Comment avait-elle pu tomber dans une maison pareille ? Voilà une question que Roxanne se posait depuis maintenant huit ans. Elle n’avait rien en commun avec les autres blaireaux, même avec sa cousine et même ces derniers ne savaient pas ce qu’une fille comme Roxanne faisait dans leur maison. La belle brune n’essayait et ne voulait certainement pas se mêler à eux, préférant de loin la présence des serpents ou des aigles. A plusieurs reprises, la jeune femme avait prouvé et montré sa cruauté au grand jour, dès ses premières années dans l‘établissement magique. Alors qu’on l’aurait cru aussi douce et pure qu’un petit agneau, tous ce furent bien trompés. La petite Weasley ne cherchait même pas à faire amis/amis avec eux. Comment entretenir ou créer une véritable relation avec de si petits esprits ? Impossible, pour elle. Encore un exemple aujourd’hui. Alors qu’elle était tranquillement assise sur un des nombreux fauteuils de la salle commune, une groupe de fille dont l‘intelligence était certainement proscrite s‘installèrent à côté d‘elle et se mirent à piailler dans tous les sens en parlant d’un garçon dont l’identité échappa à Roxanne. Blablablablabla. Roxie crut que sa tête allait exploser. Pourquoi ne pouvaient-elles pas juste se taire ? Un grognement agacé s’échappa de la gorge de la petite brune qui était exaspéré par tant de bruits inutiles. Celle qui semblait être la « chef de ce clan » se retourna et dévisagea la jeune Weasley de long en large avec mépris, puis se retourna vers ses amies. Si elle est pas contente, elle a qu’à se casser et retrouver sa vipère de copine ! Dit-elle et des gloussements, qui se faisaient passer pour des rires venant de ses camarades, retentirent. Le sang de Roxanne ne sembla faire qu'un tour. Elle aurait bien étrangler cette greluche sur le champ, mais respira un bon coup pour se calmer et éviter un énième scandale. Elle n'avait pas envie de retourner dans le bureau du responsable de sa maison et entendre encore et encore la même morale sur ses manières en société ou comment se comporter avec ses camarades. Elle lui sourit, prit son livre, se leva de sa place et se planta devant elle avant de s'en aller. Oh, mais c'est justement ce que j'allais faire. Je vais vous laisser pour que vous puissiez développer ensemble votre QI ! Quoi que je pense qu'à ce niveau là, ça soit une peine perdue... et elle se dirigea vers la porte et disparut de leurs champs de vision. Même si elle n'avait pas regardé derrière elle, Roxanne savait très bien que tous ceux qui était dans la salle commune avaient posé leurs regards sur elle et un sourire satisfait passa sur ses lèvres, pour la première fois de la journée.

Elle rejoignit Brighid et traina un peu avec elle avant la fin de la journée. Elle appréciait toujours autant, même après huit ans que les deux jeune femmes se connaissaient, de passer du temps avec la verte. Rien pourtant au départ ne prédisposait une amitié entre Browggles et Weasley, elle devinrent meilleures amies et Roxanne la considéra très vite comme sa sœur de cœur. Un être semblable à elle, même si elles n‘étaient pas dans la même maison, ce que déplorait énormément Roxie, qui les trouvait si intéressant. Alors que la journée commençait à toucher à sa fin, Roxanne alla jusqu‘au cachot avec Brighid et après qu‘elles se soient dites au revoir, Roxanne se dirigea dans un salle à côté où souvent, Lukas et elle se retrouvaient. La jeune Weasley s’y rendit dans l’espoir de l’y trouver, malheureusement il n’y fut pas, ce qui attrista un peu Roxanne. Seule, elle décida de rester dans les cachots s’il venait à Lukas l’idée d’y aller. De plus, elle n’avait pas vraiment envie de retrouver l’ambiance de la salle commune des Poufsouffles. Le couvre feu venait d‘être dépassé et Roxanne pensa quand soudain elle entendit des pas. Croyant que c‘était Lukas, la jeune femme se leva, courut vers l‘entrée de la salle et se jeta dans les bras de la personne qui venait d‘arriver pour le serrer fort contre elle. Malheureusement ce ne fut certainement pas la personne qu‘elle s‘attendait à voir.

