la salle sans faire trop de chichis. IL n’était pas encore arrivé, c’était drôlement fâcheux. Un serveur passa devant elle pour donner des breuvages à la Championne et à sa cavalière. Il semblait très gêné de voir deux femmes aussi ouvertement ensemble. Deamon prenait en note d’aller le voir un peu plus tard en compagnie de Cornie pour s’amuser un peu. Alors que la lionne s’occupait à embrasser doucement le coup de la jaune et noir, son regard croisa celui de l’être tant attendu. Il avait beau porter un masque, Deamon reconnaitrait ses yeux sans expression d'entres tous. Un sourire totalement sadique se pointa sur ses lèvres alors qu’elle souffla distraitement à l’oreille de Cornie : ▬ Je reviens plus tard mon cœur. Elle laissa ainsi sa cavalière en plan pour le moment, mais elle n’avait pas à avoir peur, toutes deux savaient très bien qu’elles finiraient probablement la nuit ensemble. Ses bas résonnaient lourdement malgré la musique forte et elle se dirigea vers son Fiancé qui ne la lâchait toujours pas du regard. Elle s’arrêta et le regarda de toute sa hauteur. Elle avait perdu le peu de jolis sentiments qu’elle avait eut lors de l’épisode de la bibliothèque. Elle était redevenue l’ancienne arrogante et froide Deamon qui se foutait de ce mec qui se trouvait devant elle, ou du moins, c’est ce qu’elle montrait.

▬ Mon cher Pankhust. J’ai fait des trouvailles très intéressantes au sujet de ta famille. Elle le laissa attendre quelques instant avant de poursuivre: ▬ Tu n’en a qu’après mon argent espèce d’enfoiré. Tu croyais qu’on pourrait se marier tranquillement et que tu viderais les coffres des Rosier?! Tu es vraiment plus pathétique que je ne le croyais, ça fait pitié. Tu sais à quoi ça me fait penser? On dirais que tu te prostitues pour mon argent!

N'importe quelle occasion est bonne pour s'amuser. On peut être n'importe qui, être dans n'importe quelle situation, il y avait des moments où, quelque chose qui s'appelait l'incrustation, était bon à utiliser. Tout le monde ou presque savait que je n'étais pas très ami avec les regroupement de personnes, les célébrations. Je m'en fichais totalement des victoires de quidditch, et pas seulement parce que je n'aimais pas le sport, non. Je trouvais ça totalement inutile de s'extasier pour une équipe qui avait réussi à poursuivre une balle et à la mettre dans un cercle. Alors à chaque fois que les Serpentards se réunissaient dans la salle commune pour fêter un succès, je partais sans plus attendre dans les dortoirs, ou sortais des cachots pour me balader autre part. La seule chose qui réussissait à me faire rester à ce genre de célébration était l'alcool.
Alors essayez d'imaginer ma réaction quand j'ai appris qu'une soirée se préparait dans la salle sur demande. Sans savoir la raison de cette fête, je me préparais déjà psychologiquement à boire et à écouter de la musique. Mais la suite m'exaspéra plus qu'autre chose.. « Nous devons absolument fêter le fait que les champions pour le tournoi ait été choisis. » .. Quoi ? Une fête est obligatoire pour ce genre de chose totalement inutile ? Un tournoi sans grande importance, où les petits Gryff' vont montrer qu'ils sont beaux et forts, et vont tout faire pour tuer les verts et argents, qui eux vont tout faire pour blesser les autres pour les disqualifier. Tout ça n'étaient que d'enfantillages, et je ne tenais pas vraiment à y participer. Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, pas vrai ? Tout d'abord, c'était apparemment une sorte de fête illégale, ce qui rend la chose un peu plus excitante. Même si je n'étais pas friand de petites bêtises, c'était plutôt intéressant ça.. Et puis, si c'était illégale, c'est que ce qu'il y aurait dedans ne serait pas très autorisé non plus. Je pensais surtout à de l'alcool, voir plus, ce qui rendait tout ça encore mieux. Après tout, je n'aurais qu'à supporter les cris et les applaudissements, et je pourrais ensuite m'amuser à ma façon. Mais il y avait encore un petit problème, ou bien plusieurs. Oui, tout ne pouvait pas être parfait finalement. Le plus petit était qu'il fallait porter un masque.. Non mais qui a eu cette idée totalement stupide ? C'est bon pour les fêtes fleur bleue, où l'on retrouve son amour de toujours derrière le masque, sans savoir que c'était lui, et tout le reste. Mais apparemment, il fallait vraiment en porter un pour entrer.. Et je devais avouer que j'avais une grosse envie de boire. S'il fallait vraiment cette unique condition pour y aller, je devrais donc m'y plier.
Alors que je me trouvais dans le dortoirs, je fouillai discrètement les affaires de mon voisin, qui était très penché fêtes. Et par magie, je trouvai quelques masques au fond d'une valise. Il fallait trouver celui qui me correspondait le mieux, ce qui ne fut pas très compliqué à vrai dire. Le masque rouge légèrement ressemblant à celui du diable, mais qui ne cachait que les yeux. Discret, pas trop gênant, et assez correspondant à ma personnalité. Le seul problème était la couleur, trop proche du rouge du lion. Rien de très fixe cependant, car je sortis à la seconde qui suivit ma baguette, et tapota le masque pour y faire apparaître quelques bordures argent, et quelques traits verts. Il me fallait ensuite trouver une tenue appropriée, et pour une fois classe. Le travail ne fut pas très compliqué. Je n'étais pas du genre à me soigner, mais je voulais pour une fois faire bonne impression, ne pas être le plus désordonné. Fouillant un peu dans mes affaires, je pus trouver une chemise blanche, et un jean foncé qui allait parfaitement avec la situation. Ce choix de tenue serait-il aussi lié au deuxième problème de la soirée ?

