BRAKIUM EMENDO*
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.




 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

• Arabesque en rouge et noir

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

PARCHEMINS : 737
DATE D'INSCRIPTION : 07/12/2009
AGE : 31
CREDIT : CHIB


• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeDim 20 Déc - 18:43


Arabesque en
« Sirius & Deamon » rouge et noir


    aaaaa



    Ce soir je quittais la grande salle bien plus tôt que d’habitude. Je sentais peser sur mon dos le regard étonné de certains de mes camarades. Moi si enjoué d’habitude semblais si sombre. J’avais des raisons de l’être. Cette nuit allait marquer ma dégradation humaine. Je détestais ces moments là. J’allais être mal le lendemain, mais cela ne serait rien par rapport au sentiment de honte qui allait me submerger lorsque je me réveillerais à nouveau nu. Fatalement, une fois par mois je portais sur mes épaules la fardeau de mon existence. Une main douce se posa sur mon épaule alors que je franchissais les portes en bois. L’infirmière me donna la potion tue loup. Elle ne faisait plus beaucoup d’effets sur mon loup maintenant. Ashton m’attendait dehors pour m’accompagner à l’entrée de la cabane hurlante. Je n’y passais jamais mes nuits mais je laissais tous mes effets là abs pour éviter de les abîmer. Le trajet se fit dans un silence pesant. Elle me déposa un baiser tendre sur le front et fit demi tour non sans se retourner pour m’adresser un dernier regard. J’appuyais sur le nœud du saule pour ne pas me retrouver écraser. Je m’engouffrais dans le passage libéré avec l’attitude d’un condamné à mort. Tête rentrée dans les épaules, je longeais sans bruits le petit couloir de terre humide. Comme mon grand père avant moi, je plongeais ma peine et ma souffrance à venir dans les abîmes d’une maison poussiéreuse. Elle était le tombeau de mes prières. Je soulevais la trappe et montait l’escalier. Arrivé en haut, dans la petit pièce au mobilier détruit, je me dévêtit jusqu’à me retrouver nu. Je roulais mes vêtements en boule avant de les glisser sur une lame du plancher. Ici, j’étais sur de ne pas les réduire en pièces. L’appréhension habituelle s’influa dans mes viens alors que commençait l’interminable attente. Ce n’était pourtant que quelques minutes qui allaient me sépare de l’interminable douleur physique mais pour moi, elles signifiaient tellement plus. Elles symbolisaient la fin de mon état humain et le début de ma suprématie animale. Le premier rayon de lune perça les carreaux obstrués et illumina la pièce autrefois plongée dans l’obscurité. Mon corps répondit violemment à cette intrusion en s’arquant contre le plancher brut. Les échardes zébraient la peau de mon dos. Mes muscles entiers semblaient se liquéfier en s’allongeant. Mes os craquaient dans d’horribles bruits qui me donnèrent la nausée. Incapable de faire autre chose que de crier, je continuais à me tordre sur le sol. Mon visage se transforma et mon corps désarticulé se retrouva couvert d’une épaisse fourrure noire. Je n’avais pas pu m’empêcher de comparer la couleur de ma fourrure à celle des mes cheveux la première fois. Puis la douleur disparut, mes hurlements cessèrent. C’est maintenant sous ma forme de loup que je me dressais dans la pièce maudite. Mon loup huma l’air avec délectation alors que ma conscience se rendormait dans un pli de chair. Il hurla son contentement et je m’enfuis de la cabane hurlante pour aller voguer dans els bois sombres et els recoins et la forêt interdite. Mes longues pattes me permettaient de courir vite et il ne me fallut que quelques misérables minutes pour être loin de Poudlard et de ses habitants. Je laissais complètement le loup dominer lorsque mes crocs acérés se refermèrent sur le coup gracile d’un lapin pour le déchiqueter ….





    Le soleil était bas dans le ciel, lorsque j’ouvrais un œil endoloris. Je dus renoncer, je ne voyais absolument rien. J’ouvris alors l’autre et le refermait aussitôt, la faible luminosité avait suffit à m’éblouir. Ma respiration sifflante ne présageait rien de bon. C’est d ‘une main tremblante que je la passais sur mon corps. Je du m’arrêter sur mes côtés. Je devais avoir un très joli hématome sur le flanc droit. Mais qu’avais je donc pu faire la nuit dernière ? Je me tournais brusquement sur le côté pour vomir des morceaux d’os et de peaux. Ce n’était pas vraiment un repas qu’un humain pouvait avaler et mon estomac avait cessé de fonctionner. Une nouvelle nausée m’atteignit et c’est du sang qui sortit de ma bouche. Je me laissais retomber sur le tapis de feuilles mortes sur lequel j’avais apparemment élu domicile. Je tâtais mon œil gauche boursouflé. Du sang avait coagulé sur ma paupière. J’essayais de le chasser mais il avait formé une croûte sanglante sur les cils. J’abandonnais alors en me concentrant sur les divers élancements que je pouvais ressentir. J’étais dans un état étrangement comateux et j’étais incapable de distinguer ma douleur physique. Ma tête roula d’elle-même sur le côté alors que l’inconscience voulait m’atteindre une nouvelle fois. L’infirmière ne viendrait pas tout de suite de toute façon … D’habitude j’avais la force de me traîner jusqu’au château et d’aller me laisser tomber moi-même dans un des lits blancs. Aujourd’hui, je restais à la protée de n’importe quel prédateur…
Revenir en haut Aller en bas
Deamon A. Rosier
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier

PARCHEMINS : 807
DATE D'INSCRIPTION : 17/12/2009
AGE : 33
MOOD : WHAT THE HECK?
PSEUDO : Chikaka
CREDIT : Maybe Tomorrow


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeDim 20 Déc - 20:36

• Arabesque en rouge et noir 11-5
• Arabesque en rouge et noir Untitled20-2
Deamon && Sirius
« L’amitié est probablement la chose la plus merveilleuse sur la terre. »


    Comme une traitre à son sang, la Rosier agissait comme une parfaite imbécile en cet instant précis. Les yeux plongés au plus profond de ses yeux bleus, elle repensait aux événements de la journée avec un mince sourire sur ses lèvres figées. Il était facile pour bien des personnes de s’aimer soi-même et d’agir comme bon leur semblait. Hélas, ce n’était pas la façon dont la rouge et or devait fonctionner. Toujours en train d’inspecter ses émotions pour qu’elles ne paraissent pas, elle accordait bien plus d’importance à son apparence qu’à ce qu’elle souhaitait réellement. Et si, et si en cet instant précis la lionne n’avait envie que d’une chose, s’amuser, aller rire avec ses amis de sa maison sans penser aux conséquences, sans s’enfermer derrière un masque qui la sciait avec fureur chaque fois qu’elle pensait. Elle pourrait montrer une fois pour toute que la maison dans laquelle elle avait été envoyée comptait réellement pour elle; agissant comme une vrai gryffondor. Plus le temps avançait et plus ses convictions diminuaient pour laisser place à sa vraie nature, pas celle des Rosier. C’est justement là qu’elle agissait à tort de son sang, simplement en prévoyant de se foutre des convenances. Serait-elle réellement capable de le faire, surtout après autant d’années de froideur? Elle en venait presque à aimer ça, elle n’était pas souvent dérangée et elle était crainte par les personnes qui ne valaient pas la peine de s’attarder. Deamon pouvait prévoir facilement tout ce qu’elle accomplirait si elle s’ouvrait un peu plus aux gens. Mais d’abord, elle voudrait s’attarder encore plus au près des personnes qu’elle aimait, leur montrer à quel point ils comptaient pour elle. Avait-elle déjà dit à Sirus qu’elle l’aimait? Non, et ça croyez-moi ça devait être la chose qu’elle regrettait le plus en cet instant. Cet être qui était là quand elle en avait le plus besoin, celui qui écoutait ses paroles dénuées d’amour à longueur de temps. Certes, ils avaient finit par s’apprécier sans se le dire, simplement en oubliant les autres et leur différences lorsqu’ils étaient ensemble pour la bonne foi. Il fallait avouer que le lion, il en avait dans le ventre et ça Deamon l’avait toujours admiré pour ça. Quoiqu’il en soit, le temps était probablement venu de faire des révélations. Les pensées de la brune étaient tellement occupées qu’elle en oubliait l’essence même de sa personne. Pourquoi? Parce qu’elle oubliait en pensait à elle de s’occuper des autres comme elle le faisait si bien. Son reflet ne renvoyait que l’image d’une personne qui ne vivait que dans l’amour des autres. Que dans la possibilité de leur montrer à quel point elle valait le coup. C’est ainsi qu’un cri la renvoya directement dans les abysses de sa petite personne. Celle qui se devait d’être froide et distante pour la simple et bonne raison que celle-là, elle pensait à ce qu’elle avait à faire.

