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Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée.

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Lexxie
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Lexxie

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Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Vide
MessageSujet: Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Icon_minitimeSam 23 Jan - 22:02

CE SOIR J'IRAI DANSER, SEULE OU ACCOMPAGNEE

    Elle avait été sélectionnée. Elle et pas une autre. Elle devait avouer qu'elle avait été surprise car selon elle, elle n'avait pas l'étoffe d'une championne, elle qui était quasiment, voire totalement dépourvue de courage. Mais c'était ainsi, elle avait été choisie. Même avec la conviction qu'elle n'était pas faite pour cela, elle nourrissait l'espoir de faire ses preuves. Le tournois avait fait pas mal de déçu, d'innombrables élèves avaient posés fièrement leur nom dans la coupe dans l'espoir d'être choisie, mais tous n'avaient pas eut cette chance. Le tournois était un événement légendaire, mais les professeurs n'avaient rien daigné faire pour fêter dignement le choix des champions, pas même un banquet, rien. Certains élèves (on ne sait pas qui vraiment) avaient décidés que ce n'était pas normal, non, ça n'était pas normal. Pour remédier à cela, la rumeur avait circulé dans Poudlard, cette dernière était sans doute parvenue aux oreilles des professeurs, mais d'après les dire, les informations concernant la mystérieuse fête ne pouvait être lu que des élèves. Comme quasiment tout les élèves de Poudlard, Miryà c'était rendu à la bibliothèque et avait cherché le livre. Elle avait trouvé l'indication à la page donnée. Elle ne savait pas encore si elle allait s'y rendre, elle avait peur de ne pas être à sa place, elle qui n'avait jamais vraiment été à l'aise dans les fêtes. Mais elle espérait y aller, car c'était un peu sa fête à elle, et celle des autres participants, même si au fond, elle savait que ce n'était qu'une énième raison pour les sorciers adolescents de Poudlard pour faire la fête. Miryà aimait les fêtes, elle ne s'y sentait bien qu'une fois qu'elle avait bu un certain nombre de verre. Dans le monde des sorciers, elle aimait la bière au beurre, mais par dessus tout le whisky pur feu. Toutefois, en vacances, elle faisait la fête dans le bar et les boite de nuit moldue, ainsi, elle buvait martini dry, whisky coca, Manhattan, Morito, vodka-pomme. Pas qu'elle aimait boire, mais ivre, elle cessait de réfléchir, elle cessait d'être régie par la raison. Mais la lutte entre sa raison et ses envies, c'est une toute autre histoire.

    Le soir venue, elle était assise en tailleur sur son lit. Elle portait sa jupe d'uniforme et sa chemise dont les manches étaient retroussées. Ses camarades avaient investies la salle de bain pour se préparer. Elle préférait les laisser glousser devant la vitre, s'admirer elle même, tant pis, elle se préparerait plus tard. Elle tenait dans ses mains frêles et pales un masque qu'elle mettrai sur son visage plus tard, quand elle serait fin prête. Un masque qu'elle avait ramené de ses vacances en Italie, un masque vénitien, un masque de Colombine. Elle le posa sur son lit quand ses camarades sortirent du dortoir et passèrent devant son lit, elle ne voulait pas le montrer, ce soir, elle voulait ne pas être reconnue, peut être que si au yeux des autres elle n'était pas Miryà Potter, elle pouvait être quelqu'un comme les autres, quelqu'un comme toute les autres filles de son âges, quelqu'un de banal, sans complexe, quelqu'un qui ne serait pas régit par sa raison. Elle salua vite fait ses camarades parées de leur masque de la main, et leur dit brièvement qu'elle allait bientôt y aller aussi quand ces dernières lui demandèrent si elles devaient l'attendre. Quand elles claquèrent la porte, miryà dont les pieds étaient nus, se leva pour aller chercher dans sa valise une robe. Elle attrapa une robe bustier noire qui était simple, juste simple. Elle n'avait jamais aimé l'extravagance. La robe était si simple, mais cela lui était égal. Elle se faufila dans la salle de bain, attrapant au passage, une petite trousse de toilette, et le précieux masque qu'elle manipula avec délicatesse. La salle de bain était vide, elle fut assommé par la chaleur qui y régnait. Ses colocataires aimaient qu'il y fasse chaud, pour la sorcière cela s'apparentait à un sauna moldu. Elle ferma la porte derrière elle. Il lui fallu un certain temps pour être fin prête. Elle se regardait dans le miroir, se détruisant elle même, en pointant du doigts ses complexes. Elle cessa alors, alors qu'elle se coiffa. Elle avait lissé d'un coup de baguette ses cheveux, ajusté ses cheveux, qu'elle avait attaché relevé en chignon, avec un effet soigné/négligé. Elle attacha sa frange avec une barrette, dégageant ainsi ses yeux bleus. Elle se maquilla avec un crayon et un peu de far à paupière tout en sachant qu'elle porterai un masque. En parlant de ce dernier, elle le posa sur son nez. Elle noua le ruban noir derrière sa tête. Le masque était beau. Un masque simple, recouvrant les yeux. Il était recouvert de dentelle de burano, orné de petit cristaux de swarovski. Elle fit un tour sur elle même, ajusta le haut de son bustier, posa les mains sur ses hanches avant de pousser un petit soupire, et quitta la salle de bain. Elle attrapa une paire de chaussure à talon noir qu'elle enfila à la va vite, et sorti du dortoir, pressé d'y aller.

