BRAKIUM EMENDO*
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Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI]

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Rafaël L. Liesberg

Rafaël L. Liesberg

PARCHEMINS : 48
DATE D'INSCRIPTION : 17/01/2010
PSEUDO : Lsi/Sev
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Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Vide
MessageSujet: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 17 Jan - 23:28

Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 2a0kfet

Rafaël Lugh Liesberg
19 ans ; maison ; 9ème année

Intelligent ; Colérique ; Lunatique ; Musicien ; Têtu ; Obstiné ; Rusé ; Ambitieux ; Impulsif ; Cynique ; Cultivé ; Rancunier ; parfois Pédant ; Menteur ; Perfide ; Cruel ; Courageux quand il veut ; Détaché ; Hédoniste ; Tactile ; Moqueur ; Manipulateur ; Possessif ; Doux ; Serviable ; Protecteur ; Charmeur.


Dernière édition par Rafaël L. Liesberg le Dim 24 Jan - 20:25, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 17 Jan - 23:28





      ♣ STORY OF A LIFE TIME

      Rafaël… Rafaël… Rafaël… n’était-ce pas le prénom d’un ange, sa peau dévorée par les mythes de la richesse et de l’errance ? Même son second prénom portait à confusion… Lugh, une lumière de plus, ou bien une étincelle se faisant passer pour une étoile. Il était un peu ces deux choses, lui l’enfant non désiré d’une femme mariée sans amour avec un homme qui ne savait profiter que de ses courbes, ou bien de celles des domestiques, de leurs invités. Peut-être était-il juste bon à n’être que l’héritier mâle attendu, celui qui laissa ses lèvres courir sur la nuque de sa petite sœur un matin, sans même s’attarder sur ce maudit détail, sans même y ressentir l’ombre d’un désir. Pourtant il avait été le coupable, celui qui était responsable de la coupure qui zébrait sa peau si pâle, et qui à présent se faisait si doux, si protecteur, déposant ce pieux baiser porteur de vieilles légendes à la peau trop dure pour ne pas avoir encore sombrée dans les mansuétudes de l’oubli, celui que l’on disait capable d’apaiser les souffrances, de faire disparaître la douleur des plaies visibles. Une vieille raillerie pour tourmenter les âmes enfantines et les abuser si vous vouliez son avis.

      Parfaitement silencieux, il recula, observant le sillon rougeâtre qu’il savait impossible à faire disparaître ainsi, sillon qu’il avait lui-même provoqué en la poussant à agir stupidement sous une mesquinerie douceâtre, parce qu’elle l’agaçait et que finalement il se retrouvait là, à l’embrasser pour parvenir à la faire taire, mais aussi à la consoler. Pourtant son regard restait dubitatif, n’arrivant à comprendre pourquoi elle ne pleurait plus, pourquoi elle se retournait, levant ses douces prunelles dans sa direction, encore une chose qui les rendait parfaitement différent, comme le jour et la nuit pouvaient l’être, comme deux opposés… elle était si naïve quand lui n’était que l’engeance ténébreuse du diable, esquissant ses lèvres sous une cruauté malsaine du haut de ses dix maigrelettes années, bien qu’ils soient tous deux sorciers, tous deux biens nés.

        « Merci. » souffla-t-elle d’un timbre fluet, presque effacé, ses joues rosissant sous une teinte délicate appelant aux doux pincements des grands-mères un peu trop gâteau. Les lèvres du jeune garçon s’étirèrent en un léger sourire moqueur, prouvant qu’il continuait à penser que ce n’était qu’une bêtise, mais que si elle y croyait, grand bien lui fasse. « De rien. D’autres t’aurais fait payer…
        - Mais tu es mon frère !
        - Justement, c’est pour ça que tu ne me dois rien. »


      Sa… faute… ? Ah oui, c’est vrai, mais il semblait avoir fait abstraction de ce fameux détail comme l’on froissait un parchemin avant de le jeter d’un air dédaigneux. Rafaël… Unique héritier mâle des Liesberg, à croire que ce titre n’avait de cesse d’envelopper son âme et de la ternir à mesure que le temps s’égrenait. On lui avait rapidement appris qu’il pouvait avoir tout ce qu’il désirait… à l’exception de ce qui n’était pas matériel, la seule chose qui échapperait éternellement à ses doigts si acérés fussent-il. Tout le reste pouvait être sien s’il le décidait, chaque être en ce bas monde, non pas par l’âme, mais par le corps tant il était facile de le rendre fébrile, fragile… si l’on savait s’y prendre convenablement. La preuve ne se déroulait-elle pas à cette si fourbe seconde, sous la douceur cristalline de cette adorable petite sœur qu’il avait presque envoyée en offrande aux ténèbres sous sa seule volonté ? Non pas son âme, mais juste ses courbes, bien qu’en cet instant, la différence ne soit pas aussi remarquable que l’on aurait pu le croire, tant elle paraissait vénérer cet aîné qu'elle ne pensait pas aussi fourbe, pas aussi sombre… les illusions sont ainsi faites.

