« Rien à faire je changerai pas d'idée ». Je suis reconnue pour avoir un caractère pas trop commode et de n'en faire évidemment qu'à ma tête. Mes parents m'ont dit que c'était sans doute cet esprit de contradiction qui m'avait fait entrer à Gryffondor, à la base. Ça, et le besoin constant que je ressens de me mettre les pieds dans les plats. D'accord, ça ne tient jamais la route parce que je suis trop brillante pour me faire prendre, mais c'était le running-gag avec Feohn et Angus qu'un jour, les gens découvriraient que je suis plus que la petite blonde aux airs angéliques qui reçoit plus souvent un Optimal à ses travaux que je peux dire de conneries en cinq minutes. C'est vrai que j'ai appris des grands de l'endroit à ce sujet-là « Allez aux cuisines, la nuit, t'es malade ! ». Je ne dévoilerai pas que je connais un chemin vachement plus court que la moyenne pour pouvoir m'y rendre, et puis j'ai tellement faim. Rien que pour éviter de croiser Aberdeen au dîner, j'ai eu cette idée de le zapper. Grave erreur. Vous croyez que vous mangez beaucoup? On me surnomme Philly l'ogresse, et je vous jure que ce n'est pas sans raison. Je relève mes cheveux dans une coiffure négligée, mais qui m'évite d'avoir des mèches couleur blé collé à mon baume aux fraises. C'est le seul que je supporte,de toute façon « J'ai faim, j'y peux rien ». J'enfile un pull et des ballerines. Il est dans les alentours de minuit, tout le monde dort, sauf ma voisine directe de lit. Je l'entends soupirer, mais y'a longtemps que ça ne m'insupporte plus. D'accord, j'en suis à ma huitième année et certainement pas à ma première escapade nocturne. Pas plus que la raison de cette sortie de la Tour de Gryffondor. Mon estomac, principal motivateur de mes actions. Qui a dit qu'il y avait que les garçons que l'on pouvait gagner par le ventre ? Il ne connaissait certainement pas Ophélia Harmon, en tout cas.

« T'irais pas rejoindre quelqu'un ? ». Je me retourne, abasourdie. Je crois qu'elle a complètement zappé que je porte un pull dans lequel je flotte de manière grotesque et des leggings qui jure magnifiquement avec l'ensemble. Les cheveux relevés sans aucune notion d'adresse. Il n'y a que le visage qui n'a presque pas changé, résultat d'une présentation impeccable en public avec peu ou pas de maquillage. En général, du baume et du mascara, point barre. Je lui tire la langue « Styx. Je vais aller engloutir du jus de citrouille en quantité et de cette purée merveilleuse qu'ils servent, habituellement. Puis du chocolat, en gâteau, en tarte, jm'en fous, tant qu'il y en a, moi je suis... » « Stop. C'est bon, j'ai compris. Je suis au régime, moi ». Le mot que je déteste le plus au monde, outre Serpentard? RÉGIME! Je hausse les épaules, puis entreprit de descendre les Escaliers sur la pointe des pieds. Je suis maîtresse de la discrétion jusqu'à ce que je fasse une nouvelle maladresse qui, avec ma veine légendaire, se déroule toujours au pire moment, celui où, justement, on prie de ne pas se faire remarquer. Des trucs que j'ai fait avec Angus et Feohn, c'est souvent moi qui faisait foirer. L'un ou l'autre ramassait les pots cassés, et moi je souriais avec mon air innocent. Tellement facile de s'en sortir quand les professeurs s'entêtent à ne voir que ce qu'ils veulent bien voir. Ça va être bien de manger. Non seulement pour la faim qui me tiraille, mais aussi parce que j'engloutis mes émotions. Ces derniers temps, c'est affolant. Je suis furieuse, je mange. Je suis triste, je mange. Je suis seule, je mange. On comprend le principe. Y'a deux mots qui expliquent ces fluctuations dans mon métabolisme émotionnel: Angus Aberdeen.

« L'Eldorado... ». J'ai les yeux qui brillent devant les merveilles qui se dressent devant moi, ces multitudes de possibilités pour me gaver jusqu'à ne plus savoir que faire de ce que j'aurai sous la main. Je glisse mes doigts sur la paroi du comptoir, humant les parfums de l'endroit comme les plus délicieux fumets du monde. Je souris comme si je venais de gagner un concours de Sorcière-Hebdo. Je ne suis pas difficile à soudoyer, des cupcakes à la vanille suffisent. Je prends mon temps, je savoure l'endroit. Je ne pense à rien, et franchement, c'est le pied. Terminé, me prendre la tête parce que je me demande où a bien pu foutre le camp celui qu pour ainsi dire était mon meilleur ami. Feohn. Terminé, de maudire les Verts et Argent d'avoir rappatrié Angus dans leur petit clan minable. Terminé, le pincement au coeur qui me survient instantanément quand je vois que je ne sais plus comment m'adresser à celui avec qui je me sentais le plus à l'aise au monde. J'ai compris que fuir ne menait à rien, mais comme je ne peux rien faire d'autres, je continue « Tu recommences Philly ». Je me marmonne ça pour me rappeler à l'ordre. C'est la centième fois aujourd'hui. Pitoyable, vous dites? Pour la première fois de ma vie, je dirais que c'est vrai, ouais, je suis pitoyable. Vite, vite, un truc à avaler. Parce que mon estomac me pique et que les yeux aussi. L'un l'autre pour une raison différente, mais tout aussi désagréable et qui, inévitablement, reviendra au galop dès que j'aurai avaler la bouchée que je viens tout juste de porter à mes lèvres. La vie est parfois un véritable calvaire!

« Angus qu’est-ce que tu fou tu ne dors pas? » Le Gryffondor s’était retourné vers son interlocuteur étrangement surpris qu’on lui adresse la parole, s’il avait la cote avec les filles se n’était pas la même histoire chez les mecs de sa maison. Apparemment son apparence permettait que les filles oublient son petit incident à la cérémonie de répartition il y à sept ans. Mais bon il était vrai que notre Gryffondor était plutôt surpris qu’on lui adresse la parole. Il leva la tête de se qu’il faisait c'est-à-dire gratouillez sur sa guitare et regardait étrangement le lion devant lui. « Hum j’ai l’air de quelqu’un qui dort? » « Du calme Aberdeen, je m’interrogeais seulement! » Bon il était rude avec les gens de sa propre maison, mais ce n’était réellement pas sa faute il n’était pas habitué, il n’y avait que quelque personne avec qui il avait été capable de se laisser aller. Des gens comme Ophélia et Feohn. Ah merde juste penser à se con le mettait en colère, se qu’il avait appris cet été le travaillait beaucoup, il était à cette putain de fête il y à deux ans et il n’y avait vu que du feu. Et maintenant il se sentait le besoin de rejeter l’une des seules autres personnes qui comptait le plus à ces yeux parce qu’il était incapable de lui expliquer. Il soupirât et ce leva aussi bien ne pas rester ici, il pourrait aller se trouver un endroit pour se défouler encore une fois. Il sortait de la chambre en portant un regard sur ces mains. Il avait toujours été colérique, mais cette année c’était pratiquement l’enfer. S’est poing était constamment plein de cicatrices, de marques et il ne c’était battu publiquement avec que deux ou trois personne depuis le début de l’année et une fois c’était son frère, ou plutôt il avait tenté d’arrêter son frère de battre un autre mec. Oui les jumeaux Aberdeen avaient le même problème pour ce qui était de retenir leur colère. Seulement pour le moment, c’était les murs et les troncs d’arbre qui mangeaient les coups durs ou plutôt ces deux poings. Encore une fois il venait de prouver qu’il était capable de se retenir parce qu’il aurait été capable d’attaquer ce mec sans aucune raison, juste parce qu’il avait pensé à son ancien meilleur ami. Il ne savait pas trop ou il allait, il pouvait très bien seulement allez dans la salle commune, mais non il avait plutôt opté pour sortir de la tour des Gryffondor complètement, il avait besoin de prendre l’air.

