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(c) Unusual.You





« Il y a des femmes dont on ne supporte ni la présence ni l'absence... c'est sans solution. » - Pierre-Jean Vaillard










BLACKWOOD;
Anastasia, Marjan, Prewdence

15 ans ¾ ; ( ? ) ; sixième année
mystérieuse ; lunatique ; déterminée
impatiente ; ambitieuse

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STORY OF A LIFE TIME


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« Chapitre 1 ;





- Maman, je dois te parler.
- Que se passe-t-il Carolane ?
- Voilà… C’est un peu dur à dire. Euh… Je… Je pars.
- Comment !?
- Dan veut qu’on vive ensemble.
- Carolane tu n’as même pas encore dix-neuf ans !
- Maman …
- La discutions s’arrête là.

La mère sortie de la chambre, laissant la jeune fille seule dans la pièce. Elle s’allongea sur son lit en soupirant. Les larmes perlaient aux coins de ses yeux. Finalement sa mère avait peut-être raison… Peut-être bien qu’elle n’était pas assez mature et qu’elle se faisait des illusions sur son avenir avec Dan… Mais ce qu’elle ressentait, ce bonheur au fond d’elle-même, personne ne pourrait le recréer. Carolane attrapa son portable et composa un message. La réponse arriva presque instantanément. Son petit ami lui promettait qu’il l’aimerait toujours et que dès que la jeune fille le pourrait, ils s’installeraient ensemble. Un sourire heureux se dessina sur le visage blanc entouré de longs cheveux dorés. Carolane serra son portable contre son cœur et ferma les yeux. Les sept petites lettres brillaient sur l’écran. Le sentiment de la jeune femme s’était transformé en un espoir, une belle pensé, un simple mot. Tant qu’elle serait avec Dan, tout irait bien… Carolane Bruges n’aurait pu se douter a cette époque a quel point elle deviendrait dépendante du garçon…

Deux ans étaient passés depuis la première discussion que la blonde avait eut avec sa mère. La jeune femme s’était affirmé et à présent sa mère devrait accepter sa décision, que ça lui plaise ou non. Mary Bruges ne donnait toujours pas son accord, mais Carolane ne s’inquiétait plus de ce que sa mère pensait. Elle quitta le foyer familial, jurant de ne jamais plus adresser la parole à sa génitrice. Quelques mois plus tard, Carolane Bruges devint épouse Blackwood. Tout n’était que merveille entre les jeunes mariés. Elle poursuivait ses études tandis que lui travaillait dans la société informatique de la ville. Après deux déménagements pour un appartement puis une maison, un événement merveilleux arriva. Un matin Carolane sortit de la salle de bain, les mains tremblantes et les joues rouges.

- Dan ?
- Alors ?
- C’est positif.

L’homme se leva de son siège et sauta au cou de sa femme. Il riait et l’embrassait. Qui aurait pu croire que ces deux là se sépareraient un jour ? Quoi qu’il en soit, neuf mois plus tard naquit le plus beau des bébés. On l’appela Anastasia Merjan Prewdence. La vie continua alors avec ce bout de chou en plus. Mais le temps que Carolane accordait à sa fille était du temps en moins pour son mari. Et la promotion que celui-ci avait obtenue l’obligeait à rentrer tard, quand les deux filles dormaient déjà. Quand la femme réalisa ce qu’il se passait, il était déjà trop tard. Alors qu’Ania venait d’avoir quatre ans, Dan annonça à sa femme qu’il la quittait. Carolane, brisée, sombra dans la dépression et dans l’alcool. Elle perdit tout. Son travail, sa maison, son argent… La jeune femme du alors prendre une grande décision. Alors qu’elle n’avait pas adressé la parole à sa mère, ni à son père d’ailleurs, depuis près de dix ans, elle allait aller lui demander de l’aide. Pour Anastasia.

« Chapitre 2 ;




- Joyeux Anniversaire Ania.

En ce 30 novembre, je fêtais mes six ans. C’était le premier anniversaire que je fêtais officiellement chez ma grand-mère. J’entends par là qu’elle avait invité ses voisines à venir déjeuner chez elle et passer l’après-midi à discuter bruyamment. Après avoir soufflé mes bougies sous le regard admiré des voisines, je levais les yeux vers ma grand-mère.

