Deyvon ▬ " les actes irréparables. "

DATE D'INSCRIPTION : 03/02/2010

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DEYVON LUKAS SCAMANDER
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Printemps 2030. Je me sens sale, visqueux. Je suis perdu et mes yeux me brûlent trop pour les ouvrir. J'ai pourtant des mains, je pourrais m'en servir, mais je n'ai pas encore conscience de leur précieuse utilité. Pourtant, on me touche le front. Une main douce. Et même sans la vision j'arrive à entendre plusieurs personnes autour de moi. Je m'enfuirais bien, mais mes jambes sont trop faiblardes pour tenir debout. Cette odeur m'enivre les narines et me donnerait presque l'envie de vomir. Je ne peux pas mettre de nom sur cette senteur désagréable qui m'est encore inconnue. C'est comme ça, moi, que Deyvon Lukas Scamander suis venu au monde à Sainte-Mangouste le treize mars deux-mille trente. Dans les cris et la douleur de ma mère ainsi que dans les larmes de joie de mon père. Des sang-purs. J'ai toujours vécu à Londres et je pense que je finirais mes vieux jours là-bas. Après tout il y a comme un morceau de mon âme qui reste accroché à cette terre qui fût celle de mes ancêtres et de tous ceux de ma famille auparavant. Même si je passe le plus clair de mon temps à Poudlard je retourne souvent dans ma famille pour les vacances, à Oxford, une ville que j'apprécie à ça juste valeur. En parlant de Poudlard, j'entame ma septième année à Serdaigle. Oui, le choixpeau m'a assuré que c'était à cause de mon génie qu'il m'avait envoyé dans cette maison.

Histoire d'une vie, DLS.

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Spoiler:

DATE D'INSCRIPTION : 03/02/2010

« Une femme ivre est une porte ouverte. »
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On dit qu'un cerveau reposé apprend et réfléchi mieux par lui-même. Mais quelque fois le sommeil se fait difficile à trouver, hanté par nos démons intérieurs. Deyvon avait pourtant réussi à les exorciser, pour cette nuit là. La lumière environnante, faible puis intense, vint s'écraser dans une masse informe sur sa joue négligée d'une fine barbe brune claire. Les frissons nombreux, parcoururent son corps à la vitesse d'un éclair frappant un arbre, faisant légèrement hérisser ses poils au droit. Il avait froid. Son corps, fin, aux épaules larges, ou de légers abdominaux se dessinaient n'était recouvert que d'un drap de soie blanche se faufilant autour de sa taille. Oui, le quidditch avait réussi à faire de lui un homme à la carrure, non pas monstrueuse mais plus musclée et grande que la moyenne. Ouvrant les yeux, il observait la pièce qu'il l'entourait, c'était un dortoir, certes, mais ce n'était pas le sien. Ces derniers mois cela arrivait de plus en plus régulièrement. Depuis cette fameuse soirée. Restant allongé dans le lit, tournant la tête vers la gauche, il remarqua que les rideaux était de couleur verte et argent, un des dortoir des cachots des serpentard - comment était-il entrer reste encore un mystère complet pour lui -. L'aiglon continuait d'observer la pièce sous toutes ses coutures. Des malles, des lits, une chaudière au milieu de la pièce. Ses iris se décrochèrent un instant des flammes qui se dégageait du chauffage central. Deyvon crispa son visage, laissant apparaître un sourire malsain. Une de plus. Si le démon avait l'air satisfait au plus au point, à l'intérieur il brûlait d'un feu qui le rongeait un peu plus chaque jour. Pourquoi avait-il besoin de faire ça? Pourquoi ne se retenait-il pas? Lui-même il n'en savait rien. La jeune femme s'étira délicatement, passant ses bras autour des épaules du serdaigle, se collant à lui. Son souffle chaud frôlait sa nuque, ce qui aurait provoqué nombreux feux ardents chez certains hommes, mais pas chez Deyvon. Il se retournait du côté de la jeune femme, se libérant de son emprise, l'observant comme on observe un tableau d'art. Chez les Scamander les hommes avaient toujours eu bon goût en matière de femme, et le dernier de la famille ne dérogeait pas à la règle. Il posa son regard grisâtre dans les iris de la poupée de verre qui s'était laissé brisée le temps d'une trop courte nuit. Approchant ses lèvres des siennes, il l'embrassa chastement, les retirant avec une vive rapidité. Ne pas se laisser emporter par le désir. Les femmes sont du poison. Un petit rictus, grave s'échappait de sa bouche. Elle ne comprenait pas, mais lui il comprenait tout. Maintenant qu'il s'était amusé, il allait anéantir tous les beaux rêves qu'elle avait pu imaginer. Dans son corps cette rage brûle, elle lui fait mal, mais il ne peut rien y faire. Deyvon se levait, la nudité ne le gênait pas plus que ça dans ses moments là qui étaient les siens. Ses vêtements et ceux de sa proie étaient dispersés un peu partout dans la pièce - la nuit avait dû être torride, mais encore une fois il ne se souvenait de rien -. Enfilant son caleçon noir il observait une nouvelle fois la créature avec qui il avait partagé ses draps.