    Comment avait-elle pût oublier? Comment avait-elle pût laisser passer cette date sur le calendrier qui arrivait à peu près une fois par mois. Ce n’était pas bien facile, elle se mettait à penser à son bon fondement et elle parvenait à oublier Sirius. Le cri lâché dans la nuit voulait tout dire, autant qu’il voulait lui lancer un couteau en plein cœur pour lui dire qu’il était là. La brune essayait d’être là à toutes les fois que son meilleur ami en avait le plus besoin car il l’avait tant aidé lui aussi. Cette soirée était l’une des plus dures et la belle se regardait dans le miroir, comme une princesse écervelée et égoïste. Tout bonnement descend de sa haute tour, Rosier se leva en laissant racler sa chaise sur le sol. Il fallait qu’elle se dépêche, elle savait qu’il serait trop tard mais ça elle n’en avait rien à foutre. Elle attrapa son manteau en cuir noir fétiche étant donné que les nuits commençaient à être assez frisquettes et sortit de la salle commune sous le regard frustrés des autres lions. Vous vouliez qu’elle y fasse quoi elle, au fait qu’elle pourrait faire perdre des points à sa maison, elle s’en fichait tant qu’elle allait aider son ami. Bon, d’accord elle profitait de biens d’autres occasions pour ça, mais elle ne changerait jamais! Son déhanchement signifiait à quel point elle se grouillait pour descendre les foutues sept étages qui la séparait du parc. C’était dans une situation de la sorte; impliquant une personne qu’elle aimait; qu’elle devenait le plus à fleur de peau. En cet instant, on pouvait largement apercevoir l’inquiétude qui faisait froncer les sourcils de la Rosier. Elle se trouvait tellement idiote en cet instant qu’elle aurait pût facilement s’envoyer un sort à elle-même, mais elle devait d’abord retrouver son ami. La brune alla d’abord voir dans la cabane d’Hagrid qui était plutôt délabrée depuis le temps, et vérifia sous la planche si ses vêtements étaient bien là. Trop tard. Il était déjà transformé et déjà à des milliers de mètres d’où elle se trouvait. Plus déterminée que jamais, elle sortit de la cabane et s’arrêta une seconde devant son destin le plus imminent; la forêt interdite. Le vent balayant ses cheveux, on aurait pût voir en cette image celle d’une peinture ou d’une affiche de film d’un certain drame. Et ainsi, la rouge et or partit à la recherche de son ami, ignorant le froid qui pénétrait son manteau et les brindilles d’arbres qui lui lacérait le visage et ses mains. Elle marcha toute la nuit, du moins c’est ce qu’elle pût remarquer lorsqu’elle aperçut quelques rayons de lumières qui voulaient pénétrer les arbres. Ce n’est qu’à la fin de tous ces espoirs qu’elle le vit, couché par terre, nu comme à chaque fin de transformation. Soupirant de soulagement, la belle s’approcha de son ami pour regarder les étendus des dégâts. Si elle était un peu plus normalement constituée, des larmes lui auraient coulées sur ses joues, hélas même elle ne se rappelait plus de la dernière fois où elle avait pleuré. Elle enleva son manteau pour couvrir son anatomie – qu’elle avait vu de nombreuses fois désormais – et se baissa pour se retrouver à genoux à ses côtés. Elle lui envoya un sourire triste et lui prit sa main gauche.

      ▬ T’as vu dans quel état tu t’es mis Sirius?


    Que peu de mots pour exprimer sa peur de ne pas l’avoir trouvé à temps. Sirius saurait de toute façon lire derrière les lignes de ses mots. Il le faisait si bien et c’était grâce à ça qu’ils arrivaient à se comprendre aussi bien. Tout en attendant la réponse de son ami, elle regarda tranquillement l’étendue des dégâts…
Revenir en haut Aller en bas
Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

PARCHEMINS : 737
DATE D'INSCRIPTION : 07/12/2009
AGE : 31
CREDIT : CHIB


• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeLun 21 Déc - 10:59

    Plongé dans un état accablant, je ne percevais pas les bruits étrangers à mon propre corps. La seule chose que j’entendais était mon souffle. Perdu, dans ma léthargie, je laissais mon esprit se reposer et ma conscience se remettre de l’épreuve douloureuse qui m’était infligé une fois par mois. Je toussotais et mon corps endoloris se réveilla. Ma peau s’accrocha au sol et les quelques aiguilles sur lesquelles j’étais allongé vinrent se loger dans des plaies à peine coagulées. Ma poitrine se soulevait doucement alors que j’ouvris à peine mon œil valide. Une personne se tenait à côté de moi. Elle était floue, je n’arrivais pas à la distinguer. C’était une fille en vu de ses longs cheveux noirs mais son identité m’était pour le moment inconnu. J’étais même plus capable de me laisser aller à la panique. Pourtant, il y avait des raisons de s’inquiéter. Après tout, j’étais couvert de sang et nu dans un endroit très reculé de la forêt. Il fallait pourvoir expliquer ça. Quoique ici je pouvais très bien dire que je m’étais fait attaquer, ça serait plausible. Après il fallait juste expliquer pourquoi j’étais entièrement nu et ça m’étonnerai fort qu’on croit à une envie soudaine nudiste. Surtout lorsque la lune était bien ronde la nuit dernière …. - T’as vu dans quel état tu t’es mis Sirius? prononça enfin la silhouette. J’en fus immédiatement rassuré, c’était une présence amicale. J’avais très bien reconnu la voix de ma meilleure amie. Etrange meilleure amie d’ailleurs. Personne n’aurait pu penser un seul jour qu’une Rosier puisse être amie avec un lupin. Ce n’était pas gagné d’avance d’ailleurs. Et c’est seulement parce que j’avais eu une grande bouche que j’étais devenu ami avec elle et rien d’autre … Elle aimait ma sauvagerie. Je tentais un sourire qui se transforma bien vite en grimace. Elle posa sur mon corps encore dénudé son manteau. Je la remercierais plus tard pour ça, pour ce petit moment de pudeur qu’elle venait de me donner bien qu’elle met déjà vu nu des dizaines de fois et pas seulement après des pleines lunes. Madame était une fois venu se doucher dans mon dortoir. Ethan était entrain de lire sur son lit alors que j’étais sous la douche. Il n’avait même pas eu le temps de lui dire de ne pas entrer que je mettais retrouvé éjecté de la cabine de douche. J’avais atterri nu, estomaqué, mouillé et les cheveux shampooiné sur le pas de la porte de la salle de bain. Ethan était hilare bien entendu et pas un sous gêné par l’exposition de mon anatomie. A peine voulu je me plaindre qu’une serviette avait atterri sur ma tête, provoquant une véritable crise de larmes chez Potter. Je souris doucement à ce souvenir. Elle m’en avait fait baver par moment, il n’y avait pas à dire et ça devait être la seule fille de ce château à pouvoir se vanter de m’énerver. Je n’étais pas d’un calme olympien mais j’avais un bon self contrôle en règle général… - Je crois que j’ai rencontré plus fort que moi dis je difficilement. Ma gorge sèche semblait irritée. Cela m’avait demandé un effort mais je n’avais pas resté allongée dans les pommes de pins éternellement. Je tentais alors de me relever. La terre et le sang avaient maculé mon dos dans des arabesques rouges et noires. Un spectacle immonde que je préférais éviter à Deamon. Elle semblait en avoir décidé autrefois. C’est avec une délicatesse qui montrait son inquiétude, qu’elle m’aida à me remettre sur mes deux pieds. Tremblant de la tête aux pieds, je chassais un peu la terre présente sur mon ventre.




