BRAKIUM EMENDO*
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je t'attendais. (ysolde)

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Wilfried Durham

Wilfried Durham

PARCHEMINS : 140
DATE D'INSCRIPTION : 18/12/2009
CREDIT : woody pepper


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MessageSujet: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeLun 21 Déc - 21:32

      je t'attendais. (ysolde) 2u5vxat je t'attendais. (ysolde) Good12
      © LIVEJOURNAL
      ysolde & wilfried
      YOU'RE LATE. SO I'M..?
      près du lac. aux alentours de 19heures.

    Les couloirs de Poudlard étaient vastes, oui ils l'avaient toujours été même si les années que venaient de passer Wilfried dans l'enceinte de l'établissement le grandissait, même si tous ces moments passés à traverser ces énormes couloirs étaient passés, même si il les traversait encore et toujours pour quelques moments encore ils étaient toujours aussi larges, toujours aussi imposant. Ces dimensions nous donnait l'impression d'être libre, de pouvoir marcher comme on le souhaitait, à cloche-pied, en courant, en volant même, on avait cette impression de voler, cette sensation de pouvoir marcher longtemps et d'être heureux en marchant. Non je n'exagère pas, je dis ce qui est vrai et je crois que peu de gens se font la réflexion: admettons que les couloirs étaient tout serrés, étouffant, croyez-vous que l'on aurait l'impression d'être libre ? Et bien non, de toute manière la château en lui-même est d'une qualité des plus sensationnelles, cet espace si large, l'odeur des pierres couvrant les murs, la fraicheur du lien le rendant chaleureux. Wilfried les aimait oui, il aimait ces endroits dans au sein de l'école, il aimait cette place tout bêtement, il se sentait enfin lui, il avait enfin appris à avoir confiance en lui, cette chaleur, ces couloirs, cette liberté l'avaient aidé à agrandir son esprit et à ouvrir son coeur, même si cette partie de son évolution était la moins développée, hors-mis le fait est qu'il est trouvé une personne le comprenant, une personne à aimer, il n'était pas un jeune homme avec un coeur grand ouvert comme ça comme... comme ces couloirs quoi ! C'était sans doute pour cela qu'il aimait tant ces couloirs, il aimerait tant leur ressembler, être ouvert, apportant tant de chaleur aux personnes qui passaient devant, apporter du réconfort. Oui, Wilfried aimerait tant apportant de la chaleur, de douceur, comme le faisaient tellement bien tous ces murs qui l'entouraient depuis ces premiers pas dans l'établissement.

    Aujourd'hui même, WIlfried traversait ces calmes couloirs où il y croisa quelques visages inconnus, un lui marqua l'esprit, c'était un jeune homme silencieux qui avait une l'air manquant d'assurance malgré l'agilité de ses pas minuscules, il avait posé les yeux sur notre gryffondor puis les avait baissé en gémissant, c'était un mélange de pleurs et de grognements, Wilfried n'avait pas compris le comportement de celui-ci, avait-il une si mauvaise mine pour effrayer un jeune élève ? Pour une fois qu'il était plutôt calme, était-il devenu une personne effrayante aux yeux d'inconnus ? Après ces présences peu nombreuses et rapide, il avait palpé de ses pupilles l'endroit qu'il traversait, les roches sur lesquelles ses pieds dansaient étaient devenue quelque peu humide et molle, il se trouvait à l'extérieur du château, où la verdure régnait malgré un vent frais et l'humidité du lieu causé par la météo de la veille, mais aussi l'étendue d'eau non loin. Wilfried en profita pour allumer une cigarette, il tira une première fois sur celle-ci puis tira une nouvelle fois en crachant la cigarette dans l'air, maintenant pollué par les substances toxiques que créaient ce minuscule petit objet. Il marcha, lentement vers un endroit où il avait l'habitude de se rendre, cet endroit se trouvait non loin du lac de Poudlard qui subissaient divers mythes crées par des élèves bien souvent, à côté d'un grand arbre où à côté de nombreux troncs et morceaux de bois jonchaient le sol. Il s'y rendit curieux de voir l'endroit aussi désertique que le parc ou encore les couloirs. Les sourcils froncés, l'air plutôt mécontent, il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, mais un peu plus longtemps. Arrivé à bord, il s'installa sur un des troncs et patienta tirant plusieurs fois sur sa cigarette.

    Une heure venait de passer, elle n'était toujours pas là. Pour une fois, il avait été en avance et, elle n'était toujours pas là.
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Ysolde H. Chamberlayn

Ysolde H. Chamberlayn

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeLun 21 Déc - 22:51

Les devoirs étaient une invention monstrueusement sadique. Oui, sadique, Ysi pensait que c'était le mot qui convenait. Si cela n'avait tenue qu'à elle, elle n'aurait pas fait ses devoirs, pas ce soir, ni un autre soir. Elle n'était pas doué en cours, les devoirs étaient pour elle un défi, un véritable défi. Elle peinait à réussir ses devoirs, et surtout à obtenir une note convenable. La sorcière avait obtenue ses buses et ses aspcis de justesse, pourtant, elle avait travailler dur, même très dur. Elle n'était pas un cerveau, elle c'était les muscle, et agir avant de réfléchir. La défense contre les forces du mal était la seul matière dans laquelle elle s'en sortait avec des notes plus ou moins honorables. Elle n'avait pas les capacités de certains élèves. Elle n'était pas de ceux qui allaient à un contrôle sans avoir bosser à fond leur cours au préalable et qui s'en sorte avec un optimal. Elle faisait son maximum. Derrière son côté je m'en fou de tout, je suis une rebelle, et l'école ça craint, Ysolde passait beaucoup de temps à travailler. Avec une sœur comme Sonja, elle ne pouvait pas rivaliser, cette dernière était douée à l'école elle, c'était la seule chose qu'elle lui enviait. S'il y avait une personne avec laquelle Ys s'entendait à la perfection depuis toujours était Sonja, elle n'avait jamais été jalouse de sa sœur, jamais. Physiquement, elles étaient parfaitement identique, parfaitement, de véritable jumelle. Sur le plan du caractère, elles avaient chacune leur propre qualité, l'intelligence était la seule chose que Ys était susceptible de lui jalouser.

