BRAKIUM EMENDO*
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La maladresse a du bon !

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E. Aryallenh Hampton

E. Aryallenh Hampton

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DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2009
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MessageSujet: La maladresse a du bon ! La maladresse a du bon ! Icon_minitimeDim 24 Jan - 18:27


La maladresse
« Aryallenh & Wilfried » a du bon !

    aaaaa


    Je regardais France, ma chouette voletait autour de moi en poussant des petits cris. J’étais toute seule dans mon dortoir et cette chouette de malheur commençait à me taper sur le système. Oui elle voulait sortir, voler et aller porter une missive. Pour ça, elle était très douée. Mais cette chouette était un peu trop hyper active pour moi. J’essayais néanmoins de me concentrer sur les mots de mon père. Et sur toutes les nouvelles qu’ils m’apportait. Les mots coulaient devant mes yeux sans que j’en comprenne le sens et les piaillements incessants ne satisfaisaient pas ma concentration.



      - Mais tu vas arrêter oui oiseau de malheur ! criais je maintenant énervée.




    France ne marqua même pas une pause. Elle descendit juste un piquet pour venir me mordiller les oreilles. Je tentais de l’amadouer avec des miam hiboux, elle les prenait dans son bec et les jetait plus loin. Maintenant je découvrais qu’en plus j’avais une chouette capricieuse. Je n’allais quand même pas la stupéfier. J’aimais quand même trop ma chouette pour ça. Finalement je me jetais un sort de surdité et me concentrais tant bien que mal. Je lâchais rire et sourire à ma lecture et secouais la tête franchement amusé. Il y avait trois lettres en tout. Une de mon père, banale et rassurante en soi mais aussi deux de mes amies françaises. Elles me racontaient leur aventure, les délires. J’avais passé plus de 8 ans avec elles. Elles me manquaient beaucoup, j’avais juste l’impression d’être une étrangère à leurs yeux. Mais je n’y pouvais rien. Elles me priaient de leur raconter mes aventures et mes supplices. Aucune des deux n’aimaient le sol anglais. Et moi non plus de toute façon. Ce pays était trop froid, trop fermé. Il manquait de couleur et de vie aussi.



    Je m’attelais à mes réponses avec le plus grand soin. Je commençais par répondre à mon père. Je le rassurais sur mon état de santé, mes notes et mon bien être. Je lui parlais un peu de mes amis et du professeur de DCFM qui était de loin mon préféré. Puis, c’est avec un enthousiasme non feint que je commençais à répondre à mes amies dans une lettre commune. Je n’allais pas répéter deux fois la même chose. Alors autant en faire qu’une. Elles étaient tout le temps ensemble, elles la recevraient donc en même temps. Les mots glissaient de ma plume sans que je ne cherchais à els retenir. C’était si simple. Je n’avais ni contraintes ni barrières. Je pouvais tout raconter. Mes doutes, mes peines, mes joies et mes erreurs. J’y notais alors des choses tout d’abords banals et futiles en prenant garde de répondre tout de même à leur question. Puis j’enchaînais sur une description physique de mes professeurs mâles pour le plaisir de mes amies, sur les garçons que je côtoyer chaque jour. J’y parlais aussi de Lloyd et de ma faiblesse fasse à lui, de ma non envie de combativité aussi. Je parlais de Deamon et de son but de me dévergonder, j’avais fait des progrès. Je leur racontais mes conquêtes, mes petits amis, mes larmes et mes grosses déceptions sentimentales.


    Une fois ceci terminé, j’enlevais le sort de surdité et je rangeais mes lettres dans des enveloppes avant d’y écrire le nom de mes destinataires. J’allais tout envoyer à mon père et il transmettrait les missives en France. Je descendis tranquillement à la volière en ne croisant personne chose bien rare. Mais ce n’était pas pour me déranger.

    Ma chouette volait autour de moi et je levais les yeux au ciel. Une fois arrivé à la volière je pris le temps de lui attacher les lettres et de lui caresser les plumes.


      - A la maison France lui récitais je comme une chanson.



    Elle hulula gentiment avant de prendre son envol. Je la suivais du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de ma vue. Je souris un peu et jetais un regard circulaire avant de pousser la lourde porte et de sortir. Sauf que je dérapais sur une fiente fraiche et dévalais les escaliers sans aucun moyend e me retenir. Je sentis deux bras néanmoins me rattraper après avoir dévaler au moins six marches déjà.