      ~~~~

      Un an plus tard, sur le quai de la gare de Londres, les choses ne semblaient pas avoir changé le moins du monde… ou plutôt si, il serrait dans sa paume cette fameuse baguette qui était sienne à présent, porteuse de mille et une promesses, de murmures capricieux et entêtants tandis que sa petite sœur s’agrippait à son autre bras, pleurant à chaudes larmes comme si elle était en train de perdre l’être le plus important de sa vie, et c’était peut-être bel et bien le cas pour elle et sa douce frimousse. Leurs parents n’étaient que des fantômes, des êtres pour ainsi dire irréels, comme en cette fameuse seconde où ils se trouvaient à côté du train en compagnie du majordome et de la nurse… hum. Pinçant ses lèvres sous une légère moquerie face à l’attitude de sa cadette qui contre toute attente l’aimait tant, il glissa sa baguette à sa taille, ramenant ses doigts contre sa joue déjà humide, recueillant cette rivière de tristesse, s’y noyant lui-même avec amertume alors qu’il l’incitait à redresser son visage vers le sien, ces deux billes, frémissantes prunelles exprimant les plus infâmes serments, capables de tenter l’innocence même qu’elle représentait, s’ancrèrent dans les siennes.

        « On se reverra à Noël petite sœur, ce n’est pas si loin tu sais.
        - Non… » pleurnichait-elle encore en libérant ses traits de ses doigts pour insister sur la négation de ses paroles.
        « Mi… » soupira-t-il, légèrement agacé. « Tu ne te porteras jamais mieux que loin de moi.
        - C’est pas vrai ! » s’exclama-t-elle sous cet énoncé qu’elle trouvait si dur, mais qui pourtant n’était rien d’autre que le reflet taciturne de la vérité.


      En vérité, il aurait pu la battre franchement, être le bourreau visible qui se pare d’une toge sombre pour la malmener sans être derrière mille et une manigances, que cela n’aurait rien changé, la petite fille ne voyait qu’à travers celui qui se révélait pourtant son tourmenteur. Il était la seule présence aimante faisant parti de sa famille qu’elle côtoyait, leur père… était toujours trop occupé pour passer du temps avec eux, ou plus exactement avec elle, prenant tout de même le temps de former son fils sous une fermeté noirâtre et douloureuse… Quant à leur mère, c’était à peine si elle sortait de sa chambre à présent, préférant s’enfermer dans une marrée d’obscurité fourbe, où ni l’un ni l’autre n’avaient leur place… Etait-ce la jalousie qui la dévorait ? Etait-ce l’idée que son fils empruntait une venelle perfide et si semblable à celle de son époux, ou bien encore de constater que sa petite fille se leurrait d’un premier amour pour son frère qui détruisait son âme à petit feu ? Car ‘Mi’ se perdait dans un attachement sans borne pour ce petit garçon qui lui faisait pourtant du mal, à la place de tendrement reporter son amour sur son père, trop absent, c’était son frère qui bénéficiait de ses câlins, de sa tendresse, de ses premiers émois infantiles.

        « Me laisse-pas Fa ! » cria-t-elle un peu trop fort sur le quai, attirant sur leur couple quelques regards de trop selon l’avis du jeune garçon, qui se mit rapidement à réfléchir sous l’écho d’une seconde volage, insaisissable.
        « Je t’écrirai tous les jours, je te le promets. » lui souffla-t-il en la serrant contre lui, ses lèvres venant border son front sous une douceur infâmante, avant qu’il ne braque brusquement son regard sur la nourrice pour qu’elle intervienne et fasse ce pour quoi on la payait.
        « Allons, allons, laissez-donc votre frère mademoiselle, il est temps qu’il monte dans son train à présent. » déclara-t-elle tout en écartant la petite fille de celui qu’elle peinait à lâcher, avant d’ajouter plus respectueusement : « Faites bon voyage monsieur. »


      Ce dernier se contenta de hocher la tête en direction de tout ce petit monde, et de gravir les marches qui lui permirent de quitter le quai pour le sol instable du train qui désirait l’entraîner loin de tout ça, même s’il regrettait l’absence flagrante d’instruments de musiques dans l’école qui serait sienne pour les années à venir. C’était peut-être bien les seuls instants où il se laissait entièrement aller, lui, l’héritier qui restait toujours moqueur, toujours… lui. Celui qui souriait sous la douleur des animaux, qui s’amusait de voir sa petite sœur se ridiculiser lorsqu’il lui demandait de faire une chose qu’elle n’aurait jamais dû accepter, lorsqu’il l’accusait de ses propres fautes… ou bien faisait porter le chapeau à un autre. Décidément, il n’avait rien d’un ange, ou peut-être était-il tombé du paradis trop vite, trop brusquement, emportant sa flamme dans les méandres des enfers où elle entretenait le feu incandescent qui y dansait avec indolence.