    Il fallait que je rentre maintenant. Il y avait un animal dangereux ici et la longue griffure sur mon abdomen en témoignait ainsi que les quelques estafilades et morsures que j’avais récolté. Je ne préférais donc pas m’attarder plus longtemps et ne pas mettre la vie de Rosier en danger. Elle avait déjà pris un trop gros risque en venant me chercher jusqu’ici. – Rentrons, j’aime pas cet endroit, y’a quelque chose de malsain déclarais je faiblement en essayant de marcher. Je plaçais quelques pas malhabiles et faibles avant qu’elle passe son bras autour de ma hanche. C’est naturellement que mon bras vint se poser sur ses épaules. Elle avait pas peur du sang cette fille. C’était bien rare. Ou alors elle essayait de l’occulter pour m’aider au mieux. Dans tous les cas, c’était la meilleure amie dont je pouvais rêver. Elle était toujours là les lendemains de pleine lune. Elle ne me chouchoutait pas vraiment mais c’était tout comme parc que je na connaissais assez bien pour reconnaître les signes. On progressait lentement pour plusieurs raisons. Mes blessures tout d’abord et puis de fatigue je commençais à m’appuyer de tout mon poids sur elle. Le fait étant que j’étais bien plus lourd et grand qu’elle. – J’ai horreur d’être comme ça chuchotais je plus pour moi-même que pour elle. Je savais néanmoins qu’elle m’avait entendu. Elle ne prendrait pas cette remarque à la légère, je n’avais jamais aimé me sentir faible devant les autres. Et il était rare que je l’avoue avec autant d’aplomb lorsque j’étais accompagné…
Revenir en haut Aller en bas
Deamon A. Rosier
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier

PARCHEMINS : 807
DATE D'INSCRIPTION : 17/12/2009
AGE : 33
MOOD : WHAT THE HECK?
PSEUDO : Chikaka
CREDIT : Maybe Tomorrow


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeLun 21 Déc - 20:23

    Son ami était définitivement très mal en point. Elle l’avait souvent vu après de dures nuits suite à ses transformations, mais il était clair qu’aujourd’hui c’était un peu différent. La brune se sentait déjà très mal étant donné qu’elle n’avait pas été là au début de la soirée qu’en le trouvant amoché comme ça; elle se disait automatiquement que tout était de sa faute. C’était idiot, il n’y a aucun doute la dessus mais essayez donc de faire changer d’avis Deamon pour voir. Cet homme était celui qui comptait le plus dans sa vie pour l’instant et rien ne pourrait vraiment empêcher la brune de l’aimer. Rares étaient ses amis qui ne finissaient pas dans son lit dût aux passions des deux êtres. Leur amitié était bien trop profonde pour qu’ils ne puissent penser une seconde à s’adonner aux plaisirs de la chairs. Ils n’en avaient pas besoin, leur amitié était trop grande pour commencer à tout mélanger. Les comprendre relevait à un pouvoir tout simplement grandiose car peu de personnes arrivaient à le faire. Ils auraient pût passer pour un vieux couple toujours en dispute ou bien même comme des ennemis. Il fallait être privilégié pour les voir ensemble seuls à seuls lorsqu’ils étaient conviés l’un à l’autre. Quoiqu’il en soit, le temps n’était pas à la mélancolie en ce moment, autant que la panique n’avait pas lieu. Il était clair que son ami aurait besoin d’une bonne visite à l’infirmerie pour se soigner correctement. Il fallait déjà qu’elle arrive à le faire revenir dans le mode présent. Il semblait plutôt dans les vappes en cet instant précis. Normal étant donné les plaies ouvertes qu’il avait. Même son visage – qui devait être sacré de par sa beauté – était couvert de plaies. Garder son calme, c’était ce que la Rosier faisait le mieux dans ce genre de moment là. Enfin, il décida de croiser son regard, ou au moins essaya et lui envoya des mots qui lui signifiait qu’il n’allait au moins pas trépasser sur le champ.

      ▬ Je crois que j’ai rencontré plus fort que moi.

      ▬ Je crois que oui, en effet! Et je t’en pris, laisse ton clapet fermer pour le moment, je ne veux pas avoir à te porter jusqu’au château dans les pommes.


    Que d’amour! Rien ne la changerait, surtout pas pour le moment alors qu’elle avait fait la gaffe d’oublier son meilleur ami à son sort. Elle aida Sirius à se remettre sur ses pieds; avec toute la force dont elle était capable il faut l’avouer. C’était qu’il était une belle pièce d’homme et malgré qu’elle veuille se montrer surhumaine, il y avait des limites à tout. Souvent, la lionne l’avait traîné de cette façon après ses nuits, mais celle-ci était plus dure que les autres étant donné ses blessures graves. Son bras autour de ses épaules, la gryffondor ce mit à avancer en soufflant le plus silencieusement possible.

      ▬ Rentrons, j’aime pas cet endroit, y’a quelque chose de malsain.

      ▬ Oui, c’est ce que j’essaye de faire figures-toi. Et je croyais que les monstres ne se montraient que la nuit.


    Un peu d’humour au passage dont elle espérait que ça se révélerait véridique en cet instant. Elle avait peur de rien la Rosier, mais elle ressentait et si quelqu’un l’attaquait elle ne resterait pas de marbre devant la douleur. D’ailleurs, le sang de son ami ne la dérangeait pas plus qu’il ne le fallait. La lionne était du genre à rire des autres filles en cours lorsqu’ils devaient ausculter un tel animal. Il y en avait toujours deux ou trois qui s’évanouissaient ou était malade devant tout le monde. Ce n’était que des faible et Deamon n’en était certainement pas une. Les deux rouge et or avançaient lentement mais surement, du moins, il lui laissait porter de plus en plus de poids et peu importe ce qu’elle voulait démontrer la vérité était telle qu’elle allait bientôt lâcher. La persévérance était l’une de ses qualités les plus importante mais il y avait la différence entre l’impossible et le faisable. Il était clair que pour se rendre à l’abri dans le château, ils devraient user de leur baguette, ou du moins Deamon devrait le faire. Son ami ouvrit à nouveau la bouche, alors qu’elle lui avait dit de se taire! Toujours à ne pas l’écouter celui-là!

      ▬ J’ai horreur d’être comme ça.

      ▬ Je sais... Laissa aller Deamon dans un soupir de fatigue. Ses genoux lui firent la dernière grâce et elle s’arrêta de bouger. Bon, on fait une pause, j’en peux plus!


    La lionne se pencha doucement et laissa ainsi son ami se recoucher au sol. Elle sortit sa baguette et entreprit de lui refermer au moins les blessures les plus graves pour qu’il puisse supporter un peu de son poids. Elle laissa aller sa baguette en bois d’acajoux sur ses plaies tout en lançant des incantations silencieusement. Depuis qu’elle avait appris à le faire, il était rare de l’entendre jeter des sorts à haute voix. Elle avait apprit que la surprise était la meilleure chose dans la magie et elle ne dévoilait plus ses attaques, cette habitude restait depuis et elle restait muette. Elle s’attarda ensuite sur son visage avec un air concentré et satisfait du résultat à la fois. De cette façon, ils pourraient enfin quitter cet endroit sauvage où des milliers de créatures différentes se cachaient. Ils n’avaient pas la possibilité d’y rester plus longtemps pour le simple plaisir. Ils devaient d’abord s’arrêter à la cabane pour récupérer les vêtements de son ami parce que rentrer comme ça dans l’école, il serait certain qu’ils se feraient remarquer à tord! La brune balaya une mèche folle du visage de son meilleur ami avant de prendre parole.

      ▬ Aller, ça devrait aller mieux comme ça non? Il faut se dépêcher avant que le grand méchant monstre re…


    Deamon ne pût même pas terminer sa phrase. Quelque chose d’imposant l’envoya valser un peu plus loin, en prenant l’immense soin de la faire rencontrer un arbre en chemin. Se relevant difficilement la tête, elle vit une créature qu’elle ne connaissait pas l’existence jusqu’à ce jour. Du moins, elle ne se rappelait pas de l’avoir vu dans l’un des livres de créatures magiques. Sa main gauche sur ses côtes, cette bestiole ne l’avait définitivement pas raté en plantant ses griffes dans sa peau. Tous les deux étaient encore mal en point, et cette chose qui semblait être tant attiré par son ami encore sur le sol. La brune gémit tout en essayant de lever son bras et de pointer sa baguette sur cette connasse de chose. Merlin qu’elle avait mal! Il allait le payer, aussitôt qu’elle retrouvait la force d’agir soyez-en sûr! Son regard était désormais plein d’émotions par qui passaient la haine, la douleur et l’inquiétude extrême. Était-elle venu pour sauver son ami ou quoi? La bestiole leva sa patte ou quelque chose qui lui servait de telle dans le but de l’abattre sur Sirius. La peur se développa pour la première fois en elle; la peur de perdre son meilleur ami.

