BRAKIUM EMENDO*
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.




 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Face à face houleux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Stanislas V. Arthley

Stanislas V. Arthley

PARCHEMINS : 308
DATE D'INSCRIPTION : 22/12/2009
AGE : 34
PSEUDO : Dam's
CREDIT : yetii style


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Face à face houleux Vide
MessageSujet: Face à face houleux Face à face houleux Icon_minitimeJeu 28 Jan - 0:33

FACE A FACE HOULEUX

Face à face houleux Matgoric Face à face houleux 216
crédit : dam's & Fae
Rafaël Liesberg & Stanislas Arthley



    La soirée avançait. La fête battait son plein. La salle était bondée. Certains se déhanchaient sur la piste de danse, d'autres se racontaient les derniers potins, d'autres encore n'étaient là que pour le plaisir de s'enivrer. L'énième dispute entre le Serdaigle et le Serpentard était en haut de l'affiche. Les langues de serpent diffusaient leur venin sur la foule. Les pronostics allaient bon train. L'on pariait – pour galéjer ou pas – sur la durée de la dispute, ou tout simplement sur la cause – ou les causes – de la déchirure. Les élèves ayant une culture audio-visuelle comparaît souvent les méandres de cette relation au célèbre soap américain Les Feux de l'Amour. Or la relation étrange qu'entretenait Rafaël Liesberg et Stanislas Arthley était bien plus profonde et complexe que ce genre de feuilleton à rallonge. Il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes.

    Quand le Serdaigle avait fait son entrée, les conversations se turent quelques secondes, les regards dévisagèrent, déshabillèrent et passèrent au rayon X le jeune homme. L'attitude de ses condisciples ne lui fit aucun effet. Il en avait désormais l'habitude. Il s'était forgé une solide carapace afin de résister au courant inquisiteur. Il n'eut aucune réaction. Il était une coquille vide. Sans même demander une quelconque permission, il se servit une chope de bière et la vida d'une traite. Il dissimula un rot et posa sèchement le bock sur la table. Le contact entre le verre et le bois engendra un son mat. Finalement les conversations reprirent de plus belles et Stanislas put s'évaporer dans la masse. Sa présence n'avait pas mis un terme à la propagation des rumeurs.

    Le nombre considérable d'élèves à cette soirée avait bien un avantage. Stan pouvait disparaître s'il venait à croiser l'ange déchu. L'autre hantait ses pensées, ses nuits et il s'était juré de l'oublier – du moins pour une soirée – et de courir bras ouverts dans ceux de Bacchus. Il ne parlait pas beaucoup. A dire vrai, il était surtout venu ici pour s'enivrait plus qu'autre chose. Il alignait les boissons fortes, pourtant, l'effet escompté ne laissait poindre le bout de son nez. Est-ce du à la carapace qui agissait comme un vaccin aux méfaits de l'alcool? Il ne savait pas, mais en profiter. Peut-être – et il le souhaitait avidement – que sa protection psychique fissurerait et que les symptômes d'un cuite apparaîtrait.

    La chaleur produite par les mouvements corporels de centaine d'élèves transformait la salle en four. Stan transpirait. Il commença à déboutonner sa chemise, dévoilant, bouton par bouton, son torse musculeux. Afin de se rafraichir plus encore, au milieu de cette avalanche de verres d'alcool, il se servit un grand verre d'eau glacée. Quand il le but, il sentit le breuvage descendre au plus profond de son être et refroidir son corps en ébullition. Cela lui donna la chair de poule. Après l'enchaînement de boissons alcoolisées, l'eau désaltéra fortement le Serdaigle et lui enleva cette sensation pâteuse dans la bouche.