      Sans demander, sans même s’inquiéter de savoir s’il dérangeait ou non, il s’introduisit dans un compartiment, s’asseyant sans un regard pour les autres… ne leur accordant de l’intérêt qu’à la seconde où son dos s’appuya contre le dossier, capturant ces prunelles qui le fixaient en silence, sans doute choqué par son attitude. Pas un bonjour n’avait fleurit sur ses lèvres, pas un… est-ce que je peux m’asseoir ne s’y était échoué, juste ce maudit regard qu’il dardait sur ces êtres qui… Esquissant l’ombre d’un sourire charmeur, il entrouvrit ses lèvres, laissa filer d’une voix chaude et profonde…

        « Je dérange ?
        - Tu aurais pu demander…
        - Les places sont à tout le monde il me semble… Rafaël Liesberg, et vous ?
        - T’en as du culot…
        - Sans ça on s’ennuierait. » répliqua-t-il d’un ton dégagé, tout en se laissant aller contre le dossier de son siège, un léger sourire moqueur étirant ses lèvres.


      Mais à l’instant où l’autre voulu répliquer, la porte du compartiment s’ouvrit à la volé, révélant l’un des fils des amis de son père… tout aussi pédant que ce dernier, sans avoir de réelles raisons de l’être. A moins que l'argent ait une importance digne de ce nom, et que les relations… A vrai dire, il avait peut-être raison d'être tel qu'il était, après tout ils se ressemblaient sur bien des points, mais cela n'en faisait pourtant pas des amis, même s'ils ne se gênaient pas pour se dire clairement les choses. Plissant le nez comme s'il y avait une odeur répugnante qui régnait en ces lieux, l'intrus repéra rapidement celui qu'il recherchait : Rafaël. Partisan du moindre effort, qui n'avait pas été plus loin que le premier compartiment où il avait vu une place de libre.

        « Qu’est-ce que tu fais avec eux ? » s’exclama ce dernier en reniflant de mépris pour les premières années qui se trouvaient dans la pièce, lui étant déjà en deuxième année, attendez…
        « Je fais connaissance…
        - … avec ces moins que rien ? Tu devrais nous rejoindre, on t’a gardé une place dans un autre compartiment, j’ai des gens à te présenter… et d'autres à te déconseiller. » Peut-être parce que subitement il paraissait venir de cercle plus fermé, il eut le plaisir d’entendre à ses oreilles une autre voix…
        « Tu peux rester si tu veux, on ne te chasse pas. » … le laissant continuer à sourire, vaguement amusé par la situation, mais il se redressa d’un bond souple, toisant les autres d’un regard supérieur, avant de darder une dernière œillade joueuse sur la personne qui venait de l’inviter à rester.
        « On m’attend. Une prochaine fois peut-être. »

        Il était parti sans un mot de plus, claquant la porte du compartiment dernière lui sans même regarder les visages qui se dessinaient, toujours attentifs sur ce qu’ils venaient de vivre. Lui qui marchait aux côtés de l’un de ses semblables pour pouvoir obtenir quelques bonnes relations dans cette école et s’y faire sa place. Après tout, il était un Liesberg, et il était tout simplement hors de question qu’il finisse dans le rang des derniers, de ceux que l’on oublie, dont on ignore le nom sous prétexte qu’il n’a jamais été assez remarquable. Ainsi, il n’entendit pas les réflexions qui ne tardèrent pas à s’élever dans les lieux qu’il venait de quitter…

          « Donc, eux…
          - Ils ne sont rien, que des nouveaux. Reste avec moi, et je te ferai rentrer dans des cercles dignes de toi. » glissa l’autre d’une manière plutôt pompeuse.


        Pourtant, si quelques verves cyniques bordèrent les lèvres de l’adolescent, il préféra les garder pour lui, les noyant dans les méandres de son ambition. Il n’avait qu’à le mettre en relation avec certaines personnes, et il ferait de lui-même son chemin. De toute manière, c’était comme si sa peau avait déjà gravé le fait que personne, jamais, ne l’oublierait totalement, marquant certains esprits plus que d’autres, mais il y parviendrait. Longeant durant quelques minutes de plus le long couloir du train, ils parvinrent enfin dans le compartiment où une place lui avait bel et bien été réservée. Il la voyait sur le rebord de la porte, comme si l’on songeait qu’il ne faisait pas encore parti du cercle… ce qui était bel et bien le cas, mais il savait qu’il parviendrait à se rendre intéressant, n’en déplaise à certain.

