BRAKIUM EMENDO*
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L'ennui est mère de tous les pêchés

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Rajat Y. Pushkinv

Rajat Y. Pushkinv

PARCHEMINS : 29
DATE D'INSCRIPTION : 02/01/2010
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MessageSujet: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeJeu 14 Jan - 1:19






Peu importe comme on la mène, la vie est parfois ennuyeuse. Rajat en faisait l’amer expérience quelques fois. Ce rôle dans lequel il se complaisait avait ses avantages certes. Etre le petit ange de sa mère adoré, à qui on donnerait le bon dieu sans concession. Celui rendant service avec un sourire toujours aimable suspendu aux lèvres. Celui terrifié par les vils êtres peuplant ce monde. Celui étant droit et juste. Ecoeurant n’est-ce pas ? Il y avait de quoi rendre son déjeuner tant cela dégouliné de trop bon sentiment, mais Rajat aimait ce jeu. Il l’aimait parce que ce masque qu’il s’était composé, cet être qu’il avait créé de toute pièce, était tellement loin de son véritable lui. Personne ne pouvait ne serait-ce que soupçonner sa fourberie et ses pêchés. Tout comme il était impossible de savoir à quel point il était calculateur et pervers. Ses amis le pensaient tous aussi délicat qu’il le montrait. D’ailleurs ils n’étaient que de vulgaires jouets entre ses mains. A bien y réfléchir, même pas. Un jouet sert à se divertir. Eux ils n’étaient là que pour s’assurer de sa couverture d’excellent camarade. Forcément quand on est le stéréotype du gars parfait sous tout rapport, les gens se bousculent pour faire parti de votre entourage, espérant pouvoir abuser de votre bonté. Et c’est ce qu’ils font, souvent. Jouer le jeu ne le lassait pas, bien au contraire, car ce qu’il aime surtout, c’est l’expression s’affichant sur le visage de ceux découvrant ne serait-ce qu’une part du véritable Rajat. Ils tombent tellement de haut lorsqu’ils se rendent compte que le petit ange n’est pas si blanc que ça. Et encore, ils ne voient pas grand-chose, s’ils savaient à quel point il est pourri jusqu’à la moelle.

Ca, personne ne le sait. Pas même Macha. Sa demi-sœur le connaît pourtant bien, elle n’ignore pas ce qu’il fait ou pense vraiment, ni même de ce qu’il fait avec Dorofeï derrière la porte de leur chambre. Mais elle ne sait pas à quel point il est perverti pour autant. Seul Dorofeï le sait. Il ne lui a pas été difficile de lui montrer son vrai visage et son être dans sa totalité, tant lui-même était proche des Enfers par ses pêchés. Pourtant il s’est amusé pendant quelques temps à ses dépends, en jouant son rôle de petit innocent, tremblant au moindre de ses effleurements ou de ses paroles un peu trop explicite. Il savait que ça lui plaisait, de le terroriser, et jouer avec lui, alors il attendu jusqu’au dernier moment avant de se révéler et depuis, son attachement envers lui n’a cesser de croître. Il aime Macha – tout autant que leur petit jeu – mais Dorofeï reste un niveau au dessus. Peut-être parce qu’il est le seul à le voir réellement comme il est. Et cette complicité qui en ressortait, jamais il ne l’avait partagé avec qui que ce soit. De toute façon il avait partagé de peu de chose avec avec les autres par rapport à Dorofeï. Parce qu’il n’avait pas besoin de garder son masque, qu’il pouvait se laisser aller. Et même s’il ne jouait plus les saints lorsqu’il levait des filles aux vêtues dissolues pour les ramener à son frère, il restait pourtant d’un poli sans égale. Oui, vraiment, seul Dorofeï le connaissait et c’était en sa présence qu’il se sentait encore le mieux.

Voilà pourquoi, alors qu’il s’ennuyait au point de pouvoir en déprimer, il n’avait qu’une envie : trouver son frère adoptif. Et c’était ce qu’il était décidé à faire. Il se mi donc en tête de le chercher. L’école était vaste, il pouvait bien se trouver n’importe où, il devait donc réfléchir intelligemment pour d’éviter d’arpenter tous les couloirs du château en vain. Il ne lui fallut guère de temps pour s’arrêter sur un premier lieu où ses chances de succès étaient les plus fortes : les cachots. La salle commune des serpentards étant là bas, il pouvait y croiser un élève de cette maison qui l’informerait probablement si Dorofeï s’y trouvait ou non. Il s’y rendit alors rapidement et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il tomba directement sur la personne qu’il cherchait. Il n’avait pas pensé que la chance serait autant de son côté.

Rejoignant son frère en quelques enjambées, il l’attrapa par le bras et le fit entrée dans le premier cachot venu sans même se soucier de son avis. Il ne le lâcha qu’une fois à l’intérieur. Refermant la porte derrière lui, il lui lança un sourire conspirateur dont il avait le secret et s’expliqua sur son geste.

« Excuse-moi mais je m’ennui tellement… »

Une moue quelque peu boudeuse vint se loger sur ses lèvres. Il quitta la porte sur laquelle il s’était adossé et s’avança d’un pas félin jusqu’au serpentard. Une de ses mains se posa sur son torse avant de remonter doucement jusqu’à se loger sur son épaule. Son regard sombre glissa de ses pieds jusqu’à accrocher ses prunelles et il lâcha finalement :

« Et puis, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu. »

Faux. Ils se voyaient chaque jour. Mais étant de maison différente et surtout, soit disant de caractère différent, Rajat ne pouvait pas passer autant de temps qu’il le souhaitait avec Dorofeï. Certes on les savait frères mais Rajat était censé ne pas cautionner le genre d’actes et de personne qu’était son frère. Pas au point de la mépriser ou de le renier, mais il ne pouvait pas non plus se permettre d’être constamment avec lui. De toute façon ce n’était pas dans ses désirs non plus. Il ne tenait pas à être scotché à lui. Mais il devait avouer qu’il aurait aimé le voir un peu plus souvent.
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Dorofeï A. Pushkinv