Elle était toujours à l'heure. Oui, toujours à l'heure. Elle avait passé le début de la soirée (ou la fin de l'après midi, comme vous préférez) dans la bibliothèque ensevelie sous une montagne de livre de potion dans l'espoir que la matière puisse s'imprégner dans son esprit, en vain. Elle avait lu tellement de livre, tellement de page. Malheureusement, elle ne se souvenait pas de la moitié de ce qu'elle avait lu, ce n'était pas faite d'y avoir mis de la volonté. Malgré tout ses efforts l'école n'était pas son fort, quand elle pensait à l'avenir, elle ne voyait rien, persuader qu'au fond, elle n'était qu'une bonne à rien. Elle avait même faillit s'endormir sur une pile de livre. Affalée sur la table, elle se laissa doucement tomber sur la table, laissant à ses muscles le loisir de ce relâcher. Elle ferma doucement les yeux, elle avait le temps, il était tout juste dix huit heure vingt, son rendez vous était à dix neuf heure. Elle se laisse doucement emporter loin. Elle avait envie de s'endormir. (…) quelques minutes plus tard, elle se réveilla en sursaut quand la bibliothécaire posa dans un grand bruit des livres sur sa table. Assise sur sa chaise (d'où elle manqua de tomber), les yeux grands ouverts, elle fixa la femme qui venait de perturber son sommeil. Nonchalante, et méprisante, la sorcière fourra ses parchemins dans son sac. Elle toisa la femme, et ne pris pas la peine de ranger les livres qu'elle avait sorti. Son sac lourd, elle le mis sur l'épaule, fière, elle sorti de la bibliothèque sans se retourner, jetant un regard à sa montre. Dix huit heure cinquante cinq, elle allait finir par être en retard.

La sorcière sorti alors, son sac sur l'épaule; elle arriva dans le parc, l'allure nonchalante, comme toujours. Avec elle, c'était soit hyperactive, soit nonchalante, c'était toujours comme ça. Elle était à l'heure, oui, à l'heure, enfin... à son heure. Elle se rendit d'un pas rapide à l'endroit de rendez vous. Elle aimait les rendez vous du genre. C'était comme ça depuis des années, oui, depuis des années, le même lieu, pourquoi changer. Elle l'aperçu, à sa place. Elle était souvent la première, car selon elle la ponctualité était quelque chose de primordiale, oui, primordiale. La sorcière posa son sac, ou plutôt le jeta contre le tronc d'arbre (oui, vous avez vu, elle prend grand soin de ses affaires.). Elle s'assit à côté de lui sur le tronc, et l'embrassa avant de dire de bonne humeur et avec malice :

- pour une foi que tu es en avance !



ps = c'est nul, je sais --'
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Wilfried Durham

Wilfried Durham

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeMar 22 Déc - 12:50

    Oui, il l'attendait, assis sur le tronc d'arbre d'un air des plus blasé, Wilfried observait la plaine, l'herbe qui dansaient au gré du vent, il sentait ce même air se frotter contre son visage et disparaître aussitôt pour trouver une autre personne à enlacer. Son regard se promenait un peu partout dans les environs, après avoir observer minutieusement les brindilles vertes jaillissant du sol, il avait fait un petit tour sur le lac, l'ambiance était plutôt lente, l'eau ne se mouvait que trop rarement, le vent n'était pas assez puissant pour que celle-ci ne devienne mobile, elle s'était contenté de l'écouter et de se rafraichir, comme l'air était frais. Oui, le regard de Wilfried avait bien eu le temps de regarder, d'observer tout ce qui l'entourait mais rien ne convenait à ce qu'il attendait vraiment, ce n'était pas l'eau sombre et l'endroit mystique du lac qu'il recherchait, ce n'était pas les vieux troncs antiques et somptueux semblant même poussiéreux tels les vieux livres de la bibliothèque de l'école qu'il attendait si impatiemment, ce n'était pas non plus les branches de ces arbres, complètement dénudé qu'il souhaitait regarder... il avait envie de la voir, elle, de sentir sa présence à ses côtés, d'entendre sa voix, ses plaintes des plus divertissantes, observer ses traits fins dont il ne se lassait toujours pas et de pouvoir voir ce sourire si sublime qui caressait ses lèvres dès qu'elle remarquait le manque d'attention de son compagnon. Il avait aussi envie de la voir s'énerver toute seule parce qu'il n'arrêtait pas de la regarder. Oui, alors que Wilfried attendait sur son tronc d'arbre, il pensait à elle. Mais rapidement, un sentiment grandissait en lui, une graine de colère se mit à pousser, grandissant d'une allure exceptionnelle, pourquoi était-elle en retard ? Qu'avait-elle bien à faire ? Pourquoi n'était-elle toujours pas là ? Avait-elle oublié ? Et si elle avait bien oublié...

    Les secondes passaient et les minutes s'écroulaient, les environs étaient toujours aussi déserts et sa venue semblait inespérée. Cependant, Wilfried préférait attendre encore. La fraicheur du soir se faisait sentir, mais le froid n'était pas d'une grande importance pour le moment, la colère, la vitesse dont se déplaçait le sang dans ses veines le tenaient bien au chaud sur son tronc. Des pas alors se fit entendre et un bruit violent se fit entendre contre les branches qui demeuraient près du tronc où était installé Wilfried. Elle arrivait enfin, mais pourquoi à cette heure-ci ? Ysolde s'installa alors à ses côtés et lui offrit un baiser avant d'ajouter d'un ton qui ne fit qu'agrandir la colère naissante chez Wilfried. Quant à lui, il préféra lui faire remarquer son mécontentement par une allure des plus froide, y ajoutant un ton adéquat.

      « Pour une foi que tu es en avance !
      ─ Tu as raison, en revanche, on ne peut pas dire que tu le sois, n'est-ce pas ? »


    Le regard de Wilfried qui se contentait de fixer un point tout à fait invisible s'empressa de jeter un regard noir en coin à la femme qui avait hanté ses pensées depuis qu'il avait posé ses fesses sur ce gros tronc d'arbre dont il avait l'habitude de s'asseoir bien souvent. Oui, cet endroit était devenu leur lieu de rencontre, un endroit où ils venaient passer du temps tout les deux et rien que tout les deux, un endroit où ils riaient, où ils parlaient, où ils se taquinaient, où ils se battaient, où ils s'embrassaient... ils appréciaient cet endroit depuis bien longtemps, depuis qu'ils s'étaient embrassés la première fois et depuis qu'ils s'étaient avoués leurs sentiments l'un envers l'autre. Ils s'aimaient et cet endroit était un endroit précieux pour tout les deux c'est pourquoi, Wilfried avait beaucoup de mal à croire que Ysolde soit arrivée en retard. La simple idée qu'elle ait oublié leur rendez-vous ici, d'être si en retard alors qu'ils ne l'avaient quasi jamais été ─ parce que bon, on ne peut pas dit que Wilfried arrive toujours à l'heure ─ le mettait complètement hors de lui, oui.
    Il se leva alors brutalement et son regard se remplit aussitôt de colère, ce sentiment qui l'avait habité une bonne demie-heure plus tôt. Il la regarda et la pointa du doigt d'un air accusateur, tout en haussant la voix.