HS ; En espérant que ça te plaise et t'inspire (:

"The only way to get rid of temptation is to yield to it. Resist it, and your soul grows sick with longing for the things it has forbidden to itself, with desire for what its monstrous laws have made montrous and unlawful." feat Dorofeï & Roxie

Elle avait couru et s’était jeté dans les bras du premier venus, pensant que ça ne pouvait être que Lukas. Qu’es-ce qu’elle avait pu être cruche sur ce coup, là ! Pourtant elle aurait dû s’en douter dès qu’elle avait poser son corps contre celui qui était rentré. Le jeune homme était plus grand que Lukas et surtout il portait une odeur très boisée qui lui était étrangère. Elle voulut se détacher de l’étreinte, mais l’inconnu dans le noir ne la laissa pas faire. Ne sachant pour qui cela pouvait être, elle sentit son pouls s’emballer par la peur, l‘angoisse. Elle essaya de deviner qui cela pouvait être, mais dans cette obscurité environnante, elle n’arrivait pas à distinguer. Roxanne sentit ses mains descendre lentement dans son cou. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Elle voulut le gifler mais elle oublia que ses bras étaient bloqué par la carrure impressionnante de l’individu se tenant contre elle face à sa petite taille à elle. Soudain, un murmure venant de sa bouche à lui se mit entendre « lumos ». Ce simple sort illumina leurs visages. La lumière éblouit tout d’abord la petite Weasley, mais une fois que ses yeux se furent adapter à la luminosité elle reconnut Dorofeï. En voyant son visage, elle se détendit. La belle brune lui avait déjà parlé et il avait tous de suite éprouvé un drôle d’intérêt pour sa petite personne. Je savais que tu ne résisterais pas bien longtemps, sweet heart. Roxanne ouvrit grand ses yeux face à cette phrase et se mit à rigoler. Elle essaya une nouvelle fois de se débattre, mais rien faire, elle n’arrivait pas à se détacher de lui et elle commençait à sentir la main du vert descendre le long de son dos. Elle mit en place un plan simple dans sa tête, s’il n’envisageait pas de la relâcher, elle allait devoir utiliser la manière moldu : un coup de pied particulièrement bien placé lui ferait certainement lâcher prise. Comme s’il eut deviné ses intentions, il la poussa violemment. Et bien, c’est pas trop tôt ! Si tu ne m’avais pas lâcher, je t’assurais que tu l’aurais regretter, mécréant ! Elle alla s’asseoir sur une des table que se trouvait non loin d’elle et s’appuya dos au mur pour garder un œil sur son compagnon. Oui, la jeune fille ne lui faisait pas le moins du monde confiance, mais aujourd’hui, on aurait pu dire qu’elle était dans son jour de bonté et de clémence pour qu’elle ne s’en aille pas de cette salle. Tu cherches quelqu’un en particulier ? Ou tu n’as pas de but précis ? La belle poufsouffle pencha la tête d’un air surpris (oui, vous savez, comme les chiens savent si bien le faire) et le contempla de haut en bas. Ne crois pas que je t’ai sauté dans les bras délibérément. Je croyais que tu étais Lukas…C’est lui que j’attendais, mais malheureusement, je ne crois pas qu’il va venir finalement… constata-t-elle un peu déçue. Roxanne avait enlevée sa robe de sorcier et l’avait posé un peu plus loin pour ne pas être gêné dans cette tenue qu’elle trouvait particulièrement horriblement laide. Alors qu’elle continuait à l’observer du coin de l’œil, Dorofeï se mit à parler. J’ai croisé des greluches de ton année. En vérité, tu leur ressembles beaucoup sweet heart ; toujours à éviter la vérité. Cette remarque eut le don de faire monter la colère de Roxanne. Elle était pourtant partie pour être plutôt agréable aujourd’hui, il avait tous gâché avec ce qu’il venait de dire. Ne m’insulte pas en me comparant avec ces sales sang-de-bourbes pitoyables !! Lui répondit-elle avec hargne. La haine qu’elle éprouvait envers ces poufsouffle pouvait facilement se voir dans ses yeux émeraudes. Même si Roxanne était petite pour ses dix-huit ans, elle n’en était pas moins redoutables et avec elle, il ne fallait pas se fier à sa petite tête d‘ange qui n‘était qu‘un masque. Pour ce qui est d’éviter la vérité, en ce qui te concerne je n’ai aucun besoin de l’éviter étant donné qu’elle m’est inexistante. Oui, la poufsouffle n’en démordrait pas en ce qui le concerne. Jamais elle ne lui donnerait ce qu’il désire, sauf si c’était lui qui venait le chercher. Roxanne se leva et alla chercher quelque chose dans la poche de sa robe de sorcier : un paquet de cigarettes, puis revint à sa place. Elle en sortit une puis lança le paquet au vert qui l’attrapa au vol. Roxanne sortit son briquet et alluma sa cigarette. Ah, rien de mieux que de sentir la fumée remplir ses poumons. La belle brune fut plus sereine à présent et posa une nouvelle fois son regard sur Dorofeï. Alors, on joue au rebelle maintenant, Mr Pushkinv ? On sort après le couvre-feu et on traine avec une poufsouffle, une Weasley de surcroit ? Mm, fais attention, ça pourrait ternir ta réputation…