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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeSam 16 Jan - 17:46

INITIALS B.B. by SERGE GAINSBOURG


« là où loge le souci, le sommeil ne s‘abat jamais »

Il faisait froid, très froid, beaucoup trop froid. La forêt qui l’entourait oppressait ses tympans, exerçant quelque chose de peu plaisant dans son esprit dysfonctionnel. Ses doigts tremblaient compulsivement, mais il ne semblait pas s’en rendre compte. Il ne se rendait compte de rien, de toute façon… La végétation qui brodait son corps était humide et exhalait une forte odeur d ‘humidité, comme si la pluie était tombée il y a peu de temps pour déverser son trop plein d’eau. Une douleur lancinante traversa son dos, brisant les notes de sa colonne vertébrale au fur et à mesure que ses cris se répercutaient dans l’écho du néant. Il se tût rapidement, une sueur dangereusement froide parcourant sa nuque…
    -- pushkinv, fermes-là !

Dorofeï se reçu un oreiller en plume dans le visage, le faisant grogner. Devant lui s’élever l’un de ses camarades de dortoir, s’était sûrement lui qui avait tiré les rideaux de son baldaquin vert. La salle était presque vide, même si d’autres Slytherin de son année étaient venus faire leurs devoirs dans la chambre. Le slave ne se rappelait pas comment il avait pût atterrir ici, ni même s’il s’était levé pour aller en cours ce matin. Il se retourna dans son lit, les draps immaculés lui collant à la peau, et fixa le plafond.
    -- hey, il est quelle heure ?

L’intéressé haussa l’un de ses sourcils, ses pupilles fondant vers Dorofeï. Celui-ci n’en tint pas compte, se sentant incapable de sortir une autre réplique pour justifier son soudain excès d’affabilité. Ses paupières recouvrirent brièvement ses yeux, cherchant un repos vain. Un bruissement d’étoffe le força à se reconnecter avec la réalité.
    -- le dîner est déjà passé depuis un petit moment. Je t’ai ramené du pain, il est sur le bureau, et de l’eau…
    -- d‘accord, je t’en remercie.

Son condisciple sortit de la pièce, prenant un soin tout particulier pour que la porte claque bruyamment. Suite à sa sortie, le russe se mit à compter les minutes : il s’ennuyait depuis un petit moment et son ventre commençait à lui faire mal. L’adolescent se leva pour s’approcher de la table de chevet de son sauveur. Sur celle-ci était posé la nourriture qu’on lui avait promise; il se saisit du quignon et mordit dedans, ses dents craquant la peau brune. Il laissa la boisson sur le meuble avant de se saisir de sa cape décorée par le blason de sa maison. Ses doigts glissèrent jusqu’à l’attache qui servait à raccordait les deux bouts du tissus ébène. Sa peau se pique involontairement, il plisse les yeux. Malgré ça, il continue sa besogne et se décide enfin à partir, laissant derrière lui un lit glacé par un cauchemar morbide. Dorofeï avait déjà fais ce rêve, à plusieurs reprises. Il savait même comment il se terminait, en un bain de sang causé par des crocs trop aiguisées lui déchiquetant le visage. L’hémoglobine coulait alors sur sa peau blanche, creusant de profonds sillons sur sa mâchoire carrée, dans son cou filiforme… Il secoua la tête pour chasser ces images de son esprit.
    -- tu m’as l’air bien préoccupé ce soir, mon cher Pushkinv.
    -- que fais-tu ici Svetlana ? Ce n’est pas un endroit pour toi.

La jeune femme qui venait de lui attraper la main pour jouer avec ses doigts lui adressa une moue contrite, comme s’il l’avait offensé d’une quelconque manière que se soit. Soupirant, il se décida à l’interroger d’un regard. Les sourcils platines de la demoiselle se courbèrent un instant avant que son minois ne redevienne lisse, sans émotions, ni expressions sournoises. Elle avait l’air indécise, comme si la moindre de ses paroles pouvaient soulever la colère qui bouillait dans les entrailles de son amant. Ses doigts se glissèrent lentement dans ceux du garçon, les enveloppant avec une attitude tentatrice. Un rictus salvateur apparut petit à petit sur le visage de la belle blonde à l’allure angélique.
-- quand tu es poli, Dorofeï, tu me dis tout d’abord bonjour.
-- bonjour, alors…

Un petit silence plana alors entre eux, Dorofeï ne sachant toujours pas où elle voulait en venir. Svetlana soupira avec plus de force qu’à l’accoutumé et le tira vers elle, collant ses lèvres purpurines à sa bouche aux relents de boisson et de sucre. Elle passa une langue taquine sur la délimitation du bien et du mal.

«Les transports violents ont des fins violentes et meurent dans leur triomphe ; aimez-vous donc modérément.»