    Quelque temps plus tard, elle était à la fête. Elle ne semblait reconnaître personne, les masques étaient une idée qu'elle n'aimait pas à la réflexion, elle n'arrivait à reconnaître personne, cette idée la dérangeait affreusement. Elle était quelque par au milieu de la fête. Dans sa main droite un whisky pur feu à moitié vide, quoi qu'il était plus vide que plein. Elle poussa un soupire, son bras gauche était ballant. Elle poussa un soupire, et porta le verre à ses lèvres, et le fini quasiment d'une traite. Elle jeta un regard circulaire dans la salle, la fête battait son plein. La sorcière, se dirigea vers le bar qui était désormais en place, elle s'assit à ce dernier, reposant son verre, et pris un autre verre, qu'importe le contenu, cela lui était égal. Le portant à ses lèvres, elle découvrit qu'il s'agissait de bière au beurre, tant pis, avec ça elle serait soule moins vite, mais tout vient à point à qui sait attendre. Beaucoup de choses lui occupaient l'esprit, elle essayait de ne pas y penser, elle ne voulait pas y penser, ce genre de soirée n'étaient pas le lieu ni le moment pour tergiverser, loin de là. Si elle était venue, c'était pour s'amuser, et sans l'avouer, pour se laisser aller un peu. Elle était assise, s'ennuyant à mourir. La musique lui décrochait un hochement de tête dans le rythme de la chanson. Elle roula les yeux avant de replonger son regard azure dans son verre, comme si elle pouvait s'y noyer.
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Stanislas V. Arthley

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MessageSujet: Re: Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Icon_minitimeVen 29 Jan - 17:36

Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Alexis-bledel_082 Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Czahte
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Miryà Potter & Stanislas Arthley



    La rumeur était fondée et la bibliothèque était bondée. Le livre tant convoité passait de main en main aussi vite qu'une trainée de poudres. Le documentaliste restait là, à observer, les yeux ébahis, les petites manigances. Lorsqu'il eut enfin le livre, il ouvrit directement à la page concerné, et eut les informations capitales. Nanti de tout cela, il retourna à ses occupations. Une promenade vivifiante dans le parc ne pourrait que lui faire du bien avant son cours de Métamorphose.

*

    La salle commune était en effervescence. Les filles se pomponnaient afin d'être la plus belle, les garçons confrontaient leurs costumes éclectiques. Stan, lui attendait que la salle se vide. Il ne voulait pas attiré les regards, et divulguer l'apparence de son habit de soirée. Il voulait rester mystérieux, aux yeux de tous, rester anonyme. Difficilement, il trouva une cabine de douche libre. Il y passa une bonne vingtaine de minutes à se prélasser, se savonner, se détendre tout simplement. Sortant nu comme un ver, il vit que les gars de sa maison avaient déserté la salle d'eau, pour la plupart. Sans aucune pudeur, il saisit sa serviette immaculée, et la passa sur tout son corps, essuyant les gouttelettes qui perlaient sur sa peau douce. Puis, s'en servant de pagne, il la maintint autour de sa taille. Prestement, il sortit de la salle d'eau et grimpa droit à son dortoir. Les quelques personnes présentes – les élèves ayant moins de seize ans – le regardèrent comme un animal de foire, un ovni. Un sourire apparut sur ses lèvres rosées. Ses yeux brillèrent d'excitation.