      ▬ HEYY! LAISSE LE TRANQUILLE SALE BESTIOLE!


    Son cri de dernier espoir sembla faire l’effet d’un gros caillou sur la tête de la bête. Cette dernière se retourna vers la lionne et s’avança doucement avec cette belle petite bave mauve lui coulant au bord des lèvres…
Revenir en haut Aller en bas
Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

PARCHEMINS : 737
DATE D'INSCRIPTION : 07/12/2009
AGE : 31
CREDIT : CHIB


• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeMar 22 Déc - 11:55

    On avançait trop doucement. Et c’était entièrement ma faute en plus. J’avais si mal au dos et à la poitrine que j’arrivais à peine à mettre un pied devant moi. Et plus, on progressait, plus mon état semblait empirer. Je ne savais pas sur quoi j’étais tombé hier pour être dans un état pareil mais vu l’importance de mes blessures ça devait pas être un petit écureuil. Il y avait un nouvel arrivant dans cette forêt et je n’étais vraiment pas sur d’aimer ça. Si à chaque pleine lune je devais me retrouver dans cet état, ça allait devenir l’enfer. Et ce sera certainement à ces moments là que je comprendrai ce que mon grand père avait enduré. Une nuit de paria. Je n’avais jamais compris pourquoi il en était sorti si mutilé à chaque fois. Mais cela devait du au refus d’abandon de son esprit sur la bête, il avait lutté toute sa vie. Sans cautionner ma lycanthropie je savais que je ne risquais rien et que personne ne risquait rien … enfin jusqu’à présent. Plus ça allait et plus mes forces semblaient décroître. Je m’appuyais maintenant de tout mon poids sur els épaules de Rosier. - Bon, on fait une pause, j’en peux plus! Déclara elle a bout de souffle. Je n’en fus pas étonné, elle avait beau être forte, elle avait des limites. Même moi j’en avais et je devais els avoir atteint aujourd’hui. Je me faisais l’effet d’une loque, sans vie. Et ça me donnait envie de pleurer des perles de désespoir amère. Elle me recoucha doucement sur le sol. J’étais séparé de la terre noire et meuble par son manteau. Je sentis plus que je ne la vie réellement passer sa baguette sur mon corps, dévoilant au passage toute ma nudité. Des picotements familiers envahirent mes plaies pour les refermer, du moins assez pour que je puisse me traîner jusqu’à l’infirmerie. On était encore très loin du château et on y arriverait jamais si on devait s’arrêter toutes les cinq minutes. La croûte de sang séché sur mon œil disparut me permettant alors de l’ouvrir correctement. Au moins, c’était déjà ça de pris. Je me sentais de plus en plus mieux. A force, elle avait l’habitude de me soigner et elle savait très bien s’y prendre. Elle referma son manteau sur moi et je l’attrapais entre mes doigts pour éviter de le voir glisser. - Aller, ça devrait aller mieux comme ça non? Il faut se dépêcher avant que le grand méchant monstre re… commença elle. Elle n’eut pas le loisir de finir sa phrase hélas. Je la sentis décoller du sol et un grand bruit mat m’apprit qu’elle était allée s’écraser contre un vieux tronc solide. Je ne savais pas bien ce qu’il se passait. Par contre je me rendis nettement compte de la grosse patte poilue qui venait d’apparaître devant mes yeux. Elle allait m’écraser ! Quelle mort enviable, mourir sous les pattes énormes qu’une créature non identifiée. Je ne pouvais pas trop bougé de ma position actuelle sans détruire le travail fait par Deamon à l’instant. Mais à la limite j’allais pas me laisser mourir écrasé bien que si je me vidait de mon sang, le résultat serait le même. - HEYY! LAISSE LE TRANQUILLE SALE BESTIOLE! Hurla elle de toute la puissance de ses cordes vocales. Cela eut un effet inespéré, puisque la patte s’écroula à quelques centimètres de ma tête sans me toucher. Je vis ses pattes tourner vers l’origine du bruit et avancer lentement vers ma meilleure amie. Elle disparut de mon champ de vision.




    Il fallait que j’agisse, il n’y avait pas d’autre moyen. Deamon semblait coincé et la bestiole voulait la manger pour son petit déjeuner. Je me tournais sur le ventre en ne retenant pas une grimace de douleur lorsque mon abdomen blessé s’appuya sur une brindille. Le sol c’était tout sauf très confortable. Et la terre était une vraie plaie. Elle s ‘infiltrait partout. Le problème était ici que je n’avais pas de baguette, que j’arrivais à peine à me mettre debout alors me battre à main nue comme une bestiole immense, ne faisait pas parti de mes moyens. Sauf que je n’avais pas le choix. Deamon elle avait sa baguette, mais je devais faire une petite diversion pour qu’elle puisse s’en servir et toucher l’endroit qu’elle jugera sensible pour l’exterminer. Je lui faisais confiance pour ça, elle avait l’œil. Je m’appuyais sur mes mains et me hissait maladroitement sur mes pieds, ramassant au passage une pierre grosse comme mon poing. J’armais mon bars alors qu’elle ouvrait une bouche immense et je la lançais de toute es forces sur sa tête. J’atteignis je ne sais comment ma cible. Elle stoppa son geste et se retourna. Je n’avais pas vraiment prévu par contre qu’elle me charge directement. C’est à la dernière minute que j’esquissais sa gueule à l’haleine putride. Mes réflexes étant largement diminués, je ne parvins pas à esquiver le coup de queue que la bête m’envoya dans le ventre. L’impact me coupa le souffle, rouvrit mes plaies et m’envoya m’encastrer douloureusement dans un arbre. Je ne retins pas un sifflement de douleur. M avisions e brouilla alors que je tenais ma tête endolorie dans mes mains ensanglantées. Je me jetais au sol alors qu’elle balança une nouvelle fois a queue. L’arbre se brisa sous le choc et par chance ne me tomba pas dessus. Je me sentis alors soulever de terre et je rencontrais els eux globuleux et rouge sang du monstre. Suspendu par le pied, face à son énorme bouche, je me sentais partir dans le monde de l’inconscience. – Util…. essayais je de dire. Ma voix rauque se bloqua dans ma gorge alors que la bête me secouait de droite à gauche comme si j’étais un vulgaire pantin. Le manteau avait depuis longtemps glissait de mon corps et le sang se déversait de mes plaies en remontant vers mon visage. J’allais finir noyer dans mon propre essence de vie si ça continuait. – Deamon l’appelais je faiblement. – Deamon continuais je à répéter dans une litanie incessante. – Baguette parvint à crier dans un dernier sursaut de conscience. Le noir m’accueillit comme une mère accueille son enfant.
Revenir en haut Aller en bas
Deamon A. Rosier
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier

PARCHEMINS : 807
DATE D'INSCRIPTION : 17/12/2009
AGE : 33
MOOD : WHAT THE HECK?
PSEUDO : Chikaka
CREDIT : Maybe Tomorrow