A bout de souffle, il repoussa sa compagne. Il ne voulait pas qu’on les surprenne, même si leur relation avait une certaine officialisation depuis ce qu’il avait fait subir à Prynce, le petit frère de son succube. Cette dernière lui envoya une œillade brûlante et l’entraîna dans une salle vide. Les mains de la demoiselle s’attaquèrent aux boutons de sa chemise comme si cela était devenu habituel et leurs souffles brûlants, abîmés vinrent se compléter comme des notes sur du papier à musique granuleux.
Seul, il était à présent seul avec sa conscience qui lui chuchotait, racontait son erreur. Dorofeï savait qu’il n’aurait jamais dû répéter ce qu’il avait fais un peu plus tôt avec son amante, mais quand elle lui souriait il ne pouvait lui résister. Ses yeux angéliques lui lançaient alors des lubriques et il s’abandonnait totalement à sa poigne salvatrice. L’adolescent se détacha de la chaise sur laquelle il s’était assis pour tenter de rassembler ses esprits sans être prit d’un vertige. La porte de la pièce s’ouvrit pour laisser passer un jeune couple en émois. Le garçon se détacha de sa petite-amie pour lancer un regard de reproches au slytherin qui répliqua silencieusement, pernicieusement. L’adolescente gloussa, mais s’excusa plus facilement que son compagnon pour le dérangement. Ils sortirent, laissant seul Pushkinv. Celui-ci se décida enfin à se lever et à sortir de la salle, claquant la porte derrière lui. Ses doigts parcoururent les pierres froides composant les murs du cachot où il se trouvait; s’arrêtant, il croisa les bras prit au milieu du intense réflexion. On le tira brutalement par le bras, comme s’il n ‘était qu’une poupée de chiffon abandonnée par une petite fille capricieuse. Dorofeï entrevu les jolies mèches noires de son très cher frère incestueux; il se laissa alors faire, ne cherchant pas à comprendre pourquoi il n’était pas ménagé.
    -- excuses-moi, je m’ennuie tellement.
    -- hum… je veux bien t‘accorder mon pardon.

Le slave n’avait pas abandonné les intonations soignées de son langage, même en présence de Rajat. La démarche appliquée du faux ange fit bondir le cœur luxurieux du brun. Celui-ci n’esquissa aucuns gestes, attendant la suite. Il se rapprochait de plus en plus de lui, jusqu’à le toucher avec ses doigts impurs. Ses prunelles sombres le dévisagèrent avant d’accrocher les siennes; Dorofeï lui adressa un minuscule sourire contrit, néanmoins il ne l’arrêta pas.
    -- et puis ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu…

L’immigré haussa l’un de ses sourcils en fixant les lèvres de son frère. Il n’aimait pas que l’on lui mente, même sur un sujet aussi futile que le nombre d’heures qu’ils avaient pu passer loin l’un de l’autre. Enfin, ce sujet n’était tout de même pas si inintéressant pour que Dorofeï n’y pense pas. Celui-ci leva les yeux au ciel et ses saisit des deux mains de son doux tentateur, les emprisonnant dans sa poigne de fer. Il le tira un peu plus vers lui, laissant une limite non négligeable à leurs deux corps, se forçant à ne pas la franchir. Il cala son nez dans le cou du Raclewan, s’abaissant à désobéir à l’un de ses propres ordres.
    -- je déteste les mensonges, puis cela te va très mal. S’il te plaît, dis-moi la vérité; tu n’as tout simplement pas supporté de devoir attendre une minute avant de me voir ? Je n’aime pas tes amis, ils te prennent beaucoup trop de temps et ils te rendent bon… dans le mauvais sens, bien sûr.

Il émit un petit ricanement moquer, amusé par sa propre bêtise. Ses lèvres trouvèrent bien vite le cou de son prisonnier qu’il entreprit de recouvrir de baisers froids.


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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeDim 17 Jan - 22:50





Le sourcil qu’il arqua ne passa pas inaperçu aux yeux de Rajat, cependant il fut incapable d’en faire une quelconque interprétation. Il avait été suffisamment explicite pour ne pas soulever d’interrogation, et le sujet n’était ni étrange, ni absurde selon lui. Alors il ne parvenait pas à comprendre ce geste pourtant si anodin. Et il s’en désintéressa lorsque Dorofeï se saisi fermement de ses mains et qu’il tira dessus, lui arrachant une grimace au passage. Il trouva la limite qu’il imposa encore à leurs corps bien frustrante. Quelle supplice d’être aussi proche de lui, de sentir la chaleur émaner de son corps, mais de ne pas pouvoir en profiter directement. Si son frère pouvait se montrer cruel de bien des façons, mais c’était lorsqu’il lui refusait un véritable contacte qu’il le trouver le plus vil. Tout son être tendait vers lui, chaque fois qu’ils étaient un peu trop proches et surtout un peu trop seuls. Rajat avait dû se faire à l’idée, que ce corps avec lequel il avait d’abord voulu jouer, avait fait naître en lui une sorte de dépendance, un peu plus forte, à chaque fois. Telle une drogue, Dorofeï s’était infiltré dans ses veines et avait sur lui ce pouvoir, cette attraction qu’il ne pouvait nier ou même ignorer. Il lui arrivait, parfois, de ressentir une sensation de manque lorsque que le temps entre leurs entrevues se creusait douloureusement. Aussi lorsque son visage se réfugia dans le creux de son cou, un frisson délicieux lui lécha agréablement l’échine. Son frère était loin d’ignorer l’effet qu’il avait sur lui, mais savait-il à quel point ?

-- je déteste les mensonges, puis cela te va très mal. S’il te plaît, dis-moi la vérité; tu n’as tout simplement pas supporté de devoir attendre une minute avant de me voir ? Je n’aime pas tes amis, ils te prennent beaucoup trop de temps et ils te rendent bon… dans le mauvais sens, bien sûr.

Le Serdaigle se raidit quelque peu, plus surpris que touché par les paroles de Dorofeï. Quand avait-il menti au juste ? Il s’ennuyait réellement, bien qu’il ait plusieurs projet intéressant en cours, là rien ne l’inspirait si se n’était d’aller retrouver son frère. Et il lui manquait véritablement, alors aucun mensonge ne s’était glissé hors de sa bouche. Cependant il ne s’empêcher de sourire à sa remarque suivante, et bien que pour lui, c’était la même chose que ce qu’il venait d’énoncer, il ne dirait rien et surtout ne chercherait pas à le nier. C’était bel et bien le cas et Dorofeï avait vu juste. Car au fond, s’il s’ennuyait tant alors qu’il avait tant à faire, c’était peut-être parce qu’il ne voulait rien d’autre que le voir. Se serait-il trouvé une excuse inconsciemment ? Probablement. Mais une quelconque remarque à ce sujet mourut dans sa gorge lorsqu’il sentit les lèvres fraîches du Serpentard papillonner sur sa peau. Un soupire ravi s’échappa de sa bouche entrouverte sans la moindre honte ou gêne. Il se laissa emporter doucement, s’abandonnant à ces baisers déposait dans la chaleur de son cou. Pourtant il se reprit, conscient de son impolitesse à ne pas lui répondre.