- Maman va venir ?
- Je ne sais pas mon cœur.
- Mais mami, elle m’avait promis !
- Je sais …

Ma mère me manquait terriblement. Lorsque mon père l’avait quitté, maman avait perdu toute sa joie de vivre. Elle se levait tard, ne voulait plus jouer avec moi et avait perdu son gout pour la cuisine. Certes, j’avais à peine quatre ans, mais ne sous-estimé jamais la capacité qu’à un enfant à comprendre le monde qui l’entoure. Un jour, alors que je prenais mon bain, ma mère s’enferma dans la cuisine en compagnie de son ami Whisky. Pendant une heure je jouais dans l’eau chaude quand j’aperçue ma petite pieuvre en plastique sur le meuble non loin. Je me levais et tendais le bras vers l’objet quand mon pied rencontra la savonnette qui trainait au fond de la baignoire. Je dérapai avant de tomber en arrière et de me cogner la tête contre le fond. Coup de chance certain, mais mère entra dans la salle de bain alors que je me débâtais sous l’eau. Rapidement elle me délivra. C’est a ce moment là je pense qu’elle réalisa la situation dans laquelle nous étions. Cette décision fut difficile, mais plutôt que de me confier à mon père, elle irait demander de l’aide à sa mère. C’est ainsi que j’atterris chez ma grand-mère, à la fin du mois de juillet. Je ne l’avais jamais rencontré et cette petite femme un peu ronde m’inspira tout de suite de la sympathie. Mon grand-père était un grand homme aux yeux bleu comme les miens. Grand-mère Mary, comme je l’appelais au début, nous proposa de partir une semaine dans l’Hampshire. Avec grand-père James j’appris à nager et ma mère semblait de nouveau heureuse. Je pensais que tout irait mieux après ces vacances, mais je me trompais. A la fin de la semaine, ma mère partie sans même me dire au revoir. Je crois ne jamais avoir autant pleuré… Finalement, elle m’avait appelé deux semaines plus tard en me promettant de venir pour mon anniversaire. Ce jour était arrivé et je l’attendais avec impatience.

On sonna. Je me levais et courut ouvrir la porte, m’attendant à voir ma mère. Ce que je vis en ouvrant la porte était tout sauf maman. C’était un garçon, un peu rond aux cheveux courts et noir. Je le fixais un moment avant que mon grand-père arrive derrière moi. Il posa sa main sur mon épaule pour m’inviter à m’écarter et à laisser le petit garçon entrer. Je continuai à le fixer jusqu’à ce que ma grand-mère ne nous envoi jouer dans ma chambre. Avant de le laisser entrer dans mon sanctuaire, je me plantais devant lui.

- Comment tu t’appelle ?
- Jude.
- Et tu viens d’où ?
- J’habite la maison d’en face.
- C’est toi qui as fait tomber tous les nains du jardin ?
- Non.
- Alors je veux bien que tu sois mon ami.

Ma mère n’arriva que le lendemain, prétextant avoir eu un problème avec son train. Quoi qu’il en soit, ce jour là j’avais rencontré celui qui resterait pour toujours mon meilleur ami.

« Chapitre 3 ;



C’était au mois d’Août, l’année de mes dix ans. Pour la première fois, ma grand-mère m’avait laissé aller en vélo au parc, seule avec Jude. En parlant de lui… Depuis quelques temps, je sentais qu’il me cachait quelque chose. J’avais observé les moindre détails, cherché le plus petit indice, mais rien. Je ne trouvais rien et cela avait le don de m’énerver. Roulant derrière mon ami, je me creusais toujours l’esprit. Après un petit quart d’heure nous arrivâmes enfin. Jude, qui avait bien changé depuis le jour où je l’avais rencontré, s’occupa d’attacher les vélos. Nous allâmes ensuite nous promener près du lac. Là vivait une joyeuse famille de canards. Trop nombreuse à mon gout. Car oui, j’étais effrayée par ces petites bêtes. Si elles étaient loin et derrière une clôture, tout allait bien, mais là, elles se promenaient librement ! Je m’accrochais au bras de Jude qui se moquait de moi, me traitant de peureuse. Vexée, je me détachais de lui et commençais à m’avancer vers les trois canards les plus proches de moi. Personne n’avait le droit de me dire que j’étais une trouillarde, personne ! Je n’étais plus qu’à quelques pas des canards. Fière de moi, je me retournais vers Jude.

