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If I go crazy then will you still call me superman ?

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If I go crazy then will you still call me superman ? Vide
MessageSujet: If I go crazy then will you still call me superman ? If I go crazy then will you still call me superman ? Icon_minitimeDim 31 Jan - 21:43

If I go crazy then will you still call me superman ? 8-12
(c) lisbuff
Abraham Heathcliff Weaver
9ième année ; 19 ans
agressif ; obsessif ; imprévisible






      ♣ I AM AN OUTSIDER
      Prénom ; Anonyme
      Pseudo ; Plume tourmentée
      Âge ; Très vieux
      Avatar ; Heath Ledger
      Comment avez-vous connu BE ; Bee m'as torturé pour que je m'y inscrive
      Que pensez-vous du design ; Splendide.
      Commentaires ; les chocogrenouilles boivent du jus de citrouille

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If I go crazy then will you still call me superman ? Vide
MessageSujet: Re: If I go crazy then will you still call me superman ? If I go crazy then will you still call me superman ? Icon_minitimeDim 31 Jan - 21:43

Kryptonite
                    If I go crazy then will you still call me superman ? Hl
                    You called me strong, you called me weak but your secrets I will keep. You took for granted all the times I never let you down.


    I took a walk around the world to ease my troubled mind - Oui, Oui, je suis troublé, complètement dérangé. Je l'ai toujours été et je le sais. Il faut par contre admettre que la vie n'as jamais été clémente envers moi et que par conséquent je ne suis pas réellement celui qui a tout gâché par une mauvaise décision. Une décision prise sur le coup de l'impulsivité ou tout simplement parce qu'on est con et sans valeurs. J'aurais pu avoir une belle vie, une vie heureuse. Malheureusement il y a des personnes en ce bas monde qui naissent pour pas grand chose. Ma naissance à moi, ou plutôt ma conception, me dégoute encore. Je le hais, je la hais, je les hais de m'avoir donné la vie, mais pire encore, je me hais moi. Je ne m'aime pas et je ne m'aimerais jamais. Comment pourrait-il m'être possible alors de donner mon affection à qui que ce soit si je me déteste ? Mon amour se transforme vite en obsession, cette obsession en haine et en colère. Les personnes que j'aime on une durée de vie bien courte apparemment. Mais je m'éloigne de l'histoire que je me devais de vous narrer. Si vous n'aimez que les jolies contes de fées, courrez-vite ! Si vous avez une phobie du sang ou de la mort, allez vous-en. Si vous avez le cœur sensible, ne lisez pas les lignes qui vont suivre. Je suis sérieux, je vous aurez au moins avertit.

    I left my body laying somewhere in the sands of time - Ma mère était une femme bien, une femme belle. Une créature divine aux grand yeux océans qui en faisait mourir d'envie plus un. Pourtant elle n'assouvissait les désirs d'aucuns. Sa famille était très stricte et rangée, elle n'avait pas le droit de fréquenter des hommes avant le mariage. Comme elle était une fille bien sage, elle se pliait aux désirs de ses parents. Ce qui arriva ne fut aucunement désiré, ou cherché. Elle marchait dans la rue le soir, revenant de chez sa copine qui ne restait qu'à quelques foyers de chez-elle. Soudainement, elle fut projetée sur le sol. Tentant de se libéré de la prise alors que c'était impossible. L'homme qui se tenait sur elle la connaissait bien, même trop. Il était grand et fort, elle n'avait absolument aucuns moyens de lui échapper. Lentement elle cessa de combattre, l'énergie lui manquait pour résister et encore pire pour ce qui aurait été de courir après s'être finalement libéré. Il lui arrachait ses vêtements au sens propre du terme. La jeune femme pleurait en silence parce qu'à trop crier, elle n'avait maintenant plus de voix. Il la souillait alors que ses mains glissaient sur elle. Elle se haïssait, elle le haïssait. Si elle avait pu, elle l'aurait tué. Juste là, à ce moment même.