Le deuxième problème s'appelait Deamon. Cela faisait plusieurs jours que je ne l'avais pas vue, en tout cas pas de près. Notre discussion à la bibliothèque avait été assez forte, et aucun de nous deux l'avait pu oublier. Ces révélations, ces tensions, colères, tentations, tout ça avait été trop dur de soutenir en même temps. Mais pourtant, bien que mes réponses avaient été entièrement neutres, et dénudés de tout sentiment, je n'avais pas réussi à l'oublier. Elle ne m'adressait pas la parole, et moi non plus, mais je la cherchais du regard, assez souvent, et trop souvent. Et parfois même, je ne la voyais pas du tout de la journée, ce qui me laissait de nombreuses questions en tête. Que faisait-elle ? Pourquoi ne venait-elle pas me parler ? Pourquoi avais-je tant envie de son corps, duquel je n'avais pas réussi à me lasser ? Et je savais qu'elle était à cette fameuse soirée illégale, car elle était l'une des personne les plus attendue. Je voulais juste lui parler, lui demander où était le problème, et qu'on le règle une bonne fois pour toute. J'étais prêt à lui parler, et à aller à cette satanée fête. L'alcool m'appelait, et ce cri auquel je ne pouvais résister m'emmena au septième étage du grand château.

Sans voir le temps et les étages passer, je me retrouvai déjà dans la salle sur demande qui avait du succès. Elle était décorée, même très bien décorée pour l'occasion, et plutôt remplie. Les élèves étaient un peu partout, autant au bar que sur les sofas, ou bien sur la piste de danse. Je n'étais pas complètement à mon aise dans cet endroit, et peut-être que cela se ressentais. Mais mes jambes me guidèrent vers le bar, où je pouvais me servir du whisky Pur Feu. Le verre ne fit pas long feu, et je pus observer les gens autour de moi avant de m'en resservir un autre. Tout le monde avait un masque, et la plupart n'étaient pas reconnaissables. Je ne pouvais donc pas tout de suite reconnaître la fille qui s'approchait de moi, jusqu'à ce qu'elle soit juste devant. Ses cheveux blonds, bien que changeant par rapport à quelques semaines auparavant, trahissait la jeune Rosier, qui m'exposa son problème clairement, telle à son habitude.