UNKNOW . « - Où tu vas? Tu ne vas pas partir après... après être venu en moi? Je t'aime tu sais. » Elle renifle, elle se rend compte de son erreur.
DEYVON . « - C'est ce qu'elles disent toutes. Mais vous êtes toutes pareilles. Des sales chiennes qui ne méritent que ce qu'ils leur arrivent. » Il effectue une pause, prenant plaisir à voir la jeune femme pleurer dans les draps, tremblant de tout son être. « - Si ça peut te rassurer, tu es plutôt douée si je compte toutes celles qui sont passés avant toi, Babe. »

Un rire grave s'échappait d'entre ses lèvres en voyant la jeune fille éclater en sanglots, elle s'échappe, s'enfuyant du dortoir entourée d'un drap. Pour Deyvon c'est un plaisir si jouissif d'assouvir son feu intérieur et de pouvoir ensuite briser toute la beauté de cet acte. Mais avant cela ne ressemblait pas à ça. Ça n'y a jamais ressemblé. L'aiglon avait toujours un profond respect pour la gente féminine, c'était un gentleman. Mais pas depuis cette soirée, ou son âme et ses lèvres se sont égarés. Depuis le jour où il lui à déclarer sa flamme Miryà. Il n'aurait pas dû, mais pourtant c'est arrivé. Et depuis ce jour il souffre toujours un peu plus à chaque fois qu'il se trouve une fille à mettre dans son lit. Il a mal. Il le cache. Il haït les femmes, sa mère l'ayant abandonné étant jeune, mais pour lui faire ça avec la première fille qui vient et comme une libération d'une nuit. Une manière de se venger de sa mère et d'oublier les sentiments qu'il a pour Miryà. Pour sortir celle qui hante son esprit. Mais chaque jour la douleur et de plus en plus difficile à cacher. En ramassant ses affaires sur le sol, une larme s'écoule le long de sa peau, pour venir perler sur l'arrête de son menton pendant qu'il se dirige vers la tour des Serdaigles.

« Ce que je ne sais pas ne m'irrite pas. »
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DEYVON . « - Roger. Roger Melvin Londubat. C'est original comme prénom. » lâchait-il dans un rictus amusé.
MELVIN . « - Je t'emmerde Deyvon, toi et ta connerie. Tu crois que c'est mieux toi! »
DEYVON . « - Lukas c'est magnifique, puis je porte pas un prénom de vieux moi! »
MELVIN . « - Non pas Lukas, je parle de l'autre, tu sais le second qui vient derrière? »