      « N'est-ce pas ? Évite de me sortir ces excuses débiles qui ne feront qu'empirer les choses, tu avais oublié hein ? C'est ça t'avais bien oublié ? J'arrive pas à y croire tu sois capable d'oublier cet endroit Ysi, moi je ne l'oublie pas, c'est impossible bordel ! Je n'arrive vraiment pas à y croire ! »


    Révolté, il fit quelques pas sur lui-même, quittant le regard d'Ysolde un moment, il n'aurait peut-être pas du s'emporter comme ça, mais c'était son tempérament et... cet endroit était sacré pour lui, il avait tout simplement... beaucoup de mal à y croire.


mais non (aa) moi je me suis trop emporté xD
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Ysolde H. Chamberlayn

Ysolde H. Chamberlayn

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeVen 25 Déc - 22:29

    Le parc, dieu qu'elle aimait passer du temps au parc. Avec sa soeur, ou avec lui, ou avec Dolce, c'était pareil, elles les aimait tellement tout les trois, sa jumelle, son copain et sa meilleure amie, y'a pas à dire elle y tenait à ces trois là. D'ailleurs, Dolce, elle l'avait connue en la sauvant des griffe d'une seprentarde hystérique, elles s'étaient liée d'amitié, puis elle était le bras armé du duo, elle fonçait dans le tas tandis que Dolce elle était bien plus posée réfléchie. Il fallait de tout pour faire un monde. Il fallait des hystériques, des fonceurs, des naïfs, des violents, des romantiques, des imbéciles, des méchants, des idiots, des fleures bleue. Oui, il faut de tout pour faire un monde. et oui, même de gens qui sont en retard, ou plutôt de gens qui sont sujet à d'énormes qui proquo. Premièrement oui, monsieur, elle était toujours à l'heure. Oui, parfaitement. Toujours à l'heure. Plus ponctuel, on ne fait pas. Ne supportant pas que les autres soient en retard, elle préférait donner l'exemple. S'il y avait une chose qu'il l'insupportait dans ce monde c'était l'attente. Elle avait attendue six mois dans le ventre de sa mère, elle n'avait donc pas de temps à perdre. Elle avait même dû attendre que sa sœur naisse avant de pouvoir respirer l'air et voir sa mère et son père. Elle ne supportait pas attendre, avec un caractère pareil, il ne valait mieux pas la faire attendre en plus. Lorsqu'il lui rétorqua qu'elle ne pouvait pas dire qu'elle était en avance. Elle leva le sourcil, le toisant légèrement. Elle était surprise de sa remarque, mais ne le montra pas. Règle numéro un, ne jamais montrer que vous êtes surpris, c'est une faille. Elle laissa planer le silence. Rien de mieux que le silence pour laisser se tasser les choses. Elle aimait bien le silence dans la mesure où il n'était pas trop prolongé.

    Elle resta calme, jusqu'à ce qu'il se lève et la regarde en la pointant du doigts. Elle l'écouta énoncé son petit discourt. À mesure elle ouvrit la bouche choqué, avec la délicieuse envie de lui dire de fermer sa gueule. Oui, on ne parle pas comme ça à cette fille, sinon, elle vous bouffe. C'est la règle du jeu. Il lui reprochait d'être en retard c'est ça ? Il est stupide ? Stupide ? Elle lui avait dit qu'ils se retrouveraient à dix neuf heure, et il était dix neuf heure. Qu'est ce qui lui prenait donc ? Elle l'oublier ? Quel idiot n'est ce pas. Comme si elle pouvait l'oublier, lui, et ce tronc, leur histoire. Elle était énervé rien que par ses paroles, et ce n'est pas peu dire. Il en fallait peu pour énerver la sorcière, peu, peu, peu, il parvenait à l'énerver très vite, il avait malgré lui ce don. Une seule autre personne avait ce don sur terre, sa mère, elle l'énervait encore plus vite même, un mot d'elle et la sorcière était énervé pour la soirée. Elle l'écoutait, incrédule, et lorsqu'il eut fini sa petite tirade, laissa planer quelques seconde de silence. Elle avait des centaines de mots qu'elle mourrait envie de dire. Le premier était sans l'ombre d'un doute 'IDIOT', ou encore 'IMBECILE', mais ce n'était pas assez fort, elle cherchait à la vitesse de la lumière ce qu'elle allait bien pouvoir lui répondre. De toute façon elle n'était pas en retard, non, elle était à l'heure, point barre, c'est lui qui était en avance c'est tout. Quelques secondes plus tard la sorcière se leva du tronc, tandis qu'il faisait des pas. Elle s'approcha de lui, assez près pour que ses paroles puissent lui percer les timpants, quand on la cherche, on la trouve et là, le traitement est le même pour tous, pour les amis, les amours et les ennemis, en colère, il n'y a pas de différence, à l'amour comme à la guerre, pas de quartier.
    DES EXCUSES ?! Il ne manquerait plus que je m'excuse tiens ! C'est de ma faute si t'es en avance et que tu poirote comme un con sur ton tronc ducon ?! Comme si je pouvais oublier ! T'es con tu le fait exprès ? Hein ? des fois je me demande ! Comme si je pouvais oublier espèce d'imbécile ! Je suis en retard d'une minute ! UNE MINUTE ! Et toi tu me fait une scène faut pas déconner non plus ! C'est du grand n'importe quoi : UNE MINUTE ! On avait rendez vous à dix neuf heure, j'arrive à dix neuf heure une t'es encore plus précis qu'une montre suisse mon pauvre ! Mais c'est du grand n'importe quoi ! Comme si je pouvais oublier, des fois je me demande ce qui te passe par la tête, y'a des choses qu'on ne peut pas oublier, des fois on dirai que t'as pas confiance en moi !


