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Sujet: (F) La petite soeur LIESBERG [LIBRE] Sam 30 Jan - 11:02
(c) Weedseed, Inkheart, Cristalline Misha Liesberg 17 ans ; maison au choix ; 7ème année; avatar au choix Douce ; Sentimentale ; Orgueilleuse ; Charmeuse ; Jalouse ; Obstinée ; Espiègle ; ...
♣ STORY OF A LIFE TIME
Mi est née dans une famille de sang pur et des plus riches, du nom de Liesberg... mais dans cette famille, les filles n'étaient qu'une chose secondaire, bien que son frère n'ait guère eu plus de contact. Petite, elle était d'une naïveté rare, d'une douceur attendrissante bien qu'exécrable aux yeux de Rafaël (cf. ci-dessous). Elle avait même développé une certaine tendresse vis-à-vis de ce frère pourtant détestable... le laissant devenir son amour d'enfance, bien qu'il ne le méritait aucunement. Elle a donc grandi sous l'influence de ce frère qui la manipulait plus ou moins, la poussait toujours à se placer dans des situations compliquées... En grandissant, devenant moins naïve, sans doute influencée par la méchanceté de Rafaël, elle s'est moins laissé faire... et à présent, ce qu'elle désire, c'est mener Rafaël dans son lit, et ce même s'il s'agit là d'inceste. Car il semble qu'elle soit la seule qu'il ait encore des scrupules à prendre dans un coin... un défi ? C'est une évidence... la raison ? A vous de voir. Extrait de ma fiche en ce qui concerne Mi :
Spoiler:
Rafaël… Rafaël… Rafaël… n’était-ce pas le prénom d’un ange, sa peau dévorée par les mythes de la richesse et de l’errance ? Même son second prénom portait à confusion… Lugh, une lumière de plus, ou bien une étincelle se faisant passer pour une étoile. Il était un peu ces deux choses, lui l’enfant non désiré d’une femme mariée sans amour avec un homme qui ne savait profiter que de ses courbes, ou bien de celles des domestiques, de leurs invités. Peut-être était-il juste bon à n’être que l’héritier mâle attendu, celui qui laissa ses lèvres courir sur la nuque de sa petite sœur un matin, sans même s’attarder sur ce maudit détail, sans même y ressentir l’ombre d’un désir. Pourtant il avait été le coupable, celui qui était responsable de la coupure qui zébrait sa peau si pâle, et qui à présent se faisait si doux, si protecteur, déposant ce pieux baiser porteur de vieilles légendes à la peau trop dure pour ne pas avoir encore sombrée dans les mansuétudes de l’oubli, celui que l’on disait capable d’apaiser les souffrances, de faire disparaître la douleur des plaies visibles. Une vieille raillerie pour tourmenter les âmes enfantines et les abuser si vous vouliez son avis.
Parfaitement silencieux, il recula, observant le sillon rougeâtre qu’il savait impossible à faire disparaître ainsi, sillon qu’il avait lui-même provoqué en la poussant à agir stupidement sous une mesquinerie douceâtre, parce qu’elle l’agaçait et que finalement il se retrouvait là, à l’embrasser pour parvenir à la faire taire, mais aussi à la consoler. Pourtant son regard restait dubitatif, n’arrivant à comprendre pourquoi elle ne pleurait plus, pourquoi elle se retournait, levant ses douces prunelles dans sa direction, encore une chose qui les rendait parfaitement différent, comme le jour et la nuit pouvaient l’être, comme deux opposés… elle était si naïve quand lui n’était que l’engeance ténébreuse du diable, esquissant ses lèvres sous une cruauté malsaine du haut de ses dix maigrelettes années, bien qu’ils soient tous deux sorciers, tous deux biens nés.
« Merci. » souffla-t-elle d’un timbre fluet, presque effacé, ses joues rosissant sous une teinte délicate appelant aux doux pincements des grands-mères un peu trop gâteau. Les lèvres du jeune garçon s’étirèrent en un léger sourire moqueur, prouvant qu’il continuait à penser que ce n’était qu’une bêtise, mais que si elle y croyait, grand bien lui fasse. « De rien. D’autres t’aurais fait payer… - Mais tu es mon frère ! - Justement, c’est pour ça que tu ne me dois rien. »
Sa… faute… ? Ah oui, c’est vrai, mais il semblait avoir fait abstraction de ce fameux détail comme l’on froissait un parchemin avant de le jeter d’un air dédaigneux. Rafaël… Unique héritier mâle des Liesberg, à croire que ce titre n’avait de cesse d’envelopper son âme et de la ternir à mesure que le temps s’égrenait. On lui avait rapidement appris qu’il pouvait avoir tout ce qu’il désirait… à l’exception de ce qui n’était pas matériel, la seule chose qui échapperait éternellement à ses doigts si acérés fussent-il. Tout le reste pouvait être sien s’il le décidait, chaque être en ce bas monde, non pas par l’âme, mais par le corps tant il était facile de le rendre fébrile, fragile… si l’on savait s’y prendre convenablement. La preuve ne se déroulait-elle pas à cette si fourbe seconde, sous la douceur cristalline de cette adorable petite sœur qu’il avait presque envoyée en offrande aux ténèbres sous sa seule volonté ? Non pas son âme, mais juste ses courbes, bien qu’en cet instant, la différence ne soit pas aussi remarquable que l’on aurait pu le croire, tant elle paraissait vénérer cet aîné qu'elle ne pensait pas aussi fourbe, pas aussi sombre… les illusions sont ainsi faites.