"No wonder I'm scared to look in your eyes. You've turned me away so many times. You can take it away at any given moment. It's hard to believe while you're in this disguise" feat Dorofeï & Roxanne

Tu sais, j’ai déjà bien ternis ma réputation et, il ne faut pas omettre ce petit détail, sans ton aide Weasley. On m’appelle Lucifer, dieu des enfers. Et toi, comment on te nomme ? Parler de banalité n’était pas dans la nature de Dorofeï ce qui informa Roxanne qu’il avait une idée derrière la tête, mais elle n’en tint pas compte. Elle aimait le danger et était loin d’être une peureuse ou couarde. A l’évocation de son surnom auprès des autres, un grand sourire moqueur illumina le visage malicieux de la Weasley. Toujours aussi modeste, lui, pensa-t-elle, ce qu’elle trouva assez amusant. Rien qu’en parlant avec lui, elle arrivait déjà à définir une partie de sa personnalité. Comme la plupart des serpentards, il avait une très haute opinion de lui, de son physique et de son intellect. Une envie de s’amuser avec ça traversa l’esprit de la belle brune. Laisses-moi réfléchir… La catin, la blairette ? L’encas des serpents ? Hum, j’aime bien le dernier. Ça fait très… morbide ? Roxanne s’étouffa avec la fumée de sa cigarette à ce qu’il venait de dire sur elle. Le regard du jeune vert était assez pesant sur la jeune femme, ce qui aurait très bien pu la gêner ou lui plaire, mais il avait des yeux si vicieux et pervers qu’elle décida de tous simplement de détourner les yeux et reprit un bouffée de tabac. C’est ça le problème avec les gens! Moi, je me décarcasse pour trouver un surnom plutôt original, mais eux, ils ne se donnent même pas la peine de me rendre la pareille. C’est affligeant tant de banalité, tu ne trouves pas ? C’est certainement pour cela que je ne m’entoures que de personnes sortant de l’ordinaire… dit-elle naturellement, comme si elle discutait avec une bonne amie. Le couvre-feu était maintenant bien dépassé, mais personne ne remarquerait qu’elle n’était pas encore rentré dans son dortoir. Après tout, quels blaireaux se soucieraient d’elle ? Maddie, peut-être et encore après la dispute qu’elles avaient eu la veille elle ne risquerait pas de s’en faire pour sa cousine. Elle décida donc de continuer sa soirée auprès de Dorofeï. Après tout, qui sait comment pourrait ce terminer cette nuit ? Roxanne tira une bouffée de tabac et se dirigea vers Dorofeï. Elle s’avança près de lui et une fois qu’elle fut assez près de lui, elle fit un rond avec son poing et le posa doucement sur les lèvres de Dorofeï avant de poser les siennes à l’autre extrémité. Puis, elle souffla doucement pour que la fumée aille dans la bouche du vert. Une fois que ce fut fait, elle enleva son poing et déposa ses lèvres sur le coin de celles de Dorofeï en une suave caresse. Elle recula sa tête, mais resta tous de même près de lui. Un sourire se dessina sur le visage angélique de la jeune Weasley.