    Lâcha alors la sorcière hors d'elle. Dix neuf heure, si pour lui c'est être en retard, où va le monde ? Elle se demandait parfois ce qui lui passait par la tête. Okay, plus d'une fois, elle lui avait reproché d'être en retard car elle ne supportait pas d'attendre, mais jamais, jamais pour une minute, pour dix, voir pour cinq elle commençait à s'impatienter, au bout de dix, c'était le flots d'insultes et de colère qui commençait. Elle était face à lui, regardant vers le haut, elle était bien plus petite que lui, elle le fixait de ses yeux vert sans presque cligner des yeux. Elle le fixa, droit dans les yeux. Elle avait pour habitudes de ne jamais dévier du regard quand elle fixait quelqu'un avec qui elle s'engueulait, simple coutume, simple façon de montrer que l'on tien la route. Ne jamais se montrer faible, voilà la règle numéro deux. Ne jamais se montrer faible, même face à lui, elle ne plierait pas, FOIE D'YS !


et paf, ys démare au quart de tour xD
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Wilfried Durham

Wilfried Durham

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DATE D'INSCRIPTION : 18/12/2009
CREDIT : woody pepper


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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeDim 3 Jan - 1:30

    A croire que Ysolde avait déteint sur Wilfried ou bien l'inverse, c'est fou... comme ils étaient tout les deux, soit ils s'enflammaient de rage l'un après l'autre en un minimum de temps, soit ils s'enflammaient de leur amour si passionné en se partageant de tendres baisers ou encore de douces paroles au creux de l'oreille de l'autre. On les voyait aussi rire de leur complicité qui rendaient jaloux bien nombre de jeunes personnes célibataires ou même de couple tout simplement qui ne bénéficiaient pas de cette complicité que partageaient Ysolde et Wilfried. Oui, cela faisait bientôt six ans que les deux jeunes adultes s'offraient leur coeur et ils s'aimaient comme jamais, ils rendaient toujours ces jeunes couples aussi jaloux et ces célibataires si endurcis les enviaient toujours autant. Seulement il y avait des moments où on ne comprenait plus rien, où les étincelles jaillissaient comme ce que l'on aurait jamais vu, où leur amour semblait s'être transformé en une hargne des plus incrédule. Mais ces querelles qui faisaient souvent surface provoquaient souvent un sourire en coin chez certaines personnes. De la satisfaction peut-être ? Y en avait-il des si jaloux pour souhaiter à un si beau couple de profondes disputes ? Ou encore un sourire amusé qui voulait simplement dire qu'ils s'embrasseront, riront comme d'habitude après ces moments de noirceur ? Que ces disputes reflétaient leur amour si soudé ? Car, si vous remarquez bien, ces petites jalousies transformées en disputes, cette possession bien vivante étaient finalement la preuve de leur fidèle amour, ne trouvez-vous pas ? Malheureusement, ces petits pics faisaient toujours mal sur le moment, ils étaient là et ils s'empreignaient dans leur coeur malgré l'amour qu'ils portaient l'un pour l'autre. De toute manière, ils étaient comme ça tout les deux, pourquoi changer les vieilles habitude ? Oh oui les vieilles habitudes... des habitudes datant de plusieurs années maintenant, toujours bel et bien présentes. Toujours entre eux.

    Alors que ses lèvres se mouvaient de plus en plus rapidement, Wilfried ne se rendait pas compte de la gravité de ses propres paroles, de ce regard si inceste qu'il envoyait à Ysolde un regard impénétrable et absolument énigmatique. Il parlait, en la pointant du doigt, la jugeant, mais il avait raison. Cela faisait une heure qu'il attendait et elle était en retard, elle était en retard et elle avait sans doute oublié oui, oublié ! C'est ce que notre amoureux avait compris il avait cru que leur endroit à eux avait été oublié par la femme qu'il aimait ! Il était déboussolé à cette idée et révolté, c'est pourquoi ses gestes plongeaient dans l'extrême. Elle se tut alors, d'un blanc qui ne prévoyait qu'une vague tempête de... non pas de remords mais de mots, de véritables mots exprimant cette expression qui se tramait sur son visage que Wilfried ne connaissait que trop bien, ce visage si calme finalement qui annonçait une véritable tempête, une avalanche d'injures à son propos. Oui, il la sentait venir avec ses grands pas, il la sentait. A peine une seconde pour se mettre les idées en place ou encore pour lui balancer d'autres reproches à la figure qu'elle s'était levée du tronc s'approchant furtivement de Wilfried le plus près possible, cette proximité dont elle use lorsqu'elle a envie de se faire entendre. Quant à lui, il resta de marbre en préparant ses oreilles de l'avalanche de sons qui allaient sortir de sa bouche.

      « (...) Comme si je pouvais oublier, des fois je me demande ce qui te passe par la tête, y'a des choses qu'on ne peut pas oublier, des fois on dirai que t'as pas confiance en moi ! »


    Tout ses mots s'imprégnaient dans son esprit, car Wilfried étant une personne impulsive n'oubliait rien lors de diverses disputes seulement sur le coup, il ne songeait pas, non. Il parlait, se battait mais ne songeait pas, il y songeait quelques temps après, ou le lendemain. Tout dépendait de lui. La preuve, il n'avait même pas relevé la remarque d'Ysolde, au niveau du manque de confiance, ce qui en temps de paix, l'aurait profondément blessé. Seulement, sa colère s'était fixé sur ce retard et cet oubli qui hantait ses esprits. Si elle n'avait pas oublié, où avait-elle rangé sa tête ? Il l'observait, elle qui le regardait de haut avec sa petite taille. Il aurait aimé l'embrasser si ils ne se disputaient pas à l'instant même mais c'était impossible. L'idée ne vint lui effleurer l'esprit que l'espace d'une seconde à peine.

      « Oh arrête de te foutre de moi, j'en ai plus qu'assez d'être ton jouet à tout faire ! J'ai pas que ça à faire, attendre mademoiselle pendant des heures, je te dis une heure c'est une heure, okay ? Si c'est une tête qui te manque je te conseille d'aller t'en acheter une, parce que je t'avais dit DIX-HUIT HEURES merde ! Qu'est-ce qui te faut ?! Et parle pas de confiance hein parce que si tu n'avais pas oublié tu aurais été là avant, parce que t'étais où pendant cette heure hein ? Si t'as plus envie de fois ce con que je suis et tronc ducon comme tu dis si bien, te sens pas obligée de me faire poiroter une heure, compris ? Je préfère autant rester bien au chaud sous ma couette au lieu de rester planté là comme un con à attendre quelqu'un qui me fera péter un plomb ! »


    Il se tourna alors brutalement, quittant son visage et son regard. Énervé. Il aurait voulu donner un coup quelque part pour accompagner ses paroles et son incertitude mais rien ne l'entourait à part de l'herbe humide et complètement molle. Seule régnait cet arbre et ce tronc sur lequel ils s'étaient assis tant de fois, mais ils s'y trouvaient bien trop loin de lui, de plus cet endroit était bien trop sacré pour lui pour y faire pénétrer sa colère avec un geste brutal. Il balança alors sa main dans le vide puis se retourna alors vers Ys. Un rictus s'empreint de ses lèvres quelques instants puis disparut très lentement tandis que son regard semblait concrètement déçu, la colère était toujours là cependant cette histoire de confiance vint lui pincer le coeur.

