(c) Psychozee
MARLEY OPHÉLIA HARMON
18 ans ; Gryffondor ; Huitième
tête brûlée ; brillante ; drôle

♣ STORY OF A LIFE TIME

« Je te l'ai dis cent fois, Nora, t'aura jamais de rencart avec Angus en passant par moi ». Je replace légèrement mes cheveux, observant mon reflet dans la glace. Ça ne me plaît pas non plus - je suis une véritable calamité dès qu'on me laisse devant un miroir sans surveillance - alors je les remonte avec un élastique, que je dissimule soigneusement sous une mèche blonde « Merde Harmon, on croirait presque que t'en est amoureuse ». Je me retourne, presque outrée par la question. Moi, amoureuse d'Angus ? C'est ridicule! C'est pour ainsi dire mon meilleur ami depuis que je suis rentrée à Poudlard, le garçon qui se faisait un devoir de se moquer de ma gueule dès qu'il en avait l'occasion, mais de replacer le pauvre type qui osait s'en prendre à moi parce que le professeur de Sortilèges ne pouvait pas s'empêcher de me lancer des fleurs sur la qualité de mes travaux « C'est mon meilleur ami, tu te gourres ma vieille ». Elle soupire. Je l'observe du coin de l'oeil. Nora Darwin n'a carrément pas la carrure pour aller avec lui, de toute façon. Trop menue, c'est vrai, il pourrait la casser en quatre rien qu'en lui soufflant dessus. Beaucoup trop artificielle, Angus, c'est l'archétype même de ces types qui préfèrent les filles naturelles « Je croyais que c'était pour ça qu'il t'avait laisser tomber ». Je me fige, mes muscles se crispent. Angus Aberdeen avait, depuis quelques temps, pris la fâcheuse habitude de prendre du bon temps avec les prétentieux et complètement idiots membres de la maison des Vert et Argent. Qu'une personne m'en parle, ça m'offusque autant que ça me blesse. Après sept ans, il avait pas le droit de me planter comme ça. Pas le droit, pas après que Feohn ait disparu comme un voleur en me laissant... toute seule « Je lui ai dis d'aller voir ailleurs si j'y étais. Il l'a fait, point barre ». Je suis trop orgueilleuse pour dire que j'ai aucune idée pourquoi mon meilleur ami me fait un truc comme ça. Je sais que je n'aurais pas du dire ça, pas à une pipelette comme Nora, mais c'est sorti tout seul...

« Comment tu peux en avoir marre d'un mec comme lui ? ». Je me mords la lèvre, comme si la question me portait à réfléchir. Le pire, c'est que je me pose là-dessus quelques secondes. Il me fait rire, me fait sourire. Me dit des conneries quand j'ai les bleus ou me donner simplement envie de lui donner un coup à l'épaule qu'il ne sentira même pas même si j'y mets toutes mes forces. Faire des concours de n'importe quoi et gageant sur tout ce qui est possible et imaginable avec Feohn. Il peut être un vrai chieur avec la plupart des gens, mais pas avec moi. Je me sens en sécurité, et je sais que peu importe ce qui va arriver, si je suis aux prises avec un problème quelconque, il n'hésitera pas à s'investir corps et âme pour le faire disparaître, et ce, peu importe la mesure à prendre. Je ne crois pas qu'on peut réellement ne plus avoir envie de côtoyer un type comme Angus. On peut le feindre quand on est orgueilleuse et fière, en plus d'avoir une fâcheuse tendance à parler avant de réfléchir à ce que l'on va dire « Ça me regarde ». Et moi qui pensait en faire une réponse diplomatique que ses yeux brillent, comme si je venais de lui offrir le plus merveilleux racontard à flanquer dans une conversation qu'elle aura avec d'autres filles plus tard. Moi, je suis plutôt du genre à m'assoir avec les garçons et rire de ces trucs qu'ils peuvent sortir, puis monter presto au lit quand j'entends le rire tonitruant d'Aberdeen qui s'approche. Je lui en veux de me mettre de côté. Je lui en veux vraiment, et ça fait mal de ressentir un truc pareil « Tu descends à la Salle Commune ? ». Pour te regarder colporter que je suis en froid avec le magnifique et respecté Angus Aberdeen qui, ces derniers temps, semble préféré fréquenté de vils reptiles que la petite blonde aux mentions Optimal à la plupart de ses BUSES...