    Lorsqu'il voulu, enfin, s'asseoir il fut arrêté dans cette entreprise par une ravissante nymphe qui, d'une voix criarde, le fit revenir à la dure réalité. « Alors, toi et Rafaël c'est terminé? C'est dommage! » Elle commençait à l'aguicher, devenant entreprenante. A présent sa bouche n'était qu'à quelques centimètres de celle de Stan. Ce dernier la jaugea, s'apercevant alors du décolleté plongeant dont était vêtue la jeune demoiselle. Ses cheveux d'un blond cendré, détachés, lui donnaient un air félin. Aux yeux de l'aiglon, cette comparaison n'était pas dénuée de sens. Telle un félin, elle sautait sur sa proie... sur Stan. Analysant la moindre de ses paroles, il afficha pour unique réponse un sourire niais. Cela ne reflétait pas son état moral. Ce n'était qu'une façade pour se préserver. Surtout, les paroles dîtes sonnaient fausses. La jeune fille était loin d'être attristée par la situation. Au contraire, cela la ravissait. Elle espérait sans doute pouvoir séduire par ses attributs Stan et lui faire oublier cette mauvaise passe. Pauvrette, elle ne savait pas dans quel jeu malsain elle s'embarquer. Alors qu'il allait prendre s'éclipser, il fut poussait en arrière et atterrit sur le sofa. Toujours aussi entreprenante, elle s'assit à califourchon sur les genoux du bel étalon. Stan aurait pu la repousser, mais, il voulait jouer un peu. La tigresse commença fièrement à exhiber sa poitrine. Puis, leurs nez se touchant presque elle l'invita : « Embrasse-moi! » Mise à part son côté pitoyable, Stan devait néanmoins lui reconnaître un qualité. Lorsqu'elle voulait, désirait quelque chose, elle n'y allait pas par quatre chemins. Il aimait les femmes qui savaient ce qu'elles voulaient. Cependant, des moments sont plus opportuns que d'autres. Stan n'était pas forcément réceptif aux charmes de la donzelle. Toutefois, il se pencha, fit glisser ses mains expertes tout le long du corps de la féline jusqu'à atteindre ses cuisses qu'il caressa avec douceur. Aventurier, il explora un peu plus loin sous la jupe de la nymphe. Enfin il déposa un langoureux baiser dans le cou avant que la sentence tombe tel un boulet de canon. « Voilà tout ce que tu auras de moi ce soir! Dégage! » Elle ne comprit pas la situation et ria comme une hyène. Détestable. Sans crier gare, il la poussa violemment en criant : « DEGAGE! » Elle chuta lourdement au sol. Stan sans même la regarder, se leva et sortit de la pièce.

    A présent, il avait un grand besoin de se dégourdir les jambes. Les couloirs du château étaient déserts. De temps en temps, ils entendaient des bribes de conversations, des amoureux qui se bécotaient dans un coin sombre. Rien de bien intéressant pour lui. Il traçait sa route. Toutefois, il n'est qu'un être humain. Il doit se plier aux exigences de la nature. La succession des verres d'alcool avait fini par remplir sa vessie. Un arrêt aux toilettes s'imposait. Il bifurqua à gauche, puis tourna à droite. Rapidement, il pénétra dans les toilettes des garçons. Commençant à descendre sa fermeture éclair, il se positionna devant la première pissotière. Comme si elle avait reçu un message électrique, la vessie libéra l'urine. Soulagé, il se tourna vers les lavabos et se lava les mains, puis il s'observa dans le miroir. Il avait une mine affreuse. Les cernes marquaient son visage. Il commençait à voir trouble. Ses yeux étaient abusés par l'alcool. Se regardant tel Narcisse observant son reflet dans le ruisseau, il ne remarqua pas la porte qui grinça et l'entrée d'un élève, venu satisfaire ses besoins naturels.
Revenir en haut Aller en bas
Rafaël L. Liesberg

Rafaël L. Liesberg

PARCHEMINS : 48
DATE D'INSCRIPTION : 17/01/2010
PSEUDO : Lsi/Sev
CREDIT : Salem


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Face à face houleux Vide
MessageSujet: Re: Face à face houleux Face à face houleux Icon_minitimeVen 29 Jan - 19:28

    « J’ai pas envie d’aller à la fête… » venait de soupirer la jeune femme pendue au bras du jeune serpentard qui se tenait tranquillement adossé contre le mur de la volière, une cigarette perchée à ses lèvres qui s’arquèrent d’un léger sourire moqueur. Combien de fois déjà avait-elle clamé cela ? Une bonne dizaine, si ce n’était pas plus… et il n’était pas le seul à s’en être aperçu de toute évidence.
    « On sait… c’est d’ailleurs pour ça qu’on est là. » souligna un garçon assis un peu plus loin, une bouteille coincée entre ses doigts, son second bras passé autour des épaules d’une frêle demoiselle, pour visiblement la réchauffer.

    Car le souffle capricieux du vent paraissait vouloir se gausser des élèves qui s’étaient égarés dans ses bras invisibles, ne parvenant même pas à percevoir ses interminables murmures… ou plutôt, s’ils y parvenaient, ils n’en saisissaient aucunement le sens, à l’exception de la mélodie qui semblait gravir, chevaucher la cascade venteuse pour finalement leur rapporter des bribes de ce qu’il se déroulait un peu plus bas. Perché dans l’une des plus hautes tours… celle permettant d’observer le ciel, d’y abimer son regard pour ne plus jamais s’en échapper sous les myriades maladives des histoires qu’elles étaient capables de raconter, ils s’étaient isolés, rechignant à faire comme le commun des mortels en se fondant dans la masse, et puis la demoiselle déjà un peu trop saoule venait une énième fois de clamer son peu d’envie à rejoindre les autres. Mais c’était un peu leur cas à tous, l’envie douceâtre de s’égarer, de se lover…