    Il la quittait dans un soupir et un sourire malsain, déposant un baiser sur ses lèvres tremblantes et glacés. Le jeune homme disparut dans la nuit, mais ma mère savait très bien qu'elle reverrait le visage de ce porc dès le lendemain. Il serait sur le balcon d'en face à jouer le gentil garçon et lui envoyer la main comme si rien ne s'était passé. C'est à la course qu'elle se rendit jusqu'à chez-elle. Fondant en larmes dans les bras de son père en bafouillant que Mike l'avait violée. Son père dans l'autre pièce, écoutait tout. Il fut aux côtés de son enfant, mais pas pour les raisons que vous croyez. Il arracha sa fille à sa femme pour gifler violement la première sous le regard de la seconde effrayé.

    Il ne t’a pas violé, c'est toi qui la aguiché espèce de petite trainée ! Tu vas faire honte à notre famille toute entière conasse ! Tu vas épouser Mike et on fera comme si tout était normal et tout c'était passé dans un mariage bon et heureux. Il n'y a pas de discussion, c'est ça et c'est tout. ET ARRÊTE DE JOUER LA MADELEINE !

    C'est donc ainsi que ma mère fut obligé de se rendre à l'hôtel avec l'homme le plus monstrueux de la terre. Mike qu'elle connaissait brièvement depuis sa naissance et qui chaque matin en ramassant la gazette, lui envoyait la main avec un joli sourire. Mike qui un soir où elle n'avait rien demandé, lui avait violement arracher sa virginité et l'avait engrossée du même coup. Je vis le jour 8 mois après le mariage de mes parents, ce que personne ne remarqua. Je vis mon premier jour, le jour le plus froid du monde. Je suis une erreur, un viol. Et comme si ce n'était pas assez, je suis né dehors, dans la pelouse sous les seuls efforts de ma mère. Mon père était ivre mort et avait refusé de la conduire à Ste-Mangouste. Elle m'avait nommé Abraham Heathcliff Weaver, son nom à elle. Je crois que mon père n'as même jamais su mon nom. Ceci n'est que le début de ma magnifique histoire, attendez un peu d'en voir la suite...

    I watched the world float to the dark side of the moon - Mon père était un salaup, aucuns de doutes là dessus. Il était toujours ivre et battait ma mère. Aussitôt qu'elle ne faisait pas ce qu'il voulait, il lui infligeait un coup violent. Parfois au visage, parfois au ventre ou ailleurs là où il pouvait l'atteindre. Comment ne pas devenir un enfant traumatisé lorsqu'on grandit avec un monstre pareille ? Je ne lui parlais jamais, je ne l'appelais pas papa, je l'appelais le monstre. Lorsque j'étais bébé, un soir, je pleurais à chaudes larmes. Ma mère me berçait doucement pour me calmer, mais le monstre fit irruption dans la pièce. Sous l'effet de l'alcool, il frappa ma mère, s'empara de moi. Il m'enferma dans un tiroir, au milieu des chaussettes puis sortit en rigolant. Ma mère ne retrouva ses esprits que 40 minutes plus tard, me cherchant paniquée, elle me trouva dormant tranquillement dans le tiroir à chaussette. Bref, j'avais grandit en apprenant à haïr cet homme et tout ce qui l'entourait. Ma situation familière et mon environnement social avaient fait de moi un gamin exclus et étrange. Violent et sadique. Lorsque j'arrivais enfin à sortir de la maison, j'allais jouer dans les bois. Tel un prédateur, je cherchais quelqu'un à qui faire mal. Pourquoi ? Parce que c'est un bon moyen d'évacuer sa peine. Lorsqu'on a été blessé autant par la vie, que notre père nous bat et bat notre mère, parfois ses choses arrivent tout simplement sans l'expliquer. Cette envie de se venger, de tout simplement abuser de son pouvoir et de malmener un être qui comme nous, respire et vie. Lors de mes promenades dans les bois, il me prenait souvent des envies du genre. Lorsqu'un chat passait, il finissait souvent pendu à un arbre avec les intestins gisant sur le sol. Ayant volé quelques cloppes aux monstres, il n'était pas rare que lorsqu'un invertébré passe par là, il finisse en purée verte ayant explosé. Ses balades étaient fréquentes, elles lui permettaient d'évacuer et de s'enfuir de cette maison de fous. Je revenais justement de l'une de ses balades lorsque le pire arriva. J'avais les mains tâché du sang d'un lièvre et la brunante tombait alors que mes pas me ramenaient à ma demeure miteuse. J'entrais dans ma cuisine sous les cris étouffés de ma mère que le monstre étranglait. Elle était bleue, elle suffoquait, elle allait mourir. L'enfant de 9 ans que j'étais n'y réfléchis même pas et prit le long couteau sur le comptoir, le plantant dans le dos du monstre. Un coup, deux coups, trois puis quatre. L'infâme tombait enfin sur le sol, pris de convulsion, je le regardais souffrir avec un sourire dégouté. Lorsqu'il avait cessé de bouger, j'avais transpercé sa gorge de la lame, m'assurant ainsi que ce serait à jamais terminer. Le laissant baigner dans son sang, je portais mon attention sur ma mère bleuit. La secouant doucement en la suppliant de se réveillée.