« Se ne sont que des jouets. » Murmura-t-il. « Tout ceci n’est qu’un jeu. Tu le sais, toi, que je ne suis pas véritable comme ça, comme eux. Je suis plus… comme toi. »

Plus démoniaque qu’angélique. Plus intéressant que tous ces imbéciles certains d’être meilleurs parce qu’ils mènent une vie non dissolue. Quel ennuie. Il défit ses mains de la poigne de son frère et attrapa son visage aux traits parfaits pour l’obliger à le regarder, son regard semblant le sonder. Bien sûr que Dorofeï savait qu’il n’était pas comme eux. Il n’avait fait que plaisanter, son rire précédant pour témoin, mais parfois, Rajat se demandait s’il ne doutait pas réellement. Cela semblait absurde, il s’en rendait compte, aussi prit-il la parole comme pour se justifier soudainement.

« Et moi non plus je n’aime pas tes amis, mais pour des raisons différentes. »

Ce n’étaient pas réellement ses amis qui étaient en cause, mais une en particulier. Svetlana. A la simple pensée de son nom, le nez de Rajat se retroussa dans une grimace dédaigneuse. La jolie blonde ne lui avait pourtant jamais rien fait d’incorrect, mais cela n’empêchait pas le Serdaigle de ne pas la porter dans son cœur. Il n’était pas stupide, loin de là. Il pouvait facilement deviner les petits jeux auxquels ils s’adonnaient avec Dorofeï. Et alors ? N’y en avait-il pas d’autres ? Bien sur que si ! Mais avec elle, il avait l’impression que c’était différent, et pas dans un sens lui plaisant. Aussi craignait-il que cette jeune fille ne fasse naître en son frère des sentiments inédits. Ce qui le tracassait c’était qu’elle puisse avec ses charmes, l’éloigner du droit chemin. De leur chemin, celui de la perdition. Et si c’était le cas, qu’adviendrait-il de lui ? Il ne voulait pas être délaissé aux profits de cette fille. Jaloux ? En quelque sorte. Mais plus parce qu’il ne voulait pas être abandonné en route que parce qu’il rechignait à le partager. Mais il lui semblait qu’il était temps de changer de sujet, aussi reprit-il sur un ton plus léger.

« Tu sera sûrement ravis d’apprendre que j’ai un nouveau projet en cours. » Il sourit de son petit sourire de diablotin. Il aimait parlait de ses projets et le fait était qu’il ne pouvait en parler qu’avec Dorofeï, mais même dans le cas contraire, en aurait-il parlé à quelqu’un d’autre que lui ? « Si je te dis Tristan, est-ce que cela te parle ? Je suis bien décidé à lui prendre cette virginité qu’il rechigne à offrir. Je compte t’en faire profiter par la suite, si tu es intéressé bien entendu, et quand j’aurais fait son éducation. »

Cette fois, ce fut Rajat qui se laissa aller à rire. Il se pencha et posa ses lèvres sur la mâchoire de son frère, l’embrassant à deux reprises puis les laissa glisser le long de l’arête, remonter légèrement, jusqu’à atteindre la commissure de ses lèvres où il s’arrêta.

« En attendant, si on parfaisait la tienne ? »

Un sourire malicieux aux lèvres, Rajat effleura sensuellement la bouche du Serpentard, avant d’emprisonner sa lèvre inférieure entre ses dents, le regard pétillant d’espièglerie. Il était d’humeur joueuse à présent.
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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeMer 20 Jan - 18:01


« C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! Aux objets répugnants nous trouvons des appas ; Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas, Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent. Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange Le sein martyrisé d'une antique catin, Nous volons au passage un plaisir clandestin Que nous pressons bien fort comme une vieille orange. »

Il se raidit promptement, arrachant au brun une grimace songeuse. Il avait arrêté d‘embrasser la peau froide de son prisonnier, tendant l‘oreille pour bien entendre la suite ; malgré ça, il ne pût s‘empêcher de reprendre sa douce torture. Ses doigts vinrent bien vite rejoindre sa bouche, glissant doucement entre les mèches ébène de son idole. Son rictus avait bien vite disparût quand il s‘était une nouvelle fois accaparé la nuque de son très cher frère, narguant le seigneur de son piédestal. Il blasphémait tout ce qu‘on avait pût lui enseigner dans son enfance avec un certain plaisir, comme si tout cela n‘était qu‘un jeu entre un garçon torride sensé être le fils de sa belle-mère et lui. Lui, lui, lui… Le narcissisme toqua alors à la porte de son esprit démuni face à la bouille de Rajat. Il parcourût alors les traits réguliers du visage de sa victime, appuyant à intervalles réguliers sur la surface de la peau.
    RAJAT -- ce ne sont que des jouets, il avait murmuré ces paroles comme si c’était une évidence, Tout ceci n’est qu’un jeu. Tu le sais, toi, que je ne suis pas véritable comme ça, comme eux. Je suis plus… comme toi.

Surpris, l‘intéressé raffermit sa poigne qu‘il fût très vite obligé d‘abandonner ; en effet, Rajat avait saisis son visage entre ses mains tout en le forçant à le fixer. Ses prunelles semblèrent être faîtes avec de l‘onyx liquide, hypnotisant un court moment le slave. Celui-ci semblait être réduit au mutisme le plus total, comme si la simple présence de son succube lui arrachait le don de parole. Néanmoins, il n‘en pensait pas moins : il savait bien que Rajat n‘était plus un petit ange, en partie grâce aux tout premiers ébats qu‘il avait eu avec lui. Il lui arrivait même de douter s‘il avait été un ange un jour, ou s‘il n‘était pas né démon directement. Le brun le sondait, essayant de récolter la moindre information sur son ressentis. Le russe ne lui laissa pas cette joie, détournant le regard pour fixer l‘une de dalles du cachot où ils se trouvaient et qui l‘avait accueilli un peu plus tôt avec sa dulcinée. Une grimace pernicieuse coula comme de l‘encre sur ses lèvres à cette pensée.
    RAJAT -- et moi non plus je n’aime pas tes amis, mais pour des raisons différentes.