Il avait toujours cru que les choses ne pouvaient qu’allez mieux et bien maintenant il savait que c’était complètement impossible, il se sentait comme un traite envers les seules personnes qui l’avaient accueillit à Gryffondor. En fait notre pauvre petit Angus se sentait pris avec lui-même et pourtant rien n’avait changé à L’extérieur, il était encore et toujours le petit pitre que tout le monde connaissait. Le Clown de la classe que certains auraient dit. Ces pieds l’avaient naturellement mené dehors ou l’atmosphère qui y régnait ressemblait drôlement à comment il se sentait. Les éléments se déchainaient, la pluie tombait et tombait. Il semblerait qu’on est droit à une bonne tempête comme il en avait souvent dans se coins de pays, mais bons il ne resta pas tellement longtemps sous la pluie sinon il allait s’attraper un bon vieux rhume, mais il devait avouer que l’effet qu’avait l’eau sur lui était un véritable miracle ça le calmait, mais bon en quelque instant il était autant tremper que n’importe qui ayant mis les pieds dans cette affreuse température et il entendit à se moment son ventre gargouiller. Il était un jeune homme en pleine croissance, il se devait de manger fréquemment, en fais si on en écoutait les Smithon, son oncle et ça tante, on devait le nourrir aux deux heures, mais ce n’était vraiment pas ça faute il était un jeune homme extrêmement sportif et actif, en plus d’être en pleine croissance. Un métabolisme comme le sien ça mérite d’être bien nourri, peu importe l’heure de la nuit que c’était. Alors, il changea son chemin pour les cuisines, et ce, même s’il laissait une petite trace un peu trempe sur son passage il se disait que de toute façon il serait de retour dans la tour des Gryffondor dans le temps de le dire alors pas de problème quoi.

Il ne se doutait pas le moins du monde de la surprise qui l’attendait derrière la porte des cuisines. Une agréable surprise certes, mais une surprise qui devait surement le détester à l’heure qu’il est. Il était tellement occupé à ses penser qu’en rentrant dans la cuisine il ne vit pas tout de suite Ophélia, il prit tout d’abord le temps d’attraper le premier truc sous ça main et l’engouffrer en moins de temps qu’il ne vous en faut pour dire POUF! Il avait beaucoup plus faim qu’il ne croyait enfin de compte. Mais il finit par lever son nez de ses pensées et il aperçut Ophélia, sa petite Philly. Sa petite Philly qui devait surement le détester à l’heure qu’il était. Et pourtant la seule chose qu’il trouva d’intelligent à dire était un « Oush… hill esh shahait as ue était la! » Enfin il avait parlé la bouche pleine sous la surprise… il se reprit une fois qu’il eux avaler sa bouchère. « Désolée… je ne savais pas que t’était la! » C’était étrange habituellement il savait toujours quoi lui dire, surement que dans un moment habituel ils en auraient rit et tout, mais bon il y avait un gros fantôme entre eux en se moment, un fantôme qui ruinait tout. Il comprenait enfin ce que son frère disait quand il disait qu’il y aurait toujours un fantôme entre lui et Destiny, ce même fantôme se retrouvait en Angus et Ophélia. Maudit soit t’il et peu importe ou il se retrouvait maintenant ou dans quelle école il était Angus était fier de l’avoir fait fuir, mais il était déçus que son manque de présence se reflète tant dans ces relations. Il regardait la petite blondinette dont il était tombé amoureux avec les années et il se sentait nostalgique et pourtant la seule chose qu’il pouvait trouver à dire c’était des conneries, il n’avait rien trouvé d’intéressant à lui dire depuis leur rentrer, il ne voulait pas lui mentir et il savait que s’ils se parlaient elle allait poser les bonnes questions qui allaient le pousser à mentir. Il se frotta la nuque avant de parler « Je suis désolée si tu veux je peux partir. » Il aurait compris, mais en même temps il aurait voulu pouvoir rester. Il était vraiment un handicapé des émotions, incapable de se brancher et surtout il était incapable de s’avouer à lui-même que la mascarade avait assez duré, que secret ou non s’il y avait une personne qui méritait de tout savoir c’était bien Ophélia, surtout qu’il avait peur que Feohn lui est un jour fait du mal à elle aussi et qu’elle les cachés pendant tout se temps. Il l’avait fait à une fille il aurait très bien pu le faire à un autre. Mais au fond de lui il ne voulait pas qu’elle ait eu à passer à travers ça. Non il avait vu les effets que ça avait sur Destiny.