      - Aie lâchais je en grimaçant.
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Wilfried Durham

Wilfried Durham

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MessageSujet: Re: La maladresse a du bon ! La maladresse a du bon ! Icon_minitimeJeu 11 Fév - 14:59

Il est vrai que la vie d'un sorcier de parents moldus est parfois difficile. Vous ne pouvez pas tout leur dire pendant les grands vacances d'été, vous ne pouvez pas tout leur expliquer: les sortilèges les plus croustillants, des lieux du château que vous avez découvert uniquement telle année étant donné que l'année précédente vous n'y avez pas accès, des matières spécifiques, de nouvelles rencontres, un ami issu de telle grande famille de sorciers... et j'en passe ! Comment pouvez-vous partager un univers aussi vaste que celui-ci avec des êtres moldus qui ne possèdent que quelques bases sur l'existence de ce monde ? De toute manière, Wilfried lors des vacances d'été ne préfèrent pas trop évoquer ce sujet de conversation, sa mère a tendance à poser beaucoup trop de questions ainsi, leur conversation durerait une éternité, ce qu'il n'apprécie pas toujours... Toutefois, en tant que bon fils, il se devait de lui donner quelques nouvelles de sa vie au sein du château: est-ce qu'il allait bien, les cours se passaient-ils correctement ? Est-ce que ses amis étaient en bonne santé, est-ce que Ysolde allait bien elle aussi, est-ce qu'ils étaient toujours ensemble ? Bon, n'exagérons rien, Wilfried n'était pas du genre à raconter toutes ses expériences dans un parchemin pour sa mère, il n'était pas encore excessivement ouvert à raconter sa vie entière, il n'a jamais été un grand bavard, ce n'est pas aujourd'hui que son tempérament changerait. Certainement pas non.
Le sorcier se trouvait au sein de la bibliothèque, il appréciait ce lieu uniquement pour emprunté d'anciens romans, ou bien des encyclopédies qui éveillaient son attention, il préférait lire dans son dortoir ou bien à l'extérieur des bâtiments, le silence était trop pesant dans cet endroit. Il s'y rendait aussi pour achever quelques devoirs ou bien écrire, comme il le faisait aujourd'hui... il s'était donc armé d'une de ses plus belles plumes et avait débuté son parchemin avec soin. Il évoqua quelques nouveaux évènements dans l'école: un tournoi est organisé et parmi tous les participants il a été nommé. Il n'évoqua certainement pas le fait est qu'il était accompagné d'une sorcière de maison verte, sa mère se serait aussitôt inquiétée. Et il continua dans cette voie sans non plus en faire des tonnes... sa quinzaine de lignes suffisait amplement, elle résumait bien son état de santé, son cercle social ainsi que sa réussite scolaire. Il s'évada alors de la bibliothèque pour se rendre à la volière.