    Pourtant il ne fallait pas prétendre que c’était la crainte des médisances ou des rumeurs qui retenait Rafaël, car ce ne serait qu’un mensonge. Il ne leur avait jamais accordé d’attention, pas même une oreille distraite, et ce depuis qu’il était arrivé en ces lieux. A vrai dire, il faisait plus parti de ceux qui les lançaient… les subir n’avait rien d’affreux, bien au contraire, cela servait ses intérêts, ceux qui palpitaient au fond de son être, ceux qui le poussaient à vouloir être connu, à laisser sa marque à sa suite… à effleurer cette indolente ambition qu’il baisait pieusement depuis toujours. Ainsi, que les autres fassent des gorges chaudes au sujet de son histoire avec Stan n’avait aucune importance, d’autant plus que l’on avait tendance à rapidement mettre la charrue avant les bœufs. Mille pardons si cela devait briser des illusions, mais ils n’avaient rien d’un couple à proprement parler… des meilleurs amis devenus amants… sans doute. Plus ? Le vert et argent n’y croyait pas, malgré cette douleur lancinante qui se gravait en lui à mesure qu’il cherchait à le détruire, à le blesser…

    Mais pouvait-on qualifier leur relation d’une chose durable et ancrable dans le temps ? Certainement pas… puisque cela ne l’avait jamais retenu d’aller voir ailleurs, de tourmenter des êtres, de les blesser, d’incurver son visage dans une gorge à demi-offerte comme celle de la jeune femme qui ne le lâchait plus. Voulait-elle aller plus loin ? Il n’en savait rien… l’alcool aiderait sans doute, lui changeant indéniablement les idées en ce qui concernait son ami avec lequel il s’était une fois encore disputé… une dispute… de celle qui vous brise et vous persuade d’enterrer une amitié, de chasser, de brûler… de briser, tout ce qui pourrait s’y rapporter. Pourtant il n’y était pas parvenu… alors peut-être… oui, peut-être…

    D’un souffle presque éteint, il laissa la fumée s’extirper de ses lèvres, venir frôler la peau délicate de sa compagne nocturne, un impétueux baiser qui la fit frissonner, alors que ses doigts s’étaient emparés de l’impudente pute aux bas blancs… ou plutôt jaunis en l’occurrence. Avant qu’il ne s’éloigne, brisant l’étreinte qu’elle exerçait sur lui, pour venir ébaucher de ses pas assurés le rebord impétueux d’une ouverture donnant sur un précipice mortel, ses bras se plaçant parallèlement au sol pour s’offrir un équilibre plus stable, une partie de son corps souffrant de la brûlure venimeuse et glacée du vent qui semblait vouloir traverser ses vêtements, ou bien encore l’entraîner pour l’offrir à la mort, frêle et décrépite créature en mal d’aventure.

    « Parce qu’on sait faire de meilleure fête où le danger n’a de cesse de nous frôler… » souffla-t-il tout en ramenant la cigarette à ses lèvres, s’offrant un instant où son équilibre sembla menacé.
    « Déconne-pas… bordel Raf ! » s’exclama celui qui avait pris la parole un peu plus tôt, provoquant un léger rire moqueur de la part du jeune garçon qui revint sur une terre plus stable, tout son être glacé jusqu’à la moelle, avant de ne laisser filer que…
    « Froussard !
    - T’es pire à chaque fois…
    - Pour les beaux yeux de la mort. » répliqua-t-il du tac au tac sans se sentir pleinement visé, sans même réellement chercher à mettre de sens sur les propos de cet autre qui ne faisait que parler de celui qui avait disparu de l’existence de Rafaël. Se rapprochant de celle qu’il comptait épingler sur le tableau de ses victimes, il laissa un murmure glisser à son oreille… « Je reviens dans cinq minutes… » provoquant immédiatement une vague protestation, ses bras cherchant à le retenir mollement… parfaitement consciente qu’elle ne parviendrait pas à regagner son dortoir toute seule. Il n’était même pas dit qu’elle retrouve le chemin. « … Tu m’attendras ? »

    Cette dernière question sembla la tranquilliser, tandis qu’il s’écartait tout en lançant son amante consumée dans les airs, et quittait le seuil de leur fête particulière en petit comité. Reviendrait-il ? Ne finirait-il pas par l’abandonner là-haut ? A l’origine… non. A l’origine seulement, car il ignorait que les lieux qu’il désirait rejoindre le mènerait tout droit vers celui qui hantait ses nuits, retenait l’effluve de l’obscurité, chassait la poudre du marchand de sable, semblait enlaidir chacune de ses pensées maladivement cruelles. Ses propres traits ne semblaient pas souffler qu’il dormait si bien que cela, mais il avait la chance de marquer difficilement, même les cernes peinaient à se présenter sur son visage qui semblait vouloir conserver cette douceur venimeuse.