      « Je n'ai pas confiance en toi... et depuis quand... »



oh sorry for my late ><
me fait pas une crise comme Wilfried x''DD
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Ysolde H. Chamberlayn

Ysolde H. Chamberlayn

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeSam 23 Jan - 23:43

    Serait-il possible de chronométrer le temps que mettent respectivement Ys et Wil pour s'énerver ? En tout cas, chacun dans leur style, ils étaient les champions pour s'énerver. Depuis son plus jeune âge, Ys s'énervait pour un rien, elle repoussait toujours plus loin les limites. Son caractère enflammé avait donné du fil à retordre aux membres de sa famille, la seule personne contre qui elle ne s'énervait jamais, la seule personne sur qui elle ne passait jamais ses nerfs était sa jumelle Sonja. Il fallait avouer que sa cible privilégié était Will, oui, il avait le don de l'énerver pour rien, c'était comme ça, cela ne voulait pas dire qu'elle l'aimait pas, bien au contraire, elle l'aimait, oui, elle l'aimait, mais le moment n'était pas de le dire, là, elle passait ses nerfs sur lui. C'était comme ça, il y avait un temps pour tout, le temps était aux engueulades. Elle le toisait, elle le toisait tout le temps lorsqu'ils se disputaient. Lorsqu'elle ne remuait pas ses lèvres pour laisser sortir un flot de paroles, elle les pinçait, nerveuse, et énervé. Leur complicité faisait pas mal de jaloux, peu de monde pouvait partager autant avec une personne, surtout sur un telle durée. Aujourd'hui, c'était souvent des couples kleenex comme dirait les moldus, un mois, voir mois, et emballez, c'est pesez, entre Ys et Will, cela durait depuis un moment, un long moment. Ce que les gens ne savaient pas, c'était que les disputent les rapprochaient parfois même si cela donnait l'impression du contraire.

    La sorcière avait le cœur qui battait, son visage reflétait la colère et l'énervement. Ce qu'il reflétait aussi c'était un peu de tristesse, sans vouloir le confier ni même l'avouer, elle était triste, car au fond il n'est jamais agréable de se disputer avec quelqu'un que l'on aime. Mais elle était certaine d'avoir raison, il lui avait donné rendez vous à dix neuf heures, puisqu'elle lui avait dit qu'elle devait travailler à la bibliothèque, bien qu'elle n'apprécie pas les cours, elle tentait de donner le meilleur d'elle même pour pouvoir s'en sortir dans la vie. Elle était persuader d'avoir raison, voilà pourquoi elle le toisait et voilà pourquoi elle lui jetait un regard noir accusateur. Elle l'écouta s'énerver. À l'entendre, il était aussi énervé qu'elle, mais il refusait d'admettre qu'il lui avait dit dix neuf heures, elle n'était pas folle, elle lui avait dix dix neuf, et non pas dix huit. À l'entendre, elle avait l'impression qu'il était jaloux du fait qu'elle avait peut être passé la dernière heure avec quelqu'un d'autre que lui. Bien qu'elle trouvait cela débile, elle aurait réagit de la même manière si la situation avait été inversée. Elle détestait voir Will avec d'autre filles, mais elle se retenait de s'énerver, parfois. Juste quand il tourna le talons, elle rétorqua froidement : "J'étais à la bibliothèque, je te l'avais dis. Tu ne m'écoute pas. Tu es jaloux parce que j'ai passé la dernière heure en compagnie de livre, tu es pitoyable, j'avais dix que je serais là pour dix neuf heures parce que j'allais à la bibliothèque pour faire mes potions, mais tu ne m'écoute même pas et après tu t'énerve, comme si c'était de ma faute." étrangement, malgré un ton un peu froid, elle avait vraissemblablement retrouvé une partie de son calme, elle avait exposé calmement ce qui c'était passé selon elle, espérant qu'après la tempête, il y aurait peut être le calme, elle espérait.

    il lui tourna alors le dos. Elle poussa un soupire, et croisa de nouveau ses bras sur sa poitrine. Elle n'aimait pas les disputes, cela lui pinçait le cœur, elle le laissa transparaitre, mais il ne la regardait pas. Elle avait l'air calme. Elle n'en avait pas que l'air, la tempête était passé, du moins pour elle. Elle avait dit tout ce qu'elle avait sur le cœur, c'était ça le point fort des disputes, cela permettait de mettre les choses au point lorsque les disputes étaient bien faites si l'on peu dire. Elle ne le quittait pas des yeux, elle ne pouvait pas s'empêcher de le regarder, c'était comme ça. Est ce que le regard du jeune homme allait daigner croiser le sien ? Elle espérait. Elle poussa un petit soupire lorsqu'il frappa le vide. Il se tourna vers elle. Elle le fixait. Il était toujours en colère, mais elle tenait bon, il était hors de question qu'elle baisse les yeux; même lorsqu'ils se disputaient, elle gardait cette idée de compétition qui lui était chère, elle avait horreur de perdre, hors baisser les yeux, c'était perdre, hors de question, même pas en rêve. Il répéta la phrase qu'elle avait dite, elle avait dit qu'il ne lui faisait pas confiance. Elle y avait été un peu plus fort, mais si c'était ce qu'il lui fallait pour qu'il réalise qu'il avait tord, elle était prête à tout. Elle dit alors : " Depuis quand ? Depuis que tu t'énerve pour rien, depuis qu'on dirait que tu me repproche d'avoir été ailleurs qu'avec toi pendant une heure. depuis que tu m'accuse d'être en retard alors que je t'avais dit que je serais là à dix neuf heure. depuis que tu m'as dit, je cite J'arrive pas à y croire tu sois capable d'oublier cet endroit, fin de citation. Je peux pas oublier, tu es complètement débile de croire ça. débile. " elle était calme, hyper calme, ce qui était étrange, son visage était assez triste, plus elle y pensait, plus cette histoire de confiance la travaillait, et si, et si c'était lui qui n'avait plus confiance en elle ? elle essayait de chasser cette idée de son esprit, elle essayait, mais plus on essaye de chasser une idée, plus elle revient au galop. elle le regardait, les bras croisés sur sa poitrine, elle fit un pas en avant.
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Wilfried Durham