    Il était devant sa penderie. Sans se presser, il l'ouvrit, dévoilant toutes ses tenues. Ses yeux balayèrent l'ensemble et stoppèrent sur un ensemble. La chemise était à rayures bleues et violettes claires. Elle était accompagnée d'une cravate violette, d'une veste, d'un pantalon et de mocassins noirs. Il se glissa dans ses vêtements, il passa la cravate dans le col de la chemise et s'immobilisa devant le miroir à pied du dortoir. Avec des gestes précis, il fit un nœud double de cravate. Il remonta un tantinet le nœud, et ajusta le col. Prêt, il se toisa avant d'affubler son visage d'un loup de satin, dissimulant ainsi son identité aux yeux du monde. Afin de peaufiner le tout, il glissa dans la poche de sa veste un mouchoir rouge, dont il laissa l'extrémité dépassée et il ganta ses mains de soie blanche. Le bal n'attendait plus que lui.

    Devant la salle va-et-vient, il fit le rituel habituel – pensant fortement à la salle qui devait se matérialiser devant ses yeux – Une porte apparut. Elle était majestueuse, massive, de chêne. Il frémit à l'idée de pénétrer dans cette antre. D'une main, il tira sur la poignée, la porte s'ouvrit, il découvrit alors un monde de strass, de paillettes et surtout de loups. La fête était déjà bien entamée. L'alcool coulait à flot. Avec l'agilité d'un félin, il se fraya un chemin jusqu'au bar. Dans tout le brouhaha, il ne s'entendait plus penser. Pour y remédier, un bon whisky pur malt ferait l'affaire. Il s'appuya sur le comptoir et interpella la barmaid. Il lui fit sa commande et patienta. Le verre arriva. L'appel du breuvage était trop fort. Sans même prendre le temps de savourer, de sentir les effluves de l'alcool. Il vida son verre. La boisson alcoolisée lui brûla la gorge, cependant il se sentit revigoré.

    Ne souhaitant en aucun cas être ivre, il choisit d'attendre un peu pour se servir une seconde tournée de ce précieux nectar. Il observa l'assemblée. Il se sentit petit, invisible. Les visages cachés derrière cet artifice ne le rassurait aucunement. L'incapacité de reconnaître quiconque l'oppressait. Il s'en rendait compte à présent. Ne pas pouvoir mettre de nom sur un visage le crispait. Finalement, d'un claquement de doigt il signala à la barmaid son envie de boire un deuxième verre. Ni une ni deux. Le contenu ne fit pas long feu. Déjà, il se sentait mieux. Il zyeuta autour de lui, il aperçut une mystérieuse inconnue. Cette dernière mouvait sa tête au rythme de la musique. Elle semblait seul, comme lui. Il tenta une approche afin d'unir leurs deux solitudes. Avec précaution il se mit derrière elle, et souffla doucement à son oreille: « Ah Venezia! Très jolie ville! » Au son de sa voix, elle se retourna vers la source. Il put alors déceler les plus infimes détails du masque vénitien. Il était allé une fois dans la ville des amoureux, et avait vu des centaines de masques de ce type. Ah! Il eut une réminiscence de son voyage. Le pont des soupirs – il imagina les condamnés à mort passer à l'intérieur – Murano et Burano. Quels souvenirs plaisants. Il sourit – dévoilant ses blanches dents – Puis, toujours avec la même douceur – ce qui l'étonna – il ajouta « Colombine vous sied à ravir! »
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Lexxie
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MessageSujet: Re: Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Icon_minitimeDim 31 Jan - 0:36