    Mais cela n’avait de toute manière que trop peu d’importance, à présent qu’il pouvait ressentir la douce chaleur du bâtiment sur sa peau à travers le frêle tissu de sa chemise d’un blanc fébrile, où seul tranchait l’emblème verdâtre de sa maison, semblant ne jamais laisser l’occasion aux autres d’oublier cette douloureuse vérité ; celle qui affichait son allégeance aux serpents auxquels il n’avait de cesse de faire honneur, tant dans l’ambition et la ruse, que dans la mesquinerie et la méchanceté. Même sa petite sœur avait fini par sortir de ses illusions narquoises, découvrant le véritable visage… ou plutôt ce qu’il en laissait percevoir, de son frère. Quelques pas fredonnés sur le sol, une avancée rappelant l’assurance dont il avait fait preuve quelques instants plus tôt sur le rebord du précipice… peut-être aidé par les grammes d’alcool susurrant une autre comptine à sa perception des risques… bien qu’il aurait été capable de prendre exactement les mêmes totalement sobre.

    Puis il bifurqua pour pénétrer dans les toilettes où il avait l’intention d’aller se soulager… le froid ayant piqué cette partie sensible de son être, et causé son désir de s’éloigner des autres. Pourquoi le sixième étage ? Pourquoi pas le septième ? Parce qu’ils étaient occupés par des choses… qu’il aurait volontiers regardé s’il n’était pas pressé. Ainsi, s’introduisant dans la pièce, ses prunelles se fixèrent instantanément sur cette silhouette bien trop familière, à laquelle il ne pouvait cesser… ses lèvres s’étirèrent, joueuses, moqueuses, fardées d’une ironie brûlante…

    « Et Narcisse tomba à l’eau. Pourtant lui ne ressemblait pas à un mort-vivant sous l’effet du sort. » fit-il claquer sur sa langue, tout en se présentant face à un urinoir face auquel il présenta son intimité sans se sentir le moins du monde gêné par la présence de celui qui pourtant n’avait ne cesse de perturber ses propres songes, de lui faire souhaiter un mal innommable.
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas V. Arthley

Stanislas V. Arthley

PARCHEMINS : 308
DATE D'INSCRIPTION : 22/12/2009
AGE : 34
PSEUDO : Dam's
CREDIT : yetii style


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Face à face houleux Vide
MessageSujet: Re: Face à face houleux Face à face houleux Icon_minitimeSam 30 Jan - 0:28

    Il se regardait avec minutie quand il entendit cette voix. Elle agissait sur lui telle une brûlure lancinante. Son visage se crispa. Ses dix-sept muscles zygomatiques le firent souffrir. Il était paralyser. Il était venu ici afin de soulager un besoin naturel, et, il tombe sur lui. Une avalanche venait de s'abattre. Il n'osa bouger d'un iota. Il n'eut même pas la force de jeter un œil. Il s'était statufié. Il n'avait qu'une envie s'évaporer, se téléporter loin d'ici. Il ne voulait pas le voir, pas maintenant. Il se mordit la lèvre, jusqu'au sang. La saveur âcre de ce dernier lui donna un haut le cœur. Il tenta de se vider la tête, sans succès. Pourquoi lui parlait-il de Narcisse? Il n'avait pourtant pas un égo démesuré. « Bravo! Tu connais tes classiques! Je ne savais pas que tu avais les Métamorphoses d'Ovide dans ta bibliothèque, j'aurais songé plutôt à un livre du Kamasutra ou aux Onze mille verges de Guillaume Apollinaire!» Avec un effort surhumain, il se retourna, tel un automate. Il le vit.

    Son cœur se brisa en une fraction de seconde. Ses yeux plongèrent dans les yeux de cet éphèbe. Pourquoi lui faisait-il autant d'effet? Il avait envie de se jeter sur lui, de l'étriper, de le faire souffrir, le saigner. Cependant, en même temps, il avait envie de le pousser violemment contre le mur – et cela même s'il n'avait pas remonter sa braguette – et l'embrasser sauvagement. Il voulait le déshabiller complétement, arracher violemment ses vêtements, en faire de la charpie. Non, il devait résister à la tentation. Il revint vers le lavabo, ouvrit le robinet plaqué or. Il ouvrit l'eau froide. Il passa ses mains dessous et s'aspergea le visage.