« On le sait tous que tu vas finir avec AU MOINS la mention Effort Exceptionnel, allez, viens Philly ! ». Je lui tire la langue. Feohn a le don de me faire carrément sortir de mes gonds et de me piquer justement à l'endroit où il le faut pour me faire bouger. Je lève les yeux et regarde les garçons, tour à tour, leurs yeux brillent de malice et leurs visages expriment l'espièglerie que je leur connais. Je secoue la tête, mes cheveux blonds mangent mon visage, je lâche un juron « C'est pas joli dans ta bouche ». J'en laisserais bien sortir un nouveau, mais je ne lui donnerai pas cette satisfaction. Pas à Angus, parce que je sais qu'il ne me lâchera pas avec ça, et j'ai horreur de ça. C'est vrai qu'il y a l'égo qui me travaille quand Aberdeen me lance des conneries comme ça « Parce que t'a certainement pas conscience de ce que tu peux dire comme âneries dans une journée toi ». J'entends Feohn qui éclate de rire et qui donne une bourrade à Angus, lui chuchotant un truc que je suppose être quelque chose comme « Shit, tu t'es fait avoir de nouveau Aberdeen » j'en suis presque certaine. Je baisse la tête, griffonne sur mon parchemin. J'ai 25 cm à faire pour le prochain cours de Sortilèges, mais j'avoue que l'idée de suivre mes deux compères dans leurs aventures est nettement plus alléchante que celle de me casser la tête à écrire un truc potable « Allez Philly, c'est vendredi, tu t'enfermeras quand même pas ici un vendredi! » « Chiant à dire, mais ça sera pas aussi drôle si t'es pas là... ». Là, ce sont mes yeux à moi qui brillent, j'ai un sourire que je tente par tous les moyens de camoufler, mais quand Angus me lâche un truc comme ça, j'ai le coeur qui pédale à en perdre le souffle. Je passe la main dans mes cheveux, dépose ma plume. Je laisse mes trucs là, personne n'osera les bouger, faute de quoi ils devront subir les foudres de la petite, mais terrifiante Ophélia Harmon. Je défroisse mon haut, puis tire la langue à Aberdeen « C'est vrai que ce serait barbant si j'suis pas là pour vous voir vous plantez. On y va ? ». Les deux garçons se regardent, puis entreprenne de me charrier. Je ris. Et c'est reparti pour une soirée que je me rappellerai bien longtemps, comme chaque moment que je passe avec eux...

« Oush… hill esh shahait as ue était la! ». Je relève la tête, en état de choc. Heureusement que j'avais un truc sous la dent que je me serais mordue la lèvre, ce qui a pour effet de me rendre énormément susceptible. En ce moment précis, parce que je fais face à Angus, je n'ai nettement pas besoin d'un surplus d'adrénaline. Je devrais rire, parce que c'est tellement typique d'Aberdeen de ne pas réfléchir un millième de seconde avant d'ouvrir la bouche que ça en est grotesque. Parce que c'est exactement le genre de trucs que je ferais, oubliant tout ce que ma mère s'est tuée à tenter de m'inculquer, alors que je suis un peu plus garçon manqué qu'elle ne l'aurait souhaité, loin de la jolie et délicate petite débutante, comme chez les Moldus. J'ai les doigts sur les lèvres, et ma main n'a pas bougé depuis que j'ai croisé son regard. Je suis figée, comme une statue. Ça faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas retrouvé seuls comme ça... à vrai dire, j'ai l'impression qu'on a JAMAIS été aussi seuls que maintenant. Il y a six mois à peine, je lui aurais sans doute sauter au cou pour lui chiper la nourriture qu'il venait de prendre, pas parce qu'elle me tente particulièrement, simplement parce que c'est un de mes plus grands plaisirs dans la vie d'agacer Angus, ce mec que tous adulent et respectent, que la moindre fille de Gryffondor et même de tout Poudlard retient son souffle quand il est dans les parages ou m'harcèle pour lui donner des conseils pour un « Comment obtenir un rendez-vous avec Angus Aberdeen pour les nulles ? ». Toutes les filles? Non. Il y a bien sa cousine, il y a bien moi aussi. Aucun lien de sang, simplement l'impression d'être trop proche de lui sans ambiguité pour imaginer avoir un rencart avec lui. De quoi faire naître une rumeur parce qu'une vipère est envieuse, n'importe quoi. Maintenant que je suis en froid avec lui - oui, parce que lui, tout ce qu'il fait, c'est traîner avec des idiots de Vert et Argent « Désolé… je ne savais pas que t’était là ! ». Sa voix. Son ton neutre, des paroles futiles. Comme s'il avait déjà eu la tendance à s'excuser avec moi. Il oubliait volontairement que je le faisais réviser son Histoire de la Magie, aucune excuse. Il me doublait avec son balai plus performant que le mien parce qu'il supportait pas que je sois plus aérodynamique, aucune excuse. Pour une connerie comme se croiser dans les Cuisines, s'excuser, pour un type comme Aberdeen, c'était insensé, grotesque, ridicule « Nan évidemment, t'a pas pu me voir partir, tu devais être dans les Cachots avec tes nouveaux amis ». Je n'aime pas être méchante, ce n'est pas dans ma nature. Seulement, j'ai un égo. Il est énorme, et cette fierté n'a pas aimé se faire mettre de côté pour des gens stupides et mesquins. Des Serpentards. Certains doivent être digne d'un minimum d'intérêt, mais je ne les supporte pas en tant qu'être à part entière. C'est viscéral, c'est peut-être pour ça que j'ai atterri à Gryffondor au lieu de Serdaigle. La célèbre et profonde rivalité entre ces deux maisons...

« Je suis désolé si tu veux je peux partir... ». Une part de moi aurait envie de lui dire de partir. L'autre partie que ces derniers mois n'aient pas existé et que Feohn surgisse de nulle part pour revenir souder le trio que l'on était, l'an dernier à peine. J'ai passé la moitié des vacances en Amérique chez ma cousine, j'ai rencontré des gens, peu penserà tout le reste. L'autre moitié à m'en vouloir de ne pas avoir donner des nouvelles à Angus et Feohn, puis à m'offusquer de ne pas avoir plus des leurs. Seulement une lettre du second, me signifiant en gros qu'il ne reviendrait pas cette année. J'ai carrément eu le coeur brisé que je me suis presque cassé un bras en courant pour aller rejoindre l'endroit où se trouvait ma chouette Skye, afin de demander à Aberdeen s'il avait entendu parler d'un truc. Je n'ai pas eu de réponse. L'insulte suprême. Je ne peux pourtant pas oublier qu'à défaut d'avoir vécu un début d'année qui était des plus ennuyeux, je retiens trop de bonnes choses que m'a apporté les moments que je passais avec Angus. Sa manière de me faire rire, la façon dont je me sentais quand il était là, divinement bien, à l'abri de tout danger et simplement heureuse, ni plus, ni moins. Je mets de côté la portion rancunière de mon caractère - donc une GROSSE partie, pour être honnête - et je me mords la lèvre légèrement avant de lui rétorquer « On est pas des cowboys. La cuisine est assez grande pour nous deux, non ? ». Je lui adresse un léger sourire, un effort titanesque, puis avance vers la réserve de pâtisseries de la cuisine. Mon petit paradis. J'observe les délices sous mes yeux, puis pose mon choix sur un éclair au chocolat. Irrésistible gâterie. J'en prends une, me retourne, lui demande sur un ton indécis, oscillant entre hésitation et malice « Tu bouffes encore ce genre de trucs Aberdeen ? ».