Il y a des jours comme ça Deyvon préférerait se taire que de raconter sa vie à son meilleur ami, mais bon c'était quand même son meilleur ami, comme un frère pour lui ses secrets étaient bien gardés... enfin il l'espérait de tout coeur. Cette journée là n'était pas plus spéciale qu'une autre, même si on aurait pu le croire, les deux jeunes hommes s'appréciaient plus qu'il n'y paraissait, malgré les pics et répliques dites sans méchanceté l'un envers l'autre. C'était une journée habituel ou chacun aimait parler de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Melvin savait bien des secrets sur Deyvon, certains même qui ne devrait jamais être dévoilés, et pourtant son meilleur ami trouvait toujours moyen de l'énerver. Une certaine preuve d'affection sans doute. L'aiglon observant son acolyte s'allongea sur son lit, ventre sur la couverture dans une moue amusée.

DEYVON . « - Tu sais quoi? Moi j'aime bien Roger, ça te donne un côté mature, homme qui à du vécu dans nombreux domaines... même si c'est pas partout le cas n'es-tce pas? » lâcha-t-il une nouvelle fois dans un rire amusé. Il voulait bien sûr parler de la virginité de Melvin, sachant que Deyvon avait bien fini par perdre la sienne il y a des années de cela.

Melvin ne répondit pas à la provocation, sachant que cela ne servait à rien. Il ne fallait jamais rentrer dans le jeu d'un crétin fini sachant que la victime finie toujours par se brûler les ailes en essayant de se défendre, souvent en vain. Deyvon amusé se retourna à gauche, puis à droite, se trouvant à présent sur le dos, la tête hors du lit. Sortant de sa poche son paquet de clopes, il en alluma une sous le nez de Melvin, à qui il ne prit pas la peine d'en proposer une, car il savait que pour seule réponse il aurait le droit à un "non" d'une voix blasée et monocorde. Il laissait tomber le paquet sur le sol, portant le doux réconfort à ses lèvres, aspirant une première bouffée de cette nicotine qui lui brûlait les poumons à petit feu. Voyant que Melvin n'avait pas l'air si enjoué que lui il se lève du lit, posant sa cigarette sur le bord de sa table de chevet en équilibre et s'en va se poser sur le lit de son compatriote, passant un bras autour de sa nuque, le serrant dans une étreinte amicale, entendons nous sur le terme amical, bien sûr.

DEYVON . « - Allez, fait pas la gueule! On dirait vraiment que tu reviens d'un enterrement, dommage pour toi je suis pas encore mort! » prenant un air hautain et une voix suraigüe à la manière d'un lord anglais il croisa le regard de Melvin. « - Monsieur se donnera bien la peine de bouger son popotin pour m'accompagner à un entraînement de Quidditch? Non? »
MELVIN . « - J'imagine qu'il est inutile de te rappeler qu'il est interdit de fumer dans les dortoirs. » Il effectue une pause et soupire, l'air atterré. « - T'es sûr? Je m'appelle peut-être Roger mais moi j'ai pas comme deuxième prénom Eros, Dieu de l'amouuuuuuur... ça fait un peu... bizarre pour un joueur de Quidditch hein? Quand j'vais raconter ça aux mecs dans le vestiaire j'imagine pas leur têtes! » Un rire grave s'échappe des lèvres de Londubat mais Deyvon lui ne sourit pas et envoit le premier oreiller valser dans la tête du jeune homme, loin l'intention de lui faire mal mais plutôt juste une méthode de lui montrer sa frustration.
DEYVON . « - Si tu racontes ça je te jure que ton balai va servir te servir à autre chose qu'à voler, mon ami... puis ton prochain coup avec une fille tu te l'arrangeras tout seul! » Il sourit et se dirige vers la porte. « - Allez! Bouge ton cul! » Deyvon ouvre la porte et commence la descente des marches, souriant. La présence de Melvin lui fait du bien, même s'il ne le montre pas réellement.

Melvin se leva et le suivi. Avant de partir il éteignit la cigarette qui était sur le point de s'écrouler de la table et la jette en dessous le lit. Oui Deyvon ne ferait pas grand chose si Melvin n'était pas là. Enfin ça faut pas le dire.