    Il leva les yeux, espérant qu'il n'avait eu que des visions dues à l'alcool. L'espoir fait vivre après tout. Mais, avec Rafaël, il n'y a jamais d'espoir. Il était toujours là où on ne l'attendait pas, comme s'il était connecté à l'esprit de ses victimes, pour pouvoir leurs faire mordre la poussière. A travers le miroir, il regarda comment la vipère était attifé. Au plus profond de lui, il était persuadé qu'il venait de quitter une fille, qu'il s'empresserait de rejoindre au plus vite. Il lui écarterait les jambes et abuserait d'elle comme si elle n'était qu'une vulgaire pièce de vendre à consommer avant la date de péremption. Il s'appuya de tout son corps sur le lavabo, et prit son courage à deux et, définitivement se retourna. Il foudroya son ami du regard, le toisa. Un sourire éclaira son visage et joyeusement, il annonça: « Tu es sacrément sexy avec ta braguette ouverte. C'est une nouvelle technique de drague! » Il s'esclaffa nerveusement. S'il avait pu se frapper, il l'aurait fait. Il était pitoyable d'agir de cette manière. C'était surtout pour se préserver de l'aura du jeune homme, qui peu à peu, se diffusait dans la pièce, et l'entourait sournoisement. Il arriva enfin à se contenir et, de façon plus glacial il ajouta : « Ça doit être pour ta pute de luxe, ou celle que tu as gracieusement défloré et privé de sa mémoire, afin qu'elles puissent glisser leurs mains à l'intérieur de ton futal, pour te branler! » Il imaginait déjà la scène, c'était déplorable d'agir de la sorte, jouer avec la faiblesse des gens. Comment Stan pouvait-il être le meilleur ami – ou ennemi – d'une ordure pareille. Pourtant, il l'aimait malgré son côté pervers, profiteur et luxurieux. C'était vraiment une sensation paradoxale. Il était vraiment maso! Non! Juste Stan!

    Il s'approcha de lui, doucement. Avec classe, il tendit sa main et la fit glisser sur la chemise de soie du Serpent. Il pensa, aux quelques paroles que le jeune homme lui dit et d'une voix vénéneuse: « Si je suis Narcisse, tu dois être Écho... Comme la sienne pour Narcisse, ta voix m'insupporte! » Et il le poussa violemment contre le mur.
Revenir en haut Aller en bas
Rafaël L. Liesberg

Rafaël L. Liesberg

PARCHEMINS : 48
DATE D'INSCRIPTION : 17/01/2010
PSEUDO : Lsi/Sev
CREDIT : Salem


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Face à face houleux Vide
MessageSujet: Re: Face à face houleux Face à face houleux Icon_minitimeSam 30 Jan - 15:12

    « Bravo! Tu connais tes classiques! Je ne savais pas que tu avais les Métamorphoses d'Ovide dans ta bibliothèque, j'aurais songé plutôt à un livre du Kamasutra ou aux Onze mille verges de Guillaume Apollinaire!» l’entendit-il lui répondre au bout de quelques secondes où le bruit cristallin du liquide chaud qui s’esquivait de son être avait régné en maître. Provoquant un rire fourbe qui s’exila de sa gorge, s’écoulant telle une cascade de notes acerbes sur le rebord de ses lèvres qui ne perdirent rien de leur sourire. Le Kâma-Sûtra ? S’il avait bel et bien déjà feuilleté l’ouvrage par curiosité, le second ouvrage dont il parlait n’avait même jamais effleuré ses propres doigts.

    « Je n’ai besoin d’aucun professeur, ni de lire les récits des autres, les miens me suffisent. Et si je devais choisir… ma préférence irait à Sade et à ses frauduleuses confessions. » Sade et ses écrits qui avaient choqués toute la bonne société, ou plutôt fit mine de le faire. Aurait-il tant écrit si ces mêmes détracteurs n’avaient pas parcouru ces lignes avec une avidité brûlante ?

    Mais il fallait reconnaître qu’une personne suffisamment intelligente pour en comprendre chaque mot, perdrait rapidement son innocence au contact de ces écrits pour le moins… érotiques. Ne retenant sa plume même pour ne pas entacher l’église, ou parler de ces misérables orgies qui aujourd’hui encore choquent les si bonnes mœurs. Sa plus sûre protection ? Un style agréable et lyrique. Pourtant la question présente n’avait rien à voir avec un écrivain mort depuis des lunes, des années, des siècles, mais bien avec celui dont il pouvait sentir le regard brûlant sur sa nuque, laissant le vert et argent braquer ses pupilles sur celui qui éveilla une soif venimeuse de le détruire, de le blesser, de lui faire du mal… provoquant insidieusement les mêmes répercutions sur son propre être.

    Mais Stan se détourna pour visiblement chasser toutes les idées qui devaient parcourir son être, tandis que Rafaël retournait à sa besogne, expiant les déchets de ses reins… après tout, à quoi pouvait-on penser quand la pisse finissait dans l’urinoir ? A cette fille restée dans les tours et qui l’attendait à cet instant précis ? Pas le moins du monde, il ne faisait qu’attendre une meilleure répartie… les onze mille verges n’avaient strictement rien d’intéressant. Pourtant il ne pouvait faire aucun doute que son meilleur ami… qui à cette seconde précise ne l’était plus tant que cela, devait sans doute penser à ses habitudes mesquines, à cette pauvre jeune fille qui écarterait peut-être volontairement les cuisses sur son passage… il ne fallait pas toujours voir le mal. Certes, il n’avait rien d’un ange, ayant défloré et pris sans le consentement de certaines, mais d’autres n’avaient désiré que cela… Celle d’au-dessus ? Très bonne question… qui peut-être ne trouverait pas de réponse cette nuit. La vie se faisait cruelle, infâme, instable, pour bien des êtres, bien des âmes trop fragiles qui se souillaient au contact venimeux de l’enfant du Diable qu’il paraissait être, amant insoupçonné de cette décrépite maîtresse qui n’attendait que son retour dans le tombeau de l’au-delà.

