BRAKIUM EMENDO*
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IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES

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A. Allegra Gage

A. Allegra Gage

PARCHEMINS : 96
DATE D'INSCRIPTION : 01/01/2010
AGE : 33
MOOD : NOSTALGIC
PSEUDO : CHIKAKA
CREDIT : Baby Gone


IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Vide
MessageSujet: IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Icon_minitimeSam 2 Jan - 21:32

IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Kat19 IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES 000643ws
Allegra & Cayn
Il y a plusieurs façon complexe d'aimer quelqu'un,
mais qu'un seul mot simple pour l'exprimer.
    aaaaa


    Le noir était pesant comme si les ténèbres allaient m’enterrer vivante. Les lieux étaient aussi sombres que mes yeux pouvaient apercevoir que je n’étais pas dans le noir total. J’ai bien essayé de remédier à cette noirceur par le moyen le plus facile, hélas, tandis que je tâtais tranquillement ma poche de jeans, toute l’horreur du monde se manifesta lorsque je ne rencontrais que du vide. Qu’allais-je faire devant ce qui me semblait être un danger imminent? Il était clair que si je ne l’avais pas, ma baguette aurait été d’un grand aide en cette nuit morbide. Il n’aurait suffit que d’un petit lumos pour me retrouver clairement en possession de mes moyens. Ces derniers s’étaient envolés en même temps que mon petit bout de bois adoré, il va sans dire que mon cœur commença aussitôt à battre d’une façon plus que dégénérée. Je crois que je sentais le mal m’entourer lentement, chose qui n’arrangeait certainement pas l’état dans lequel je me trouvais. Mes yeux essayaient de s’habituer aux alentours; ainsi après quelques minutes de grand effort, je pus en récolter assez de la part d’un lampadaire à une centaine de mètre d’ici. Je devais être dans un cimetière, du moins, l’effet macabre qui y régnait m’y fit penser immédiatement, avant même que je ne puisse apercevoir les pierres tombales qui m’encerclaient. Je ne comprends pas pourquoi je me trouvais ici, je ne me rappelle pas de m’y être rendu; la seule solution possible était que j’étais dans un rêve. Ce genre d’idée devrait me rassurer, mais pourquoi est-ce que tout semble si réel et prenant? Mon cerveau sait que ce n’est pas réel, mais il n’est pas de même pour mes émotions qui sont à fleur de peau en cet instant même. Il fallait que j’avance, que j’essaie de sortir de cet endroit au plus vite sous peine de peut-être, y rester prise à jamais. Moi qui portait normalement que des chaussures à la pointe de la mode, je me retrouvais pied nus, à marcher dans la terre humide qui s’infiltrait d’une façon dégoutante dans mes pieds. Moi qui était tant à cheval avec la propreté; perfectionniste comme j’étais être dans une telle situation faisait tout sauf me plaire. Alors que j’essayais de me faire un chemin parmi les pierres tombales, une d’entre-elle attira mon attention par sa blancheur; on aurait dit qu’elle brillait, d’une telle façon que les anges semblaient vouloir que j’y accorde mon temps. L’écriture était petite, je devais me pencher un peu vers l’avant pour lire l’inscription qui suit : « R.I.P. CAYN J.J. GRAYSON, leaves behind a lost beloved woman. » Mes genoux lâchèrent à cet instant précis, tandis que des larmes se mirent à rouler lentement sur mes joues. Pourquoi est-ce que Logan était décédé?! Pourquoi avait-il donné sa vie alors qu’il n’était pas revenu me voir au moins une dernière fois avant son départ? Je ne comprenais pas comment il avait pût me faire une chose pareille; lui mon ami, le meilleur de tous, celui qui avait sût percer mon cœur comme jamais personne ne pourrait le souhaiter. Il était clair que mon avenir serait plus noir à partir de cet instant car je venais de perdre une partie de moi-même, une grande partie qui me faisait avancer devant les situations de la vie. Je croyais toujours qu’il reviendrait me voir au fin fond de moi, il était le seul sur qui je pouvais compter, mais apparemment ça n’avait pas été assez fort pour le retenir de faire une connerie. Car oui, je savais que s’il était mort ce n’était pas à cause d’une chose comme la maladie, son travail en temps qu’Auror ne lui permettait de mourir que dignement en affrontant quelque chose… C’était du moins ce que la brune s’était mis en tête. J’avançai la main doucement vers la pierre, et c’est seulement à ce moment que je vis l’étendu des dégâts de la réalité. Mon cri se percuta dans le cimetière, autant que dans mes songes les plus profondes. Pourtant, j’aurais pût continuer de pleurer ainsi toute la nuit, une chose me rappela à l’ordre, le bip bip d’un réveil moldu qui signifiait enfin le soulagement.