La situation était juste un peu inconfortable, elle ne l’aurait pas été dans d’autre situation mais quand tu sens la présence d’une personne qui n’est pas et qui aurait pu ou ne pas faire du mal à la personne devant c’est assez pour vous faire devenir fous. Et présentement c’était on ne peu plus présent et assez pour le rendre complètement fou et pourtant il réussissait encore à se garder plutôt calme même si il devait avouer que la seul présence d’Ophélia le rendait plutôt mal à l’aise parce qu’il ne savait pas comment expliquer à la jeune blondinette se qui se passait. Il y avait certaine chose qui était impossible à expliquer et s’en était une. Il savait qu’a l’intérieur d’elle, elle était fâchée contre lui et il ne pouvait rien y faire, tenter d’expliquer serait un peu trop difficile et se serait trahir d’autre personne mais un de ses jours il allait devoir lui expliquer certaine chose et il n’était pas certain qu’elle allait apprécier un peu plus. Elle aurait surement une réaction similaire à la sienne cet été. Vous savez quand vous pensiez connaitre une personne et que soudainement vous apprenez que vous ne la connaissiez pas si bien c’était un peu comme ça qu’il avait l’impression qu’elle se sentirait. Elle avait connu Feohn avant lui, elle le connaissait depuis une année de plus est-ce qu’elle voudrait croire qu’il était capable d’une tel chose? Même lui avait encore de la difficulté à le réaliser mais Feohn l’avait avoué lui-même après qu’Angus l’es chassé de sa maison, qu’il est été voir Destiny et qu’il soit revenu le confronté.

Il va sans dire que les deux frères avait fait manger une raclé à celui qu’Angus avait toujours considéré comme un pote. Malheureusement elle devait parler et cracher son venin. Se n’était pas parce qu’elle n’était pas à Serpentard qu’elle n’en avait pas, non elle avait du caractère plutôt, et tout un caractère et dans un sens il n’aimait pas qu’elle insulte sa cousine et son frère mais il n’aimait pas non plus qu’elle parle ainsi de Destiny parce que bon bien que les deux autres était de bon petit Serpentard, froid et tout, elle ne l’était pas! Et sa voix était descendue d’une octave quand il avait parlé d’une voix plutôt menaçante! « Tu ne sais rien d’eux,… » Ni de lui il semblerait et ça voix c’était calmer rapidement comme si le nuage était partit pour le rester d’une humeur morose, bien que le mur semblait plutôt attirant à frapper dedans mais il se retint quand même. « Ni de moi apparemment sinon tu aurais surement bien vite compris se qui se passait réellement! » Oui il avait été froids mais sincèrement elle connaissait son coté sur protecteur elle se disait intelligente mais elle ne semblait pas avoir compris que dans sa tête il la protégeait elle qui pourrait garder les bon souvenir de Feohn et il protégeait son autre famille. Il était un peu déçut de voir que peut-être elle le connaissait moins qu’il croyait et il retourna à la première chose qu’il trouva sur la table, c'est-à-dire une pomme. Bon il allait devoir faire avec alors. Mais était-ce nécessaire de dire qu’il avait peur de se transformer en un monstre lui aussi?

Il passa une main dans sa tête encore légèrement humide se demandant si justement il avait mal agit en pensant ainsi? Il n’avait répondu à aucune de ces lettres cette été parce qu’il ne savait pas comment le faire. Vous écrivez ça comment hein se genre de truc « Ouais j’ai menacé notre meilleure ami pour ne pas qu’il remette les pieds à Poudlard, c’est un con oublie le! » ouais non ça ne se disait pas trop bien et il était celui qui avait l’air de con et qui plus est il aurait attiré les questions de la part d’Ophélia et malheureusement ce n’était pas à lui de lui expliquer tout ça c’était à se froussard de Feohn qui ne semblait pas l’avoir fait. « Je suppose oui, si tu es prête à me supporter! » Non ça serait l’inquisition espagnole voyons, il la sentait bien venir, elle le cuisinerait un peu en l’amadouant et après les questions viendrait il le savait. Mais il pourrait très bien se tromper et elle aurait pu changer sa tactique depuis le temps. Ça faisait trop de mois qu’il n’avait pas été en sa présence pour savoir et bon il la manquait un peu, non plus qu’un peu et il était trop con pour s’en apercevoir. Contrairement à Destiny ou Ezekiel elle était capable de calmer le tempérament de feux du Gryffondor, il n’avait jamais était autant dans un état de colère perpétuel que dans les dernier quelque mois. Au moins ça l’avait aidé au Quidditch il n’avait jamais aussi bien joué, mais bon son poste de batteur faisait en sorte qu’il pouvait frapper des trucs ça l’aidait. Ainsi que les arbres et les murs. À se qu’il aurait souhaité avoir été se défouler avant. Bah voila il savait qu’elle allait tenter de l’amadouer mais elle parlait à son ventre la avec un éclair au chocolat. Il était GAGA devant ces trucs. Un grand sourire niait était venu se coller aux lèvres d’Angus et son regard c’était éclairer. Un peu plus et il aurait pu voler jusqu'à elle. « Bien sur que je mange encore ces truc! On parle de sucrerie! » Mais il savait qu’il allait se faire avoir, il le sentait. Elle n’était pas à Gryffondor pour rien.

J'ai pensé à ce moment de nombreuses fois, je dois l'avouer. Je ne savais pas à quoi ça ressemblerait, mais je me suis dit qu'il faudra casser la glace un jour. Je ne me vois pas lui en vouloir éternellement, et évidemment pas à lui. À n'importe qui, je pourrais en vouloir jusqu'à ce qu'on se mette à genoux pour implorer mon pardon, mais pas à Angus. Ni à lui, ni à Feohn, en fait. Les deux meilleurs amis que j'ai - avais - dans tout Poudlard. C'est différent, aujourd'hui. C'est peut-être qu'Angus a retrouvé ce qu'il cherchait à la base, avec les Serpentards. J'ai toujours su que son plus grand regret avait été d'être séparé de son frère qui, lui, avait rejoint les Vert et Argent. Je ne lui dirai sans doute jamais, de peur de le perdre définitivement, mais je ne lui retrouve guère les qualités de base pour entrer chez cette confrérie de reptiles. Il est toujours près à rendre service et à protéger les gens auxquels il tient, et donnerait n'importe quoi pour leur éviter des ennuis. Il est intelligent, même s'il se casse à dire que c'est pas le cas, et puis il est courageux. Courageux et impulsif, colérique et fier, mais courageux quand même. Être un Serpentard pur et dur, Angus ne m'aurait jamais supporté. Je suis une insupportable Je-sais-tout, maladroite et qui lance des blagues absolument pas marrantes à gauche et à droite. Pourtant, il me supporte, m'apprécie. Probablement autant que moi, je tiens à lui...