    La solitude était une sensation qu'elle connaissait bien. Ce sentiment l'habitait depuis longtemps, si jamais la solitude persistait elle allait finir par penser que ce n'était pas seulement le fait de voir sa tête, et de savoir que Miyrà Potter était parfois timide qui repoussait les gens, mais bien elle même, et pas seulement son visage. Au bar, son lieu préféré lors des fêtes, mais ça, c'est une autre histoire. Elle fixait ce verre, à la fois plein et vide, elle ne parvenait pas réellement à le savoir, c'était le débat du moment. Elle poussa un soupire avant de régler définitivement la question en le finissant. Elle le posa sur le bar. Les fêtes, elle ne dansait pas. Avec qui aurait elle pu danser ? Il lui en fallait plus pour danser avec de parfait inconnus. Les masques ne facilitaient rien, ils cachaient les visages. Cette situation avait le don de perturber la sorcière. Avec qui avait elle parlé ? Qui dansait là bas ? Elle ne le savait pas. Ne pas savoir était pour elle, quelque chose d'insupportable. L'alcool lui ôtait cette sensation insupportable, mais il lui fallait plus de verres, là, elle sentait à peine ses vapeurs. Enfin, lorsque l'on dit « non, t'inquiète, j'suis pas bourré, je sens rien », c'est un mensonge, en réalité vous commencer à perdre progressivement vos capacités mentales de discernement et de réflexion. Le problème est qu'à ce stade, vous ne remarquer pas que vos capacité s'évanouisse, on ne le voit que le lendemain, une fois que le mal est fait. Chez les moldus, comme chez les sorciers, les lendemains de fêtes sont dur mais le temps n'est pas encore au lendemain, la soirée est à peine débuté, elle avait la nuit devant elle.

    Elle frémi, ou sursauta légèrement quand elle senti et entendit une voix au creux de son oreille. Elle aurait pu avoir deux réaction, se retourner et faire face à son interlocuteur, ou bien resté passivement assise à écouter. « Ah Venezia! Très jolie ville! » Elle ne pouvait qu'acquiescer. et dit simplement : « Une ville somptueuse. »Venise était magnifique. Pour elle, Venezia è la più bella cità del mondo, la plus belle ville du monde. Et c'était vrai de toute les villes visité, il n'en était qu'une pour la sorcière qui méritait le titre de plus belle ville du monde. Elle avait été fasciné par Prague, elle avait passé de nombreuses vacances à St Petersbourg, elle avait visité Paris, mais Venise était la ville qui lui avait coupée le souffle. Elle l'avait vu avec ses yeux d'enfant, puis avec ses yeux d'adolescente, elle voulait y retourner, encore et encore. Une ville pleine de canaux, elle qui pourtant était terrifié par l'eau, là bas, elle se sentait bien. Étrange, mais le climat de la ville avait su apaiser ses craintes. Elle se souvenait des ruelles, elle avait fait exprès de s'y perdre avec ses parents, suivant pour rire les conseils d'un guide moldus qui disait que ce perdre à Venise était le meilleur moyen de découvrir la citée des Doges. La piazza San Marco, la belle place remplie de pigeon, Murano l'île des souffleurs de verre, Burano l'île des pêcheurs, de la dentelle et des maisons colorés. Elle avait d'innombrable souvenir pleins la tête. En parlant de tête, elle tourna cette dernière vers son interlocuteur. Elle était incapable de distinguer les voix. C'était une capacité dont elle était totalement dépourvue, il fallait bien l'avouer. Elle lui faisait désormais face. Le masque l'empêchait de lui mettre un nom sur la visage. Elle pouvait observer son masque, une une partie de son visage. Les masques préservait le mystère, cela pouvait la déranger, oui, le mystère n'était pas quelque chose que la sorcière portait dans son cœur, mais tant pis. « Colombine vous sied à ravir! » Colombine, peu de monde était capable d'une telle distinction. Elle laissa apparaître un sourire.