- Tu vois ! Je suis pas une peureuse !
- Oui, je me suis trompé… Anastasia !
- Quoi ? Quoi ?

Je me retournais précipitamment et aperçue un canard qui avançais vers moi, en cancanant méchamment. Je fermais les yeux en poussa un cri. Le caquetage cessa, je n’entendais plus que le rire de mon ami, qui s’arrêta bien vite. Étonnée, j’ouvris un œil, puis l’autre. Le canard était toujours là mais quelque chose retenait son bec et ses pattes. Jude s’avança vers moi, me regarda puis alla jusqu’à l’animal.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Jude pourquoi il a des trucs bizarres sur le bec ?
- C’est rien Ania.
- Mais…
- On va chez moi d’accord ?
- Euh… oui.

Le garçon retira les liens qui retenaient la petite chose plumeuse et me prit par le bras. J’aurai aimé rester plus longtemps au parc, mais Jude semblait perdu. Il détacha les vélos et nous mîmes un peu plus de temps qu’à l’aller pour rentrer. Le garçon jeta son vélo dans l’herbe et alla ouvrir la porte tandis que je déposais doucement le mien sur le sol. J’entrai ensuite dans la maison de mon ami.

- Maman ? Maman ? Maman vient vite !
- Qu’est-ce qu’il y a Jude ?
- Anastasia a fait un truc bizarre.
- Quoi ?
- Le canard, il s’est arrêté et après il avait des cordes sur le bec.
- Mais j’ai rien fais, c’est pas de ma faute !
- Ne t’inquiète pas Ania, ce n’est rien.
- Tu crois qu’elle est comme nous ?
- Oui, c’est possible.
- Je comprends rien !

La mère de Jude nous demanda d’aller nous asseoir sur le canapé et alla nous chercher deux verres de jus d’orange. Elle nous les donna avant de prendre place en face de nous.

- Anastasia, il faut qu’on parle.
- J’ai fais quelque chose de mal Corinne ?
- Non, ne t’inquiète pas. Mais, est-ce qu’il s’est déjà produit des événements comme celui avec le canard ?
- Non… Non je crois pas.
- Ce n’était pas toi Jude ?
- Non.
- On ne peut pas vraiment être sur alors…
- Sur de quoi ?
- Tu as déjà entendu parler des sorcières ?
- Oui. Les sorcières sont méchantes !
- Haha, tu sais, en réalité elles sont très gentille. Mais vois-tu, les sorcières n’existent pas que dans les livres. Ils y en a qui vivent parmi nous. En Angleterre, il y a une école qui leur apprend tout ce qu’il faut pour devenir de grand magicien.
- Pourquoi tu me raconte ça Corinne ?
- Parce qu’il est possible que tu en sois une.
- Quoi ? Mais comment ?
- On ne sait pas vraiment.
- Et comment tu sais tout ça ?
- Je suis moi-même une sorcière, mon mari l’est aussi. Tout comme Jude.
- Alors c’était ça ton secret !

Jude acquiesça. D’une manière bien étrange certes, j’avais découvert son secret. J’étais fière, mais troublée en même temps… Ainsi j’étais une sorcière. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Corinne aussi était une sorcière et pourtant elle était belle… Je ne comprenais pas tout. Heureusement que Jude était là. Nos balades au parc furent remplacées par des séances d’apprentissage du monde magique. Ainsi, j’apprenais tout à propos de Poudlard, des grands magiciens et des lieux dissimulés aux yeux des moldus, ceux qui n’avaient pas de pouvoir quoi. Mais une chose m’inquiétait. Mon ami m’avait parlé de la pureté du sang. Lui s’en fichait, mais certains sorciers y accordaient une grande importance. Voyant ma peur vis-à-vis de cette éventuelle future discrimination, il me proposa une solution qui me convenait : dire que j’avais été adopté et qu’ainsi je ne connaissais pas mes ancêtres. J’en voulais terriblement à mes parents de m’avoir en quelque sorte abandonné et ma grand-mère m’avait presque adopté. Ce n’était pas un gros mensonge en sois finalement…



« Chapitre 4 ;

Presque une année avait passée depuis l’événement du canard et rien ne s’était reproduit. J’étais convaincu que Jude et sa mère s’étaient trompés, que je n’étais pas une sorcière, que je n’irais jamais à Poudlard et que mon seul et meilleur ami partirait lui pour cette prestigieuse école. Mon angoisse redoubla ce matin-là car le brun était venu me réveiller, une lettre à la main. Encore endormis, je ne compris de quoi il parlait que lorsqu’il me montra le cachet au dos de l’enveloppe.