Wilfried Durham

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeDim 7 Fév - 19:43

Etonnant n'est-ce pas ? Ce couple était tellement jalousé, envié... comment Ysolde Chamberlayn et Wilfried Durham étaient capable de se réconcilier après ces violentes disputes qu'ils s'infligeaient ? La franchise, tout simplement et leur amour, pur et sincère, ils s'aimaient et leurs tempéraments respectifs faisaient qu'ils étaient obligatoirement soumis à refléter la réalité, à exprimer ce qu'ils ressentaient lorsque quelque chose n'allait pas chez l'un et chez l'autre. Le seul inconvénient peut-être, c'était qu'à chacune de leurs disputes, ils se déchiraient, se prendre la tête pour généralement des sottises qu'ils considéraient comme quelque chose d'important faisaient que leur coeur se déchiraient, ils se balançaient des pics, plus vrais les uns que les autres, ils se regardaient bien en face pendant ces minutes d'engueulade. Et se regarder en face pendant quelques dures minutes, ça fait mal. Même pour les personnes les plus franches et les plus sincères, ça fait toujours mal de regarder ses véritables défauts une bonne fois pour toute. Logiquement, lorsqu'on se rend compte que l'on a tord et que notre raisonnement ne tient plus la route, on ferme notre gueule et on essaie de baisser le courant de la rivière, on laisse passer l'eau sous les ponts, n'est-ce pas ? Mais... non. Quand on s'appelle Wilfried Durham, que l'on sort avec une fille comme Ysolde Chamberlayn c'est impossible, parce que se faire écraser, ce n'est pas comme une humiliation mais... c'est juste une question de fierté, ou.. non pas vraiment, c'est juste que... Wilfried aime bien trop Ysolde pour la laisser dire qu'il avait en tête qu'elle pouvait être avec quelqu'un, un autre homme, quelqu'un d'autre que lui pendant que lui l'attendait à leur endroit à eux. Pathétique. Vous saurez que le jeune homme a du mal à s'avouer qu'il est jaloux, dès qu'il la voit avec d'autres hommes c'est... difficile. La jalousie est en fin de compte un moyen d'avouer à Ysolde qu'il est fou d'elle, on pourrait se demander ce qu'il y a de mal là-dedans mais le jeune homme préfère le lui avouer autrement, pas dans un tel contexte. De plus, cette histoire de confiance l'avait rendu dans un état encore plus horrible, sa petite-amie, non le terme était trop bas pour représenter ce qu'il ressentait pour elle, la femme de sa vie, celle qu'il aimait par dessus tout était en train de lui dire qu'il n'avait aucune confiance en elle, une chose horrible. Et fausse. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait employé ce terme fort juste pour qu'il remarque qu'elle avait raison et qu'il était bel et bien jaloux. Malgré la douleur qu'avaient provoquée ces mots, il fallait avouer que ça fonctionnait, il avait compris qu'il avait tord.

Le calme alors de Ysolde se fit sentir, sa voix si suave enveloppa légèrement la colère de Wilfried, comme si le son de sa voix avait un impact sur le jeune homme et ses sentiments violents. Elle l'accusait une nouvelle fois de l'avoir accusé d'avoir oublié cet endroit, leur endroit à eux. Le regard alors du sorcier changea lorsqu'elle évoqua cette traitresse qu'il avait cru. Il semblait désolé, lui n'oublierait jamais cela, il l'aimait tellement qu'il était incapable de l'oublier. Ysolde l'aimait de même, non ? Alors elle non plus elle n'était pas capable de l'oublier. Il l'écoutait avec difficulté, sa colère se dissipait peu à peu tandis que la voix de la jeune femme elle devenait de plus en plus calme, d'un calme assez incroyable. Il commençait seulement à se dire que ses accusations avaient du lui faire énormément de mal, accusé quelqu'un de confiance surtout lorsqu'ils s'agit d'eux deux... Wilfried avait confiance en elle, c'était certain. Il était juste jaloux, et dans tous les cas avait peur de la perdre, vraiment peur de la perdre. Sans elle, sa vie serait tellement différente... qu'il ne préfère même pas y songer pour le moment surtout pendant cette grave dispute.
Ses paroles étaient sincères et soudain, Wilfried s'en voulait de l'avoir accusé pour tant de choses, pourquoi ne pouvait-il pas simplement être moins impulsif ? Elle avait raison sur toute la ligne et il n'avait cessé de lui envoyer des pics en pleine tronche alors qu'il avait complètement tord. Ce qu'elle entreprit de dire le toucha vraiment. Il demeura silencieux, son regard posé sur elle. Et elle fit un pas vers lui.

Ils se retrouvaient à nouveau proche l'un de l'autre, Wilfried s'en voulant énormément. Il ne quittait pas un instant le regard de la sorcière, pourquoi douterait-elle de la confiance qu'il avait envers elle ? Il fit une petit enjambée pour se retrouver plus près d'elle et déposa ses mains sur son visage. Elle prit une légère inspiration. Et le contact de sa peau contre la sienne semblait l'apaiser davantage. Il ajouta dans un murmure:
« Je t'aime. » Il s'en voulait encore, de l'avoir engueulée, accusée, alors qu'il avait tord. Bien entendu, il n'avait pas vraiment avoué qu'elle avait raison même si il pensait qu'elle songerait que ce geste et ces mots permettraient de le montrer. Ces mots qui étaient toujours aussi gros, ces mots qui représentaient tant pour lui, il l'aimait tellement, et ces disputes du genre blessaient, il s'en voulait. Il ajouta aussi d'une voix douce, rassurante tentant par la même occasion de s'apaiser et de faire disparaitre intégralement sa colère plus ou moins passée: « Excuse-moi si je me mets en colère pour rien mais je... je ne veux pas te perdre, je ne sais pas ce qui se passerait si... je me suis simplement inquiété, peut-être trop, peut-être pour un rien mais je n'ai pas réussi à... à contrôler mon... tout est de ma faute, pardonne-moi si je t'ai blessée, ce n'était absolument pas volontaire, crois-moi. » Il s'en voulait de lui faire autant de mal, à cause de ce qu'il était, à cause de son caractère trop impulsif, il avait une nouvelle fois blessé celle qu'il aimait... qui est capable de faire cela ?

c'est nul ù_ù
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Ysolde H. Chamberlayn