Un coup de couteau, voilà ce que ressentit Dorofeï à la suite de cette justification, de cette certification. Bien sûr, il savait que Rajat n’appréciait pas ses relations, en particulier avec une personne venant de Suède ; en même temps, cela ne le déconcerta qu’un petit moment : il n’était pas dupe, et savait qu’avec l’exécrable caractère de son amour combiné aux rapports plus qu’amicaux qu’ils entretenaient, peu de personnes pouvaient supporter cette jolie blonde au goût et aux manière incroyablement sucrés. La phrase de Rajat lui sembla enfantine, un peu égoïste sur les bords… comme un enfant qui rechignait à voir l’apparition d’un nouveau petit frère ou d’une nouvelle petite sœur. Si son raisonnement allait ainsi, alors une grande famille entourait Dorofeï. Ce dernier arracha un baiser amer à son interlocuteur, cherchant une bouée de sauvetage au fin fond de son bas-ventre.
    RAJAT -- tu seras sûrement ravi d’apprendre que j’ai de nouveaux projets en cours., il se mit à sourire, le sourire que le russe appréciait tant, Si je te dis Tristan, est-ce que cela te parle ? Je suis bien décidé à lui prendre cette virginité qu’il rechigne à offrir. Je compte t’en faire profiter par la suite, si tu es intéressé bien entendu, et quand j’aurais fait son éducation.
    DOROFEÏ -- hum…, hésita-t-il, ne voulant pas décevoir son ami, non, tu m’en vois presque désolé. Nonobstant, je préfère mille fois jouer avec toi qu’avec un étranger. Tu es plus… comment devrais-je le formuler…, expliqua-t-il, stimulant.

Il s’excusa d’un rictus contrit, attendant avec une impatience contenue la suite ; il fût très vite récompensé en sentant les lèvres de Rajat sur son visage, ses lèvres. Ses doigts parcoururent sa peau en une caresse acide. Il sentait une agréable sensation de brûlure à chaque fois qu’il se mettait à le cajoler d’une main experte. Cela pouvait paraître assez sadique, n néanmoins tout ces jeux brûlants et glacials plaisaient au vrai fils d’Antonin. Il se laissa faire, attisant au plus profond de lui tout ce qu’il y avait refoulé un peu plus tôt dans la journée, matinée, après-midi…
    RAJAT -- en attendant, si on parfaisait la tienne ?

Il emprisonna ses lèvres dans une étreinte presque lubrique, forçant Dorofeï à ne piper mot. Celui-ci posa ses mains calleuses sur le torse de son comparse, le poussant doucement jusqu’au mur de pierres face à lui. Sa langue caressa celle de Rajat, laissant son empreinte dans la chaire des lèvres roses de l’indou. Les doigts du slave parcoururent avec lenteur les épaules du brun.
    DOROFEÏ -- ouh, c’est que tu me vexerais presque. Penses-tu que j’ai encore quelque chose à apprendre ? Si oui, montres-moi ça mon archange.

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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeVen 22 Jan - 18:34





Une petite moue déçue s’était installée sur les lèvres de Rajat tandis que son frère avait décliné son offre. Pourtant elle avait été bien vite remplacée par un sourire ravi lorsqu’il lui avait confié sa préférence pour sa personne. Voilà qui méritait récompense, si tentait été de croire que Rajat puisse avoir besoin d’excuses pour couvrir le visage dur et fier de Dorofeï de ses lèvres. L’ennui qu’il avait éprouvé encore quelques instants auparavant avait bel et bien disparu au profit d’un meilleur sentiment. Dorofeï avait cet effet. En sa compagnie, Rajat se sentait toujours plus… plus quoi ? Il n’en savait rien au juste, n’ayant jamais mis de mot là-dessus et il s’en fichait pas mal, le résultat était là, c’était suffisant. En tout cas, il était d’humeur nettement plus taquine et libidineuse lorsqu’il était avec lui. Aussi s’était-il permis une petite proposition pouvant paraître innocente, mais qu’il savait que son très cher frère y décèlerait toutes les nuances. Et comme les actes valent mieux que les paroles, Rajat avaient emprisonné la lèvre de Dorofeï lui montrant sur quel terrain il tenait à jouer, encore aurait-il fallu que le slave en doute. Il frissonna d’exaltation lorsque ses mains se posèrent sur son torse, et pas une seconde il ne songea à résister à leurs pressions, jusqu’à ce que son dos n’entre en contact avec les pierres dures et froides du mur. Sa langue attrayante lui arracha d’autres frissons, et ses doigts glissants sur ses épaules lui promirent bien des merveilles.

Ouh, c’est que tu me vexerais presque. Penses-tu que j’ai encore quelque chose à apprendre ? Si oui, montres-moi ça mon archange.

Il se laissa à rire doucement, ravi de constater que le Serpentard entrait dans son jeu. Et quel jeu ! Il prit de nouveau en otage sa bouche, la mordant, la torturant délicieusement. Il se délecta de sin goût, de sa texture, l’apprenant comme s’il ne la connaissait pas déjà par cœur, avant de la relâcher et de passer sa langue sur ses propres lèvres pour savourer l’emprunte qu’elle a laissé.