    Elle ne se réveilla jamais. Portant ma main à son coup, je découvrais avec une tristesse violente qu'elle était morte. Son cœur ne battait plus, ce salopard l'avait tué. Pris de colère, je frappais la dépouille de mon géniteur. Si fort et si longtemps qu'il aurait été méconnaissable. Son nez n'était plus et sa tête ne tenait même plus sur ses épaules. Le gamin que j'étais ne réfléchis pas trop longtemps à ce qu'il allait faire. J'attelais la jument, enroulant le mort et le ficelant, je l’attachais au cheval. La bête le traina jusqu'à la rivière ou je le poussais sans regrets. Je me dépêchais de retourner à la maison laissant la bête en liberté. Ma mère était toujours morte et je fondis en larme sur son corps. Ce n'était pas de la colère, simplement de la peine. Une fois que les sanglots avaient quitté ma poitrine, je prenais son corps mince et le soulevait dans mes bras disparaissant dans la forêt avec elle. Marchant plusieurs heures, j'étais complètement éloigné de toutes traces de vie. Une vieille caravane sans pneu et au moteur en bouillie avait été abandonnée. J'y trouvais quelques instruments, des couteaux, une pelle, de la corde, quelques allumettes et quelques cloppes. Avec la pelle, je passai la nuit à creuser un trou pour finalement y ensevelir le corps de ma mère. Je me bricolais ensuite une croix que je plantais en l'honneur de la femme de ma vie.

    I really don't mind what happens now and then - Je n'étais âgé que de neuf ans, mais je m'étais débrouillé. Un an était passé depuis que je m'étais installé dans cette cravan. Elle était ma demeure, mon asile. J'y vivais bien, j'étais bien. Par contre j'étais sur le point de devenir fou, j'étais constamment seul. Je m'étais fait un ami de bois avec lequel je discutais souvent. J'avais appris à faire du feu avec des roches et je me nourrissais de tous ce que je pouvais trouver. Poissons, petites bêtes, parfois de oiseaux ou encore des plantes que j'avais cueillis en prenant soin de m'assurer qu'elles n'étaient pas toxiques en regardant le livre que contenait la caravane des hippies. J'avais 10 ans et je me promenais sur mon territoire quand soudain j'arrivais à cette chute que je n'avais encore jamais découverte. Lorsque je vis ce qui ce cachait sous cette chute, l'esprit animal s'empara de moi. Une belle jeune femme se baignait dans sa plus simple apparence. Sans même se rendre compte de se qu'il faisait, il s'était jeté sur la jeune femme. L'embrassant avec fougue tandis que ses mains glissaient sur elle. La brunette le repoussait, mais avec tous les travaux physiques accomplis depuis un an, il avait bien plus que la force d'un bambin de 10 ans. Lorsqu'elle se mit à hurler, je lui mis mon couteau sous la gorge. Elle se tut et me laissa profiter d'elle, apparemment elle était venue seul car personne ne s'était inquiété pour elle. Une fois que tout fut terminé, je sentis son corps ce séparer du mien. Je rattrapais vite fais son poignet et la remmenais de nouveau vers moi.

    Quoi ? Mais je croyais que t'allais me laisser partir, t'as eu ce que tu voulais, non?