D'une allure lente, Wilfried traversait les couloirs extérieurs, frôlant les murs de pierre qui habillaient les bâtiments. L'air était doux quoique frais et étrangement, les lieux extérieurs se trouvaient déserts ce qui ajoutait aux lieux une ambiance apaisante et calme. On n'entendait plus les injures puériles des élèves de la maison verte, on n'entendait même plus ricaner ces pauvre hyènes. Leur le vent semblait jouir de la situation, on entendait que lui, il pouvait enfin respirer pour de bon, on l'entendait explicitement pour une fois, et c'était vraiment très agréable de pouvoir l'entendre errer par-ci par-là... si quelqu'un avait observé le sorcier de la maison rouge en ce moment même il aurait pu remarquer son allure en parfaite harmonie avec le vent, non ce n'était pas une allure volage, excentrique mais un mélange de sérieux et de liberté. Si l'on voyait cela d'un point de vue artistique bien évidemment.
Quelques oiseaux profitaient du bruit du vent et passèrent devant Wilfired, il sourit, un sourire en coin. Il jeta un coup d'oeil dans le ciel couvert de nuages gris, peut-être que sa chouette voletait au dessus lui. Elle était très habile et plutôt intelligente même si elle passait son temps à voler pour un rien, c'était sans doute la seule chose que le sorcier était capable de lui reprocher à sa chouette, elle se promenait trop souvent, mais comment lui en vouloir sincèrement ? Lui aussi, il aimerait bien s'envoler pendant des heures, des jours, des nuits en respirant et écoutant l'air contre ses plumes, lui aussi il ferait comme elle, lui aussi il s'envolerait sans compter les minutes, les heures... le temps.
L'enveloppe dans les mains, il parvenait enfin aux escaliers qui enroulaient habilement la volière. Ses pieds montèrent quelques marches tandis que son regard se posait sur le ciel, les nuages circulaient de manière rapide, le vent soufflait encore. Mais il commençait à se calmer au fur et à mesure qu'il montait les marches. Il tourna alors la tête devant lui quand quelqu'un se retrouva... à ses pieds. Une jeune femme, de la même maison que lui - pour ce qu'il avait vu – était plus ou moins assise et semblait vouloir se tenir par les marches, mais par réflexe Wilfried avait agrippé ses bras vers elle pour la retenir, elle venait de faire une chute. D'où ? Il ne le savait pas mais l'intention y était, il avait empêché une plus lourde catastrophe. Il entendit des plaintes venant de la personne 'blessée' puis lui adressa un sourire accueillant.
« Je te tiens. » Il y eut un léger silence qui dura quelques secondes, le temps que les deux personnes croisent le regard de l'autre. Il ajouta alors: « Est-ce que tout va bien ? Tu ne t'es pas blessé ? » Il l'aida d'une élégance naturelle, comme si tous ses mouvements avaient été calculés méticuleusement, il se permit de lui accorder son aide afin qu'elle se relève. Avant même qu'il ne s'en rende compte, l'enveloppe qu'il avait écrite pour sa mère avait disparu, il n'y porta aucune intérêt toutefois, pour le moment, il était bien trop occupé à venir en aide à cette demoiselle. Ses bras la serrèrent et elle se releva lentement.


je ferai mieux la prochaine -_-
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E. Aryallenh Hampton

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MessageSujet: Re: La maladresse a du bon ! La maladresse a du bon ! Icon_minitimeJeu 11 Fév - 19:53

    Ma tête me tournait un peu lorsque je fus stabilisée dans les bras d’un parfait inconnu enfin du moins pour le moment. Ce n’était pas vraiment une expérience très agréable que de dévaler les marches. Pas agréable du tout même. J’allais avoir une grosse bosse sur la tête et un bleu sur les fesses. Rien de mieux pour se sentir bien. J’allais avoir de la chance si j’arrivais à m’asseoir. Mon derrière avait presque tout prix. Je ne voulais pas non plus avoir à expliquer à mes charmants professeurs pourquoi je gesticulais sur ma chaise en grimaçant. Je n’aimais pas trop non plus être le centre de l’attention et je l’étais bien assez comme ça à mon goût. Et puis mon professeur de DCFM ne manquerait pas de s’en amuser. Et bien que j’avais énormément d’estime pour lui je n’étais pas prête à être le centre de son hilarité. Il se moquait déjà bien assez de moi en cours. Fallait dire que je le cherchais aussi, j’avais toujours finis avant les autres et Sirius mon voisin juste après, forcément avec Sirius Lupin difficile de ne pas se laisser aller à la rigolade. Je lâchais un petit soupir avant de me figer en croisant le regard aimable de mon sauveur. Je déglutis avant de piquer un fard monumental. Comme je le savais ? Je sentais mes joues chauffer. Et puis … chez moi c’était une réaction typique et normale presque. C’était un véritable problème en soit surtout que je n’avais pas n’importe qui en face. Non j’avais mon idole. C’était un élève de ma promotion et de ma maison aussi, Wilfried Durham. Mais je l’enviais, le mettait au rang de Dieu. Oui il était beau mais ça n’avait rien à voir avec ça. C’était plutôt le fait que contrairement à moi, il savait s’exprimer à voix haute sans bafouiller, ne rougissait jamais et avait une prestance et un charisme que je n’avais pas ou que du moins je ne pensais pas avoir. On est toujours très critique quand il s’agit de nous et certainement à juste titre.