    « Merci » dit elle d'une voix douce, comme à son habitude. La voix de la sorcière n'était jamais vraiment agressive... enfin, il était rare de la voir agressive, souvent, elle contenait sa colère, et ne la manifestait pas. Peu de personne avaient eut l'occasion d'entendre sa voix qui n'était plus si douce lorsqu'elle s'énervait, mais malgré tout, malgré la colère, elle gardait une pointe de douceur, sa voix perdait tout de même sa mélodie. À cet instant, quelques personne aurait pu reconnaître sa voix, Deyvon, Melvin, et sans doute Ethan et Sirius, les quatre personnes qui étaient capable de lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle ajouta alors sur le même ton : « Le masque vous sied également à ravir ! » Elle laissa de nouveau apparaître un sourire. Un sourire, doux et à la fois malicieux, ce qui ne lui ressemblait pas forcément, elle qui était de nature plutôt réservé, bien que naïve et sympathique (d'après quelques personne, bien qu'elle soit catégorisé serdaigle donc ennuyeuse par ceux qui n'ont jamais cherché à la connaître, pour ceux pour qui il est difficile d'imaginer qu'elle puisse avoir un sale caractère). Elle ne souriait pas toujours ouvertement, couverte d'un masque, elle se sentait plus libre, sans barrière, comme si elle effectuait une figure périlleuse avec un filet.Elle tourna alors la tête, le temps d'attraper de sa main son verre, rempli une nouvelle fois, comme par magie. Puis, elle reposa alors ses yeux bleus sur lui, tout en portant le verre de bière au beurre à ses lèvres légèrement rosées. Délicatement, elle reposa le verre sur le bar, sans le quitter du regard. Elle avait été habitué à la solitude des dernières minutes, remuant doucement une mèche cheveux, elle essayait de trouver qui se cachait derrière ce masque... En vain. Elle baissa les yeux avant de dire et reportant un court instant son regard azure sur son verre, à moitié plein : « Les masques, c'est... déstabilisant de ne pas savoir à qui on parle, mais bon au bar on fait généralement de bonne rencontre ! » elle esquissa un autre sourire puis rit doucement, avant de boire une autre gorgée. Elle avait horreur de ne pas voir ses interlocuteur, mais cette autre gorgé faisait montée progressivement son taux d'alcool.


nul, power, sorry -- '
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MessageSujet: Re: Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Icon_minitimeLun 1 Fév - 18:28

    [HJ: Mais non ce n'est pas minable!!!]

    Elle le remercia, d'une voix douce, aimable. Lorsqu'il entendit le son cristallin, il ferma les yeux une fraction de seconde. Il connaissait cette voix. Il l'avait déjà entendu. Il en était persuadé. Mais, ici, avec tous les ragots, les racontars et autres rumeurs, les conversations que l'on entend sans le vouloir en se promenant dans le parc ou en bouquinant un grimoire qu'il était difficile de faire la part des choses et d'isoler une voix en particulier. Il se mordit les lèvres en essayant de déchiffrer cette voix. C'était une fille – il n'y avait aucun doute à avoir – mais quelle fille, il en côtoyait tellement. Il n'y avait même pas un indice concernant la maison de la mystérieuse élue. Élue en effet. La salle était bondée de femmes masquées, pourtant, le destin à voulu que Stan se dirige vers elle. Le masque de Colombine avait-il un rôle majeur dans ce choix. Certainement. Elle s'était démarquée des autres et Dieu seul sait au combien Stan apprécie l'originalité. En effet, il balaya du regard la salle entière et ne vit qu'un masque de ce type, il était devant lui. Sans même demander la permission, il attira à lui un siège de bar, sur lequel il s'assit en fixant avec toujours autant d'insistance la demoiselle. Il la connaissait. Il n'était plus qu'une question de temps. Il devait encore entendre l'agréable voix pour se faire une vive opinion et mettre véritablement un nom sur cette dernière. Elle lui renvoya son compliment accompagné d'un sourire léger qui ferait fondre le plus dur des cœurs de glace. Derrière son masque il ne put s'empêcher de rougir. Son masque pouvait très bien lui aller bien, mais il était basique. Il n'avait rien de bien extraordinaire sauf peut-être la matière dans laquelle il était fait. Sans plus. Cependant, il n'était pas avare de compliments et l'accepta gracieusement. Un simple « Merci » s'échappa de sa bouche. Voyant qu'elle sirotait une bière au beurre, il ne lui en fallut pas plus pour en commander une, et ainsi se joindre à elle. La barmaid, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, lui apporta sa commande. Se saisissant de la chope, il la présenta à l'inconnue en ajoutant: « A la votre! Et que notre soirée soit belle! » Et sans attendre une seconde de plus, il but une gorgée. La chaleur que produisit la boisson en se diffusant dans son corps par l'œsophage, le revivifia. Certes, ce n'était pas de l'alcool, mais s'il y avait bien une boisson non alcoolisée qu'il appréciait c'était bien la bière au beurre. Le Serdaigle savoura l'instant, tout en observant sa compagne, tentant toujours de déceler qui se cachait derrière. Il commencer à perdre patience. Il n'aimait pas – en parfait Serdaigle – demeurer dans le vague. Il voulait savoir, c'était sa hantise. Mais, sur ce point là, elle le devança.