▬ Mon cher Pankhust. J’ai fait des trouvailles très intéressantes au sujet de ta famille. Tu n’en a qu’après mon argent espèce d’enfoiré. Tu croyais qu’on pourrait se marier tranquillement et que tu viderais les coffres des Rosier ?! Tu es vraiment plus pathétique que je ne le croyais, ça fait pitié. Tu sais à quoi ça me fait penser? On dirais que tu te prostitues pour mon argent !

Je restai figé. Comment avait-elle pu trouver tout ça ? Je la connaissais, elle ne bluffait pas, et était sérieuse dans tout ce qu'elle disait. Par un moyen que j'ignorais encore, elle avait pu trouver des choses que personne dans le château ne savait. J'étais au courant qu'elle était futée et intelligente, qu'elle pourrait me percer rapidement.. Mais je n'imaginais pas que ça serait si rapide. J'étais épaté et énervé en même temps. Je ne pouvais pas tout lui dire, c'était plus fort que moi. Elle aurait pitié, elle ne me verrait plus de la même façon, et je ne voulais pas que ça arrive. Mes yeux dévoilés par le masque la perçait, et me perçait moi-même. J'étais découvert, plus rien ne me protégeait. Et pourtant, un petit sourire se dévoila sur mes lèvres. Ce sourire narquois qui pouvait montrer à n'importe qui que tout allait bien. Je ne m'agenouillerais pas, je ne serais pas au sol, elle ne m'abattra pas. Faisant un pas vers elle. Ma main caressa sa chevelure dorée, si douce, et les quelques mots du ton cynique que j'avais l'habitude d'utiliser sortirent, sans que j'y réfléchisse amplement.

▬ Ton argent ne m'intéresse pas, et toi non plus. Ne te marie pas avec moi, je ne pourrais que mieux me porter.

Lâchant ses cheveux, je m'apprêtai à faire demi-tour, et à la laisser. Mais non, je restai là. Les mots de ma mère me transperçaient l'esprit, sa voix résonnait dans ma tête « Il faut que tu restes avec la fille Rosier, ça protègera l'image de ma famille ». Je ne pouvais pas ne pas tenir ma parole, pas à ma mère. Et une partie au fond de moi ne pouvait pas perdre Deamon. Je tenais aussi à m'expliquer, alors que je fuyais lamentablement avec quelques excuses. Je ne lâchais pas regard émeraude, qui malgré tout m'attirait toujours autant. Et pour la première fois depuis longtemps, la tonalité de ma voix changea. Ce n'était plus la voix dure, neutre, ou bien narcissique qui se dévoila. Elle était tendre, et à la fois montrait la blessure de la bataille de ma vie. Mais elle ne coïncidait pas avec mon regard toujours si dur et froid.

▬ Ce n'est pas du tout ce que tu crois Rosier.