    La professeure d’astronomie sortit de son cauchemar en sursaut. Elle donna un grand coup sur son réveil en guise de mécontentement, puis passa ses deux mains sur son visage. Cette affreuse histoire lui avait fait plus de peine qu’autre chose et elle pouvait seulement remarquer qu’elle avait pleuré. Une chance que c’était qu’un cauchemar, car si ça arrivait dans la vraie vie, Allegra aurait probablement changé du tout au tout de comportement. Même après cinq années de séparation, elle éprouvait toujours de l’amour pour son prince perdu, elle n’arrivait pas à faire le deuil et elle savait qu’elle n’aimerait probablement aucune personne autant que son ancien meilleur ami. Elle était soulagée que ce genre de rêve ne lui arrive pas trop souvent, sinon elle finirait probablement par devenir folle. Un soupir de bien être traversa la pièce, alors que la professeure était allongée sur un lit aux draps couleurs de sang et à baldaquins. La solitude était son pire fantôme, en ce moment, sa chambre était plus tranquille que jamais, laissant la brune dans un état de lassitude extrême. Elle aurait dût se lever et aller à l’extérieur pour se changer les idées. Le fait était qu’elle avait peur. Elle voulait sortir, elle voulait vagabonder dans l’école sans but précis parce qu’il était 11h qu’elle n’avait a donné aucun cours le matin. Hélas, sa dernière expérience de, on sort pour rien en particulier, elle avait rencontré ce démon de Scorpius. Pauvre femme frêle et naïve, est-ce qu’elle saurait un jour remonter ses manches et reprendre le contrôle de ses classes? Bon d’accord, seulement de ce serpent parce que tous les autres savaient très bien comment s’en tenir avec elle. Dans sa classe, elle devenait peu à peu la dragonne qui était le maitre. C’était bien le seul endroit où elle éprouvait cela d’ailleurs, elle qui était si réservée en temps et lieux. Difficile à cerner notre chère Allegra, elle est tellement ouverte aux gens, voulant les aider parfois sans se soucier d’elle-même. Persévérante et réservée, peuvent elle être vraiment des qualités conjointes? Se levant d’un seul coup, sans bien sûr faire attention au fait qu’elle venait juste de se réveiller, ce qui se résuma à un, je me lève et je me rafle la figure dans la table de chevet. Elle alla se vêtir de ses habituels kit de parfaite petite enseignante. Elle remit en place le bas de sa jupe beige et son haut rouge, elle démêla ses cheveux devant son regard inquiet. Elle devait y arriver, rien qu’à se diriger immédiatement vers la grande salle sans croiser qui que ce soit. Dans la salle, elle serait tranquille, Scorpius ne pourrait pas l’atteindre et elle pourrait trouver occupation. Ses pas la menèrent donc plus vite que normalement vers les étages du bas, forçant parfois les escaliers à ne pas en faire à leur tête. Rendu au premier étage, elle décida de passer rapidement à la salle des professeurs, voir si Ashton était là et aurait la gentillesse de la suivre.