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeMer 23 Déc - 19:14

    La douleur lui élançait les côtes comme si un espèce de poison était resté dans ses plaies après l’attaque de la bestiole. Il était clair qu’une chose comme ça pouvait faire un grand mal à un loup-garou, alors imaginez un peu combien elle pourrait s’amuser avec deux simples humains? C’était dans des moments comme celui-ci que Deamon souhaitait réellement que son ami se transforme pour au moins faire fuir la bête. Les deux jeunes gens étaient plus mal en point que jamais et il était clair qu’ils n’iraient pas bien loin. Sa tête tournait et elle voyait les images en saccadé, comme si une espèce de fil de lumière noir avait été prédisposé devant ses yeux. Son souffle se faisait difficile étant donné ses blessure, sa main droite était définitivement invalide étant donné qu’elle était occupée à maintenir fermée le plus qu’elle pouvait la plaie qui saignait déjà abondement. Certes, elle se sentait déjà mal d’avoir oublier que la nuit dernière était un soir de pleine lune, elle pensait plutôt désormais au fait qu’elle avait tout ce dont elle rêvait comme punition. Du moins, il valait mieux qu’elle se mette à réagir si elle ne voulait pas qu’ils meurent tous les deux dans les secondes qui suivirent. Aucunement ambidextre, la lionne devrait apprendre dans l’immédiat à se servir de sa main gauche pour user de sa baguette. Pourtant, son bras n’arrivait pas plus à se lever que l’autre. Elle grogna autant pour elle que pour la situation, alors que la bestiole s’approchait d’elle, venant tout juste de lui hurler de laisser tranquille Sirius. On a bien beau vouloir agir héroïquement, il fallait se mettre en tête qu’ils n’étaient pas invincible ses petits! Que voulez-vous, les deux lions agissaient avec un immense courage de tenir tête à la chose. La vue de la brune sembla se stabiliser un moment sur Sirius, qui avait réussit par on ne sait quel moyen à se lever sur ses pieds. Il tenait quelque chose de gros dans ses mains et peu importe ce que ça constituait, ça allait mal se tourné pour Sirius, et ça, elle ne le voulait pas. Ne cessant de gémir dans sa léthargie, elle ferma les yeux sous le choc lorsqu’il lança la pierre sur la tête de la chose. L’effet fut immédiat, elle lui donna un immense coup de queue qui l’envoya valsé contre un arbre un peu plus loin. Bon sang, c’était sa tactique préféré de culbuté ses ennemis comme ça ou quoi? N’en ayant pas finit, la chose prit Sirius dans se qui lui servait de patte pour le soulever du sol par les pieds. C’est enfin à ce moment là que sa volonté se brisa, ou plutôt se décupla. Des larmes commençaient à rouler sur ses joues, se rappelant désormais quel effet ses pleurs pouvaient causer. Elle observait son ami de loin, sans pouvoir agir pour le moment, alors qu’il serait bien tôt trop tard… Une chose la ramena à l’ordre, la voix faible de son meilleur ami qui lui parvenait jusqu’à ses tympans.

      ▬ Baguette!


    Ce simple mot lui servit de courant électrique. Sa main se leva en un éclair et Deamon ne manqua pas de lâcher un cri de douleur au passage. La bestiole ouvrit la bouche aussi grande que le corps entier de Sirius, du moins, pour l’heure. Elle qui avait l’habitude de ne pas jeter de sort avec la parole, ne put retenir son cri de sortir de sa bouche : ▬ STUPÉFIX! Il n’était pas le temps pour le moment de tuer la bête, il valait mieux disposer tranquillement de Sirius qui semblait s’être évanoui. Bon, comment était-elle sensée se lever maintenant? Elle sentait qu’elle n’en serait pas capable et elle avait au moins la force de tirer Sirius de là. Elle pointa la baguette vers lui et le fit atterrir juste à ses côtés. Sa main gauche retomba sur ses jambes, comme morte. Ils n’étaient pas bien plus avancés… Les larmes ne pouvaient plus s’arrêter et la lionne commençait vraiment à paniquer. Que pouvait-elle faire pour le moment? Qui plus est, la bestiole ne serait pas figer éternellement, une bouffée d’adrénaline essayait définitivement de se frayer un chemin dans ses veines. Le visage de son meilleur ami était recouvert de sang et il ressemblait plus à quelqu’un qui avait trépassé qu’autre chose… Gémissant pour des raisons apparentes, elle força sa main gauche à prendre la place de celle de la droite qui s’appuyait sur sa plaie. Son épaule était plus en état que l’autre et elle pût lever la baguette vers l’endroit où devait être le château. Elle utilisa une nouvelle fois sa voix, se doutant que plus elle y mettait de convictions, plus elle y arriverait. ▬ Accio balai! La brune regardait le ciel dans l’espoir de voir apparaître le bout de bois qu’elle chérissait tant. Répondant à ses paroles et à sa voix, ce dernier fendit l’air à la vitesse dont il était espéré, et atterrit juste à ses pieds. Bon, maintenant elle devait disposer de deux corps tous deux mal en point sur le balai. Deamon se traîna difficilement vers le corps inerte de son ami. Elle utilisa la manche de son t-shirt pour lui enlever un peu de sang qui recouvrait son parfait visage. La lionne avait besoin de son lion, ici et maintenant et conscient de préférence. Avec peine, elle lui envoya quelques claques en pleine figure pour essayer de le réveiller. C’était qu’il était perdu assez profond dans les abymes celui-là! Tranquillement mais sûrement, il sembla revenir à la vie. Certes, il n’y avait pas plus mal en point que les deux en ce moment, mais ils devaient partir dans la minute qui suivait. Elle se mit devant ses yeux pour qu’il arrive à comprendre où il était et prit la parole:

      ▬Sirius! Je t’en pris Sirius, j’ai fait venir mon balai il faut qu’on y aille!


    Ses larmes roulaient toujours sur ses joues alors qu’elle sentait que la bestiole reprenait de plus en plus vie…
Revenir en haut Aller en bas
Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

PARCHEMINS : 737
DATE D'INSCRIPTION : 07/12/2009
AGE : 31
CREDIT : CHIB


• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeMer 23 Déc - 20:41

    Je ne distinguais rien d’autre que du noir ou alors peut être du blanc. Je ne savais pas trop, je n’arrivais pas à placer de mots sur ce que je pouvais bien ressentir et percevoir matériellement. J’étais perdu, loin très loin, peut être d’ailleurs un peu trop loin car la seule chose que je savais c’est qu’il était difficilement de reprendre contact avec la réalité. Je sentais, sans sentir et j’entendais sans entendre. C’est comme si une bulle cherchait à me protéger des agressions extérieures et occultant momentanément mes sens. C’était une sensation très frustrante. Et pourtant, je continuais de lutter contre mon inconscience. Je ne sentis qu’à peine la chute de mon corps et sa cambrure lorsqu’il rencontra le sol. Je ne perçus pas le nuage de poussière rouge que la bête avait soulevé en tombant. Par contre, je me sentis flotter quelque peu mais je ne sentis jamais la retombée douceâtre. Je nageais dans un brouillard oppressant et c’était presque avec extase que je découvrais les sensation sur celui-ci laissait sur mon corps meurtri. Il semblait plus léger, plus habile et beaucoup moins encombrant. Commençais je à devenir immatériel ? Non, n’importe quoi, je pensais n’importe quoi. Ma perte importante de sang et mes blessures plus ou moins graves me faisaient dire des bêtises. N’empêche que ce brouillard était très agréable et à la limite même salvateur. Si on omettait le fait qu’il y avait une énorme créature qui désirait nous tuer. Dans mon inconscience, j’étais conscient de ce détail. Trois gifles s’abattirent sur mes joues froides et certainement d’une blancheur rarissime pour un être humain. - Sirius! Je t’en pris Sirius, j’ai fait venir mon balai il faut qu’on y aille! Pleura elle. Voir ces perles salées roulaient et dévalaient ses joues, me fit l’effet d’un électrochoc. Je les regardais couler sans comprendre. Je ne l’avais jamais vu pleuré depuis que je la connaissais. Jamais et pourtant je savais que des fois ç lui ferait du bien mais je la comprenais j’étais comme elle. Je ne pleurais jamais ou alors très rarement. Je n’arrivais même pas à savoir quand j’avais laissé échapper des larmes. Cela montait à si longtemps, je n’étais même pas encore à Poudlard. Je passais une main sur la joue pour récoltait le trésor bleuté qu’elle venait de laisser s’échapper. Je me maudis en sachant qu’elle pleurait d’inquiétude. C’était ma faute si elle était dans cet état. Ma faute et celle de ma lycanthropie et de cette créature aussi … Malheureusement, je ne pouvais rien y changer … ce n’était pas dans mon pouvoir. De toute façon, j’étais capable de rien dans l’état actuel des choses. J’étais plus apparenté à une loque qu’à un humain. Respirer me demandait déjà un gros effort et me vrillait les poumons, me faisant suffoquer. – Ne pleure pas Dea réussis je à articuler en oubliant volontairement la douloureuse chaleur qui réveilla mes cordes vocales. Je vis enfin le balai qu’elle tenait dans sa main. Mais c’est sous la vue de son bras blessé que j’ouvris des yeux ronds, transperçant d’étonnement. Je faisais un piètre meilleur ami aujourd’hui, pour ne pas me rendre compte des blessures présentes sur els parties visibles de Rosier. Et bizarrement, j’eus une forte envie de pleurer aussi. Ma fatigue et ma fierté m’en empêchèrent alors que je me hissais tant bien que mal sur mes pieds. – Dea marmonais je entre mes dents serrées. Elle le leva et empoigna son balai. Elle fit revenir jusqu’à elle son manteau et m’enroula dedans. Je n’étais à présent qu’un corps souillé de terre et de sang.