- On ira ensemble faire nos courses sur le chemin de travers ! Je ne suis jamais allé à Londres en plus. Ca sera bien hein Ania ?
- Oui, mais tu sais, je n’ai pas reçu ma lettre moi…
- Ton hibou a dû se perdre. Ne t’inquiète pas, elle va arriver… Mais en attendant habille-toi ! Maman t’invite à déjeuner pour fêter ça !
- Je ne sais pas si mami et papi vont être d’accord…
- On s’en est déjà occupé. Dépêche-toi !

Dix minutes plus tard, nous étions chez mon ami à déguster du jus de citrouille et des choco-grenouille. J’avais parié avec Jude que je finirais ma collection avant lui, et j’avais déjà une belle avance ! Comme il faisait une chaleur insoutenable, nous passâmes l’après-midi à jouer avec les jets d’eaux dans le jardin. J’en oubliais pour un moment que moi, je n’étais pas une sorcière. Ce douloureux constat ne me revint en tête que le soir, alors que je lisais dans mon lit. Serrant contre moi mon panda en peluche, je tentais de ne pas fondre en larme. Soudain, j’entendis du remue-ménage en bas. Ma grand-mère devait se préparer une tisane…

- Ania chérie ?!
- Hein ? Oui mami ?!
- Tu peux descendre ?
- J’arrive.

Étonnée, je ne pris même pas le temps d’enfiler une paire de chaussons et dévala les escaliers.

- Que ce passe-t-il ?

Je m’arrêtais dans l’entrée du salon. Un homme d’une trentaine d’année était assis dans notre canapé, une tasse de thé à la main.

- Assis-toi ma puce. Ce monsieur doit nous parler.
- Bonsoir Anastasia. Je suis Luke Wakefield, le directeur de Poudlard, l’école…
- … de sorcellerie d’Angleterre, je sais.
- Comment ? … Ah oui, le petit Hastings n’est-ce pas ?
- Oui.
- Attendez, une école de sorcellerie ? Qu’est-ce que c’est que ce tissue de bêtise ?
- Voyez-vous madame, il existe dans ce monde des personnes possédant des pouvoirs dit magique et votre petite-fille en fait partie. Si vous l’acceptez, elle suivra des cours pour apprendre à maitriser ce don.
- Mais enfin, ça n’a aucune logique…
- Tu sais mami, moi aussi j’y croyais pas au début.
- Tu veux aller à Poulare alors ?
- Poudlard mami ! Et oui…
- Soit … De toute façon nous aurions dû te placer en pension… Il n’y a pas de collège proche de chez nous. Que devons-nous faire monsieur Wakefield ?
- Étant donné que vous venez de confirmer l’inscription de mademoiselle Blackwood, je pense les Hastings pourront vous aider… Vous n’avez donc à vous inquiéter de rien.
- Bien. Merci.
- Je vous en prie. Avant que j’oublis, prends cette lettre Anastasia.

Je tendis une main hésitante vers l’objet que me tendais l’homme. J’étais une sorcière vraiment, j’allais aller à Poudlard avec Jude ! Le directeur sorti de la maison et ma grand-mère me renvoya dans ma chambre, je devais dormir maintenant qu’elle disait… La lettre toujours à la main, j’obéissais donc. Une fois dans mon lit, j’ouvris l’enveloppe. Plusieurs parchemins me tombèrent sur les genoux. J’en pris un et entrepris ma lecture :

COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE

Chère mademoiselle Blackwood,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère mademoiselle Blackwood, en l’expression de nos sentiments distingués.


Administration de Poudlard.




« Chapitre 5 ;

Le grand jour était bientôt arrivé ! La rentrée était dans seulement quatre jours. La mère de Jude avait proposé de nous emmener à Londres pour acheter nos fournitures et visiter la ville. Moi qui l’avais quittée vers quatre ans, j’avais tout oublié de la capitale. Nous partions donc ce matin en direction de la grande ville. Mes grands-parents se trouvaient déjà dans l’entrée avec ma valise quand je descendis. Moi qui attendais tant ce moment je n’avais plus envie de partir. Mami et Papi allaient tellement me manquer. Mon cœur se serra mais il était trop tard pour reculer. Ma grand-mère me serra dans ses bras, puis se fut mon grand-père. J’embrassai les deux, les yeux mouillés.