      - Est-ce que tout va bien ? Tu ne t'es pas blessé ? me demanda il.
      - A euh ..je ..euh .. enfin … je non ! Euh oui euh non enfin oui …je …bégayais je malheureusement.





    Je rougissais encore plus que coutume en me tortillant sur place. Je me balançais d’un pied à l’autre clairement mal à l’aise maintenant et en me sentant au fond parfaitement stupide. Ma bonne conscience me rappela de lui retourner la question. Après tout, je lui étais tombé dessus et bien que cela est sauvé le peu de neurones qui me reste, je me devais au moins de poser la question et de le remercier. Le problème c’était bien le fait que j’étais incapable d’aligner deux mots et que je me faisais l’effet d’une parfaite andouille. Je tripotais nerveusement une mèche de mes cheveux, l’enroulant machinalement entre mes doigts agités. J’étais vraiment pathétique comme fille. J’avais rêvé de lui parler, de prendre mon courage à deux mains pour lui demander des conseils. Mais tout ça, c’était vraiment des paroles en l’air. Cet instant en était une preuve formelle. A force de gesticuler, je finis par faire tomber ma baguette que j’avais miraculeusement gardée en main pendant ma chute. Je me penchais en soufflant avec un sourire gêné pour le ramasser. Je la pris entre mes doigts tremblants. J’avais bien envie de disparaître sur terre. En essayant de me relever, je cogner mon front dans son genoux. J’étais une catastrophe ambulante. Je me relevais prestement presque piquée, anormalement raide en tenant mon front et les yeux exorbité.




      - Je suis désolée, je ne t’ai pas fait mal au moins ? Demandais à toute allure et piteuse.




HJ : désolé c'est nul et court mais j'étais entrain de faire mes bagages en même temps XD je me rettraperais promis !
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Wilfried Durham

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MessageSujet: Re: La maladresse a du bon ! La maladresse a du bon ! Icon_minitimeJeu 11 Fév - 21:54

Wilfried avait toujours réagi en tant que véritable gentleman. Il est vrai que, lors de ses premières années au sein de l'établissement, il n'avait pas été suffisamment à l'aise avec les autres et lui-même pour agir comme il agissait désormais. Il avait grandi aussi, avait su se faire une place parmi les autres, parmi toutes les personnes qui l'entouraient, il n'était plus le garçon bizarre au fond de la cour sur lequel on s'amusait à balancer des pierres ou insulter, oui il s'était fait écrasé étant plus jeune par d'autres enfants parce qu'il était différent des autres, parce qu'il ne pensait pas comme eux. Cruel, certes, toutefois ces années d'humiliation, de faiblesse mélangé à son entrée dans le château l'avaient aidé à se former une carapace assez puissante pour qu'il soit enfin capable de montrer ce qu'il était, et qu'il était fier de ce qu'il étai devenu – même s'il ne hurlait pas devant tous les élèves à quel point il était fier de lui, non – il arrivait enfin à parler et à remettre plus ou moins les gens à leur place.
Le sorcier avait aussi appris à accepter les autres, avoir des amis, discuter sans conflits avec quelqu'un. Encore aujourd'hui, la tâche pouvait s'avérer quelque peu complexe étant donné son caractère impulsif, en revanche il avait su trancher deux sortes de 'clans'. Tout était vaguement organisé dans sa tête et dans son coeur. Aujourd'hui, il avait à faire à une jeune femme de sa maison, qu'il avait déjà croisée quelques fois dans les couloirs, une fois même, et il s'en souvient, il avait croisé son regard après s'être querellé avec un des élèves de la maison rivale. Même s'il avait été dans un état de colère profonde, il se souvient de ce regard, de ses yeux et des traits de son visage, même s'il n'y avait pas vraiment pensé depuis. Elle semblait être le genre de fille, de jeune femme, à se mettre sur le côté et observer les gens, préférant la discrétion à l'exhibitionniste, il lavait remarqué ce tempérament. Wilfried aussi préférait rester discret, il n'est pas de ceux qui se mêlaient aux histoires des autres seulement... il n'échappait jamais aux regards intensifs des élèves spectateurs lorsqu'un conflit subvenait. On le nommait comme celui qui gueule tout le temps ou qui se bat souvent avec les élèves de Serpentard, violent, colérique, généralement ces personnes ne le connaissent pas, ils ne le connaissent que de nom, de réputation, après tout il commence à devenir un ancien élève. Sa réputation de jeune homme bouillonnant de colère s'est légèrement – si on peut dire légèrement – aggravé depuis qu'il a commencé à se montrer dans les bras d'Ysolde. Cela fait quelques années déjà toutefois, la sorcière a un tempérament semblable à celui de son petit-ami, les rumeurs ne font donc que tourner lorsqu'on les voit ensemble. Le couple d'enfer oui.