Elle aurait tellement voulu le frapper, lui crier par la tête qu’il était la pire pourriture qu’elle avait rencontré dans toute sa vie. Deamon avait passé tant d’années à s’évertuer à faire croire à tout le monde qu’elle détestait son fiancé. Il était certain qu’elle ne pouvait se résoudre à accepter doucement la nouvelle parce qu’elle était la cruelle & forte Rosier, celle qui allait désormais participer au tournoi de sorcier et celle qui faisait gagné tant de points à son équipe de quidditch en la dirigeant aussi droitement. Les gens l’avaient toujours vu comme une femme intouchable, avec pas plus de sentiments qu’un animal quelconque, du moins lorsqu’elle n’était pas avec ses amis. Et encore, lorsqu’elle pensait à Sirius, elle ne pouvait pas se mettre à parler de Pankhust sans le dénigrer. Après tout, ces deux gars s’aimaient autant que le jour et la nuit. Son fiancé essayait de percer les barrières de Sirius et de découvrir son secret, par contre, la blonde ne pouvait que les regarder se chamailler sans dévoiler ses véritables pensées à l’autre. Sincèrement, pouvait-elle vraiment aller voir son meilleur ami pour lui demander des conseils sur son ennemi? Comme quoi elle n’était plus certaine de n’éprouver rien pour lui et qu’elle avait besoin de ses mots pour la remettre en place. Car en fait, c’était plus ça qu’elle ne voulait pas et c’était regrettable. Sirius lui dirait qu’il est le pire cons de tous et qu’elle méritait bien mieux, mais Deamon aurait toujours en elle cet envie de découvrir pourquoi il était aussi mystérieux et encore plus enfermé dans un mutisme qu’elle. La blonde ne voulait pas qu’on lui ouvre les yeux au sujet de son fiancé, puisque peu de personnes l’aimaient, ils seraient toujours impartiaux. Deamon avait besoin de quelqu’un qui ne connaissait pas grand-chose sur son fiancé, quelqu’un en qui elle pouvait confiance et pouvait même se rabattre dans ses bras sans penser qu’on la jugeait. Cette personne était Cornelia Tweeds, sa fausse petite copine qui était liée à elle comme un toutou à son enfant. En temps normal, elle n’apprécierait pas ça, d’être attachée comme ça à quelqu’un, surtout quelqu’un de plutôt naïf qu’elle. Pourtant, Cornie était spéciale, elle était probablement la fille la plus barjo qu’elle connaissait et elle se réjouissait de cette nouveauté. Elle avait encore plus besoin de ses rires, de sa présence chaleureuse, de sa main que celle de Maddox, d’Angus et de Deyvon. Ces hommes étaient rafraîchissants, mais Cornie était hissée sur une haute tour intouchable avec Panhkhust à ses côtés qui régnait en maître. Elle avait donc prévu de parler longtemps avec sa blonde préféré après la soirée, lorsqu’elles seraient liées l’une à l’autre dans un coin perdu du château. La sorcière savait qu’elle trouverait réconfort au près d’elle, hélas, il ne lui fallait que deux minuscules secondes pour toutes ses pensées furent réduites au néant. Son fiancé se pointait à la fête. Elle pourrait l’affronter; elle remonterait ses manches et lui ferai ravaler le mensonge qu’il lui avait gardé. Sa famille était devenue pauvre, il n’y avait aucun doute la dessus. Avec l’état de leur ancienne demeure, la vérité avait été plus facile à accepter que jamais. Elle ne comprenait plus pourquoi il était comme ça avec elle maintenant. Il ne la retenait pas, non il lui avait même donné l’ultimatum l’autre jour dans la bibliothèque pour lui laisser le choix de le quitter ou pas. Mais sincèrement, la colère dans lequel Deamon se trouvait se résumait à ne pas lui montrer les choses clairement. Elle se sentait trahie… Alors qu’elle ne pouvait rien espérer de bon venant de son froid fiancé…

Lorsqu’elle fut face à lui, elle pût enfin se résoudre à reprendre son sang-froid et lui lancer tout ce qu’elle voulait par la tête. Avec un masque, elle avait l’impression qu’elle pouvait redevenir qui elle était auparavant, d’autant plus que Pankhust en portait un aussi. Ce serait probablement la seule fois dans sa vie ou Deamon pourrait le voir baisser ce masque, littéralement et elle espérait y arriver dans les minutes qui viendraient. Elle avait beau lui faire croire qu’elle ne l’aimait pas plus que ça, il fallait avouer que le dernier épisode dans la bibliothèque la rendait pratiquement pathétique. Il ne baissait jamais ses barrières lui; à croire qu’il n’en avait pas justement car son essence semblait être comme ça. Mais la blonde ne pouvait se résoudre à le perdre, surtout après cet espèce de défi qu’il lui avait lancé par inadvertance. Il ne s’était jamais attaché à personne? Et bien Deamon était unique, elle n’était pas n’importe qui et elle se chargerait de lui faire changer d’avis. Avec cette nouvelle que sa famille était pauvre, la Rosier se disait qu’il ne faisait que se jouer d’elle encore plus. Leur lien était plus mince qu’une feuille de papier et il ne suffirait pas de grand-chose pour le briser, surtout si tout n’était que mensonge. Son regard était toujours aussi inexpressif. Sa voix retentit alors, cynique comme à son habitude, pour lui envoyer des mots en pleine figure.