« Je ne pense pas que tu es quoique que se soit à apprendre. Susurra-t-il, son regard accroché au sien. Mais à réapprendre, sans doute. »

Il se tût, laissant ses mains remonter le long de ses flans pour venir se retrouver au col de sa chemise. Toutes deux trahissant l’impatience du Serdaigle, elles se mirent à défaire la cravate de Dorofeï et s’attaquèrent ensuite aux boutons de sa chemise. Pourtant, contrastant avec cet empressement qui était le sien, ses mains s’exécutèrent lentement, comme pour se faire languir, ou le faire languir, lui. Un sourire sans équivoque aux lèvres, la lueur brillant dans ses prunelles sombres leur faisant écho, il reprit, s’expliquant sur ses derniers propos qui pouvaient laisser songeur.

« J’ai peur qu’avec certains, tu ne te fasse… trop sage, et que tu perde de ton savoir et de ce qui fait de toi un si bon amant. »

Ses paroles ne concernaient que Svetlana. S’il avait une dent contre la jolie jeune fille qu’il soupçonnait de charmer un peu trop son frère adoptif, il pensait – et craignait – qu’elle ne soit le genre de fille qui pousserait tout homme à se ranger et à avoir des mœurs acceptables. Quel ennui ! mais surtout, quelle horreur ! Mais Rajat comptait bien rafraîchir la mémoire de Dorofeï autant de fois que cela serait nécessaire. Ce qui était bien loin d’être une corvée. Ce qu’il voulait également, c’était ouvrir les yeux au Serpentard ou tout du moins, le faire réfléchir sur cette relation que Rajat trouvait trop… sérieuse. Peut-être verrait-il finalement dans quoi il avait mis les pieds avec elle et qu’il y mettrait au moins, un frein.


« Ca serait dommage non ? » Conclue-t-il d’une voix dans laquelle transperçait l’innocence qu’il savait tant feindre.

Ses mains ayant fini de déboutonner sa chemise, il les passa ses épaules pour la faire glisser de son dos, et elle rejoignit le sol dans un bruissement de tissu. Son sourire lubrique ayant remplacé sa mine angélique, il embrassa la base de son cou et descendit vers ses pectoraux. Il permit à sa langue de s’égarer, laissant des traces sinueuses sur son passage, tandis que ses mains, elles, se perdaient en caresses dans son dos, le rapprochant de lui et se faisant un peu plus le prisonnier de son corps. Sa bouche remonta finalement et embrassa son menton.

« Quelle chance tu as d’avoir un frère tel que moi, prêt à se dévouer de bien des façons pour ton bien être. »
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Dorofeï A. Pushkinv

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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeDim 24 Jan - 18:03


AMOUREUX SOLITAIRES by LIO
« Dans ma cervelle se promène Ainsi qu'en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Quand il miaule, on l'entend à peine, Tant son timbre est tendre et discret ; Mais que sa voix s'apaise ou gronde, Elle est toujours riche et profonde. C'est là son charme et son secret. Cette voix, qui perle et qui filtre Dans mon fonds le plus ténébreux, Me remplit comme un vers nombreux, Et me réjouit comme un philtre.»

Il rit, tout simplement, provoquant un demi-sourire de la part de Dorofeï. Celui-ci continuait toujours à parcourir de ses doigts les épaules de son frère, se faisant un peu plus pressant, attendant la suite ; il savait très bien qu’il serait amène à la regretter, mais ce sentiment assez peu connu du vert viendrait plus tard, après la délicieuse compagnie du Raclewan. La bouche de celui-ci se colla une nouvelle fois à la sienne, provoquant l’enflamment de Dorofeï. La langue du brun visita la cavité, bravant l’interdit de la morale ; de toute façon, ils ne seraient jamais des personnes morales, Dorofeï s’en était assuré personnellement. Rajat le relâcha de son étreinte et le Slytherin pût enfin le fixer de ses prunelles inquisitrices, voulant savoir s’il le croyait incapable de le satisfaire.
    -- je ne pense pas que tu es quoique se soit à apprendre. Mais à réapprendre, sans doute…

Cette dernière phrase fit l’effet d’un claque au russe : il ne supportait pas que l’on le critique, même si la personne qui s’octroyait de ce droit était incroyablement mignonne et alléchante. Il plongea ses orbes dans ceux du jeune homme, sentant peu à peu les mains du concerné remonter sur son corps pour atteindre le col de sa chemise immaculée. La cravate émeraude et argentée ne résista pas longtemps aux doigts méticuleux, bien trop entraînés, de Rajat ; elle tomba alors le sol dans un bruit amorphe, vulgaire ce qui arracha une grimace douloureuse au slave qui ne supportait pas ce son. Néanmoins, il fût très vite distrait : les boutons de nacres s’ouvraient facilement sous les gestes langoureux, lubriques de son compagnon, de son faux séraphin comme il aimait l’appeler dans son esprit trop de fois meurtris. Il se laissa docilement faire, tel un petit enfant que l’on déshabillait. Cette image semblait dénuée de toute éthique tant elle était sale, pudique et pas vraiment catholique pour la suite des événements ; un sourire calculateur, moins connu que celui de Dorofeï, perça entre les lèvres de Rajat. Un éclair dans les prunelles ébènes du brun s’alluma après l’apparition du rictus tentateur, alertant Dorofeï que quelque chose allait entraver leur petite bulle de bonheur.
    -- j’ai peur qu’avec certains tu ne te fasses… trop sage, et que tu perdes de ton savoir. De ce qui fait de toi un si bon amant.

Clair, net, précis, concis. L’intéressé fût tout d’abord surpris : il ne savait comment réagir dans une telle situation, Rajat semblant blâmer ses choix de soupirants d’une nuit, ou quelques fois de plusieurs jours si leurs manières lui plaisaient. Pris au dépourvu, il ne pipa mot, ne broncha pas. De toute façon, aucun son ne voulait sortir de sa bouche malgré ses efforts minimes. Rajat était une perle si on aimait le genre de petit hypocrite parfait, mais il tenait un peu trop facilement tête au goût du luxurieux russe.
    -- ce serait dommage, non ?