    Après son petit tour de bon usage, la brune décida de se rendre à sa tour favorite, celle où elle enseignait à ses petits sorciers et où elle avait l’impression d’être totalement en paix. Très peu de personnes y allaient lorsqu’il n’y avait pas cours et ça lui donnait l’havre de tranquillité qu’elle recherchait en cet instant. Oui elle détestait la solitude, mais elle devait de toute façon terminer la correction de son dernier devoir donné, dans le cours d’hier. Elle rencontra quelques uns de ses élèves en montant les escaliers qui la séparaient de la tour. Se contentant de les saluer comme il se devait, Allegra était déjà chanceuse de ne pas tomber vis-à-vis avec ses élèves qui étaient moins enclins à accepter la parfaite classe du professeure. Après tout, elle ne donnait pas trop de travail hors-classe à faire et n’était aucunement sévère en cours, plusieurs sorciers venaient en astronomie car se cours était plus passionnant avec Allegra. Par contre, tout le monde sait qu’il y a toujours des petits fauteurs de troubles, ce genre de personne qui se rit de la gentillesse et de la naïveté de la brune. Des gens comme Scorpius, cité plus haut comme sa pire peur, Dorofeï, le garçon aux questions incohérentes ou encore même ceux comme Lloyd qui ne faisait que s’amuser en cours. Ses talons résonnaient lourdement contre les murs des escaliers menant en haut de la tour d’astronomie. Elle laissa passer sa main gauche dans ses cheveux de façon à les lisser, chose qu’elle faisait bien trop souvent. La brune était parfaitement en forme, normal étant donné toutes les marches qu’elle montait à chaque jour, ça devait être une des raisons qui justifiait que la nouvelle génération de profs soit aussi jeune et en bonne santé! Un mince sourire aux lèvres en pensant à son vieil ami Demetri qui devait être l’enseignant le moins jeune de Poudlard! Ses pensées furent coupées courtes lorsqu’elle arriva enfin en haut de la tour. Elle aperçut un homme plus loin, en train de regarder à l’extérieur apparemment. Elle s’approcha doucement et lui demanda, enjouée :

      ▬ Bonjour! Est-ce qu’on se connaît?

    De dos, elle avait réellement l’impression de le reconnaître, hélas elle ne pouvait pas lui mettre de nom. Ce n’est seulement que lorsqu’il se tourna que son cœur s’arrêta et que son expression se dégrada en surprise et en incompréhension totale. IL était là, Cayn était revenu. Après cinq longues années de séparations, avait-il décidé de venir reconquérir son cœur une fois pour toutes?


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Cayn J.J. Grayson

Cayn J.J. Grayson

PARCHEMINS : 85
DATE D'INSCRIPTION : 12/12/2009
AGE : 40
MOOD : SHOW OFF
PSEUDO : ASHMN!
CREDIT : AURELIE


IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Vide
MessageSujet: Re: IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Icon_minitimeDim 10 Jan - 17:15

    Le soleil venait de se lever sur Poudlard. Il devait être franc, il avait passé une nuit abominable, portant sa mine disait le contraire. Il avait la faculté mystique d’avoir une mine radieuse et éveillé même après les pires nuits, c’était un don qui s’avérait parfois plus qu’utile, il devait bien l’avouer. Il parvenait à cacher des nuits de folies, mais également les nuits d’insomnies. Cette nuit, c’était les insomnie qui l’avaient gardé en éveille, il était loin des nuits de folies qui avaient bercé sa scolarité à Poudlard, il remarquait avec effroi qu’être professeur était le bagne contrairement à ce qu’il avait cru. Le professeur Grayson n’avait ps assisté au banquet le jour de la rentrée. Il avait fait son arrivé à Poudlard quelque jour plus tard. Avant, il était retenue pour une mission des plus secrète au fin fond de l’Europe. Sa nomination n’avait pas fait l’unanimité auprès du ministère, il était considéré comme trop irresponsable, et trop dangereux pour être nommé professeur, mais ses qualité d’auror l’avaient désigné comme le candidat parfait au poste de professeur de défense contre les forces du mal. Il était considéré comme un des meilleur, si ce n’est le meilleur. Il n’avait jamais désiré ce poste, jamais, le ministre en personne l’avait presque forcé, sentant que quelque chose de sombre s’annonçait. Cayn le savait, tout ce qu’on lui avait appris s’illustrait à présent, il avait de nombreuse fois étudiés l’histoire du monde des sorciers, ses périodes sombres comme ses périodes de prospérité, mais le pire dans l’histoire c’est qu’elle ne cesse de se répéter, alternant prospérité et désarroi. La période de prospérité du monde des sorciers était longue, mais ne serait jamais éternelle, et ça, Cayn le savait bien. Mais il était à Poudlard désormais, il était professeur, tout en sachant qu’il avait deux missions importante, former ces élèves contre ce qui se prépare, protéger Poudlard, mais également une mission que l’on pourrait apparenter au renseignement intérieur, qui sont les cas à risques ?