▬ Ton argent ne m'intéresse pas, et toi non plus. Ne te marie pas avec moi, je ne pourrais que mieux me porter.

Pour la première fois dans sa vie, la rosier s’aperçût une fois pour toute qu’elle avait un cœur, mais elle aurait tout sauf espérer que le découvrir soit aussi douloureux. Certes, elle était habituée de recevoir des vannes de la sorte de sa part, mais on aurait dit qu’aujourd’hui, elle aurait voulu entendre tout sauf ça. Elle aurait crût que ses paroles l’aurait choqué et qu’il se serait excuser, un truc du style. Pas qu’il lui dise clairement qu’elle s’était trompée au sujet de son argent, et que c’était encore pire car il ne l’intéressait pas. Il avait eut cette façon de s’approcher d’elle et de passer doucement sa main dans ses cheveux qui pouvait lui laisser croire qu’il serait gentil. Du moins, si l’on ne s’attardait pas à son sourire narquois présent sur ses lèvres, comme si le prédateur en voulait à sa proie. Lorsque ses mots lui furent lancés tel des dars en plein cœur, il laissa aller la mèche de cheveux qu’il tenait et Deamon croyait fortement qu’il la laisserait en plan, avec son nouveau malheur incomparable en plein centre de la fête qui était donner en son honneur, en tant que championne du tournoi. Même Cornelia n’arriverait pas à la consoler, et la Rosier ne voulait même pas y penser car elle savait qu’elle serait vraiment arrogante et froide avec sa petite protégée, surtout si elle avait aussi mal au cœur en cet instant précis. Il était clair qu’il ne l’aimait pas, qu’il ne voulait rien savoir d’elle. L’argent aurait pût être la cause de sa présence près d’elle, par contre, il venait de dire que ce n’était pas le cas. Elle aurait du crier de rage, lui sauter au cou et en finir avec lui; elle était bien trop blessée en cet instant pour faire quoique ce soit. Ravalant difficilement sa salive, elle resta muette, sachant très bien que ses mots sortiraient tout de travers. Il la fixait toujours, il devait même parfaitement voir ses yeux briller, comme lorsqu’ils étaient à la bibliothèque. Elle était sur le point de craquer, devant une bonne dizaine d’étudiants…

▬ Ce n'est pas du tout ce que tu crois Rosier.

Ses yeux se firent encore plus expressifs que jamais alors qu’elle venait d’entendre pour la première fois un tant soit peu de tendresse dans la voix de son fiancé. Ses yeux avaient beau gardé leur froideur, elle savait que ce qu’il venait de lui dire lui avait prit une très grosse partie de son égo. La blonde était définitivement perdu, voilà qu’il lui disait qu’il n’était pas intéressé à elle, qu’il ne voulait plus qu’ils se marient, et il avait des sentiments dans ses paroles. Bouleversée par les événements, Deamon baissa les yeux pour essayer de cacher une nouvelle fois ses faiblesses. Pankhust était destiné à lui en faire voir de toutes les couleurs, probablement jusqu’à la mort de l’un d’entre eux d’ailleurs.

▬ Je ne sais plus quoi penser, quoi croire. Pourquoi me dire que je ne t’intéresse pas? Tu ne peux pas dire ça, surtout pas après toutes nos nuits passées ensembles… S’il-te-plait, pour une fois dans ta vie, est-ce que tu pourrais m’expliquer tout? Juste une fois Scorpius…

Ça devait être la première fois que son prénom traversait ses lèvres. Ils lui faisaient un effet indéchiffrable. Elle avait pratiquement eut l’impression de planer pendant un instant. Pour mettre un peu plus de force à ses propos, elle leva la tête à nouveau pour soutenir le regard de l’homme à laquelle elle était unie.