Le palpitant de Dorofeï se souleva douloureusement face au faux air d’innocence que Rajat avait feint pour cette phrase. Un frisson lui parcourut l’échine et il n’osa faire un geste, ne voulant briser ce moment d’intimité que les deux jeunes gens partageaient. Son esprit se mit à divaguer, imaginant plusieurs scénarios tous pourvus du même jeune homme, celui qui se trouvait face à lui.
    -- pour qui serait-ce dommage ? Pour moi, ou pour…

Il ne termina pas phrase, fermant les yeux en sentant le tissus de sa chemise frôler sa peau blafarde. Les mains de Rajat s‘étaient calées sur les épaules pour libérer le corps de son embastillé de l‘étoffe neige de l‘habit soyeux ; ce simple geste arracha le tout premier soupir d‘extase du slave qui se courba légèrement avant de se reprendre. La mine ingénue de l‘archange s‘effaça et Dorofeï pût alors contempler un sourire lascif se former peu à peu sur les lèvres désirables de son compagnon. La bouche couvrit alors le cou du slave de baisers sucrés, forçant presque celui-ci à cajoler les mèches ébouriffées de son ami avec ses doigts, les glissant, fouinant dans la douceur de l’ébène. Une décharge électrique le parcourût en sentant la langue de son ange courir le long de son buste, laissant sur son passage de sillons, et les lèvres remontèrent jusqu’au menton du slave qui soupira d’aise.
    -- quelle chance tu as d’avoir un frère tel que moi, prêt à se dévouer de bien des façons pour ton bien être…

Un sourire pernicieux échappa à Dorofeï, coulant sur sa bouche comme de l’encre fluide. Il posa délicatement ses mains sur les épaules de Rajat et, avec plus de brusquerie, l’attira vers lui pour coller ses lèvres acides sur celles adorables du beau brun ; ses doigts parcoururent le dos de son cher frère, remontant à la cravate. Il passa son index dans le nœud du vêtement, le détachant avec expertise.
    -- alors, je pense qu’il faut que je te remercie comme il se doit, Ангел мой желательно и аморальны*.

Il enroula ses bras autours du cou de Rajat, emprisonnant les lèvres de celui-ci dans un étau. Arrêtant l’étreinte, il ouvrit lascivement la chemise du bleu comme il l’avait fait un peu plus tôt pour lui, embrassant la moindre parcelle de peau découverte.

_________________________________________________
« mon ange désirable et immoral » * en russe

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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeLun 25 Jan - 18:10






Les frissons qu’il arracha à son frère adoptive grâce à ses lèvres et sa langue audacieuses, l’encouragèrent à poursuivre avec plus d’application et de lasciveté encore. Si Rajat prenait plaisir dans ses caresses et dans celles que pouvaient également lui dispenser Dorofeï, il aimait tout autant entendre ou apercevoir d’une quelconque autre façon, le plaisir qu’il faisait naître chez le slave. Aussi n’était-il pas avare cajoleries à son égard, sans comptait qu’il ne pouvait tout simplement pas résister à l’appel de ce corps qu’il s’amuser à redécouvrir à chaque fois que l’occasion lui était offerte. Il lui était impossible de rester stoïque et sage bien longtemps face à lui. Dès le départ, il s'était imposé à lui comme son interdit. Sa passion coupable, depuis si longtemps. Aussi était-il prêt à combler tous ses désirs pour satisfaire les siens au passage. Et ses doigts, s’emmêlant dans ses mèches sombres, les caressants, furent déjà en elle-même, une douce récompense. Il ne put pourtant s’empêcher de délaisser sa tâche pour lâcher quelques mots juste après que le soupire d’aise de Dorofeï ait atteint ses oreilles en une douce mélodie. Il fut récompensé de son audace. D’abord par le sourire qui fendit le visage de son frère – y en avait-il de plus alléchant ? – et ensuite, lorsqu’il l’attira à lui et heurta ses lèvres avec délice. Il aimait cette brusquerie maîtrisée, cet empressement mesuré et cette envie non contrôlée.

-- alors, je pense qu’il faut que je te remercie comme il se doit, Ангел мой желательно и аморальны.

Tout son être fut secoué d’un délicieux frisson. Il aimait lorsque Dorofeï parlait en Russe. Certes, il ne comprenait pas toujours – presque jamais sauf les quelques mots qu’il avait appris et retenus de lui – mais entendre ces mots rouler sur sa langue avec son accent était un appel à la débauche. Pour Rajat tout du moins, qui le trouvait d’autant plus désirable. Il se laissa docilement emprisonner par ses bras et accueilli ses lèvres de la façon dont lui le désirait. Il fut déçu lorsque Dorofeï lui priva de sa bouche et la déception fut nettement visible sur ses traits boudeurs. Pourtant, ce sentiment s’effaça bientôt, tandis que le serpent faisait sauter, un à un, les boutons de sa chemise proprement portée. Et ses lèvres… Merlin ses lèvres qui le couvraient de baisers. Un souffle chaud quitta sa bouche entrouverte, tandis que ses yeux s’étaient clos et que sa tête reposait contre le mur de pierre, s’abandonnant encore et plus à cet être luxurieux. Jusqu’à ce qu’il n’y tienne plus et prenne son visage entre ses doigts fins afin de l’obliger à venir à la rencontre de sa bouche qui ne rêvait que de retrouver sa consoeur et de l’étreindre.

« Je suis on ne peut plus d’accord avec toi… Si j’osai, je te dirais même de me vouer un culte. »

Il noua ses bras dans son dos et l’approcha un peu plus de lui. Leurs peaux mises à nus entrants enfin en contact lui arracha un soupire ravi. Le corps de Dorofeï tout contre le sien eu tôt fait de lui faire tourner la tête. Il en perdit le fil de sa petite plaisanterie et plongea marquer son cou de ses lèvres brûlantes, semblant ne pouvoir être apaisées que par sa peu laiteuse. Pourtant il se reprit tandis que ses baisers remonter le long de la mâchoire de son frère.