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeDim 14 Fév - 0:10

    ____Le sale caractère de la sorcière était en lui-même un fléau et une bénédiction. Elle était en feu, tout le temps. Son tempérament était souvent mal supporté. Il y avait deux types de comportant que l’on pouvait adopter avec Ys. Le premier, on pouvait l’ignorer et subir son sale caractère. Il y avait une seconde solution lui répondre, et s’entendre plus ou moins avec elle. Elle et Wilfried c’était ça, ils s’entendaient bien par moment tandis qu’à l’instant d’après ils se gueulaient dessus comme pas possible. C’était ça, leur couple, pour eux c’était sa l’amour. Ys était supporté par sa sœur, a vrai dire, cette dernière la supportait depuis leur naissance, heureusement qu’elles s’entendaient bien, car après dix neuf années passée ensemble, la mésentente aurait été une catastrophe, leur maison aurait été transformée en champ de bataille et leur relation aurait donné des sueurs froides à leurs parents qui auraient dû jouer les perpétuelles arbitres. Mais fort heureusement, Sonja la supportait, encore heureux. Ysolde n’avait jamais sa vie sans sa sœur, sans sa jumelle, sans elle, elle aurait eut l’impression de perdre une partie d’elle-même. Si elle avait grandit sans elle, elle aurait cru qu’il lui manquait quelque chose pour son épanouissement personnel. A présent, elle n’était plus capable de voir sa vie sans Will. Non, elle ne pouvait pas, il était devenu une part d’elle. Ces disputes entre eux était quelque chose qu’elle détestait au plus haut point, mais elle devait reconnaitre que ces disputes ponctuelles leur permettait de mettre les choses au clairs, leur permettait de se recentrer, et leur permettaient de se rappeler qu’au fond ils s’aimaient.

    ____Ils n’étaient plus très loin l’un de l’autre. Elle aimait être proche de lui, la distance était ce qui l’effrayait le plus pour être franche, ce qu’elle craignait le plus était qu’il soit distant avec elle, de quelque façon que cela soit. Distant de façon métrique, loin d’elle de façon physique, quand il était avec les autres. Elle n’aimait pas qu’il soit distant avec elle en ayant des secrets, oui Ysolde avait un côté possessive, mais elle essayait de ne pas laisser prendre le dessus à cette attitude désagréable. Cette fois, il demeura silencieux, un instant. Il fit alors un pas en avant réduisant l’espace entre eux quasiment à néant. Il posa ses mains sur son visage, elle inspira, appréciant ce contact rassurant. Elle ne le quittait pas des yeux. Ses yeux verts le scrutaient, le fixait, le dévisageait, mais sans colère, sans aucuns sentiments négatifs, contrairement à l’instant d’avant. La colère était passée, ou presque. Ys pouvait se résumer avec une citation, le calme après la tempête. Le silence ce brisa avec des mots qu’Ysolde aimait entendre de sa bouche, il était le seul à les le lui avoir dit, bien sûr sa sœur et ses parents les lui avaient dit, mais au fond cela ne voulait pas vraiment dire la même chose. ‘Je t’aime’, elle aimait ces mots, elle les aimait. La voix de Will vint la calmer, d’avantage, ces mots virent la calmer. Elle avait envie d’être contre lui, là, elle serait rassuré, quand il la serrerai dans ses bras, la disputes serait passer, bien qu’un je t’aime avait sans doute bel et bien mis fin à cette dispute quotidienne pour les deux amoureux. Il ajouta alors, d’une voix qui se voulait douce, et qui apaisa d’avantage la sorcière dont la colère et l’énervement semblaient apparente l’instant d’avant : 'Excuse-moi si je me mets en colère pour rien mais je... je ne veux pas te perdre, je ne sais pas ce qui se passerait si... je me suis simplement inquiété, peut-être trop, peut-être pour un rien mais je n'ai pas réussi à... à contrôler mon... tout est de ma faute, pardonne-moi si je t'ai blessée, ce n'était absolument pas volontaire, crois-moi.' Il s’excusait, encore heureux. Enfin, la fierté d’Ysolde revient alors, il venait d’avouer qu’il avait tord et qu’il l’avait accusée à tord, d’un côté, elle était fière de cette reddition de sa part. mais il s’excusait, cette la fin de cette micro guerre, enfin.

    ____Elle ne voulait pas le perdre, elle non plus, elle se reconnaissait dans ses paroles, car au fond, si ça avait été de sa faute elle aurait dit exactement la même chose. Il avait ses mains sur son visage, toujours. Elle fit alors un pas de plus, à quelques centimètre, il était presque impossible d’être plus proche qu’eux à cette instant. Elle dit alors de sa voix douce : ' Je te pardonne, et... Je m'excuse aussi. ' Elle laissa planer un silence. Sa voix était douce, aussi douce qu’elle le pu. Elle s’excusait aussi, au fond, elle se sentait un peu coupable, car son tempérament n’aidait pas pour que la paix entre eux perdure, son tempérament était un sacré défaut elle en avait conscience, même si l’avouer était assez dur. Elle se hissa un peu sur la pointe des pieds, faute d’être une petite femme d’à peine un mètre soixante et quelque centimètre, elle était naine et l’assumait. Elle l’embrassa alors. Elle chercha ses lèvres. Le baiser dura quelque instant, pendant ce temps, elle le sera contre elle. Les mains de la sorcière se posèrent dans le dos du jeune homme. Lorsqu’elle rompit le baiser elle leva ses yeux vert son visage, et se reposa tranquillement sur ses deux pieds. Elle ajouta alors, toujours en le serrant contre elle : ' Tu ne vas me perdre, j’irais nulle part sans toi, parce que je t’aime. ' Elle ne le quitta pas des yeux, non, elle laissa apparaitre un sourire, un sourire rassurant. Non, elle n’irait jamais nulle part sans lui, elle ne voulait pas le perdre, mais il n’allait pas la perdre, qu’est ce qui pourrait bien les séparer ? Selon Ysolde, peu de choses pouvaient les séparer, elle espérait.


hyper nul '-'
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Wilfried Durham

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MessageSujet: Re: je t'attendais. (ysolde) je t'attendais. (ysolde) Icon_minitimeDim 14 Fév - 23:45

La colère avait trôné le couple plusieurs minutes auparavant et la magie, leur propre magie à eux s'installait déjà. La vérité, tout ce qui leur passait sur le coeur, même toutes ces choses qui pour eux, n'appartenaient pas au contexte de leur dispute, avaient été sorties sans vraiment crier garde. Tout se balançait. Des mots, des insultes, des plaintes, des accusations, de la souffrance et de l'amour. Ils avaient réussi à dévoiler ce qu'ils mourraient d'envie de se dire, leur impulsivité respective et leur indéniable franchise avaient attendu l'autre ainsi que ses arguments avec grande impatiente pour la simple et bonne raison: l'écraser. Il est vrai que si l'on voit cela d'un point de vue tout à fait banal, on pourrait croire que l'amour ne règne pas et qu'ils ne sont qu'ensemble uniquement parce qu'il ressentent le besoin d'avoir un 'adversaire' à leur taille... mais pourquoi les gens pensent ainsi ? Pourquoi vivre dans le silence et l'hypocrisie ? Pourquoi ne pas être tout simplement honnête l'un envers l'autre ? Pourquoi ces disputes sont-elle vues de manière si cruelles ? Toutefois... qui a dit qu'entendre la vérité était facile ?