    Déstabilisant. C'était le mot. Ne pas connaître l'identité de son porteur c'était le but d'un masque. Pour le carnaval, ainsi, il n'y avait pas de distinction sociale entre un charpentier de père en fils ou un drapier – notable de la ville – C'était vraiment embêtant, surtout lorsque la curiosité, tel un acide, nous ronge. Dans sa tête, il décortiqua comme un écureuil avec une noisette, les paroles dites, essayant de discerner un timbre de voix, une syllabes familière, quelque chose qui pourrait le mettre sur la voix. Il y arriverait. Il croyait en ses capacités. Il but une autre gorgée. « Généralement, en effet. Tous les clients d'un bar ne sont pas toujours des enfants de cœur! » dit-il d'une voix discrète. Un sourire vint égayer son visage. Par expérience personnelle, il savait que les bars ne grouillaient pas seulement de gens fréquentables.

    Trois ans plus tôt, se promenant à Glasgow, il avait décidé de s'arrêter à un bar pour un boire un coca. S'asseyant au comptoir, il commanda sa boisson gazeuse. Il patientait lorsqu'il sentit du mouvement à côté de lui. Il jeta un rapide coup d'œil, et vit un homme – il devait avoir le double de son âge, allégrement trente ans – s'asseoir à ses côtés. Avec courtoisie ce dernier le salua et commença à taper la causette. Stanislas n'était pas contre, c'était tellement convivial de discuter. Tout en buvant son coca, il discutait avec l'homme – un rouquin aux yeux émeraudes – mais très vite, les questions dévièrent et prirent un deuxième sens plus sournois. Il commençait à se sentir mal à l'aise, à répondre par des oui et des non. Le pompon arriva lorsque l'homme commença à caresser sa cuisse. Au simple contact, Stan se raidit. Il avait l'affreuse envie de sortir sa baguette et de le transformer en cafard, mais il ne pouvait pas. Instinctivement, il se saisit de sa boisson et d'un geste magistral, la vida sur l'homme. Il se leva et partit en signalant au barman que l'homme paierait sa boisson. Alors non, au bar l'on ne faisait pas que de bonne rencontre. Il fallait se méfier de son interlocuteur.

    Bon, ici, à Poudlard, les circonstances étaient largement différentes, et si quelque chose ne tourner pas rond, l'élève alpha pouvait toujours se défendre contre l'assaillant en utilisant sa baguette. « Les masques, c'est frustrant! Avec eux l'on perd tous nos moyens. Si seulement ils pouvaient s'évaporer une fraction de seconde. » Puis, il se jeta à l'eau. Pourquoi cacher le fait qu'il connaissait ce timbre de voix? « Surtout que je ne suis pas insensible à votre voix. Je vous connais. Mais, il m'est impossible de mettre un nom sur cette voix. » La frustration était grande. Il se torturait l'esprit afin de trouver sans succès. Peut-être, comme Rimbaud, une illumination poindrait le bout de son nez. Ou peut-être pas. Il était comme un cuisinier qui n'arriverait pas à déterminer un ingrédient avec son palet, ou un nez qui n'arriverait pas à formuler la saveur qui imprégnait son odorat lorsqu'il humait un vin. Il finit sa chope de bière au beurre et sourit à sa « cavalière » Il posa le bock sur le comptoir et demanda: « Pourquoi êtes vous si seule ce soir? » Il clôtura ses paroles par un sourire.
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MessageSujet: Re: Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée. Icon_minitimeMer 3 Fév - 21:40