    Cayn n’avait pas cours ce matin, non, c’était sa matinée de repos en quelque sorte. Il avait tenté en vain de resté blotti au fond de son lit bien chaud, mais tout seul, il devait avouer que rester au lit était bien moins marrant, surtout lorsque le sommeil ne pointait pas le bout de son nez. Debout à l’auror, le château sommeillait encore quand il commença à déambuler entre ces murs. Marcher, il n’y avait que ça qui le faisait penser à autre chose, car à présent il restait borné, borné à l’idée que le sommeille l’avait quitté. Qu’importe, il laissa ses pas le guider. Au loin, se dressait la tour d’astronomie. Il n’avait jamais vraiment aimé l’astronomie, mais il y avait emmené de nombreuses filles pour certaines soirée, dès qu’on leur parle de ciel et d’étoile, il voyait leur yeux s’illuminer. Ce qui le faisait rire, c’est que les élèves inventaient souvent des excuse lorsqu’ils arrivaient en retard à son cours, mais cayn n’était pas dupe il avait été élève avant eux, il avait appris à distinguer de véritable excuse d’un mensonge grotesque, pour le leurrer, il fallait se lever tôt. Comme il le disait à ses élèves « Avec moi, les excuse bidon ne marchent pas, il va falloir innover parce que toutes celles que vous sortez, je les ai sortie avant vous, soyez créatifs. ». il n’incitait pas ses élèves à mentir ou presque. En acceptant se poste de professeur, on lui avait demandé d’être intransigeant, et dur avec ses élèves, il essayait, mais lui et les règles, ça ne jamais fait bon ménage, mais ça, c’est une autre histoire, plus longues et moins passionnante, l’aversion de Cayn pour les règles remonte à son enfance, et comme dirait Freud, là st la cause de toute ses névrose, comme sa violence et son cynisme, entre autre.

    Il arriva à la tour, déserte. L’astronomie était la matière qu’il avait le plus détesté, il devait bien l’avouer, quel intérêt d’observer les étoiles, s’il y a quelque chose qui n’apporte rien c’est bien cela. Cayn a toujours été fasciné par la magie, et par dessus tout ce qui a un rapport au pouvoir, à la puissance et à la gloire. La magie, les sortilège, les potions, la métamorphose, la dfcm avaient pour lui été les matières les plus intéressante, car elles conduisait à l’apprentissage de capacité qui constituait un pouvoir. Lorsqu’il avait fait son apprentissage d’auror, on lui avait enseigné les bases de la magie noire, afin qu’il sache la distingué, et la combattre, cela avait été pour lui, les cours les plus intéressant de toute sa vie. Mais lorsqu’on lui disait astronomie, cela lui inspirait le dégoût, mais aussi une certaine nostalgie, astronomie rimait toujours avec Allegra. Non pas qu’il soit sentimental, loin de là, mais Allegra était une des seule personnes qu’il connaissait qui était passionné d’astronomie, et il devait bien avoué qu’il n’avait jamais, jamais, ô grand jamais compris cette passion pour les astres. Il l’avait quitté quand elle était devenue professeur, elle avait voulue qu’il reste avec elle, mais être enfermé entre quatre mur n’avait jamais été une passion pour lui, loin de là. Les murs, il détestait cela, il aimait être au grand air. Il avait choisit entre elle et être auror, aujourd’hui, il ne regrettait pas son choix, d’ailleurs cela faisait cinq années qu’il ne l’avait pas revue. On ne revoit pas ses ex, règle numéro un, la règle numéro deux était de ne jamais sortir avec des amies, mais ça c’était trop tard il l’avait déjà enfreinte, avec Allegra d’ailleurs qui malgré elle avait été sa meilleure amie. Il venait la saluer en quelque sorte, pour assouvir un désir de curiosité, était elle devenue une professeur vieille fille, avec six chat, des lunettes, des cheveux mal taillé et qui ne descend jamais de sa tour. Il pouvait dors et déjà réfuter la dernière chose, elle était descendue.