    Mais il avait senti son regard courir sur lui, ou peut-être l’avait-il tout bonnement deviné sous une habitude mortifère, avant de finalement entendre le froissement de ses vêtements, indiquant clairement qu’il se retournait et dardait sur lui une attention qui n’avait strictement plus rien de dissimulée… lui-même secouant légèrement sa verge pour la nettoyer, alors que ses prunelles se glissaient sur le côté pour observer les traits subitement trop joyeux de son vis-à-vis, le laissant plisser les yeux, tandis que ces paroles venaient jusqu’à lui…

    « Tu es sacrément sexy avec ta braguette ouverte. C'est une nouvelle technique de drague! » … auxquelles il aurait pu facilement répondre qu’il pissait. Les toilettes n’étaient-ils pas fait pour cela au fond ? Ah oui… il oubliait… certains adoraient également s’adonner à certaines pratiques douteuses entre ces murs. Lui-même… mais ses pensées furent interrompues, laissant ses lèvres s’étirer sous un sourire plus sardonique qu’amusé… le nœud du problème venait de subitement réapparaître. « Ça doit être pour ta pute de luxe, ou celle que tu as gracieusement défloré et privé de sa mémoire, afin qu'elles puissent glisser leurs mains à l'intérieur de ton futal, pour te branler! » l’entendit-il donc ajouter d’un timbre glacé.

    Aurait-il dût s’excuser ? Aller se confesser pour toutes ces horreurs qu’il pensait lui être dû ? Peut-être pour le serdaigle, mais certainement pas pour lui, l’habitude sans doute d’obtenir tout ce qu’il désirait, que ce soit d’une manière louable ou non, le monde semblait être à sa portée, aux creux de ses doigts, dans les lignes de sa paume où s’enlisait l’esquisse de son avenir. Rengainant distraitement son arme dans son pantalon, non parce qu’il se sentait blessé, ou touché, par ce qu’il venait d’avancer, mais bel et bien parce qu’il y avait toujours un moment où l’on finissait ce qui était commencé auprès d’un urinoir. Il le vit alors s’avancer, suivant chacun de ses pas, chacun de ses gestes, ressentant la caresse douceâtre de ses doigts sur sa peau, qui brisèrent la position qu’il pouvait avoir face à sa fermeture éclair qui n’était plus en mesure de se clore définitivement.

    Sans même jeter un regard à son intimité, le dangereux serpentard sut que du sang y fleurissait sous l’ombre d’un désir qu’il ne parviendrait si simplement à contrôler… peut-être était-ce entre autre pour cela qu’il désirait sa perte, à moins que cela ne soit justement pour ces frêles confidences qui ne devraient jamais trouver d’oreilles trop attentives. Personne n’avait de preuve, et même des on-dit, ne seraient pas très… mais il suffisait que certains finissent par réellement y croire pour que les choses finissent par déraper. Une nouvelle fois, son esprit lui reprocha de s’être confié d’une manière si légère auprès de celui qui lui ressemblait si peu, ne comprenait pas comment l’on pouvait être tel que… lui.

    « Si je suis Narcisse, tu dois être Écho... Comme la sienne pour Narcisse, ta voix m'insupporte! » fit ainsi résonner son autre avant de le repousser contre le mur qu’il heurta sans la moindre douceur, son dos et ses épaules protestant contre la rudesse de ce traitement, lui arrachant l’ombre d’une grimace que la contraction de sa mâchoire fit rapidement disparaître. Les mots sinuèrent tel un venin pernicieux dans l’ombre de son âme, ne laissant qu’une seconde à son souffle pour se remettre du choc, avant que ses lèvres ne s’entrouvrent…

    « Si j’étais Écho, je te serais indifférent. » … ses doigts s’insinuant sur les parcelles de sa peau que sa chemise dévoilait sous la chaleur qui contrastait avec la fraîcheur de son être qui témoignait d’un passe-temps totalement différent du sien. Avant de laisser sa cheville déséquilibrer son agresseur, pour lui permettre d’inverser plus facilement la situation, l’autre se retrouvant à présent sous une violence rageuse à son tour contre le mur, lui-même dominant comme il aimait le faire, une main brutale s’attardant sur la chair de sa gorge, comme s’il lui voulait tous les malheurs du monde… l’autre déraillant bien plus bas, opalescente oraison à une promesse libertine, sans faire pleinement attention à ces maigres millimètres que son pantalon venait de parcourir sous ce nouveau geste, en direction du sol, dévoilant plus encore le tissu de son boxer.