« Tu n’aura foi qu’en moi et tes prières me seront toutes adressées dans ta langue natale, il frissonna, pour que je t’accorde l’absolution. »

Il rit doucement avant de finalement s’arrêter en posant un doigt sur ses propres lèvres, tout en mimant la réflexion. Avec son air ingénu, il déclara comme si il venait d’avoir une soudaine révélation.

« Ah mais non, j’oubliais ! »

L’une de ses mains se glissa entre eux et alla, avec une habilité certaine, faire sauter le bouton du pantalon de Dorofeï. Son visage ayant cette fois prit les traits du vice et sa voix se fit nettement plus chaude et suave lorsqu’il susurra,

« Tu préfère le plus brûlant des Enfers au plus doux des Paradis… »

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MessageSujet: Re: L'ennui est mère de tous les pêchés L'ennui est mère de tous les pêchés Icon_minitimeMer 27 Jan - 17:57


LES AUBES SONT MORTES by INDOCHINE
« Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ; Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. »

Il frémit en entendant la voix de son frère le déifier, le diviniser. Un petit sourire démoniaque étira les lèvres sans couleurs du slytherin qui fit glisser ses mains le long du torse de son compagnon de débauches érotiques quand leurs esprits étaient pervertis par l’ennuie, l’égoïsme ou, que grand bien leur fasse, par Hadès et Vénus ; le corps tendu à l’extrême, le jeune homme venu du nord laissa sa langue courir sur la peau couleur caramel de son faux ami, joignant ses doigts au geste lascif que l’organe faisait sur la propriété de Dorofeï. Celui-ci savait très bien que son confrère s’adonnait à certaines pratiques avec d’autres camarades, souvent différents du russe, mais même si leur relation n’avait rien d’officielle, il ne pouvait penser que Rajat préférait d’autres personnes à lui.
L’esprit du jeune homme sembla être un instant prit par un vertige quand les doigts de Rajat vint à la rencontre de sa mâchoire, remontant son visage occupé à satisfaire la peau brûlante du bleu ; maîtrisé par la poigne légère du garçon, Dorofeï sentit l’étreinte de la bouche du brun sur la sienne, comme une caressa aigre.
    -- je suis on ne peut plus d’accord avec toi… Si j’osai, je te dirais même de me vouer un culte.

Un petit sourire rétif naquit peu à peu sur le visage de l’immigré tandis qu’il s’adonnait toujours aux baisers corrompus de son compagnon. Celui-ci cajoler son cou brûlant tel un tourmenté avant de remonter vers la mâchoire de son prisonnier ; l’archange immoral paraissait fiévreux, la peau blafarde comme la neige contre la sienne lui terrorisant les entrailles. Les lèvres muettes du démon récitèrent un blasphème, une fausse dévotion au dieu tout puissant pour qu’il les ait réunit dans cette même pièce.
    -- tu n’auras foi qu’en moi et tes prières me seront adressées en ta langue natale pour que je t’accorde l’absolution.

Un doux rire emplit alors la pièce, faisant froncer les sourcils et grincer les dents à Dorofeï. L’orgueil de Rajat l’amusait d’une certaine façon, néanmoins il avait l’impression qu’il se moquait légèrement de lui. Agacé, il stoppa ses gestes empreints d’une douceur douloureuses, en particulier quand il vit que le brun mimait une réflexion intense. Malgré cette bonne résolution, il ne pût s’empêcher de glisser timidement ses doigts dans les mèches ébènes de son destructeur.
    -- ah, mais non j’oubliai ! Tu préfères le plus brûlant des enfers au plus doux des Paradis…

Clap, clap… Les boutons du pantalon avaient sauté, arrachant au détenteur de l’habit un rictus satisfait ; enhardis, il força son ami à se rapprocher encore plus de lui, laissant ses mains vagabonder sur ses épaules nues. Dorofeï savait très bien qu’on pouvait les trouver à n’importe quel moment, à moitié nus, collés l’un à l’autre dans une position plus qu’immorale. Mais le russe ne s’en formalisa point, voulant voir jusqu’où il pouvait encore aller avant que le poids du Destin se mette en travers lui t son frère adoptif. Défiant les cieux, il se permit de susurrer quelques mots en russe à l’oreille de son doux supplicier.
    -- bы действительно думаете, что я молюсь за тебя, мой Бастилии?*

Attrapant le lobe de l’oreille droite du concerné, il le mordit avec une douceur calculé tandis que son autre main narguait l’ébène de ses cheveux ; la main droite de Dorofeï s’insinua peu à peu jusqu’au bas ventre du faux innocent, réitérant le geste que celui-ci lui avait fait subir un peu plus tôt, le forçant à se plaquer un peu plus sur le mur avec violence. Les yeux du slave papillonnèrent un court instant tandis que ses dents arrêtaient de martyrisaient le lobe pour glisser jusqu’au cou où il déposa des présents de velours : observant le carnage qu’il avait fait sur la peau pure, il fût satisfait des belles marques rouges qu’il avait crée. Ses bras s’entourèrent autours des hanches étroites de son bel séraphin tandis que ses lèvres folâtrèrent sur la nuque du jeune homme.
    -- de toutes façons, si tu es là, les plus brûlants des Enfers me sembleront Paradis… à moins que se ne soit le contraire, si je puis-je dire.

La langue taquine de Dorofeï laissa une trace humide sur la peau surchauffée, ce qui attisa le désir du russe face à l’autre garçon.


_________________________________________________
« veux-tu vraiment que je pries pour toi, mon bastillé ?» * en russe
hj : ce que j'ai fais est misérable, excuse-moi -__- deux heures juste pour ça --'


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