« Tu ne sais rien d’eux… ». Je me raidis. Il sait pourtant que c'est un terrain glissant, pour lui et pour moi. J'ai reçu tellement d'informations sur ceux qu'il fréquente, ici bas, afin de voir si j'allais péter un câble parce que je me retrouvais pratiquement seule au monde. Les gens sont cruels sans même s'en rendre compte. Je sais d'emblée qu'il y a son frère et sa cousine chez les Serpents. J'ai eu droit à l'aimable rencontre avec Ezekiel, il y a deux ans, alors qu'elle lâchait son venin sur des troisième année de Poufsouffle. J'exècre toute forme d'injustices, dont celle de s'en prendre à moins malin que soi. Je déteste qu'on gaspille sa salive et son énergie à tenter de faire du mal aux autres. C'est peut-être pour ça que je me fais horreur à lui répondre, sur le même ton qu'il prenait avec moi « Je n'ai pas envie de savoir. Je ne fréquente pas de Vert et Argent, tu devrais savoir, depuis le temps... ». Je me mords la lèvre inférieure, j'ai les mains qui tremblent, je n'élève jamais la voix. Jamais. Mais je n'ai pas pu m'en empêcher, pas à sa manière de les protéger, eux « ... Ni de moi apparemment sinon tu aurais surement bien vite compris se qui se passait réellement! ». J'ouvre la bouche, outrée. Je regarde à gauche, puis à droite, l'envie de ramasser un truc et lui balancer en pleine gueule est tellement alléchante. Mais non, tout ce que je trouve à faire, c'est me tenir sur le comptoir pour éviter de m'effondrer. Plus une seule once de méchanceté, simplement une voix tremblante, légère, que j'ai honte de lui faire entendre « Je te connaissais Angus Aberdeen, mieux qu'eux, à la base. Mais tu changes si vite et tu me parles si peu ». Je me croirais dans un feuilleton-savon de la chaîne Bouillon d'amour pour sorcières. Je me retourne, tentant de reprendre mes moyens, ravalant la boule que j'ai dans la gorge, les larmes qui me montent aux yeux. Je ne suis pas si sensible d'habitude, ça doit être l'accumulation de tout ce qui se passe en ce moment à Poudlard. Chez moi aussi, mais ça, il n'en sait rien. Je ne lui ai rien dit, et ne lui dirai rien non plus. Il a ses emmerdes, j'ai les miennes, point barre.

Je retrouve mes esprits peu à peu. Je suis tout de même impressionnée qu'Angus garde le silence pour me le permettre, lui qui parle toujours pour ne rien dire dans les moments où il devrait la fermer. Je ne trouve pas la force de lui dire de partir, et je n'ai pas envie de me retrouver seule à ressasser ce qui vient tout juste de se dérouler, alors je lui dis qu'il peut rester. Les Cuisines ne m'appartiennent pas, de toute façon, mais je sais avec certitude que si je lui avais demandé de partir, il l'aurait fait, attrapant un truc à manger avant. Je souris, retrouve un peu d'entrain et l'écoute « Je suppose oui, si tu es prête à me supporter! » . Je me retourne à moitié, lui tirant la langue « Ça fait sept ans que je t'ai dans les pattes Aberdeen, quelques heures de plus ou de moins... ». Je trouve finalement de quoi sustenter mon estomac qui gargouillait de façon chronique. Des éclairs au chocolat, fourrés d'une crème onctueuse et délicieusement sucrée, saupoudrés de sucre en poudre, la vision était paradisiaque. J'ai demandé à Angus si ce truc l'intéressait, simplement par principe. Le contraire aurait été étonnant « Bien sur que je mange encore ces trucs! On parle de sucreries! ». Il me rejoint en moins de deux. J'ai le coeur qui fond en le regardant, regard pétillant et sourire à l'appui, comme avant. Je lui en tend un, porte le mien à mes lèvres, le regarde enfourner le sien avant d'éclater de rire. Il me regarde d'un drôle d'air. Je voudrais parler, mais je ris trop, trop fort, ça fait tellement de bien. Je faillis m'étouffer, mais je me redresse avant de m'approcher légèrement pour, du bout du doigt, retirer la crème qu'il avait sur le bout du nez...

L’ambiance avait rapidement changé dans cette cuisine il avait été incapable de se retenir, non il ne voulait pas tant défendre les agissements de son frère et de sa cousine que défendre la seul dans se groupe qui était autre chose que se que tout le monde croyait mais tout le monde avait des apparences à garder, des apparences qui semblait de plus en plus difficile à garder de nos jours. Et l’apparente patience d’Angus était de plus en plus difficile à garder, il ne voulait pas s’attaquer à Ophélia mais il ne pouvait plus garder se secret, un secret qui commençait à vraiment le gruger de l’intérieur. « Ah bon tu ne fréquente pas les verts et argents alors qu’est-ce que tu foutais toute ces année avec Feohn hein? » Oh celle-là il n’avait pas vraiment voulu la dire mais il n’avait pas été capable de s’en empêcher, il savait qui était son frère et sa cousine mais il savait aussi que tout les Serpentard n’était pas comme ça et si il y en avait un qui aurait réellement du allez à Gryffondor c’était bien lui. Si Angus avait su avant que le mec qui l’avait accueillit à Gryffondor était en faite un véritable manipulateur de première qui s’arrangeait toujours pour avoir se qu’il voulait. S’il avait su jamais il n’aurait présenté Destiny à Feohn, OH NON ÇA JAMAIS! Mais bon sur le coup de la colère il avait laissé les mots lui échapper il ne devait pas parler mais à force de tout garder à l’intérieur de lui la colère l’avait fait gaffer une nouvelle fois. « Et si tu me connaissais si bien tu aurais deviné que je me tiens avec eux plus par devoir que par envi… se n’est pas comme si le caractère si ‘amical’ de ma cousine me donnait envi de la voir plus que je ne la vois déjà à la maison et on ne parle même pas de mon frère… la seul qui soit supportable dans se troupeau c’est Destiny et encore parfois je voudrais pouvoir lui tourner le dos mais malheureusement je ne peu pas! » Son attitude c’était durcis et son visage fermer il ne savait même plus se qu’il disait lui-même tout se qu’il savait c’était qu’il disait la vérité il était rarement capable de supporter sa cousine sur de long moment comme il avait été capable de la supporter ces derniers temps et c’était surtout parce qu’il se forçait. Lui et son frère ne se parlait presque plus depuis des années et Destiny était bien gentille mais elle était très forte elle aussi sur les menaces avec lui mais bon il y était habituer depuis le temps. Il avait réussit à donner l’apparence qu’il se plaisait avec eux mais il était certain que Dee avait deviné qu’il ne le faisait que parce qu’il lui avait promis que plus jamais on ne lui ferait du mal. Mais la colère qui l’avait soudainement pris c’était calmer aussi rapidement qu’il avait finit de parler et maintenant il s’en voulait de se qu’il avait dit à Ophélia, il avait trop parlé et elle était brillante elle allait finir par deviner que quelque chose c’était passer si elle ne le savait pas déjà. Ça voix c’était adoucit : « Tu ne vois donc pas que parfois j’aimerais mieux me retrouver avec toi qu’avec eux… mais les circonstances son ainsi faite! »