    Il entendit des pas, mais ne se retourna pas. Il faisait mine de regarder dehors, il ignorait s’il s’agissait d’Allegra, avec le temps elle devait avoir changé, mais elle aurait tout de même conservé des traits de visages qui lui était familiers. La voix de femme, qu’il reconnue lui dit bonjour, et lui demanda s’ils se connaissaient. Toujours dos à elle, il réprima un rire, puis il repris son sérieux pour se tourner face à elle. Il la regardait, elle n’avait pas vraiment changé, elle ne ressemblait pas à une folle, mais ses propos laissait penser le contraire, il dit alors, avec cynisme : - je te l'avais dit. A rester prof seule dans un chateau avec des gamins pré-pubères, tu allais finir par devenir cinglé, regarde toi, tu me reconnais même pas. Il avait envie de rire, rien qu’avec l’expression de son visage. Il devait avoué que lui même aurait été surpris de se voir ici, surtout en tant que professeur. L’idée était étrange, même pour lui qui avait toujours eut une profonde aversion pour les professeurs et leur règles sournoises et stupide. Que pensait elle, qu’il était là pour elle ? en quelque sorte, il venait la saluer, après de longues années, sans réellement savoir pourquoi, peut être parce qu’elle avait été son amie, ou simplement parce qu’il l’avait aimé ?

    (désolé du retard..)
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A. Allegra Gage

A. Allegra Gage

PARCHEMINS : 96
DATE D'INSCRIPTION : 01/01/2010
AGE : 33
MOOD : NOSTALGIC
PSEUDO : CHIKAKA
CREDIT : Baby Gone


IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Vide
MessageSujet: Re: IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES IL FAUT DESCENDRE DE TES NUAGES Icon_minitimeDim 14 Fév - 23:14

    J’essayai de me convaincre que ce que je voyais n’étais qu’un rêve. Il fallait croire que ma malchance inhabituelle était revenue à mes côtés pour au moins les prochaines dix années de ma vie. Je n’avais jamais rien fait de mauvais, j’étais la femme parfaite que tout le monde attendait de moi. Certes, j’avais parfois de la difficulté à discipliner mes élèves, le directeur ne pouvait pas trop s’en plaindre étant donné le nombre étonnant de gens qu’il y avait dans mes classes. Les gens disaient parfois que j’étais sotte, mais j’aimais mieux croire que les gens avaient toujours un bon fondement, peu importe qui ils étaient. Il fallait simplement que je creuse tranquillement, jusqu’à percer leur barrières et arriver à les faire tomber une fois pour toutes. C’était ce qui me caractérisait d’aussi loin que je me rappelle. D’ailleurs, c’était ce côté de moi qui m’avait forcé à harceler mon meilleur ami, lors de mes jeunes années. Il semblait si impénétrable, bien trop ténébreux et je m’en foutisme pour que quelqu’un daigne compter à ses yeux. Il fallait croire que j’étais réellement exceptionnelle, surtout vu la façon que les gens nous regardaient étonnés. J’aurais dût recevoir un prix, selon mes amies les plus fidèles, mais pour moi, je l’avais déjà reçu. Il était mon trophée, probablement la seule chose que je pouvais réellement arborer aux gens autour de moi. Les choses suivant son cours, nous avons finit par sortir ensemble, je devais avouer que mes sentiments pour lui dépassait l’amitié. Bon, je me voilais la face, j’étais bien plus amoureuse de lui qu’il l’était apparemment, puisqu’il décida de me quitter au moment le plus important de notre vie. Nous étions censé habiter ensemble, faire pleins de bébés et se marier, mais je ne pouvais me mentir plus longtemps. Je savais que la cage qui se formait autour de Cayn finirait par éclater, lui qui avait toujours besoin de lourdes aventures pour s’occuper. Qu’avais-je à lui offrir à part un pied à terre et une femme qui l’aimait aveuglément? Certes, certains dirons que c’étais déjà beaucoup, mais mon homme avait toujours eut une façon différente des choses. Bien que je ne pouvais pas lui en vouloir, j’avais été tellement détruite que je ne croyais jamais être en mesure de me relever. Après son départ, je ne fus jamais capable de trouver quelqu’un pour le remplacer, tous n’étant de pâles copies de cet homme que j’avais tant aimé. Après tout, les gens avaient probablement raison, je ne serais jamais heureuse si je pensais toujours autant à lui. Mais comment faire autrement alors que je le sentais en grand danger quelque part à chasser des mages noirs ? Quoiqu’il en soit, vous pouvez être certain que la dernière personne que je m’attendais à rencontrer dans ma tour d’astronomie fût Cayn Grayson. C’était donc ça. Depuis le début de l’école, tout le monde se taisait lorsque j’entrais dans la salle des professeurs. Ils voulaient tous épargner la vérité, me cacher la venue d’un nouveau professeur de défenses contre les forces du mal que je connaissais. Je m’en voulais d’avoir été aussi conne, autant que je pouvais haïr mes collègues en cet instant pour ne pas m’avoir laisser le temps de me préparer mentalement à notre futur premier échange. Mon visage était déconfit par tant d’émotions qui se reflétaient dans le plus profond de mon âme. Il était toujours aussi beau, toujours aussi mystérieux, je l’aimais toujours. Pourquoi est-ce que ça me faisait aussi mal de le voir enfin? J’étais figée dans un mutisme incongru qui ne faisait que le mettre dans une position de supériorité. Après tout, je n’avais été que son pion durant tant d’années, non?