L'inconnue lui répondit. Vaguement, en bégayant. Elle semblait gênée, ce qui était tout à fait normal étant donné la situation actuelle... néanmoins, Wilfried n'allait pas se mettre à ricaner, à se moquer d'elle après ce qui venait de se passer, non ce n'était pas son genre, il n'était pas comme ça. Il se contentait d'un regard amical et compatissant, ses traits non-tirés. Il ne cherchait et n'avait aucune volonté à devenir désagréable. Il remarqua ensuite ses rougissements incessants mais n'en fit pas tout un plat, il n'agissait pas comme si tout cela venait d'arriver même s'il s'inquiétait plutôt sur son état physique: elle venait de faire une chute sur les fesses, sur les escaliers en pierres de la volière. Wilfried qui avait donné une image remarquable de ces escaliers l'ôta alors de sa tête. Mais alors qu'elle cherchait ses mots, au bord de la panique – quasiment – le sorcier secoua la tête négativement en ajouta d'un ton des plus doux:
« Ne t'inquiètes pas... » Alors qu'il lui offrit son aide dans sa remontée, la jeune femme se cogna accidentellement dans le genou du jeune homme, qu'allait-il encore lui arriver après sa chute sur le derrière et son front dans le genou de Wilfried ? Ils tomberaient ensemble dans les escaliers partageant d'adorables coups de poings, qui seraient en réalité une tentative de freinage dans leur descente infernale. Elle se releva alors complètement même si le sorcier n'avait pas fait grand chose si ce n'est qu'il avait l'impression de l'embarrasser plus bien plus qu'elle ne l'était déjà.

« Je suis désolée, je ne t’ai pas fait mal au moins ?
– C'est plutôt à moi de te demander ça ! Ne sois pas désolée. Tu es tombée de là-haut ? Tu es sûre que ça va aller ? »

Il ne savait pas vraiment comment s'y prendre étant donné qu'elle était extrêmement gênée. Wilfried était peut-être quelqu'un de serin majoritairement mais parfois, il se sentait bien nul et inutile... un peu comme maintenant. Il ne l'avait pas beaucoup aidée d'après lui. Il voulut ajouter dans un élan de courtoisie, mais principalement pour être sûr qu'elle allait bien: « Ne voudrais-tu pas que l'on aille à... » il voulut lui proposer de l'accompagner à l'infirmerie en revanche, il avait semblé que quelque chose lui manquait, des mots, oui. Des mots qu'il avait écrit. Il se mit à rechercher son enveloppe dans les poches de sa robe de sorcier puis regarda sur une des marches voisines: elle avait disparu.

« Ouch. Je crois avoir égaré ce pourquoi j'étais venu à la base... » ajouta-t-il d'un air amusé pour, en quelque sorte, détendre l'atmosphère « Mon enveloppe a disparu. Je ne crois pas que ma chouette soit suffisamment maligne pour la retrouver en vol ou dans l'école ! Tant pis, je ferais une nouvelle lettre pour ma mère. »


mais non ! tu faisais tes bagages ? x'D
et bien je t'admire là *-* xD
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E. Aryallenh Hampton

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MessageSujet: Re: La maladresse a du bon ! La maladresse a du bon ! Icon_minitimeVen 12 Fév - 20:17