    « Je pourrais fort bien te prêter certaines de mes putes si tu es jaloux… je t’assure que tu prendrais ton pied. Plus elles disent non, plus elles souhaitent le contraire… » siffla-t-il en laissant ses lèvres s’abandonner près de son oreille, son souffle s’écrasant sur sa peau, le laissant resserrer ses doigts autour de sa prise. Il aurait tellement souhaité avoir le même genre de secrets à balancer à qui de droit, tellement… pouvoir le tenir comme cette main le faisait sur son cou, le désirant tout entier dans les effluves de la mortelle déchéance qui retiendrait toujours la pression de trop qu’il ne savait lui dédier.
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas V. Arthley

Stanislas V. Arthley

PARCHEMINS : 308
DATE D'INSCRIPTION : 22/12/2009
AGE : 34
PSEUDO : Dam's
CREDIT : yetii style


Lumos.
BLACK RELATIONSHIP:
BLACK TALK:
CITATIONS.:

Face à face houleux Vide
MessageSujet: Re: Face à face houleux Face à face houleux Icon_minitimeDim 31 Jan - 19:35

    L'indifférence! C'était donc cela. Dans les méandres obscurs de son esprit tourmenté, il cherchait des réponses, qui ne vinrent pas. Il ne put nier l'évidence. A contre cœur, il reconnut dans son for intérieur son erreur. En effet, le jeune homme secouait terres et mers afin de ne plus se sentir dépendant de ce dernier, pour rien. Il était toujours là, présent, derrière lui, comme un ectoplasme, le hantant chaque minute de son existence. Oui il n'était pas indifférent aux charmes de l'ange. Qui pouvait l'être? Une personne frigide? Certes! Et encore! Par un odieux procédé – connaissant le spécimen – il trouverait un moyen afin de lui faire prendre plaisir. Rafaël était à lui tout seul, un cercle vicieux. Pénétrer dans ses filets induisait une dépendance, une absence de liberté. Il ne pouvait être indifférent. Un visage tel que le sien ne peut laisser de marbre. Un regard de braise qui vous liquéfie sur place, vous scalpe, vous statufie, vous déshabille ne peut que laisser poindre une émotion. Ce jeune homme à tout pour lui, comment pourrait-on l'oublier, comment pourrait-on passer à ses côtés sans même lui jeter un regard furtif? Sa chemise à moitié ouverte, il sentit une main glacée s'immisçait sur son torse suant de chaud. Le contraste frappant entre les deux corps engendra un courant électrique dans tout le corps du Serdaigle. Il n'avait pas su que son « ami » était pleinement humain, il aurait pu croire qu'il avait à faire à un vampire. Grand bien lui fasse qu'il n'en soit pas un. Résister à ses atouts d'humain était une entreprise coriace. Résister aux traits parfaits et aux pouvoirs diaboliques d'un être tel, relevait d'une mission impossible. Doucement, comme si un aiment l'attirait à elle, il déposa l'une de ses mains sur l'aventureuse qui parcourait sa poitrine et glissa à son oreille: « Tu le sais,...» Et dans un dernier soupir – comme si la mort était imminente – il ajouta: « … tu es mon point faible! » Il n'eut le temps de reprendre son souffle que son corps pivota, bascula et se retrouva acculé contre le mur. Par fourberie, il inversa la situation, coupant ainsi le souffle au Serdaigle. Le choc entre son dos et la surface dure et froide du mur provoqua un léger craquement qu'il s'empressa de dissimuler derrière une grimace forcée. Désormais, il n'était plus l'assaillant. Il était la proie. Son regard croisa celui du Serpentard et il lut dans ses diamants bruts une jouissance signe de victoire. Il était arrivé à ses fins. Stan désormais coincé contre le mur était prisonnier de son courroux. Il dominait maintenant. Il aimait cela, le carnassier. Le bleu et argent n'était plus qu'un pantin sur lequel il pourrait assouvir tous ses désirs. D'une main sûre d'elle, il empoigna la gorge nue, sans défense de Stan, prêt à le faire suffoquer. L'autre, plus sournoise, plus vile, descendit jusqu'à l'entre jambe et défit la fermeture. Il sentit la chaleur de la main se diffusait à travers le velours de son pantalon. Involontairement cela le fit frétiller. Involontairement. La main l'emprisonnant à la gorge l'obligeait à regarder son assaillant, toutefois, il eut la sensation de perdre une peau, de maigrir. Non! Il remarqua que son pantalon, peu à peu dévoilait son boxer d'un blanc nacré.