    « Je te l'avais dit. A rester prof seule dans un chateau avec des gamins pré-pubères, tu allais finir par devenir cinglé, regarde toi, tu me reconnais même pas.» Toujours avec les bons mots pour me faire sentir mal. Oui, apparemment c’était moi la cruche qui maintenait des faux espoirs à son égard, celle qui croyait toujours en lui. Il était destiné à me faire souffrir, je ne savais même pas s’il s’en rendait compte. Ses yeux pénétraient les miens, m’envoyant de nombreuses images de notre passé heureux à mille à l’heure. J’étais tellement faible, comme toujours. Il le savait, je le savais. Mais nous savions tous les deux que je ne ferais rien contre, j’avais toujours avancé la tête basse, ne voulant pas recevoir les foudres contre moi. Et si j’avais envie de me battre une bonne fois pour toute? Oh, ne vous inquiétez pas, cette pensée me passa à travers l’esprit qu’un dixième de seconde. J’étais, et j’avais toujours été la chétive et délicate Allegra. « Je… Je ne suis pas cinglée… Ça… Ça fait plaisir de te revoir Cayn.» Bouse d’hippogriffe, pourquoi ma voix était elle aussi chevrotante?! Je pouvais déjà m’imaginer la suite des événements, lui qui rit de moi, qui enfonce encore plus le couteau dans la plaie. Je devais peut-être profiter de notre emplacement pour me lancer en bas de la tour, ce serait bref et tragique. Enfin, j’étais probablement plus trouillarde qu’une souris, alors on sait tous très bien que je ne ferais rien qui pourrait me faire de mal. Oh. Sans parler du brun, on s’entend car cette souffrance était inépuisable. Je baissai la tête pour ne plus avoir à affronter ses iris bleutés. « Alors, hum... Qu’est-ce que tu fais à Poudlard? J’ai toujours cru qu’être enfermé entre quatre mur n’était pas fait pour toi.» Merlin était-il dans les parages?! Parce qu’entre vous et moi, la phrase que je venait de fournir semblait presque hautaine… Du moins, ce n’en était pas du tout mon intention, peut-être que le vent semblait tourné pour une fois? Non, je ne devais pas crier victoire aussi vite, je savait très bien qu’il ajouterais quelque chose pour me rendre la pareille. Comment avions-nous pût changer notre relation du tout au tout, après tant d’années d’amitiés? Certes, demander à Cayn, j’étais tellement inoffensive que je ne crois pas l’avoir retenu aucune fois…
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