    J’étais vraiment une catastrophe ambulante. Je n’étais pourtant pas maladroite en règle générale. J’étais plutôt habile et vive mais il fallait croire que me retrouver face à Wilfried me grillait les dernières neurones. En gros, il n’était pas bon pour ma santé mentale fragile de rester trop longtemps à ses côtés dans mon état de gêne actuel. De plus, lorsque j’étais gênée et que je devenais aussi mure qu’une tomate, je débitais soit un tas de bêtises sans queue ni tête en passant du coq à l’âne …soit ben j’étais incapable d’aligner une phrase ou de sortir un mot. C’était un handicap qui ne m’avait pourtant pas empêcher de m’investir en cours, de parler librement avec mes professeurs, de me faire des amis, de rire avec les plus beaux mecs de cette école, d’avoir assez de hargne pour ne pas perdre la farce en cinquième année et de sortir avec quelques hommes. Ça dépendait beaucoup des jours et des moments et puis aussi des personnes. Certaines ne m’intimidaient absolument pas. Je me contentais donc de leur adresser un sourire poli et de répondre à leurs questions sans user trop de salive. Mais avec des personnes que j’idolâtrais le plus discrètement possible ce n’était pas le même topo. C’était nettement plus compliqué et franchement j’avais à présent l’air d’une cruche. Je n’étais pas bien sure d’aimer la comparaison. Non vraiment pas. Même en ayant une faible opinion de moi, je savais que j’étais bien au dessus de toutes ces garces décolorées qui ont le cerveau dans les seins, et leur humeur aux fesses. Et surtout elles n’avaient pas des bouches mais des moulins criards. C’était souvent assez insupportable. Et puis, je ne les supportais absolument pas. Ce n’était d’ailleurs pour ça, que je ne ressemblais en rien à une fille superficielle et que surtout je n’avais pas ce genre de personnage dans mes amis. Avec mes amies françaises, mes amies d’enfance, ils nous arrivaient de faire les idiotes, d’essayer de les imiter. Mais on le faisait avec grotesque et fantaisie. On ne se prenait assurément pas au sérieux, et c’était le point divergent entre els cruches et moi.



      - C'est plutôt à moi de te demander ça ! Ne sois pas désolée. Tu es tombée de là-haut ? Tu es sûre que ça va aller ? me demanda il réellement inquiet.




    Je lui adressais un pâle sourire. Il devait vraiment me prendre pour une folle,n une bonne à rien , une paumée qui savait rien faire de ses dix doigts et qui par conséquent n’allait rien faire de sa vie. Sa compassion me mettait mal à l’aise. En plus de lui tomber dessus et de en peu plus nous précipiter tous les deux en bas, je partais dans mes divagations. Réelles certes mais tout de même.



      - Je oui … j’ai … glissée …. Répondis je tout de même en rougissant fortement.




    Je venais de réussir à aligner des mots pour former une phrase. C’était déjà pas mal. Et puis le ridicule de la situation me revint en pleine figure et je virais au rouge cramoisi. On ne mettait de la neige sur la figure, elle fondrait à coup sur. Je sentais mes joues brûlées de honte. Le silence commença à vraiment devenir inconfortable pour moi mais lui ça avait pas trop l’air de le déranger. Il se contentait de me regarder et aussi un peu de m’inspecter. Peut être cherchait il des traces éventuelles de blessures. J’avais une bonne migraine, et un peu mal aux fesses et au dos mais rien qui ne pouvait être surmonté par une fidèle rouge et or. Le courage pouvait aussi rimer avec le masochisme et avec la fierté. Et l’air de rien , je tenais à mon orgueil.



      - Ouch. Je crois avoir égaré ce pourquoi j'étais venu à la base... commença il en balayant le sol du regard Mon enveloppe a disparu. Je ne crois pas que ma chouette soit suffisamment maligne pour la retrouver en vol ou dans l'école ! Tant pis, je ferais une nouvelle lettre pour ma mère.Finis il.

      - Oh non je suis vraiment vraiment désolée. Je … oh mon dieu … je suis vraiment confuse, c’est de ma faute tout ça. Je vais t’aider à la retrouver, je… désolée vraiment débitais je à toute allure.





    J’étais vraiment confuse. Il venait tranquillement porter une missive pour sa mère et moi je la lui perdais de manière non intentionnelle certes mais bon. Et puis, c’était important d’écrire à sa famille et de rester en contact. Nos parents avaient besoin d’être rassurer et je comprenais leur angoisse. Je laissais traîner mon regard sur le sol devant et derrière nous.



      - Elle a peut être du tomber plus bas hasardais je la mort dans l’âme.




HJ : oui et je les ai finis maintenant XD j'avais plus la foi hier (:
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