          « Voici celui dont je vous ai parlé. Rafaël… voici Douglas, Clyde, Lysandra, et Ethan.
          - Le fils Liesberg… où étais-tu ?
          - Un peu plus loin.
          - Et dis-nous… quelle maison comptes-tu rejoindre ? » susurra la douce et unique donzelle de la pièce, qui sembla captiver, enchaîner les prunelles du nouvel arrivant sur les siennes. Elle devait être en cinquième année, et il ne faisait nul doute qu’elle ne cesserait de gagner en charme, en assurance, en séduction.
          « La même que toi. » souffla-t-il pour toute réponse, sans perdre sa langue pour autant, faisant preuve d’un fort caractère… car rien encore ne permettait de déterminer à quelle maison elle appartenait.
          « Marrant ! Tu les prends au berceau maintenant Lyly… Assied-toi Rafaël, je suis sûr qu’on a tout un tas de chose à t’apprendre. »








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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 17 Jan - 23:29





        Ébauche de pensée

        Je me souviens encore de la blondeur de sa chevelure éparse, de la fraîcheur de son parfum, du sel de sa peau sur mes lèvres… Lysandra, ma fascination, mon ambition depuis que j’avais mis les pieds dans cette école. J’avais voulu qu’elle m’appartienne à l’image d’un objet, ou d’une rose que l’on expose juste à l’occasion des plus futiles évènements… Je l’ai eu, à moins que ce ne soit elle, je l’ignore. Je ne me souviens que de cette nuit, ultime déraison où elle est venue à moi, m’entrainant à l’écart des autres, dans un recoin… pour ma toute première fois. Dépucelé par son fantasme, combien peuvent réellement s’en vanter ? Moi, je le peux. Et je le fais. Elle que j’ai ensuite rejetée comme un vulgaire objet, elle qui pensait pouvoir avoir l’ombre d’une importance parce qu’elle m’avait fait attendre, parce qu’elle m’avait laissé l’effleurer, la regarder jouer avec d’autres, les prendre puis les jeter comme de simples jouets, pensait-elle sincèrement que j’aurais été assez crétin pour l’aimer et me retrouver à sa merci. J’entends d’ici vos paroles, vos jérémiades… on ne maîtrise pas ses sentiments. N’est-ce pas ce que j’ai toujours fait ? Vos larmes ne m’atteignent pas… vos suppliques, si elles ne servent pas mes intérêts, me sont égal.

        On me dit serviable, oui, je le sais, mais l’on devrait se méfier de mes attentions, de mes sourires, de ma douceur comme s’il s’agissait d’un poison brûlant et agressif. En quatre longues années, j’ai eu le temps de l’observer prendre de plus en plus d’importance dans les yeux des hommes, j’ai eu l’opportunité de m’attarder sur ses jeux, d’en rire à ses côtés, d’y participer même lorsqu’il fallait les interrompre d’une manière ou d’une autre, ou jouer avec mesquinerie. Quatre ans avant qu’elle ne se rende compte que d’autres demoiselles flânaient dans mon entourage, d’autres demoiselles qui auraient pu me mener sur les chemins de la débauche sans qu’elle n’en soit la raison. Je pense que ce fut la raison de sa décision de s’offrir enfin à moi alors que je n’avais que quinze ans. Les hommes sont plus précoces que les filles, c’est bien connu… et elle… du haut de ses dix-neuf ans, ne pouvait pas être plus désirable, plus intouchable… Je fus le seul cadet à l’ébaucher ainsi, le seul également qui la rejeta juste après en reprenant ses airs et ses méthodes.

        Je peux encore sentir la morsure de sa rancune sur ma peau, moi qui avais tissé ma propre réputation de salop impuni. Je draguais… je charmais, même celles déjà en couple, répondant avec un courage déplacé aux petits amis jaloux, une arrogance rare flânant sur mes lèvres. Même mon meilleur ami ne pouvait que constater la décadence dans laquelle je me laissais glisser… meilleur ami ne faisant pas parti de ceux qui avaient tant voulu m’instruire, je m’étais tissé mes propres relations, dessinant mon propre entourage, vivant les choses sans concession, sans pardon… j’étais ainsi, et la vie d’un jeune héritier ne devrait jamais être autrement après tout. Quant à ce qu’elle pense de moi… Lyly, si tu pouvais m’entendre… ne m’en veut pas, tu m’as tant appris.



      ~~~~~~

      Le souffle qu’il sentait contre son oreille, le murmure éteint d’une jeune femme, les larmes roulant lourdement sur ses joues, n’avaient pas eu l’air de le retenir une seule seconde, alors qu’il se détachait d’elle à présent, refermant avec négligence son pantalon, sans un regard pour celle qui venait de le satisfaire contre son gré, sa jupe encore légèrement relevée, le sourire goguenard de son bourreau qui ne semblait plus s’occuper d’elle. Pourtant il aurait dû, elle le lui ferait payer mille fois… mais jamais elle n’aurait couru le risque de hurler pour attirer du monde et la voir dans un tel état, jamais. Elle en était venu à le supplier, à se rouler dans cette boue infâme pour qu’il n’aille pas jusqu’au bout, ses doigts cherchant à le repousser sous une douceur joueuse qui n’avaient eu pour réponse qu’une possession brutale et sans autre explication. Les jeunes filles rêvaient d’amour et de douceur pour leur première fois, lui n’avait pas eu tant de compassion pour ses courbes enchanteresses… il n’avait eu que le désir de la posséder, ultime chose qu’il savait lui revenir de droit, alors il l’avait prise, sans avoir besoin de son consentement, sans…

        « Tu me le paieras Liesberg… » siffla-t-elle d’un timbre sourd, tandis que l’une de ses mains venaient chasser ses larmes.