    Son cœur battait à tout rompre. Je ne voulais pas qu'elle parte, je voulais qu'elle reste avec moi pour toujours. Je voulais qu'elle m'obéisse et se soumette à moi, qu'on vive ensemble dans la caravane ou jamais je ne me laisserais de faire glisser mes doigts dans sa longue chevelure de terre. Pourtant, plus je tentais de la retenir et plus elle se débattait. Lorsqu'elle se mit à crier et que je sentis la colère monter en moi, ce ne fut pas de ma faute... Je la regardais dans les yeux et du sang coula de son front, une goutte, puis deux puis tout son corps se mit à pleurer le sang. Comme si des grandes entailles lui étaient affligées, mais ce n'était pas moi. Mes mains étaient couvertes de son sang. Elle tombait lentement dans l'eau, mais avant qu'elle ne soit noyée, je la retiens. Coupant une mèche des ses cheveux pour ensuite la laisser périr dans l'eau. Je rentrais chez-moi, enroulant un peu de corde autour des cheveux et préservant précieusement ceux-ci. Je ne parlai jamais à personne du meurtre de ma première amante, ni même de celui de mon père ou ma mère. Même pas à mon ami de bois que j'avais surnommé Phoebus.


    You called me strong, you called me weak - Si ce n'avait pas été d'eux, je n’aurais même pas souligné mon anniversaire. Ce jour là j'avais 11 ans sans le savoir. C'était le printemps et comme un ours, je roupillais encore dans ma tanière. Soudainement je me relevais, entendant des voix et des rires dehors. J'agrippais mon couteau et me précipitais dehors tel une bête féroce. Faisant face à ses deux personnages étranges. Une dame aux cheveux verdâtres et un homme portant une espèce de robe jaune. Je montrais des dents en avançant vers eux. Comme si ce n'étaient pas assez d'être chez-moi, ils m'avaient en plus volé du bois. Ils tenaient en leurs mains, des branches que j'avais cassées la veille pour faire mon feu.

    PARTEZ DE CHEZ-MOI ! VOUS ÊTES CHEZ-MOI. ALLEZ-VOUS EN ! OU SINON.

    Soudainement, mon arme s'envolait de mes mains et filait vers la forêt comme si je l'avais lancé. La femme déposait doucement sa main sur mon bras et me regardait de ses grands yeux bleus. Étrangement, les femmes avaient un drôle d'effet sur moi. Je détestais les hommes, mais les femmes m'obsédaient. Elle replaça doucement une mèche sale de mes cheveux tout en me souriant gentiment. C'est alors que sa voix douce s'éleva.

    Joyeux anniversaire Abraham. Désolée, mais nous n'avons pas pu venir te chercher avant, le ministère nous l'interdisait. Je t'annonce aujourd'hui que tu as 11 ans et que tu es un sorcier. Tu t'es sans doutes toujours sentis un peu appart de tout le monde et c'est la raison pourquoi. Viens avec nous, on s’occupera de toi, nous t'avons trouvé une famille et en septembre prochain, tu iras dans une grande école de magie qui s'appelle Poudlard...

    Je buvais littéralement les paroles de cette femme à la chevelure de pelouse. Elle m’offrait tous ce que je voulais, une famille, des amis, une vie. Je ne pu faire autrement que de la suivre. Elle m'emmena dans un monde étrange où je devais m'adapter. Ma nouvelle famille était gentille, deux sorciers qui m'aidèrent beaucoup à apprendre tout ce que je devais savoir sur le monde des sorciers. Ils tentèrent de me montrer les bonnes manières, la douceur et la politesse. Même si j'essayais d'être gentil pour leur faire plaisir, je ne changeais pas. Il y avait cette bête que j'étais et que je resterais pour toujours. Ils m'avaient appris des tas des choses, m'avaient appris à lire et à compter. M'avait appris à sourire et à aimer... Pourtant je ne changerais jamais. J'avais été blessé et je détestais les hommes. La relation entre mon nouveau père et moi le prouvait bien, j'étais distant avec lui, ne lui parlait que très peu et ne l'appelais que par son prénom. J'ai toujours eu cette répugnance envers les hommes, qu'en fut-il lorsque j'appris que certains hommes aimaient des hommes. Je déclarais que ses chiens devaient être mis à mort sans exceptions pour aucuns. J'aimais les femmes. Je détestais les blondes et les rousses, n'aimant que les brunes. J'avais du mal à aimé. Je ressentais un certain désir, mais dès qu'on me repoussait, je devais contrôler mes envies de tuer. Les choses changèrent lorsque je la rencontrais elle...