    Mon ascension sur son balai fut délicate mais finalement on décolla juste à temps. La bestiole venait en effet de se remettre sur ses pieds. J’avais légèrement la nausée alors que sous nos pieds, sa queue s’agitait nerveusement. Je faisais confiance à ma meilleure amie sur un balai. Pour ma part cela faisait de trop long mois que je n’avais pas volé. La vitesse avant me grisait mais j’étais toujours à la recherche de sensation forte. Et celle-ci ne me suffisait plus. Situation ironique n’est ce pas ? Je ne savais pas depuis combien de temps on volait. Je n’avais pourtant pas eu hier la sensation de m’enfoncer aussi profondément dans la forêt. Je ne devais pas avoir le même sens de la distance sous ma forme animale que sous ma forme humaine. On se posa près de la cabane de l'ancien garde chasse.. Je soupirais en me laissant tomber lourdement du balai. Deamon ne me rattrapa pas, sûrement n’avait elle pas eu le temps vu la soudaine brusquerie de mon geste. L’herbe douce et verte était déjà plus confortable que le tapis de feuilles mortes. J’étais bien conscient de ne pas pouvoir aller vraiment plus loin. Et pourtant il le fallait. Ce ne fut que mon courage qui m’aida à me relever et mon inconscience gryffondoresque qui me permit de traverser les petits mètres qui me séparaient de la porte d'entrée. Je ne savais pas si Rosier me suivait mais je continuais ma progression en profitant certainement des dernières forces qu’il me restait. Je m’effondrais sur le parquet prés de la cachette une fois rentré. Da la poussière se souleva à ma chute me faisant éternuer. J’en sortis boxer et pantalon. Le haut était inutile. Peu désireux de me tourner vers Deamon si elle était là, j’entrepris de m’habiller en faisant taire mes souffrances physiques.




    Deamon m’avait laissé m’habiller, guettant tout de même le moindre signe de défaillance. Je l’en remercierais plus tard lorsque j’aurais évacué les tensions et reprit mes esprits. Je lui fis signe de s’approcher et inspecter son bras meurtri. Je déchirais mon tee shirt et le lui installait contres a blessure. – Je ne veux plus que tu viennes m’aider dorénavant ….. articulais je douloureusement, la tête basse de honte et de culpabilité. – Je .. commençais je – Je … je supporterais pas … continuais je piteusement. J’avais toujours eut du mal à exprimer mes sentiments surtout lorsqu’ils étaient fondés. C’était après tout ma meilleure amie. – de te perdre finis je dans un murmure.
Revenir en haut Aller en bas
Deamon A. Rosier
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier

PARCHEMINS : 807
DATE D'INSCRIPTION : 17/12/2009
AGE : 33
MOOD : WHAT THE HECK?
PSEUDO : Chikaka
CREDIT : Maybe Tomorrow


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeLun 28 Déc - 22:59


      ▬ Sirius! Je t’en pris Sirius, j’ai fait venir mon balai il faut qu’on y aille!


    Son cœur battait à toute allure et la seule chose qu’elle était capable de faire en cet instant c’était de pleurer toutes les larmes de son corps. C’était comme si elle laissait couler tous les pleurs qu’elle avait retenus en elle devant toutes ses années avec la présence de son ami Sirius. Le moment était passablement critique dans la mesure où si Sirius ne se réveillerait pas dans les secondes qui suivraient, les deux jeunes adultes périraient probablement aux griffes acérés de la bestiole, encore figée pour le moment. Elle lui avait donné quelques claques au visage, qui était recouvert de sang au possible, pour essayer de le réveiller. Il devait le faire, sinon vous savez déjà la suite de l’histoire. Deamon paniquait et son corps s’était mis à trembler d’une façon incontrôlable. Elle perdait incroyablement de sang, ce fait n’était pas à mettre de côté. Peut-être que Sirius était réellement amoché, mais la lionne n’était pas très loin derrière lui avec son bras gauche et ses côtes quasiment dévoilés par la déchirure causé par le monstre. Passant frénétiquement ses mains sur les visages de l’être tant aimé et chéri, son ami semblait perdu dans les limbes pour toujours. Persévérante au possible, elle attendait l’instant où il faudrait agir, elle voulait profiter également des derniers moments qui lui restaient avec Sirius. Se dernier ouvra enfin les yeux, pour les fixer dans les siens et semblait plus triste que jamais. On aurait vraiment dit un petit couple sur le bord de mourir qui devait s’embrasser à pleine bouche avant de ne plus jamais se retoucher! Se perdant dans l’azur des prunelles de son meilleur ami, elle entendit à peine sa voix, tant elle était préoccupée par autre chose.

      ▬ Ne pleure pas Dea…Dea…


    Au deuxième essai de Sirius, elle remarqua enfin qu’il était réellement revenu parmi les vivants. Elle tâtait toujours le visage de son ami avec émotion. Ses larmes redoublèrent de soulagement, tout ça signifiait qu’ils n’allaient pas mourir aujourd’hui, qu’il y avait encore une chance. Sans attendre une seconde de plus, elle se leva, entraînant le lion avec elle, en n’omettant pas de prendre son balai entre les mains. Serrant le corps de son ami contre elle, elle en profita pour user sa baguette et faire revenir le manteau pour couvrir un tant soit peu les parties de Sirius. Les deux gryffondor enfourchèrent le balai, le lion s’accrochant du mieux qu’il le pouvait à Deamon sans endommagé sa plaie déjà ouverte. L’ascension se fit lentement, mais surement, et la brune entendit tout près d’eux le cri de la bête qui venait tout juste de se réveiller, et qui semblait dans une colère noire! Espérons qu’elle n’était ni trop intelligente, ni trop rapide car elle pourrait aussi bien suivre le balai avec ses deux proie dans la forêt. Se faire surprendre à l’atterrissage serait vraiment la goute qui ferait déborder le vase! Les yeux de la lionne commençaient décidément à se faire de plus en plus lourd, elle avait beau être plus en état que Sirius, il fallait noter qu’elle était une femme aussi! Elle devait faire peur à voir, d’une blancheur cadavérique, avec toutes ses blessures qui coulaient à flot. Enfin, ils arrivèrent dans le parc de Poudlard, atterrissant juste à côté de la cabane d’Hagrid. Le brun tomba lourdement au sol, suivit de son amie qui le regarda ramper jusqu’à l’intérieur de la cabane pour aller s’habiller, après ils pourraient enfin se rendre à l’infirmerie où ils pourraient être soignés! Usant des forces qui lui restaient, elle se rendit également dans la cabane, ayant un subit regain d’énergie de se savoir enfin sains et saufs. S’appuyant sur une vielle table poussiéreuse, la lionne regarda avec attention son ami s’habiller, il fallait tout de même qu’ils arrivent à se rendre à l’infirmerie? Ou peut-être pas, il suffirait que quelqu’un les voit, il alerterait tout de suite des professeurs, il fallait simplement trouver âme qui vive. Sirius se retourna vers son amie et décida de prendre la parole. Tous deux debout, ils pouvaient largement voir dans quel état merdique ils étaient. Ils se sentaient responsable de l’état de l’autre… Il déchira son gilet et le noua sur son bras meurtri, c’était déjà moins pire, même si son autre plaie était encore plus importante, au moins elle pouvait se concentrer à mettre une pression dessus.