      D’autres… étaient parties sans qu’il n’y prête une réelle attention, d’autres… parce qu’ils les savaient trop timorées pour se plaindre, trop effacées pour en venir à se venger, mais elle… il s’était attaqué à un plus gros poisson, de ceux qui feraient des remous et lui causeraient des problèmes. Mais il ne pouvait pas la laisser saborder son avenir, ainsi que les mers que désiraient son ambition. Aussi ne pouvait-il pas se conduire de la même manière à chaque fois, il le savait parfaitement, tout comme il se doutait que son attitude avait le don d’agacer son meilleur ami qui ne pouvait qu’être témoin de son attitude hédoniste et cruelle… De loin… jamais de trop près, sauf lorsque les autres étaient d’accord… même s’il ne pouvait que reconnaître apprécier les courbes de ce dernier à outrance, laisser ses lèvres gravir les lignes douceâtres de sa gorge, ses mains se faire possessives, invasives… il était le diable que la terre entière devrait vouloir exiler, pourtant ce n’était pas le cas. Peut-être à l’exception de celle qui commençait déjà à le menacer tandis qu’il refermait la boucle de sa ceinture, l’incitant à pincer les lèvres avec mesquinerie, tandis que ses prunelles s’appuyaient sur la baguette… celle de la jeune femme… un peu plus loin au sol, sa seule défense contre la sienne.

        « Parce que j’ai pris ce qui me faisait envie ?
        - Tu… Tu n’avais pas le droit ! » balbutia-t-elle, outrée par le ton dégagé qu’il employait.
        « Bien sûr que si, et tu devrais être honorée que j’ai pris du temps pour te satisfaire. » persiffla-t-il tout en dressant distraitement sa baguette, cherchant à la distraire par ses paroles, tout en affirmant ce qu’il pensait vrai… un connard ? Nous sommes tous d’accord, lui y compris, mais cela n’avait pas d’importance, puisqu’il gagnerait. « Oubliette. » souffla-t-il subitement avec détermination, esquissant le geste devant accompagner la formule… brisant ainsi les souvenirs hasardeux de la jeune femme, dissimulant vivement sa baguette à sa taille tout en l’approchant, ses traits se marquant d’une inquiétude semblant véridique.

        « Tu vas bien ? Laisse-moi t’aider… » souffla-t-il près de ses traits, ses doigts lissant la jupe de la demoiselle qui était saisie d’un violent malaise sans pouvoir s’expliquer ce qu’il se passait.
        « Qu’est-ce… je… » murmura-t-elle sans comprendre, ses prunelles suivant les gestes qui dévoilaient des choses qu’elle ne voulait pas reconnaître.
        « Je devrais t’accompagner à l’infirmerie…
        - Non ! » s’exclama-t-elle subitement angoissée, elle comprenait, elle saisissait… elle savait au plus profond d’elle-même que cette situation, que… n’était que le reflet de son innocence perdue.


      Comment avait-elle pu la préserver durant dix-huit années et la perdre sans même s’en souvenir ? Un sortilège en était coupable, elle le savait plus sûrement qu’autre chose, et le regard qui l’observait attentivement, cherchant de toute évidence à comprendre pourquoi elle refusait une aide qu’il distillait de manière si rare, devait également l’avoir compris. Pourtant, c’était si loin de ce qui pouvait lui trotter dans la tête, souriant intérieurement au fait qu’elle paraissait lui faire confiance, ressentant la douceur de cette main qui emprisonna la sienne pour y trouver du réconfort, pour y accueillir une autre forme d’aide… Car déjà elle se lovait contre lui, ses bras se resserrant sur sa nuque, des larmes glissant de ses prunelles… et le laissant l’enlacer comme s’il était réellement son sauveur, celui venu sur son blanc destrier pour la préserver de ce que lui réservaient encore les enfers tourmenteurs et ses dévots, sans même se douter qu’elle enlaçait celui qui venait de lui faire du mal. Il pouvait être si doux… si…

        « Ça va aller… Tu veux aller dans ta chambre plutôt ?
        - S’il te plaît… »


      Ainsi, il hocha simplement la tête, se détachant d’elle pour ramasser la baguette échouée sur le sol, avant de revenir auprès de ses courbes douceâtres, de les effleurer d’une manière bien plus pudique, tandis qu’elle se laissait aller contre lui, son visage se perdant contre sa gorge. Etait-elle capable de sentir son odeur sur sa peau ? Non… bien sûr que non… après tout, elle ne l’avait pas touché à cet endroit, elle ne l’avait même pas touché du tout volontairement, à part peut-être en cherchant à le repousser au début. Mais lui continuait à se perdre dans ses fragrances qui lui appartenaient, la laissant s’égarer contre lui, se perdre dans sa rassurante présence, ce simple jeu lui offrant une manière bien plus sournoise de la posséder, en laissant ses doigts gravir l’ambre de son âme, l’effleurer, l’apaiser. La chose ne serait-elle pas plus jouissive encore s’il parvenait à la faire succomber… volontairement cette fois-ci. Il aurait presque éclaté de rire tant elle paraissait se reposer sur celui qui venait de lui arracher ces larmes et ces menaces…

        « Rafaël…
        - Oui ? » répondit-il en arquant légèrement son visage pour tenter d’apercevoir le sien… sans espoir néanmoins dans la manière qu’elle avait de se cacher contre sa peau, son souffle chaud s’immolant sur sa chair.
        « Tu… promet-moi que tu ne parleras pas de… ça.
        - Ça ? Comment je t’ai trouvée ?
        - Oui… s’il te plait.
        - Je t’en fais la promesse.
        - Merci. » souffla-t-elle enfin en exhalant un soupir de soulagement.