    Il renouvela l'air de ses poumons tranquillement, sentant la douce chaleur émise par la respiration de Rafaël. Celui-ci se pencha un peu plus vers lui, et à son oreille il formula une proposition malsaine, tout en resserrant son étreinte. Il lui proposait ses « putes » pour qu'il s'amuse avec. Il n'avait pas besoin de cela. Stanislas toujours handicapé par cette main solidement harnachait à sa gorge parvint néanmoins grâce à une force mentale hors du commun, à faire errer follement ses mains dans le dos de son agresseur, de son « ami ». Parvenant à son fessier rebondi, il le palpa généreusement comme pris d'une transe incontrôlable. Puis, furtivement, il glissa furtivement ses mains sous les vêtement du Dom Juan. Le contact entre ses mains et la peau de son bel ami, embrasa un souhait ardent de le dévêtir. Il résista à la tentation damné et monta plus haut vers les omoplates. Il sentit Rafaël à ce contact. Ne relevant pas l'idée de jalousie, il déglutit difficilement en essayant de se défaire de l'emprise et persiffla : « Quelle délicate attention de ta part! Mais,... » Il reprit sa respiration obstruait par cette main à sa gorge. « … je suis navré! Je n'aime user des marmites usagées! » Et, comme pour sonner une sorte de glas, il planta sévèrement ses ongles dans sa chair. Il sentit la partie cornée de l'extrémité de ses doigts s'enfoncer profondément dans la chair. Les ongles y rentraient aussi facilement qu'une cuillère que l'on laisse, par inadvertance, immerger dans un pot de miel. Sur son visage un sourire satisfait poignit le bout de son nez et ses yeux brillèrent d'excitation.

    Pourtant l'attaque perfide n'arrêta pas son entreprise. Sa main libre continuait son voyage initiatique vers les parties intimes de Stan. Son pantalon se retirait, centimètre par centimètre, dévoilant ainsi l'intégralité de son boxer. Là, le pantalon s'immobilisa. La main, quant à elle, devint plus entreprenante. Elle commença par palper les bijoux de famille, encore protégés par cette attaque extérieur par le léger morceau de tissus. Stan sentit sa chaleur corporelle augmenter. Il ne contrôlait plus rien. Ses mains glissèrent de dessous les vêtements de l'éphèbe et pendirent le long de son corps. Il ne pouvait qu'attendre que le supplice prennent fin. Dans combien de temps? Le tissus, à présent, ne protégeait plus de l'assaut intempestif. La main désormais touchait généreusement sa verge. Sans le vouloir, et sans le maîtriser, le Serdaigle émit un soupir de satisfaction. La main experte massait avec minutie les parties intimes de Stan. Épris par un grand plaisir, il ne put contenir son envie, et son désir gonfla, tout autant que sa verge. Il leva les yeux au ciel – vers le plafond – de plaisir. Il se sentit partir vers le septième ciel. Il devait absolument se ressaisir. Il ne voulait pas que ça dérape. Une voix, sa conscience lui intimait l'ordre d'arrêter ici et maintenant cet acte malsain. Doucement mais sûrement, il ré émergea, et s'aperçut de l'état dans lequel, il était. Il poussa violemment en arrière Rafaël en criant : « NON! » Le Serpentard lâcha prise, au niveau de la gorge, laissant une marque et des griffures qui suintèrent légèrement de sang. Pris dans le mouvement, il retira également son autre main du boxer. Étant mu d'une nouvelle force, il décocha un coup de poing à son détracteur qui vint fracasser le nez de la vipère. Un craquement. Quelques secondes plus tard, le sang, rouge sombre s'échappa du nez – sans doute cassé – et perla sur les habits impeccables de Rafaël. Stan rageait. Fébrilement, il remonta son pantalon, boucla sa fermeture éclair et pesta contre le serpent: « A quoi tu joues là? BORDEL! » Il se statufia devant lui, l'interrogeant du regard, puis, pris d'une fureur, il le poussa violemment – alors qu'il était encore sonné – contre le lavabo. Le bas de son dos s'entrechoqua avec ce dernier. A la suite du choc, sa tête partit en arrière et heurta le miroir qui se fracassa sans crier gare. « Je ne suis pas un pantin à user quand bon te semble! Tu agis avec moi comme avec ces nombreuses filles qui se pavanent devant toi! » Il le foudroya du regard. Il déglutit difficilement et trancha: « Suis-je qu'un simple numéro de baise à tes yeux? Dans ce cas là, notre amitié n'a plus lieu d'être! »
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Face à face houleux Vide
MessageSujet: Re: Face à face houleux Face à face houleux Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Face à face houleux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
BRAKIUM EMENDO* :: ♦ SIXIEME ETAGE. . . :: Les toilettes des garçons-