Si on devait lui poser la question il aurait préféré ne jamais avoir appris se qu’il avait appris cette été, il aurait aimé rester dans l’ignorance et ces relations serait resté au beau fixe mais malheureusement il ne pouvait pas. Il avait trop de chose pour que tout reste comme c’était avant? Il se passa la main au visage histoire de pouvoir se reprendre un peu. Il sentait qu’il avait soudainement vieillit mais il n’y pouvait absolument rien il avait laissé la colère qui l’habitait parler et bien qu’il est dit la vérité il savait que ça ne ce terminerait pas comme ça… non elle allait finir par poser des questions. Il avait bien des envi de meurtre ou de frapper quelque chose mais il se retenait il laissait le choc de se qu’il avait dit passer il ne pouvait que faire ça. Il ne voulait pas tout lui apprendre d’un coup mais peut-être qu’il n’aurait pas le choix, et il savait que pour ça il mangerait toute un savon de la part de son frère, sa cousine et de Destiny. Mais dans toute cette histoire il y en avait une autre qui méritait de savoir se qui se passait, elle avait tellement été proche de Feohn que dans le fond elle méritait de savoir qui il était et ce même si dans le fond il aurait préféré qu’elle reste sur les souvenir qu’elle avait de lui. Il aurait été à sa place il aurait voulu la même chose qu’elle savoir et c’Était pour ça que dans le fond elle comprenait qu’elle veule autant des réponses à ces question.

Finalement le froid était un peu tombé lentement mais surement elle avait même réussit à le faire sourire. Oui ça faisait sept ans qu’il se connaissait et s’endurait mutuellement, mais elle ne savait pas à quel point il avait été facile pour Angus d’apprendre à l’endurer, non il y avait un autre secret et celui-là il le garderait pour lui promis. Il avait assez fait de bêtise pour une fois. « Je ne suis pas si difficile que ça à vivre avec quand même? Avoue. » Il lui faisait son sourire confiant en se bombant le torse avant de rigoler un peu. Mais il c’était rapidement repris en se mettant dans l’embarras avec un éclair au chocolat mais c’était sa faiblesse le chocolat. Mais la voila qui riait et il ne savait pas pourquoi autre que c’était surement de lui qu’elle se moquait. Et elle ne dit rien elle continue de se moquer outrageusement de lui jusqu'à se que finalement elle se redresse pour retirer de la crème qui se retrouvait sur le bout de son nez. « Oups… » Il avait un sourire mesquin et il avait attrapé un autre éclair au chocolat dans lequel il avait croqué avant de prendre le petit bout qui restait et prendre la crème sur son doigt. « Mon tour à rire? » Son sourire était éclatant et presque amusant.

Angus Aberdeen et Feohn. J'ai passé six ans de mon existence à me préoccuper de ces deux-là, une de plus dans le cas de Feohn. À me sentir énormément et infiniment chanceuse de pouvoir rire et faire des conneries avec eux, alors qu'à la base, je ne me sentais pas du tout chez moi chez les Gryffondors. J'y ai rencontré Daemon, que je me dois de connaître et puis que j'ai cru comprendre qu'Angus lui même la connaissait on ne peut mieux. Ça ne m'arrache pas un sourire, mais ça ne me dérange pas non plus. Au moins, il ne se tape pas une Serpentard. Ma mentalité a l'air idiote vu de l'extérieur, mais à moi, ça fait beaucoup de sens. J'y ai rencontré d'autres personnes aussi, mais ça n'a jamais autant cliqué qu'avec les deux garçons. J'étais en deuxième quand Angus a posé ses fesses, furieux, pour la première fois sur les bancs de la table des Rouge et Or. Un autre mécontent, qu'on s'était dis, sans se parler, Feohn et moi. On a été une année que lui et moi, à tenir tête à des élèves qui le trouvait soit trop arrogant ou trop franc. Qui me trouvait trop posée et brillante pour avoir leur témérité. On leur a montré qui on était, et plus un Lion n'a plus jamais dit qu'on n'avait pas notre place parmis eux. Jamais. Puis il était arrivé, lui, et je savais qu'il serait comme nous, à part, mais qu'ensemble, ce serait différent « Ah bon tu ne fréquente pas les verts et argents alors qu’est-ce que tu foutais toute ces année avec Feohn hein? ». J'ouvre la bouche, mais aucun son n'en sort. Je pose ma main sur ma hanche, l'air furieuse. Qu'est-ce qui lui prend, au juste? D'accord, Feohn aurait eu la trempe pour être de cette maison horrible, mais de là à dire du mal de lui aussi gratuitement que ça, ça ne le faisait pas. Il y a beaucoup de trucs que je laissais passer à Aberdeen, mais pas ça. Pas question « C'est mon ami. Ça l'est encore. S'il est pas là pour moi, lui, au moins, il a une raison, Angus. Il n'est plus à Poudlard, et j'ai l'impression que tu as à voir là-dedans... ». L'an dernier, en juin, tout roulait parfaitement bien. La rentrée avait été bien différente, l'un parti, l'autre distant. Merde à la fin de jouer les victimes éplorées « Et si tu me connaissais si bien tu aurais deviné que je me tiens avec eux plus par devoir que par envie[...] la seule qui soit supportable, c’est Destiny [...] parfois je voudrais pouvoir lui tourner le dos mais malheureusement je ne peux pas! ». Je fige mon regard dans le sien, comme si j'allais y trouver les réponses de mes interrogations. Merde, elles étaient si nombreuses, et j'avais l'affreuse impression qu'il allait me rembarrer si je les lui posais. Je ne dis donc rien, je ne bougeai qu'à peine, pour croiser mes bras sur ma poitrine « Tu ne vois donc pas que , parfois, j’aimerais mieux me retrouver avec toi qu’avec eux… ». Je suis malheureuse quand Angus est loin de moi, c'est un fait. J'ai l'impression qu'il n'est pas plus heureux que moi. Sa voix douce, je fais un pas, deux pas, puis mon coeur battant la chamade, je pose ma tête sur son torse, écoutant le sien battre, me calmant instinctivement : « Reviens alors, de temps en temps, au moins... ».