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Un an plus tard, sur le quai de la gare de Londres, les choses ne semblaient pas avoir changé le moins du monde… ou plutôt si, il serrait dans sa paume cette fameuse baguette qui était sienne à présent, porteuse de mille et une promesses, de murmures capricieux et entêtants tandis que sa petite sœur s’agrippait à son autre bras, pleurant à chaudes larmes comme si elle était en train de perdre l’être le plus important de sa vie, et c’était peut-être bel et bien le cas pour elle et sa douce frimousse. Leurs parents n’étaient que des fantômes, des êtres pour ainsi dire irréels, comme en cette fameuse seconde où ils se trouvaient à côté du train en compagnie du majordome et de la nurse… hum. Pinçant ses lèvres sous une légère moquerie face à l’attitude de sa cadette qui contre toute attente l’aimait tant, il glissa sa baguette à sa taille, ramenant ses doigts contre sa joue déjà humide, recueillant cette rivière de tristesse, s’y noyant lui-même avec amertume alors qu’il l’incitait à redresser son visage vers le sien, ces deux billes, frémissantes prunelles exprimant les plus infâmes serments, capables de tenter l’innocence même qu’elle représentait, s’ancrèrent dans les siennes.
« On se reverra à Noël petite sœur, ce n’est pas si loin tu sais. - Non… » pleurnichait-elle encore en libérant ses traits de ses doigts pour insister sur la négation de ses paroles. « Mi… » soupira-t-il, légèrement agacé. « Tu ne te porteras jamais mieux que loin de moi. - C’est pas vrai ! » s’exclama-t-elle sous cet énoncé qu’elle trouvait si dur, mais qui pourtant n’était rien d’autre que le reflet taciturne de la vérité.
En vérité, il aurait pu la battre franchement, être le bourreau visible qui se pare d’une toge sombre pour la malmener sans être derrière mille et une manigances, que cela n’aurait rien changé, la petite fille ne voyait qu’à travers celui qui se révélait pourtant son tourmenteur. Il était la seule présence aimante faisant parti de sa famille qu’elle côtoyait, leur père… était toujours trop occupé pour passer du temps avec eux, ou plus exactement avec elle, prenant tout de même le temps de former son fils sous une fermeté noirâtre et douloureuse… Quant à leur mère, c’était à peine si elle sortait de sa chambre à présent, préférant s’enfermer dans une marrée d’obscurité fourbe, où ni l’un ni l’autre n’avaient leur place… Etait-ce la jalousie qui la dévorait ? Etait-ce l’idée que son fils empruntait une venelle perfide et si semblable à celle de son époux, ou bien encore de constater que sa petite fille se leurrait d’un premier amour pour son frère qui détruisait son âme à petit feu ? Car ‘Mi’ se perdait dans un attachement sans borne pour ce petit garçon qui lui faisait pourtant du mal, à la place de tendrement reporter son amour sur son père, trop absent, c’était son frère qui bénéficiait de ses câlins, de sa tendresse, de ses premiers émois infantiles.
« Me laisse-pas Fa ! » cria-t-elle un peu trop fort sur le quai, attirant sur leur couple quelques regards de trop selon l’avis du jeune garçon, qui se mit rapidement à réfléchir sous l’écho d’une seconde volage, insaisissable. « Je t’écrirai tous les jours, je te le promets. » lui souffla-t-il en la serrant contre lui, ses lèvres venant border son front sous une douceur infâmante, avant qu’il ne braque brusquement son regard sur la nourrice pour qu’elle intervienne et fasse ce pour quoi on la payait. « Allons, allons, laissez-donc votre frère mademoiselle, il est temps qu’il monte dans son train à présent. » déclara-t-elle tout en écartant la petite fille de celui qu’elle peinait à lâcher, avant d’ajouter plus respectueusement : « Faites bon voyage monsieur. »
Ce dernier se contenta de hocher la tête en direction de tout ce petit monde, et de gravir les marches qui lui permirent de quitter le quai pour le sol instable du train qui désirait l’entraîner loin de tout ça, même s’il regrettait l’absence flagrante d’instruments de musiques dans l’école qui serait sienne pour les années à venir.
Petits plus :
Le prénom est modifiable, et le second à votre convenance. Il faut juste que l'un ou l'autre comporte un "mi", pour correspondre aux surnoms respectifs du frère et de la sœur : Fa & Mi.
L'avatar est tout à fait négociable. Propositions : Amber heard, Mona Johannesson, Emma Watson, Jessica Stam, ou ...
Vous êtes totalement libre avec le caractère, je ne vous ai donné que des bases pour que vous puissiez vous l'appropriez totalement.
A vous de voir également pour ce qu'elle ressent pour son frère, à savoir que Rafaël est comme qui dirait amoureux de son meilleur ami, mais n'allez surtout pas le lui dire, il vous prendrait pour un fou (a) . Donc c'est vous qui décidez... à l'exception du fait qu'elle voudrait mettre Rafaël dans son lit (de l'inceste... hum... peut-être, mais il semble qu'elle soit la seule qu'il ait encore des scrupules à prendre dans un coin. Et bien évidemment, tous les coups sont permis.).
Rafaël : Intelligent ; Violeur ; Colérique ; Lunatique ; Musicien ; Têtu ; Obstiné ; Rusé ; Ambitieux ; Impulsif ; Cynique ; Cultivé ; Rancunier ; parfois Pédant ; Menteur ; Perfide ; Cruel ; Courageux quand il veut ; Détaché ; Hédoniste ; Tactile ; Moqueur ; Manipulateur ; Possessif ; Doux ; Serviable ; Protecteur ; Charmeur. Il boit, fume, mais ne se drogue pas.