    If I'm alive and well, will you be there holding my hand - Le grand jour était finalement arrivé. Habillé de ma robe de sorcier noir, bien peigné et souriant, je prennais le train. Moi et ma mère étions allés sur le chemin de travers une semaine avant le premier septembre. Nous avions tellement de choses à acheter. Un balai, des livres, chaudrons, une baguette. Celle qui m'avait choisie était composée de Lierre et était alimentée de magie par un ventricule de cœur de dragon. Elle était assez longue et était grossièrement taillée, presque à la main. J'avais également eu une chouette, de nouvelles chaussures et vêtements ainsi qu'une tarentule que je prénommais Elixir. Nous attendions ainsi patiemment le train, ma mère tenait mes épaules alors qu'elle tremblait déjà. Lorsque le gros train rouge arriva, la foule s'y précipita. Je pris la peine de déposer un baiser tendre sur la joue de la femme qui m'avais hébergé, nourrit et aimer pendant de longs mois et qui le ferait encore jusqu'à ma majorité. On avait lancé un sort à ma cage et vivarium pour qu'ils me suivent. Je me trouvais un compartiment vide et déposant ma valise et mon balais dans les portes bagages. La cage et le vivarium se rangèrent d'eux-mêmes. Je m’assois, attendant, regardant dehors tout en jouant avec ma baguette. De petites étincelles jaunâtres en sortaient.

    Bonjour. Je peux m'asseoir avec toi ?

    Je levais les yeux vers la douce voix qui venait de résonner. Mon cœur s'arrêtait de battre. Cette fille me vola mon cœur et mon âme toute entière dès notre premier regard. Elle était si belle et si douce, elle semblait si inoffensive. Des longues cascades de cheveux bruns retombant sur ses épaules. Une peau blanche, au parfum et à l'aspect si envoutant. Des yeux tout aussi terreux que sa chevelure. Des lèvres tendres et un sourire qui le faisait déjà fondre. Il sentait la bête rugir en lui, mais il l'éventra et décida de ce taire. Il lui fit signe de s'asseoir avec un sourire. Son regard était fixé sur elle et uniquement sur elle.

    Moi c'est Abraham. Abraham Heathcliff Weaver...

    Nous continuâmes ainsi la conversation alors que le train démarrait et qu'à ma grande joie nous nous retrouvions seuls dans le compartiment. Elle venait s'asseoir à mes côtés et déjà, je savais que j'étais amoureux d'elle et que jamais je ne serais amoureux de personne d'autre dans ma vie. Nous discutèrent jusqu'à ce que le marchant de friandise vienne nous interrompre. Avec la monnaie que ma famille m'avait donnée, je nous avais acheté tous pleins de sucreries. Je crus que mon cœur allait imploser lorsqu'elle déposa dans ma bouche la moitié de ce chocogrenouille au gout particulièrement infecte. Ses doigts effleurant mes lèvres, je ne me souviens pas encore de comment j'ai pu résister. Une fois le tout engloutit, elle s'endormit contre mon épaule. Je profitais pour l'entourer de mes bras, déposer un tendre baiser sur son front et caresser délicatement ses cheveux jusqu'à ce qu'elle se réveille et s'excuse de s'être endormies sur moi. Nous sortirent du train ensemble, prirent les barques ensemble et ne se quittèrent pas jusqu'à la répartition. Depuis ce jour, je suis amoureux d'elle. Plus encore que de l'amour, on appelle ça de l'obsession.

    J'aimais sa voix, j'aimais son apparence. J'aimais la façon qu'elle avait de me regarder et ce que je ressentais en sa présence. J'aurais aimé que déjà elle m'aime et soit mienne pour toujours, d'ailleurs elle le serait, j'en étais persuadé. Avalant doucement pour éviter de l'effrayer avec une voix trop grave, je me décidais finalement à lui répondre.


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