J'avais envie de fermer les yeux pour oublier le reste, mais non, je ne voulais pas non plus. Ne pas perdre une seule seconde de ce moment où je n'avais ni envie de lui arracher la tête ni de l'éviter. J'étais peu démonstrative habituellement, mais ces problèmes avec Angus me mettait les nerfs à fleur de peau. Prenant conscience de mon geste, de ma proximité avec lui, du fait qu'il ne répondait pas à mes interrogations, me laissant toujours en plan quand je cherchais à comprendre pourquoi il s'éloignait, je reculai doucement, pour ne pas le vexer, pour ne pas me faire violence non plus, car il est vraisemblable de dire que le torse d'Angus Aberdeen n'a rien de désagréable. Je retourne à mon comptoir, ma gourmandise l'emportant facilement sur ce petit épanchement émotionnel. Je n'avais pas envie de me disputer, pour une fois. Il était tard, j'avais simplement envie de me sentir bien et de m'amuser. Avec Angus, si possible, si le coeur lui disait. Moi, je me trouverai un truc à me mettre sous la dent, et mon estomac me criera sa reconnaissance « Je ne suis pas si difficile que ça à vivre avec quand même? Avoue. » . Je me retourne vers lui, levant les yeux au ciel avec le drôle d'air qu'il se donnait. Je lui balance un coup en plein milieu de son torse, mais évidemment, loin de l'atteindre pour de vrai « J'ai vu pire faut croire, alors te supporter, ça doit pas être si mal ». Je lui adresse un clin d'oeil pour soutenir mes propos. Je m'étais magnifiquement adaptée à sa présence sitôt que je l'avais rencontré. Pourtant, je ne suis pas toujours si facile d'approche, mais ça avait instinctivement cliqué entre lui et nous. Feohn et moi. Du moins, dans ces temps-là, j'imagine...

« Oups… ». Je ne l'ai jamais vu autant attirant qu'en ce moment précis avec la crème blanche sur le bout de son nez. C'était tout à fait improbable qu'un truc pareil arrive à un type comme Angus que ça en était tordant à un point tel que j'ai eu toute la misère du monde à ne pas m'étouffer en riant et afin de retrouver mon air. Il me regardait comme si j'étais cinglée - j'ai douté aussi - mais c'était vraiment, mais vraiment très drôle à voir. J'ai finalement rassemblé assez de force pour la lui enlever, et voilà qu'il fait la mine la plus adorable du monde entier. Je le fixe en riant, j'ai presque une larme à l'oeil et j'ai mal aux abdominaux. C'est indescriptible le bien que cela m'a fait. J'ignore si Angus, en quatre minutes, m'a rendu plus heureuse que je ne l'ai été depuis le début de l'année. Je le regarde prendre un nouvel éclair, tandis que moi je prends une délicate bouchée du mien, réalisant à quel point c'était délicieux. Puis je vois ce sourire et je lève le doigt « Tu ne feras pas... ». Mes yeux passent tour à tour de ses doigts garnis de crème à son visage « Mon tour à rire? » . Je suis presque outrée, mais mon dieu, je suis une gamine, mais je lâche un petit cri avant de partir à la course dans la cuisine. Il est plus rapide, mais dans un espace comme celui-ci, j'ai l'avantage de pouvoir me frayer un chemin plus facilement, lui massif et musclé, moi petite et frêle. Je m'arrête derrière un comptoir, me penchant vers l'avant « Attrape-moi si tu peux Aberdeen » avant de rire doucement. C'était magique de retrouver le garçon auquel on tient le plus dans le monde entier...

Beaucoup de choses avait changer depuis la première fois ou il s’était assis à la tables des Gryffondor complètement furax, bon à onze ans il était déjà plutôt volubile et il ne cachait pas vraiment bien sa facilité à dire les choses, quand le choixpeau avait crier qu’il irait à Gryffondor pour lui « All hell broke lose » c’était un affront comme il n’était pas possible d’en faire. Il venait d’une famille de serpentard, il avait été élevé par une autre famille de Serpentard. Parce que oui les deux jumeaux Aberdeen étaient des orphelins accueillirent chez leurs oncles et leurs tantes. Il ne voyait pas comment il pourrait même appartenir à une autre personne que les vert et argent et pourtant on l’avait accueillit, ou plutôt Feohn et Ophélia l’avait accueillit. Malgré la crise qu’il avait piquée quelque seconde plus tôt ils lui avaient ouvert les bras. Bon il ne leur avait pas facilité la tache il n’avait jamais facilité la tâche à personne, il était certes téméraire mais surtout décider qu’on le changerait de maison. Sept ans plus tard il était encore dans la maison des fier rouge et or se demandant encore pourquoi on l’y avait envoyé même si certain lui dirait qu’il appartenait à cette maison haut la main lui avait encore de la difficulté à le croire. Il resterait toujours selon lui la honte de la famille et il s’en voudrait à jamais. Mais bon il n’était pas celui à qui il en voulait le plus, non il en voulait à celui qui c’était prétendu son ami durant sept longue année, celui qui c’était retourner à la première chance qu’il avait eu et avait montré à quel maison il appartenait réellement. Il avait appris au moins une chose des Gryffondor c’était l’honneur et Feohn en manquait assurément. Pas après ça et c’était de voir cette confiance aveugle en Feohn que la petite blonde devant lui qui le fit sortir de ces gond. C’était impossible elle n’y voyait que du feu ou quoi. Il lui tourna dos histoire de se calmer lui-même mais ça devenait plutôt difficile mais finalement il finit par lui répondre en se retournant. « Oui j’y suis pour quelque chose et si il remet les pieds à nouveau ici il est un homme mort, tu m’as bien compris et il le sait c’est pour cette raison qu’il n’est pas revenu. Je ne prendrais jamais la chance qu’il s’en prenne à une autre! Ça non JAMAIS! Surtout je ne prendrais pas la chance que la prochaine soit toi Philly. » Voila il avait déballé son sac ou enfin presque elle était intelligente elle pourrait surement faire l’addition de se qu’il venait de dire et pourtant il devait en rajouter, il devait lui faire comprendre que le Feohn qu’elle croyait connaitre n’était qu’un jeu pour le jeune homme en personne. « Si tu croyais vraiment le connaitre détrompe-toi il a toujours plus appartenu plus à la maison des verts et Argent que bien de ses membres! Il me la bien montrer! AHHHH! » Il avait lâché un cri de colère juste à penser à cette été juste à tout se qu’il avait pu penser cette été, si elle avait eu un bel été, lui en avait eu un infernal! Il s’en voulait d’avoir provoqué la rencontre entre Feohn et Destiny, il s’en voulait d’avoir cru que se mec n’était pas si mal de s’être laisser amadouer et maintenant il devait vivre avec les conséquences. Sincèrement grandir et devoir devenir un meilleur homme ce n’était pas drôle! Et il ne trouvait toujours pas la blague drôle!