Son coeur s'était apaisé, et l'expression du visage d'Ysolde y était pour beaucoup, elle était tellement calme, tellement claire, tellement sereine. Toutefois, Wilfried préférait rester sur ses gardes, oui même si la colère se dissipait il restait toujours ce sentiment que l'on pourrait décrire 'd'après-guerre' cette méfiance qui demeurait dans son coeur. Il connaissait la sorcière comme personne, peut-être pas autant et aussi bien que sa soeur jumelle mais il la connaissait, il connaissait son caractère et ses réactions. Néanmoins, elle avait beau sembler calme et complètement vide de toute haine, dans un nuage qui représentait parfaitement 'le calme après la tempête' Wilfried préférait rester sur ses gardes, malgré le fait que la culpabilité commençait déjà par le ronger. Il avait du mal à supporter ces disputes qui lui touchaient le coeur, qui le blessaient – surtout lorsqu'il s'avérait qu'il était celui qui avait tord dans l'histoire – il supportait encore moins l'idée de blesser une personnes des plus importantes de sa vie et peut-être même la plus importante qui compte à ses yeux et à son coeur. Dans des moments tels que celui-ci, il se sentait purement égoïste, il trouvait que sa franchise et ses réactions tout à fait imprévisibles étaient une malédiction, que ses mots n'étaient que des paroles venues d'un serpent, émanant du poison qui parvenait au coeur de la personne qui recevait ses attaques. Il se détestait et s'en voulait. Il ressentit alors un profond dégoût envers lui-même lorsque ses yeux plongèrent dans ceux de la sorcière, elle semblait satisfaite, il ressentait déjà sa fierté qui était sans le moindre doute en train de gonfler en elle. Wilfried la remercia de ne pas trop l'exposer, autrement dit, ils auraient eu le droit à une nouvelle vague de sermons. Etrangement, son regard resta sincère et doux et ils se rapprochèrent, on aurait dit qu'ils mettaient enfin fin aux conflits et que venaient enfin les moments de tendresse, de gestes et de paroles sincères. Et alors que les mains du jeune homme caressaient le visage de Ysolde, il ne put s'empêcher de penser à ces premiers jours, ces premiers mots, ces premières confidences... il avait tellement été mal dans sa peau, il se sentait tellement différent, il avait été lui et à sa place dans les bras d'Ysolde. Elle avait été là, elle avait toujours été là. Leurs premiers baisers mêlés à leur relation qui avait été secrète quelques temps, à tous ces moments... aujourd'hui cela faisait plus de six ans qu'ils étaient là, tout les deux, s'aimant. Wilfried l'avait toujours regardée avec ces yeux, son regard sincère et amoureux qu'il posait sur elle. Il posait encore aujourd'hui le même regard qu'il y a six ans, il ressentait toujours cette passion en plus profond de lui, ces chauds et furtifs battements de coeur lorsqu'il la voyait ou bien se rapprochait d'elle suffisamment... Il ressentait encore toutes ces merveilles produites par cette force incroyable: l'amour.

Ysolde fit un nouveau pas vers Wilfried, il sentit la présence de ses pieds non loin des siens et son corps se rapprocher de lui, son visage était à quelques centimètres de son propre visage, ses mains à lui descendaient dans son cou sans quitter ses yeux un seul instant. Sa voix suave résonnait à nouveau. Elle venait de s'excuser et baissa légèrement la tête en guise de réponse, il savait très bien que les excuses étaient ce qu'il existait de plus pénible, déjà qu'il n'appréciait pas spécialement ce geste alors ne parlons pas d'Ysolde... il la connaissait, et comprenais son geste ainsi que ses mots. Il la sentit alors qui se haussait sur ses deux pieds et leur visage se collèrent. Elle déposa ses lèvres contre les siennes et ils s'échangèrent un doux baiser qui dura. Wilfried encercla alors son visage dans ses mains qui s'étaient posées dans son cou un peu avant. Ce fut tendre. Elle mit alors fin à ce geste et il retrouva ses yeux verts posés sur lui, il la regardait lui aussi. Une belle image. Elle se serra alors contre lui et ses bras se refermèrent sur elle, ils étaient extrêmement proches et Wilfried ne souhaitait plus la quitter, non pas tout de suite. Il voulait sentir la douce odeur de ses cheveux, sa présence, son corps contre lui. Ses yeux ouverts, elle referma ses craintes, et lui dit ces mots, ils résonnaient dans son coeur et il la serrait davantage contre lui. Un silence s'imposait; seuls leurs regards parlaient. Et alors, il se rapprocha de son visage.
« Tu n'iras nulle part sans moi... non c'est impossible. » Ses propres mains glissaient lentement vers celles d'Ysolde tandis que ses paroles disparaissaient. Son visage vint chercher le sien, il la regardait, à quelques millimètres, ses yeux, ses lèvres... il prit ses mains dans son dos et les lui déroba. Ses doigts caressèrent les siens et il fit quelques pas en avant sans la quitter. Leurs lèvres s'effleurèrent quelques moments. Il l'emmenait près de leur tronc d'arbre qui n'était pas loin. Durant leur 'marche', des sourires amusés avaient animé le visage de Wilfried. Et puis, il mit fin à sa marche.
« Ici... c'est nous. Toi. Moi. Ce sera toujours notre endroit, oui... tant que tu seras près de moi ça sera notre endroit. Tant que tu seras là, tant qu'on sera là... ce sera nous... je te le promets. » Ses mains avaient pris les siennes et y déposa un baiser. Ses mains remontèrent par ses bras alors qu'il l'embrassait de nouveau. Il l'aimait oui, il l'aimait... ses yeux s'ouvrirent alors et il mit lentement fin à ce baiser, tendre, qu'ils venaient de partager. Tout en restant proche d'elle, il regarda l'arbre juste derrière puis posa son regard sur Ysolde, un regard amusé, charmé tout en caressant son visage. Ainsi, d'une voix suave, il ajouta, plutôt lent: « Bonsoir. Je... je crois que tu es en retard de cinq minutes, il est au moins dix-neuf heures passées... où étais-tu ..? » il rit, amusé par la touche d'humour qu'il venait de mettre... la tempête était passée. Il se rapprocha d'elle un peu plus et ajouta du même ton – se moquant légèrement de lui même finalement – en effleurant ses lèvres: « Tu sais que je ne supporte pas lorsque tu es en compagnie... d'autres... »


arrête de dire que c'est nul à chaque fois, c'est faux ! x'DD
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