      Elle n’avait aucun moyen de se venger contre quelqu’un dont elle ignorait tout, lui-même n’avait visiblement croisé personne, alors au lieu de chercher vengeance, elle préférait laisser sombrer cette aventure dans le silence et l’oubli. Après tout, comment quelque chose dont elle ne se souvenait plus pouvait-elle la hanter ? Peut-être par son absence justement, mais elle entrevoyait qu’il fallait qu’elle se construise un souvenir autre, comme un murmure douceâtre, une promesse suave… Lui peut-être ? Celui qui prenait soin d’elle… peut-être avec l’arrière pensée de coucher avec elle, il n’avait jamais été entièrement altruiste et elle en avait parfaitement conscience, mais pourtant à cette seconde, elle envisageait de le récompenser ainsi. Oh pas aujourd’hui, peut-être pas demain… mais un jour sans doute… Celui qui laisserait l’incube rire à la face du ciel, exprimer que toutes les plus viles actions semblaient se faire plus douces à ses yeux, que les conséquences, ne savaient posséder que de bons côtés jusqu’ici.






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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 17 Jan - 23:29





        Écrire... une occupation comme une autre qui ne m'intéresse pas. Alors pourquoi ? Parce que... se retrouver assis à cette fenêtre, avec pour seule compagnie le silence tétanisant des flammes me laisse songeur, incitant mon esprit à tourbillonner d'une indécente manière. Je n'ai pas envie de réfléchir à mon existence, pourtant ma récente dispute avec Stan me dévore et m'assassine. Risible j'en ai conscience... Une connerie monumentale que tout le monde pourrait comprendre en découvrant ces notes. Et comme à chaque fois, si ce n'est pas moi, c'est lui, et si ce n'est pas lui, c'est moi. De quoi ? A souhaiter que tout le malheur du monde s'abatte sur lui, qu'il hurle à la lune, qu'il rampe pour s'en sortir, des images qu'il n'y a pas un jour n'auraient même pas affleurées mon esprit. Car qu'est-il au fond ? Mon meilleur ami, mon autre, celui que j'aime séduire tout autant que repousser sous un jeu malsain... qui n'en fait rien d'autre qu'un amant si peu docile, mais également celui auquel je souffle même mes plus vils secrets, ceux qu'une maîtresse serait à même d'endormir contre son sein. Peut-être est-ce finalement la raison qui me pousse à désirer sa perte à cette seconde, à le briser, à le réduire à l'état de loque, dont les frusques traineraient sur le sol, sans qu'il ne soit plus capable d'agir contre moi, son doux venin s'enlisant dans le mien.

        D'un autre côté, nous en avons traversés des tempêtes... identiques ou si semblables à celle-ci, nous laissant revenir l'un vers l'autre... comme en cette seconde où toute ma détermination lovée à lui vouloir du mal me consume tout aussi sûrement que les flammes incertaines d'un feu trop proches. Tout mon être me susurre que mon attachement pour lui est trop profond, que je devrais commencer par le briser au lieu de revenir sans cesse vers le sien, tout comme lui le fait. Lacérer ce sombre lien qui me fait douter en cette seconde du bienfondé de mes plus fourbes désirs... mes yeux glissants vers sa personne sous le biais de cette discrétion maladive et venimeuse que je lui dédie lorsque je le croise. L'illogisme de vouloir se détruire tout en tenant si fort à l'autre... peut-être est-ce lui qui s'insinue en moi et me rejette dans ses bras, à vouloir le rejoindre, partager de nouvelles histoires, à laisser mon être s'imprégner de sa présence jusqu'à la prochaine fois. Il y a des jours où je voudrais que cela cesse, que l'un de nous baisse les bras et parvienne à mettre un terme à ce manège interminable. Il me détruit comme je le détruis, à moins que nous ne le fassions chacun à notre manière, par nos lèvres, nos gestes et nos attitudes envers l'autre. Je...




      La plume qu'il tenait entre ses doigts trouva le moyen de se briser sous un geste vindicatif qu'il eut à son encontre... décidément, cela ne lui réussissait pas d'écrire ce qui imprégnait son âme. Rageur sous la moiteur imaginaire de la nuit, il quitta son perchoir tout en froissant avec insistance le parchemin qui s'était teinté du noir de son encre... inutilement. Car dès qu'il fut assez près de la cheminée, il le jeta à l'intérieur, observant les rebords capricieux du papier noircir... craquant légèrement tout en se recroquevillant sur lui-même.