« Well, j'crois que c'en ait terminé pour.. ». Je reconnaitrais cette voix-là entre toutes. Faut croire qu'à force de l'entendre du matin au soir à se plaindre ou à dire n'importe quoi, c'est pas trop difficile je trouve. Je passe à côté, sans lever les yeux, pas envie de devoir me farcir les regards haineux de ses amis remplis de venins et puis juste sincèrement pas envie d'avoir cette boule dans la gorge qui me prend chaque fois qu'on se parle quelque chose comme trois minutes. Trois putain de minutes, c'est tout juste comme s'il ne ressentait plus le besoin de me côtoyer. Tant pis pour lui, j'ai fait ma part, mais Ophélia Harmon ne court après personne et si quelqu'un ose mentionner Seeley Graham en quatrième année, je lui arrache les yeux, point barre « Philly ? ». Je ne m'arrête pas, me retourne simplement d'un quart de tours et lâche un très peu enthousiasme - comme je suis bonne joueuse, ce serait Feohn qui serait fier « Angus ». Il est pas content, Aberdeen, j'entends déjà les pitoyables crétins de Serpentard qui se marre. Marrez-vous, les idiots, quand on ne sait pas ce qu'est Alohomora, en huitième, on mérite pas sa baguette « Pourquoi tu fais ça ? ». Il me rattrape et m'attrape par le bras. Je lâche un juron, je crois que ce type est pas conscient qu'il a plus de muscle qu'un hippogriffe « Aïe, t'es con ». Il passe sa main dans ses cheveux, comme à chaque fois qu'il est mal à l'aise ou qu'il s'excuse « Désolé ». Ça m'attendrit un peu, alors je réponds d'une voix plus douce « Que je ne m'arrête pas pour fraterniser avec tes crapules? J'appelle ça des principes, Aberdeen ». Tiens donc, mentionner les Vert et Argent me repompe. Ça fait du cardio là-dedans « Je ne vois pas ta copine, celle de Feohn, j'sais plus, Desti-machin... ». Il est toujours flanqué de la blonde aux airs de poupée de porcelaine. On me reproche le fait que je sois possessive et jalouse. Je n'irais pas jusqu'à dire ça, mais peut-être un tout petit peu. À son tour de se crisper, ça lui prend tout son paquet de Mornilles pour me répondre « Tu ne sais pas de quoi il est question, damn! ». Il m'agace, lui et son air de monsieur qui croit tout connaître et que cela, en preux chevalier, il est le seul à pouvoir détenir comme un trophée. J'ai envie d'exploser, vraiment, mais non. De la lassitude, de la déception, de la tristesse, aussi, et encore cette satanée boule dans la gorge. Je replace mon sac sur mon épaule, fige mon regard bleu saphir dans le sien puis lui souffle, en distinguant une syllabe de l'autre « Difficile de savoir quoi que ce soit quand tu ne me dis plus rien ». Je regarde par-dessus son épaule - je dois ÉVIDEMMENT me mettre sur la pointe des pieds - et ajoute, hargneuse cette fois-ci « Tes copains ne semblent plus savoir comment retrouver leur chemin. Vas-y Angus, rejoins-les, maintenant, les tiens ». Je lui adresse le sourire le plus hypocrite possible que je tourne les talons et me ferme complètement à toute tentative de sa part de répondre. Je crois que c'était inutile, j'ai rarement l'habitude d'être si sèche et directe avec lui, mais je m'en fiche, il l'aura bien cherché, après tout!

♣ I AM AN OUTSIDER
Prénom ;
Mariche.
Pseudo ;
Emmecie
Âge ;
19 ans
Avatar ;
DIDI AGRON
Comment avez-vous connu BE ;
Bazzart
Que pensez-vous du design ;
Asheemenu a depuis longtemps fait ses preuves pour la création de design magnifique, je trouve xD
Commentaires ;
J'vous aimes déjà. Angus et Deamon. Les bienvenues rapides, ça fait toujours chauuuuuuud au coeur

Bienvenue
Jadore tn avatar^^

Bienvenueeee poupée. Mais bon, je te l'avait déjà souhaité! Je regarde tout ça en déjeunant alors ! J'éditerai si tu n'as rien répondu. =D

Oh Damn! C'est le cas de le dire! J'adore ta fiche, c'est trop jouissif à lire! Mdr, je sens que vos RP vont torcher sa race!

Bref, je te valide, avec tous mes nouveaux droits d'admin.

J'exige de ce pas que tu files dans ma fiche me demander un lien.

Bienvenue (;