      ▬ Je ne veux plus que tu viennes m’aider dorénavant … Je ... Je … je supporterais pas … de te perdre


    La brune avait à nouveau les larmes aux yeux. C’est qu’elle était définitivement plus émotive que jamais en ce matin! Ses pas le mena vers lui et ses bras s’entourèrent du mieux qu’elle le pouvait. Sa chaleur était réconfortante, autant que la sienne qui devait être définitivement trop froide pour quelqu’un de normal. Sa tête enfouie dans le cou de son ami, elle essayait de le serrer sans trop se faire de mal. Il fallait avouer que pendant que ses mains étaient dans le dos de son ami, sa plaie n’était toujours pas protégée.

      ▬ Ne dis pas n’importe quoi… Tu sais très bien que je ne pourrai me retenir de venir à ton secours, moi aussi je ne veux pas te perdre. Tu es mon ami le plus cher, compte toi chanceux!La brune commença à rire mais s’arrêta aussitôt, ce geste lui procurant plus de mal que de bien. Elle laissa échapper un aïe, tout en replaçant sa main sur sa plaie. La brune se recula et regarda son ami de haut en bas. Ouais… J’avoue qu’on est vraiment amochés! On y va?


    La lionne se rapprocha à nouveau de lui et les deux gryffons sortirent de la cabane, bras-dessous-dessus, essayant de ne pas trop mettre de poids sur l’autre. L’amitié qui les unissait devait être une grand merveille du monde, autant qu’ils l’étaient l’un et l’autre. Ils étaient si différent dans un sens, les deux avaient un caractère de merde mais arrivait quand même à s’entendre. Le pire était sans aucun doute les relations de la rouge et or avec les serpentard. Toujours plus rocambolesque que l’autre, il s’avérait que la plupart de ses conquêtes était tout sauf ami avec Sirius. Elle n’avait qu’à penser à Maddox, son amant depuis très longtemps, ou encore pire, son fiancé Pankhust qui essayait à tout prit de découvrir le secret de son loup-garou adoré. Quoiqu’il en soit, leur relation respective était une chose assez tabou entres eux et ils prenaient la peine de ne pas trop en parler, pour la simple et bonne raison qu’ils savaient que ça entacheraient leur amitié parfaite. Ainsi, les deux lions liés pour la vie avançaient doucement vers la porte principale, espérant à chaque instant croiser quelqu’un qui pourrait leur venir en aide….
Revenir en haut Aller en bas
Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

PARCHEMINS : 737
DATE D'INSCRIPTION : 07/12/2009
AGE : 31
CREDIT : CHIB


• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeMar 29 Déc - 17:06

    - Ne dis pas n’importe quoi… Tu sais très bien que je ne pourrai me retenir de venir à ton secours, moi aussi je ne veux pas te perdre. Tu es mon ami le plus cher, compte toi chanceux! Argua elle presque féroce. Je souris devant sa confession. Oh oui j’avais vraiment de la chance de l’avoir comme amie. Elle et personne d’autre. C’était ma meilleure amie pour le meilleur et surtout pour le pire. Mais c’était comme ça et pas autrement. Et puis, je pouvais toujours essayer de me débarrasser d’elle pour une raison X ou Y qu’elle me le ferait payer au centuple et en plus, et en plus, elle continuerai de venir me voir et me parler. Non, on ne pouvait pas se débarrasser d’une Rosier et puis de toute façon je ne voulais pas. Oui parce que des fois j’en venais à me demander ce que je ferai sans elle à mes côtés, dans ma vie tout simplement pour m’aider, me faire rire, me gronder, me charrier. J’avais au final besoin de tous les moments qu’on partageait seulement à deux. Nos petits moments d’intimités, nos secrets et tous nos sourires qui savent tout dire. Je lâchais son bras, une fois que j’ai pu nouer correctement mon bandage de fortune, au moins c’était un problème en moins. Il lui restait son flanc d’où s’échappait une quantité importante de sang. Je ne préférais même pas savoir à quoi je pouvais bien ressembler. Je fus bien surpris lorsque je sentis ses bras autour de ma taille, effleurant seulement les flancs amochés. Je sentais son souffle dans mon cou et ce fus très naturellement que je plaçais mes bras sur ses épaules. Une de mes mains vint caresser ses cheveux ébène. Elle était comme moi, les gestes et les mots d’affection très peu pour nous. On n’était pas des personnes très douées pour réconforter les gens. On savait faire les guignols pour les faire rire mais pour sécher des larmes, c’était plus compliqué. C’est pourquoi j’appréciais son geste à sa juste valeur, la valeur forte d’une très profonde amitié. Parce que oui entre nous, cela n’avait jamais été rien de plus qu’une étrange mais solide amitié. Des gens avaient essayé de comprendre, d’autres de nous séparer par jalousie ou dégoût. On avait tenu bon et puis Deamon était le genre de personne qui protégeait jalousement les quelques bons amis qu’elle avait. Une louve et ses petits. Ses petites mains passaient dans mon dos. Je lui fus très reconnaissant de ne pas chercher à appuyer sur mes plaies et d’y faire attention. Je ne les sentais pas encore totalement mais je savais – et ce des maintenant – que lorsque la douleur allait se réveiller ça n’allait pas être une partie de plaisir.




    - Ouais… J’avoue qu’on est vraiment amochés! On y va? Finit elle en riant à moitié. Je sortis des pensées macabres dans lesquelles je venais de me plonger. Je tentais un sourire qui se transforma un grimace. J’esquissais un petit geste de la tête pour signifier mon accord. J’avais la gorge noué et des sanglots au fond de la gorge. Des sanglots que je ne voulais pas voir monter à la surface. Je n’aimais pas pleurer même si des fois ça faisait du bien. J’avais plus fait ça depuis si longtemps que je me demandais si je savais encore faire un geste aussi naturel. Cache aux autres tes faiblesses et tu finira par te els cacher à toi-même. Elle plaça son bras sur ma hanche tuméfiée pour m’aider et je fis de même. C’était ça aussi l’amitié, partager des coups durs aussi physique que moral. Nos pas étaient incertains mais on continuait d’avancer. Deamon se pencha pour ramasser son balai. Je l’aidais alors à la porter, une main de libre chacun, un bout du balai chacun. On avançait doucement vers les grandes portes d’entrée. Le soleil avait commencé maintenant sa grande ascension. Il devait être près de 8 heures du matin et aucune infirmière en vue. Je ne pus m’empêcher de hausser un sourcil interrogateur. Elle ne m’avait quand même pas oublié si ? Non parce que son aide serait plus que bienvenue actuellement.



    On était bientôt arrivé aux marches que les portes s’ouvrirent pour laisser passer l’infirmière et Ashton. J’entendis le soupir de contentement de Deamon et je ne pus m’empêcher de rire un peu. Un rire qui se transforma en toux. – Mais mon dieu que s’est il passé ? demanda presque affolé l’infirmière. Ashton la coupa vertement dans ses questions. Elle avait raison, l’heure n’était pas aux bavardages inutiles. On avait besoin d e soins et de repos et puis quelque chose à manger. Ashton m’interrogea du regard et je promis à ma deuxième maman de lui expliquer toute l’histoire plus tard. Le voyage jusqu’à l’infirmerie se fit plus rapidement que je ne l’aurais pensé au départ. Bientôt je fus allongé sur un des lits aux draps blancs et ma tête lourde retrouva avec délice la texture douce d’un oreiller. L’infirmière me donna une potion de sommeil sans rêves que je bus sans rechigner. Cela lui permettra de soigner mes plaies sans que je sente grand-chose et puis je manquais de sommeil et par conséquent de force et els forces étaient importantes dans la guérison. C’est avec une soumission totale que je me laissais submergé par le sommeil, mes paupières lourdes devinrent closes et ma respiration difficile devint régulière.