- Au revoir ma puce.
- Au revoir mami, au revoir papi.

J’ouvris la porte de la maison, trainant ma grosse valise derrière moi et marcha jusqu’à la voiture de Corinne. Le voyage allait durer longtemps et comme je n’avais pas beaucoup dormis cette nuit, je m’assoupis rapidement. Lorsque je me réveillai, Jude discutais avec moi ou alors nous faisions des jeux tout en écoutant la radio. Au soir, nous arrivâmes enfin à Londres. Je n’avais pas dit à ma mère que durant quatre jours je ne serais pas loin d’elle. Elle m’avait laissé, elle n’avait pas le droit de partager mon bonheur. Corinne nous fit entrer dans ce qui semblait être un bar. J’eu juste le temps de lire le nom : le chaudron baveur. C’était plutôt amusant. La mère de Jude passa quelques instants au comptoir et nous conduisit ensuite jusqu’à une chambre dont elle ouvrit la porte. La pièce n’était pas très grande, mais pour trois nuits ce serait bien. Fatiguée, je m’endormis rapidement.

Le lendemain matin, Corinne nous réveilla vers dix heures. Nous allâmes petit-déjeuner tous les trois puis j’allai prendre ma douche. J’étais rapidement prête, Jude prit la salle de bain juste après moi. Jusqu’à l’heure du déjeuner, nous jouâmes, discutâmes, rêvâmes. Enfin Corinne annonça qu’il était l’heure de manger quelque chose avant d’aller faire les boutiques. Après un plat de pattes rapidement engloutit pour chacun d’entre nous, la mère de mon ami nous amena dans l’arrière cour. Elle sortie une baguette de sa poche et toucha quatre briques. Devant mes yeux se produisit alors quelque chose de fantastique. Dans le mur, une porte s’ouvrit et devant moi, une rue remplie de boutique qu’une quantité de gens parcourait. Je me sentis immédiatement bien. L’atmosphère m’emplissait de joie. Corinne nous ordonna de bien la suivre et prit la tête de la marche. Glissant entre les gens, évitant les groupes d’adolescents, la femme nous conduit rapidement jusqu’à la banque des sorciers. Jude avait un peu peur des gobelins et demanda à rester dehors. Je restais donc avec lui. Après plusieurs minutes, Corinne revint et me donna une petite clé.

- Anastasia, cette clé est celle de ton conte à la banque. Tu dois la garder bien précieusement si tu veux pourvoir prendre ou déposer de l’argent. Ta grand-mère mettra de l’argent tout les mois et t’en enverra un peu. Tu as tout bien compris.
- Oui !

Les achats reprirent donc. Les boutiques se suivaient et ne se ressemblaient pas. A la fin de la journée, chargés de sac, nous entrâmes chez le fabriquant de baguette. Un jeune homme se présenta à nous. Il prit différentes mesures sur Jude et revint avec plusieurs boites. Les fameuses baguettes magiques ! Mon ami en essaya plusieurs avant de tomber sur la bonne, en bois d’érable et ventricule de cœur de dragon. Ce fut à mon tour. Le vendeur eu du mal à me trouver la bonne baguette mais je repartie finalement avec une baguette de 26,13 cm en bois de sureau noir et contenant de l’essence de rose. Pour finir nous fîmes un tour à l’animalerie. Jude ressortie avec un hibou tandis que je portais un petit chat dans mes bras. L’oiseau fut nommé Moon et le chat Light.



« Chapitre 6 ;

Le grand jour était enfin arrivé. Sur le quai de la gare de King Cross, je cherchai désespérément la voie 9 ¾. Jude riait. Ne pouvait-il pas m’aider au lieu de rire bêtement ? Après dix minutes de marche, Corinne s’arrêta devant un pilier en pierre.

- Voici l’entrée de la voie 9 ¾.
- Quoi ? Mais c’est un mur !
- Haha, regarde comment on fait Ania.