      Ou peut-être n’était que l’effluve de nouveaux pas qui paraissaient vouloir gagner la salle commune à son tour, rejoindre celui privé de ses songes pour penser à autre chose. A celui qui ne paraissait pas pouvoir supporter son attitude, son caractère, cette manie qu’il avait… Hum, bien qu’il ne lui glissait pas tout, peut-être par peur de le briser, de le détruire par ces simples mots sous la violence qui s’exhalait des méchancetés qu’il savait laisser derrière lui, comme cette fameuse jeune fille qui à ce jour se perdait encore à croire qu’il l’avait protégée en faisant fuir son agresseur… celle qu’il finirait par culbuter sans avoir besoin d’user du moindre sortilège pour éviter son courroux… se révélant être son premier dans ses souvenirs oubliés, ainsi qu’il le voulait dans ceux qu’elle retisserait par la suite. Qu’avait-il fait en le lui disant… Pourquoi avait-il fallu que ses lèvres le trahissent, qu’elles aillent lui glisser toute la perfidie de la chose quand la donzelle s’était éloignée d’eux, après avoir été si douce, si… ? A croire qu’il lui faisait peut-être bien trop confiance, à moins qu’une autre chose se soit glissée entre eux, quand il avait laissé ses lèvres le lui susurrer sous un baiser lové sur la courbe de sa gorge.

      Il n’avait pas tout compris, les choses avaient tout simplement dérapées comme d’habitude, les laissant finir par se déchirer comme ils le faisaient continuellement à certains moments de leurs existences. Et lui qui ne parvenait pas à saisir pourquoi il avait tant d’importance… un ami pour sûr, mais alors pourquoi l’ambigüité de leur relation le poussait donc à revenir auprès de lui ? Neuf ans qu’il était à Poudlard, neuf ans qu’il s’y tissait son propre monde, s’enlisant dans sa sociabilité, sa réputation qui oscillait entre le bien et le mal avec une dextérité malfaisante… Il ne pouvait pas être ce loyal garçon et ce connard tout à la fois, ou peut-être bien que si, à sa manière, sous son caractère lunatique pouvant frôler la colère et la rancune, le cynisme et la cruauté… Pourtant il n’avait pas forcément besoin de dérober, laissant simplement ses courbes captiver, son charme jouer… et puis il n’avait pas que des défauts, certains pourraient vous le promettre, peut-être même Stan, s’il ne finissait pas par ne plus voir que les zones les plus noires de sa personnalité.

        « Tu ne pouvais plus dormir ? » entendit-il dans son dos, ses prunelles délaissant le morceau de papier pour s’attarder sur le garçon qui se tenait derrière lui, l’un de sa maison.
        « Nuance, je n’ai pas dormi.
        - Préoccupé ? » demanda-t-il, provoquant un rire fourbe de la part de celui qui se trouvait en ces lieux depuis bien plus longtemps.
        « Sans blague ?
        - Ne le prends pas comme ça… c’est ton lit vide qui m’a fait descendre…
        - Ne le prends pas mal, mais je n’ai pas la tête à ce que tu as pu penser en regardant mon lit. » glissa-t-il sous l’ombre d’un sourire ironique qui s’étirait sur ses lèvres, tandis qu’il se détachait de la cheminée, gagnant son chambranle pour s’y appuyer sans le perdre des yeux, ni lui, ni son avancée.
        « Ohhh je vois… il paraît que tu t’es encore disputé avec Stan…
        - Il paraît toujours beaucoup de choses à mon sujet, et de toute manière je ne vois pas en quoi ça te concerne.
        - Vraiment ?
        - Vraiment. Bizarrement… j’ai sommeil subitement, à croire que certains crétins sont de véritables somnifères. » répliqua-t-il en s’éloignant du mur, passant à côté de lui, pour finalement sentir ses doigts venir saisir son bras.
        « Tu devrais l’oublier… c’est mauvais pour la santé ce genre d’addiction.
        - Et c’est toi qui dis ça ? » souffla le premier intéressé sous une œillade moqueuse… il faisait véritablement pitié à vouloir finir dans un lit… sans doute n’importe lequel à cet instant, et Rafaël n’était pas une option par défaut… de plus, tout son être se tendait vers un autre, un visage qu’il ne parvenait pas à chasser et qui venait de l’inciter à briser sa plume.