    Elle n'avait jamais imaginer qu'un masque pouvait lui permettre de parler à un inconnu avec tant de facilité. Les masques offraient une aisance à la jeune sorcière, qui grâce à ce qui masquait son visage n'avait pas peur d'être jugée. Elle avait horreur d'être jugé. Oui, dans la vie de tout les jours, elle était jugé, puis catégorisée à l'aide de stéréotypes. Elle était le parfait stéréotype de la serdaigle, sage et studieuse. Cette étiquette lui collait à la peau car elle n'avait jamais eut d'heure de colle, parce qu'elle arrivait à l'heure en cours et parce que ses notes étaient plus que bonne. Elle n'aimait pas cette étiquette, mais ne parvenait pas à s'en décoller. Elle se conformait au stéréotype, elle renforçait cette appartenance au groupe des serdaigles simples et gentille, comme pour garder cette attache, comme pour garder quelque chose à quoi se rattacher, quoi qu'il advienne. Elle n'était pas prête de se détacher de son image avec son allure de jeune fille rangé, mais cette image la rassurait, cette image donnait aux adultes une bonne image d'elle, plus tard cette image lui servirait. Elle lui servirait pour trouver un emploi, du moins, elle espérait. Elle esquissa un maigre sourire à cette pensée et de son index remonta légèrement son masque, réflexe, pour une fois qu'elle ne se tortillait pas les cheveux, c'était une première. Elle avait toujours le tic de faire quelques chose de ses mains, tortiller une mèche, jouer avec un stylo, une plume. Sa main était toujours en mouvement, comme quoi derrière la sagesse de la serdaigle, régnait une sorte de tension constante qu'elle maitrisait et évacuait doucement cette tension.

    Ma sorcière leva brièvement sa bière au beurre. Esquissant un autre sourire, elle dit alors « A la notre ! ». elle bu une gorgée. Elle aimait la bière au beurre, bien que la bière au beurre ne soit pas alcoolisé elle l'aimait. Ce goût lui plaisait beaucoup, c'était comme ça. Elle avait quelques petites faiblesse niveau nourriture, quelques petit pêcher mignon même. Elle aimait le chocolat, la bière au beurre et les fraises. Ces trois choses, elle les chérissait, et dieu seul sait pourquoi. Mais qu'importe, il n'était pas temps de tergiverser sur ce qu'elle aimait. Pour ce qui est des fêtes, cela faisait également partie de ce que la sorcière aimait plutôt bien qu'elle ne sot pas classifié comme fêtarde invétéré, pourtant, les gens avait tord, elle faisait aussi la fête, même si ça n'était pas toujours dans les mêmes fêtes que tout le monde. Elle lui dit que les masques étaient déstabilisant, et c'était bien vrai, mais elle essayait de ne pas montrer qu'elle était déstabilisé, car au fond, les masques lui offraient une chance, celle d'être perçue autrement, au dé là de sa maison et de son nom, au delà de l'image qu'elle véhiculait actuellement. Le fait qu'un individu du sexe masculin vienne lui adresser la parole était un signe, elle n'était pas perçu de la même manière, car en temps normal, elle n'était pas toujours approché. Quoi que, cela était peut être la faute de melvin et de deyvon avec qui elle trainait toujours, ou peut être à cause de sirius et d'ethan, ses « grands frères/anges gardiens ». Plus elle y pensait plus le fait d'être protéger par quatre grand balourd n'aidait pas. Elle regarda son mystérieux interlocuteur. Il avait raison, dans les bars, il n'y avait pas que des enfants de cœur, elle le savait bien. Mais à Poudlard, que risquait-elle ? Pour être franche, le risque restait minime, surtout dans une pièce magique rempli de sorcier. Si jamais quelque chose devait arriver, elle ferait usage de sa baguette, si elle était sorcière ce n'était pas uniquement pour posséder un chat et un balais. Ses lèvres laissèrent échapper un sourire, puis un petit rire, il avait raison, elle dit alors : « Je ne suis pas une demoiselle sans défense, je fais face aux mauvaises rencontres! » Okay, elle n'était pas bien forte, ses bras étaient de la semoule, enfin... pas tellement, car elle était poursuiveuse et était capable d'envoyer le souaffle assez loin. Petite de taille, c'était une grande force au quidditch, elle passait partout, mais c'était un grand défaut quand elle se trouvait face à un agresseur, dans ce cas, elle n'avait que son intelligence et sa rapidité pour agir avec vitesse et sagesse avec sa baguette magique.