Jude regarda une fois à droite, puis à gauche, histoire d’être certain que personne ne le regarde, et courut vers le mur. « Mais t’es malade ? » Trop tard, il touchait déjà le mur. Attendez. Non ! Il était passé au travers ! J’ouvris la bouche, incapable de bouger. Corinne posa la main sur mon bras et m’invita à faire la même chose que Jude. Un peu effrayé je passais alors moi aussi sur la voie. Là, une locomotive rouge nous attendait en libérant un panache de fumée. Qu’est-ce qu’il y avait comme monde ! Corinne nous aida à monter nos valises dans le train puis elle alla donner nos animaux à l’un des employés. Pour finir, elle nous fit ses adieux. C’est ainsi que débuta ma grande aventure…

Où en sommes-nous aujourd’hui ? Cette année, j’entre en sixième année. J’ai réussis à passer avec succès, allez savoir comment, mes BUSES. Je suis plutôt fière de mes Optimal en Astronomie, Potions et Botanique. Pour le reste, j’ai obtenue des Efforts Exceptionnels et Acceptables. Même en histoire de la magie ! Vous vous rendez-compte ? Malgré mon bon résultat, j’ai décidé d’abandonner l’étude des runes. Le prof ne nous donnait que trop de devoir. Ah ! Mais j’oubliais de vous parler de mon Troll qui me permit de me délivrer de cette désolante matière qu’est la divination. Et entre nous, la lecture des cartes est la seule chose dont je me souviens.
J’ai revu ma mère lors de mes vacances d’été entre la première et la deuxième année d’étude à Poudlard. Même si je lui en voulais toujours, elle m’avait terriblement manqué et je suis tout de même heureuse de la voir la première semaine de Juillet et la dernière d’Août.
Jude et moi sommes dans la même maison et restons éternellement les meilleurs amis. Mais n’allez pas croire que ce garçon est mon seul ami. En six ans j’ai tout de même réussi à lier quelques amitiés. Oui, il a fallut du temps pour que je donne un peu de confiance, mais je suis certaine que je ne regretterais pas. Quant à mon secret, Jude demeure le seul à le connaitre.
Pour le reste, c’est à vous de le découvrir !

« Ce qu'on en dit ;

« Anastasia Blackwood ? Connais pas. » - Ashley McLongan, poufsouffle, septième année.	« Il parait qu’elle a triché pendant l’épreuve d’Histoire de la magie l’année dernière… » - Elliot Winch, serdaigle, sixième année	« Je ne sais pas pour qui elle se prend, mais elle se considère comme une princesse ou un truc de ce genre, voyez un peu comme elle méprise les gens quand elle passe dans les couloirs » - Kim Walsh, gryffondor, troisième année
« Elle est très gentille, une fois, elle m’a aidé pour mon devoir de botanique. » - Nina Owls, serpentard, deuxième année.	« Elle est super jolie, une fille comme ça doit avoir la moitié de Poudlard à ses pieds… » - Ernest Holmes, poufsouffle, cinquième année.	« Quand elle est avec Jude, ou un autre de ses amis, si tu as besoin de quelque chose, il faudra repasser. » - Tim Bordas, serpentard, sixième année.
« Elle a dit que j’étais coiffé comme un hibou le jour de la rentrée, elle est méchante. » - Julia Still, serdaigle, première année	« Dès qu’il y a une fête, tu peux être sur qu’elle sera là ! » - Ethan Robins, gryffondor, sixième année.	« En cours, elle n’arrête pas de copier sur moi… » - Alessandra Bratt, serdaigle, sixième année.

« En résumé, Anastasia ;

- Fille de moldus, née à Londres le 30 novembre.
- Son père quitta le foyer vers ses quatre ans.
- Sa mère est une ex-alcoolique.
- Vie chez sa grand-mère, dans le Northamptonshire, depuis ses cinq ans.
- A faillit mourir noyée dans sa baignoire.
- Connait son meilleur ami depuis dix ans.
- En veut terriblement à ses parents.
- A découvert ses pouvoirs à cause d’un canard.
- Se fait passer pour une sang-pur.
- Narcissique sur les bords.
- Parle peu aux gens qu’elle ne connait pas.

Bienvenue (:
Kaya je veux un lien *Bzaff*

Merci vous deux =D

Jareeeeeeeeeeed ♥

Merci & Bien sur !

Bienvenue
super fiche !

Merci beaucoup

Merci. Ouais si tu veux =D

Je pense avoir fini

Merci

Merci

Serpentard me semble la maison qui lui conviendrait le mieux.

Merciii

Merci !
Haaan Tom