"Like you're perfume, your skin is smooth. The way you move, i'm in the mood. I'm boiling i want you to see me now." Feat Dorofeï & Roxie

C‘est vrai que inconsciemment, elle avait éveillé le désir chez le jeune homme. Oui, elle la petite Weasley, qui semblait inaccessible et dans sa bulle sentait à présent le regard noisette de Dorofeï parcourir son corps sans retenus. Ce soir, la jeune femme était d’humeur joueuse et elle comptait profiter de Dorofeï afin de tester ses talents de séduction : on ne sait jamais, ça pouvait toujours lui servir dans un avenir proche. Malheureusement, on dirait qu’elle en avait oublier le caractère du jeune Pushkinv. C’est vrai qu’elle considère les garçons de son cercle comme des amis et rien de plus. Mais pourquoi ne pas tenter quelque chose, ça n’engageait à rien, après tout, n’es-ce pas ? Roxanne ne supporterait aucune prise de tête et de problèmes avec les garçons, c’est certainement pour cela qu’elle a toujours refusé de s’engager avec une personne du sexe opposé. Trop immature, les garçons de son âge s’attache beaucoup trop vite. Et puis, la jeune femme se voyait très mal être à la place de ces petits couples mielleux qu’elle voyait dans le parc s’embrasser ou se tenir la main devant tous le monde. Oui, Roxanne avait des idées bien définies. C’est inquiétant sweet heart ; tu as la fâcheuse manie de ne pas me céder, mais tu fais tout pour que je te saute dessus. Roxanne se mit à sourire. Un sourire satisfait et quelque peu aguicheur. La belle brune s’avança vers lui, jusqu’à son visage soit si près du sien qu’elle n’aurait qu’à tendre les lèvres pour caresser celles du serpent. Elle passa doucement son doigt sur son front, puis le long de sa tempe pour finir sa course sur le coin de ses lèvres. Elle caressa le contour de ses lèvres, toujours son regard émeraude plantait dans celui du jeune homme. Les yeux de la jeune femme était totalement vide d’expression, mais ce qu’elle pouvait lire dans les yeux du russe était bien visible au contraire. Roxie posa sa main sur la joue de Dorofeï et rapprocha sa bouche de son oreille. Des paroles, des paroles. Si tu en avais assez, tu serais déjà passé à l’action, mais tous ça, ce n’est que des mots. Moi, je pense que tu as peur de moi… dit-elle simplement en lui murmurant à l’oreille. Elle descendit sa main qui était sur sa joue, sur son cou. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu sais que je ne suis pas comme toute ces filles à qui il te suffit de faire les yeux doux pour les attirer dans tes draps. Et que tu as peur de ne pas être à la hauteur… Oh, la jeune poufsouffle avançait sur un pente glissante en le provocant de la sorte, mais elle ne pouvait pas faire machine arrière. Etrangement, elle commençait à vraiment ce prendre à ce jeu de séduction et commença, elle aussi, a ressentir cette excitation grandissante de l‘inconnu.