    Elle regardait le jeune homme qui se tenait désormais assis à côté d'elle. Lui aussi était de son avis sur les masques. Frustrant, déstabilisant, mais pour elle, ils avaient ce côté si rassurant. D'après les dire du jeune homme, les masques lui faisaient perdent ses moyens. Au contraire, elle était plus assuré derrière ce masque, plus assuré qu'elle ne l'était d'habitude. Quand il dit sa première phrase, elle leva les yeux vers lui, posa sur regard sur lui. Elle l'observait de ses yeux bleus. Elle laissait s'installer sur ses lèvres sont sourire habituelle, simple, et doux. Peut être avait il un côté charmeur, en tout cas, elle n'en savait rien. Elle ne le quitta pas des yeux, à sa phrase il semblait reconnaître sa voix. À la réflexion, sa voix ne lui était pas inconnu. Vaguement cela lui disait quelque chose, mais, Miryà n'avait jamais eut une mémoire auditive, elle avait une mémoire visuelle quasiment parfaite. Quand elle voyait quelque chose, elle s'en souvenait, quand elle entendait quelque chose cela ne restait pas gravé dans son esprit, la nature n'est pas très bien faite quand on y pense. Elle dit alors avec douceur : « Ah oui, ma voix. Moi qui croyais passer inaperçu aux yeux du monde, j'ai peut être marqué un esprit pour une fois! » sa voix était humoristique, mais le contenu n'était pas dénué de vérité, au contraire, elle ne pensait pas laissé un souvenir dans l'esprit des gens. L'auto dévalorisation, ça la connaissait. Gardant son sourire, elle laissa ses yeux bleus quitter son visage, posant alors son regard sur son verre qu'elle porta à ses lèvres. Lorsqu'elle le reposa, il était vide. Elle fit signe au barman, et elle change de boisson : « Whisky pur feu, merci ». changement, et alors ? Elle reporta son regard sur le mystérieux interlocuteur qui s'était assit à coté d'elle. Ajoutant alors : « Je crois aussi, que, votre voix m'est familière, malheureusement ma mémoire auditive équivaut à la mémoire d'un boursoufflet, c'est pas peu dire! » elle laissa échapper un petit rire. Puis retrouva son sérieux, portant alors son verre à sa lèvre. Elle le reposa, entourant son verre de ses deux mains, elle savait ça « chauffait » le verre, et alors ? Elle s'en foutait, il fallait bien qu'elle occupe ses mains, question d'équilibre. Le mystérieux inconnu posa alors une question, pourquoi était elle seule ce soir. Elle devait avouer qu'il s'agissait d'une bonne question. Oui, une excellente question. Elle ne savait pas, elle n'avait vu ni Melvin, ni Deyvon dans le dortoir, alors elle était partie seule. Voilà pourquoi elle était toute seule. Elle dit alors : «  Mes amis m'ont fait faux bond, du coup, je me retrouve toute seule! » Laissant échappé un rire, elle contempla le jeune homme et rectifia : « Enfin maintenant, on peut plus dire que je suis seule. Et pourquoi un jeune homme passe t il cette merveilleuse soirée seul ? » elle lâcha son verre avant de venir tortiller une mèche de ses cheveux et repositionner d'un doigt son masque sur son nez (bien qu'il n'ai pas bougé depuis tout à l'heure). Elle porta nerveusement ou presque le verre à ses lèvres et laissa son regard divagué dans la salle. La musique était forte, elle pourrait assommé les non initié, sauf si vous êtes habitué au cours de botanique et des cris de Mandragore. Elle reposa son regard sur lui.
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Ce soir j'irai danser, seule ou accompagnée.

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