    Je sombrais dans un monde blanc sans sol ni ciel juste un blanc étourdissant qui me brûlaient les rétines. Un monde simple sans rêves ni cauchemars. Un monde de repos total qui eut tôt fait de m’accueillir dans son sanctuaire. Pourtant, le noir laissa la place au blanc et la réalité au vide. Il faisait nuit lorsque je rouvrais les yeux. J’avais la bouche pâteuse et le corps ankylosé par mes traitements et les divers onguents. Je penchais la tête de droite à gauche pour tenter d’apercevoir quelque chose mais le noir répondait toujours présent à mes essais. – Deamon ? chuchotais je en troublant tout de même le silence de la pièce. Ce ne fut pas Deamon qui vint à ma rencontre mais l’infirmière. Elle me sourit à mon étonnement, moi qui pensais qu’elle allait plutôt me passer un savon. – Comment vous sentez vous Sirius ? demanda elle d’une voix douce et fluette. Je pris le temps de réfléchir à la question. Et la réponse qui d‘habitude semblait si évidente ne franchit pas mes lèvres. Je n’avais aucune idée de mon état. – Je sais pas avouais je un peu piteux. Elle vérifia avec un sourire mes bandages et m’ordonna de me reposer encore un peu. Elle m’annonça par la même occasion que j’allais devoir rester un jour ou deux. Je ne pus réprimer la grimace qui se forma sur mon visage. Cela la fit rire mais je me sentais déjà prêt à sauter en enfer. Si il y avait bien un lieu que je détestais plus que tout, c’était bien celui-ci. Peut âtre étais ce à cause de ma fierté ou de ce que ce lieu ne manquait jamais de me rappeler. J’entendis ses pas s’éloignaient et la prote de son bureau se fermer. J’attendis encore quelques minutes dans le silence le plus total osant à peine respirer. Je n’avais pas l’intention de m’échapper et en plus je n’irais certainement pas très loin mais je voulais savoir ou était Deamon et comment allait elle. – Deamon ? recommençais je à l’appeler. Si elle dormait, j’avais de grande chance de la réveiller t bizarrement ce fus ce qui stoppa mon manège. Je ne voulais pas la réveiller si elle était là et puis si elle était déjà partie, je parlais dans le vide. Résigné , j’essayais de me rendormir.
Revenir en haut Aller en bas
Deamon A. Rosier
♣ MAGICAL ADMINISTRATRICE
Deamon A. Rosier

PARCHEMINS : 807
DATE D'INSCRIPTION : 17/12/2009
AGE : 33
MOOD : WHAT THE HECK?
PSEUDO : Chikaka
CREDIT : Maybe Tomorrow


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitimeSam 2 Jan - 20:46

    Dans un très mauvais état, les deux meilleurs amis avançaient doucement vers le château en essayant de se faire remarquer par quiconque. Il ne fallait pas grand-chose, simplement une personne humaine qui les verrait et daignait bien les aider. Sirius & Deamon venait une nouvelle fois de se prouver que leur amitié était le meilleur antidote à tous les maux de la terre. À chaque jour, ils faisaient une chose qui améliorait toujours leur lien, sans qu’il ne puisse être moins fort que les jours passés. Tout était une histoire de parfaite confiance; aveugle même car ils savaient qu’ils pouvaient se donner complètement à l’autre. Dans cette forêt, ils avaient agit comme deux adultes avec un courage incomparable et une force d’esprit aussi forte que celle physique. Après tout, au point où ils en étaient, il fallait utiliser les dernières forces qui leur restaient pour arriver enfin sains et sauf dans l’enceinte du château. Lorsque la brune entendit la porte du château s’ouvrir, elle leva la tête avec grand espoir vers les deux adultes qui en sortirent. Ils étaient sauvés, l’infirmière et Ashton sortaient de l’école pour enfin leur venir en aider. ▬ Mais mon dieu que s’est il passé ? Sirius et elle commençaient vraiment à être dans les vappes et la rouge et or ne trouva pas la force de répondre; elle se gardait de monter les six étages. À l’aide de je ne sais quel sortièges, ils arrivent en moins de deux à l’infirmerie et les deux amis se reposèrent enfin les esprits. Par contre, la lionne était bien trop concernée pour se laisser aller au sommeil comme venait de le faire Sirius. Après tout, elle était moins mal que lui et elle croyait toujours qu’elle se devait de le surveiller. L’infirmière passa immédiatement sur son ami, Ashton l’aidant à l’aide de ses potions fraichement concoquetées. Elles allaient plus vite que l’éclair et un sourire de soulagement s’affichait sur le visage de Deamon alors qu’elle voyait les blessures de son ami se refermer. Lorsque se fut à son tour, elle se laissa faire comme une marionnette à l’usage de son maître qui arriverait à la faire sentir comme sur des roulettes en moins de deux. Son bras et ses côtes bandés, l’infirmière était fière de ce qu’elle venait d’accomplir et elle avait parfaitement raison.

      ▬ Vous devriez vous reposez Miss Rosier, cette nuit a été très éprouvante pour vous.

      ▬ Merci, mais non merci. Je veux le surveiller encore. Il m’a fiché une de ses trouilles!

      ▬ Ça vous pouvez le dire! Notre cher Sirius se met toujours dans des situations rocambolesques.

      ▬ Il adore les aventures. Autant que moi d’ailleurs, c’est pour ça qu’on se tient si bien.

      ▬ Vous comptez beaucoup, l’un pour l’autre. Mais vous devriez faire plus attention, vous auriez pût tous les deux ne jamais revenir de cette forêt..

      ▬ Vous l’avez bien dit; il compte bien trop pour moi que je le laisse affronter seul une affreuse bestiole! Et puis je préférais ne pas revenir avec lui de la forêt de l’avoir perdu.

      ▬ La jeunesse! Ce que vous êtes entêtés parfois! Bon, je vous laisse tranquille moi, vous devriez pouvoir sortir ce soir, par contre Sirius restera jusqu’à demain.

      ▬ Parfait, merci encore pour tout Wheep.


    Elle la laissa seule avec son ami, durant de longues minutes les pensées de Deamon eurent le temps de se pavaner de nombreuses fois dans sa tête. La brune avait vraiment de la chance quand on y pensait, d’avoir un ami de la sorte. Elle resta éveillée durant les deux bonnes heures avant que Sirius ne revienne parmi le monde des vivants. Cela faisait plus de 24 heures qu’elle n’avait pas fermé l’œil mais elle trouvait qu’elle n’avait pas le temps pour le moment. Elle allait se lever pour aller le voir lorsque l’infirmière entra et alla à son chevet. Deamon fit semblant de dormir, mais se languissait à chaque fois qu’elle entendait son nom dans la bouche de son lion. Wheep ne voudrait pas qu’elle se lève et aille vers lui en cet instant, elle était encore sur le chemin de la guérison elle devait donc attendre qu’elle parte encore une fois. Quelques minutes plus tard, elle se dirigea vers l’extérieur, du moins c’était ce qu’elle crut vu qu’elle entendit la porte se fermer. Une nouvelle fois Sirius l’appela et ses yeux s’ouvrirent d’un coup sec. En guise de réponse, elle se leva tranquillement, faisait une grimace sous la nouvelle douleur, et se rapprocha doucement du lit de son ami. Elle lui fit signe de se tasser un peu et embarqua tout simplement dans le lit de Sirius, pour être près de lui et de le savoir en pleine santé.

      ▬ Ça va mieux Sirius? L’infirmière a fait une job de pro, avec moi aussi d’ailleurs. Je peux sortir ce soir moi.


    Elle se blotti contre son ami, ils avaient bien le droit d’exprimer leur sentiments au moins en cette journée. Ils en avaient assez vécus pour le reste du mois au moins, jusqu’à la prochaine transformation du gryffondor! Qui plus est, ils étaient passé assez près de la mort pour se permettre un peu d’affection, du moins c’est comme ça que Deamon le voyait. Ils auraient pût ne jamais revenir, l’infirmière avait raison, mais ils avaient eut de la chance.

      ▬ C’est passé près... enfin, rappelle-moi d’arriver plus préparée la prochaine fois. elle soupira de fatigue, le toute lui tombant dans la figure d’une claque. Elle bailla avant de fermer les yeux. ▬ Bon, moi ça fais des heures que je veux dormir… Bonne nuit Sirius.


    Elle s’endormit plus vite que l’éclair, aux cotés de son meilleur ami. Demain était un autre jour, mais il était certain qu’il y aurait au moins autant d’action dans leur amitié. Deamon était soulagée et reposée, ses songes furent probablement plus tranquille que depuis très longtemps.

    TOPIC FINISH FOR ME.

[HJ. ARGHHH. C’est nul, désolée, je me reprendrai au prochain RP!]
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



• Arabesque en rouge et noir Vide
MessageSujet: Re: • Arabesque en rouge et noir • Arabesque en rouge et noir Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

• Arabesque en rouge et noir

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BRAKIUM EMENDO* :: ♦ DOMAINE EXTERIEUR. . . :: La forêt interdite-