      Se libérant d’un mouvement d’épaule, il s’éloigna pour rejoindre les dortoirs sans que ses pieds n’esquissent le moindre bruit, sombrant dans l’indolente torpeur de son silence. Peut-être qu’un jour il finirait par être une victime, tout comme Lysandra avait été la sienne après s’être moquée de tant d’êtres. Car la chance finissait toujours par tourner, tout comme il se sentait parfaitement dépendant de son meilleur ami, sans qu’il n’ait pour autant permis d’affirmer ou d’infirmer ce que l’autre avançait… bien qu’ils n’étaient aucunement dupes… si cela avait été Stan à sa place, il n’aurait sans doute pas refusé la proposition, il n’aurait sans doute pas pris la direction de son lit dans lequel il savait qu’il ne parviendrait pas à trouver le sommeil. D’un soupir il bifurqua, s’engageant vers les douches où il espérait bien évidemment rester seul, prêt qu’il était à fermer sa cabine pour que ce soit le cas. A vrai dire, s’il ne reconnaissait pas encore de quoi il retournait, s’il se refusait à une maigre fidélité des sens qui l’éloignerait de ses pires déviances, Rafaël n’en était pas moins victime… à sa manière. Et parfaitement conscient que ce soit le cas.

      Détruis-moi que je puisse en faire de même…


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      Que pensez-vous du design ; Joli. Je n'aime pas trop néanmoins que tout soit sur une même colonne... on cherche les informations... et peut-être qu'un peu de couleur serait bien aussi...
      Commentaires ; Il faut la mettre où la phrase dans le règlement ?
      Spoiler:



Dernière édition par Rafaël L. Liesberg le Ven 29 Jan - 8:51, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 0:26

    Je te souhaites la bienvenue parmi BE. (aa)
    N'hésites pas si tu as des questions!
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 8:52

Merci beaucoup Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145
J'hésiterai pas, merci encore <3
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 16:25

    Bienvenue Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 496809
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 17:10

Welcome ! Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 317790
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 18:47

    Bienvenue (a)
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 18:54

Merci beaucoup à vous trois Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145
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Destiny M.A. McRea

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 21:42

Bienvenue sur le forum toi.
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Ceallach Elwyn Browggles

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 18 Jan - 22:43

Bienvenue ♥️
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeMar 19 Jan - 20:16

bienvenue (LL)
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Rafaël L. Liesberg

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeMer 20 Jan - 11:09

Merci beaucoup Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 168838
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Rafaël L. Liesberg

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:26

Double post, mais juste pour dire que j'ai terminé.
L'avatar risque de changer... mercredi, en fonction des désistements d'ailleurs... mais ça vous le savez (a)
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Stanislas V. Arthley

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:48

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

J'ADORE J'ADORE J'ADORE Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 168838
(oui je sais je te l'ai dit maintes fois par mp mais, je te le re-re-re-re...redit)

Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145
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Rafaël L. Liesberg

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:51

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 624519 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 624519 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 624519

Reste plus qu'à voir si les admins pensent pareil x)
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Deamon A. Rosier
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 25 Jan - 4:22

Rafaël L. Liesberg a écrit:
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 624519 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 624519 Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 624519

Reste plus qu'à voir si les admins pensent pareil x)

    Genre, et ce que la modo pense, tu t'en fous? Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 990765
    Un peu de sérieux maintenant! Hum hum! Malgré la longueur de ta fiche, je n'ai pas pût m'arrêter de la lire. C'est vraiment superbe, cette façon dont tu as de jouer avec les mots. As-tu déjà songé à écrire pour vrai? Si seulement je pouvais savoir l'âge de ta sagesse. (aa)

    Quoiqu'il en soit, je te VALIDE, bien entendu. Je n'ai pas vraiment hésité tant qu'à la maison qui te convient le mieux; les sacrés vipères. Sache que j'aurais bien aimé avoir mon double à mes côtés par contre.

    Allez, file faire ta fiche de relation et faire pleins de bébés avec Stan en RP! Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 570636
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Rafaël L. Liesberg

Rafaël L. Liesberg

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 25 Jan - 8:50

    Mais non Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 546145

    Merci <3
    Deuxième fois qu'on me le dit (a)
    Hum oui, mais ça demande une concentration que les forums m'accaparent x) J'avais commencé... mais parler tout seul... Qui sait, peut-être que dans ma vieillesse je m'y mettrai vraiment Arrow
    xD.... c'est mon petit secret jusqu'ici.

    Et re-merci <333
    Ton double ? Flatté Cool
    Qui sait, ce ne sont pas des maisons qui peuvent se mettre en travers de certaines relations, on pourra toujours définir un lien.

    Oh ouiiiii ! Quoi que... Stan, tu peux porter des bébés ? Moi je tiens à ma ligne Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 877390
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Stanislas V. Arthley

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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitimeLun 25 Jan - 9:19

Rafaël L. Liesberg a écrit:

    Deuxième fois qu'on me le dit (a)

Tu vois que je ne suis pas le seul à te le dire!!! Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 968936

Rafaël L. Liesberg a écrit:
    Oh ouiiiii ! Quoi que... Stan, tu peux porter des bébés ? Moi je tiens à ma ligne Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 877390

On en adoptera ^^ Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 219889

Deamon A. Rosier a écrit:
Si seulement je pouvais savoir l'âge de ta sagesse. (aa)[/list]

Moi je sais! Moi je sais! Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 914147 Mais par respect, je ne divulguerais rien (surtout que je risque de me faire tuer Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] 877390
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MessageSujet: Re: Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Rafaël Lugh Liesberg •|• [FINI] Icon_minitime

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