Il n’avait jamais su à quel point il tenait à Ophélia avant cette été, ou plutôt avant que son imagination s’emballe et qu’il réussisse à imaginer toute les atrocités qui aurait pu lui arriver si elle avait été la prochaine sur ça liste. C’était entre ce moment et aujourd’hui qu’il c’était aperçu qu’il était complètement accro à elle, qu’il était… Attention roulement de tambour. Complètement fou amoureux d’elle. Aussi ridicule que ça puisse sembler, oui il couchait encore avec Deamon de temps en temps mais il était un adolescent plein d’hormone il c’était adoucit encore plus quand elle c’était collé à lui, en fait la colère c’était complètement évaporé au toucher de Philly, sa petite Philly, elle avait l’air complètement minuscule ainsi et son instinct protecteur avait pris le dessus et il l’avait serré contre elle, il savait que tout n’était pas encore oublier, qu’il ne pouvait pas complètement retourner mais pour le moment il était l’homme le plus heureux. Ça faisait contraste avec quelque instant plus tôt mais pourtant c’était la vérité. « J’ai tenté mais il y à tellement de chose que je ne peu pas dire que je ne savais pas comment, et puis il y à des promesses que j’ai faite, et vu ton opinion des Serpentard, je ne savais pas comment gérer tout ça… je ne sais toujours pas d’ailleurs. » Non il ne savait pas, parce qu’il ne savait pas comment lui dire se qu’il ressentait réellement. Elle c’était finalement séparer de lui et il lui fit un petit sourire comme pour lui montrer qu’il était content qu’elle soit la en se moment. C’était le peu d’espoir qu’il avait de besoin pour être un imbécile heureux! Il eux même un sourire quand elle retourna à ces pâtisserie, sacré Ophélia elle ne changerait donc jamais. Mais c’était mieux comme ça. « Ah bon comme ça je suis le moins pire des pires? » Dit-il en rigolant à sa tentative échouer pour le frapper. Si elle pensait réellement lui faire mal elle allait devoir s’entrainer la mignonne.

Elle c’était moquer parce qu’il avait de la crème sur le nez, oh elle allait payer la petite, attention. Et elle le regardait presque outré soudainement, enfin c’était comme ça qu’il le déchiffrait et il en eu un sourire encore plus amusé. « Oh mais je vais me gêner! An eye for an eye ma chère! » Et la voila qu’elle se met à courir, elle avait la chance de pouvoir se faufiler par tout mais il était rapide et plein de ressource attendez qu’il lui mette la main au collet. « Oh mais je le peux » Il grimpa sur le comptoir ou elle c’était percher pour le taquiner et d’un bon il était de l’autre côté juste à coté d’elle. « Tu disais? » et de sa main il lui barbouilla le visage de crème. « Ah voila tu es encore plus mignonne! Attend! Il manque une cerise. » Et cette fois ce fut à lui de s’exploser de rire, oui il était plein de ressource.

Il y a des fois où j'aimerais qu'on revienne à des moments où rien ne m'échappait et que la situation était sous contrôle et pleinement compréhensible. Mais non, c'était impossible. Le passé est le passé, le présent est plutôt ingérable ces derniers temps, et puis le futur est si changeant, si incertain. Moi qui m'était promis de savoir faire la gueule à Angus quand le moment arriverait que je ne saurais plus comment m'esquiver était un lamentable échec. D'accord, il a fallu passer par le petit moment de coup de gueule. C'était inévitable, dans le fond, j'en avais tellement sur le coeur, et il semblait tellement préoccupé par un truc hors de ma portée, j'étais à la fois triste pour moi, mais aussi pour lui. Pour nous deux, en fait. Parce qu'Harmon sans Aberdeen, c'était moins marrant. Les Gryffondors en général sont devenus des gens que j'appréciais de loin, mais ce n'est pas ce que je ressens avec Angus ou Feohn. Ça ne peut pas être pareil, ce sont mes premiers amis, ceux à qui je tiens le plus dans cette école, ceux qui m'ont permis d'être qui je suis aujourd'hui. Je fis un pas vers l'avant quand Angus se mit dos à moi, puis sursauta quand il éclata « Oui j’y suis pour quelque chose et si il remet les pieds à nouveau ici il est un homme mort, tu m’as bien compris et il le sait c’est pour cette raison qu’il n’est pas revenu... ». J'ai l'impression de rêver, Angus ne peut pas dire des trucs pareils. Pas de Feohn, pourquoi, pourquoi il a fait ça ? Il continue « Je ne prendrais jamais la chance qu’il s’en prenne à une autre! Ça non JAMAIS! Surtout je ne prendrai pas la chance que la prochaine soit toi Philly ». Je reste de marbre, quelques secondes, digérant ce que j'entendais. Feohn, s'en prendre à une fille? Mais qui ? Allez, soyez utiles, bordel de mentions Optimales, si j'suis intelligente, que j'le prouve. Les Serpentards, une fille, Feohn. Qui est-ce qu'Angus se coltinait toujours, comme il le faisait toujours avec moi... la réponse s'impose. Destiny McRea. Un frisson me traverse « C'est pas possible ça, t'es sûr que.. ? ». Je m'interrompt. Il en est convaincu, si convaincu, je le vois. Une envie de gerber me monte à la gorge, et je me tiens sur le comptoir pour ne pas que mes genoux flanchent « Si tu croyais vraiment le connaitre détrompe-toi il a toujours plus appartenu plus à la maison des Verts et Argent que bien de ses membres! Il me l'a bien montrer! AHHHH! » . Je sursaute à son cri. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais alors pas du tout. C'est donc ça qui ronge Angus de l'intérieur. Que son amie ait eu des problèmes avec un de ses amis. Intermédiaire. Je n'aimerais pas être à sa place, je n'aimerais pas vivre ce qu'il vit. Je ne peux pas parler, alors je vais vers lui, enfonçant ma tête dans son torse.

J'écoutais son coeur battre, les yeux clos, incroyablement, non, divinement bien au creux de ses bras. Pauvre Angus. Il ne méritait pas de tenir un truc pareil sur ses épaules. De longs mois à supporter ça, sans que.. NON, c'est ça. Ils devaient être au courant. Quand ce n'était pas Angus, c'était son jumeau qui traînait avec Destiny. Ils se relayaient, et la cousine avait du être mise au parfum, elle qui s'arrange toujours pour tout connaître des gens autour d'elle. Je ne suis pas étrangère à sa tendance à psychanalyser les gens qui entourent ses cousins. Ma respiration se calme, je tremble moins, je me sens mieux. Toujours cette envie de gerber tout de même. J'peux pas y croire, pas un garçon avec qui j'ai fait tout et n'importe quoi. Jamais, JAMAIS, il n'a fait de trucs déplacés. Du moins, j'crois pas. On dirait que j'sais plus, tout d'un coup. Un blanc. Heureusement qu'Angus m'interrompt « J’ai tenté, mais il y à tellement de chose que je ne peux pas dire [...] puis il y à des promesses que j’ai faites [...] je ne savais pas comment gérer tout ça… je ne sais toujours pas d’ailleurs. ». Je lève la tête vers Angus, pose ma main sur son torse, lui souris, puis répondant doucement, la voix hésitante, encore sous le choc « Je suis désolé, Angus. Pour ça, pour tout ». Je mords ma lèvre, puis rajoute « Je suis là. N'importe quand. Tu sais où me trouver, hein, la bibliothèque ou la Salle Commune. Je suis prévisible ». Tellement, tellement prévisible. Feohn connaissait chacune de mes habitudes. L'heure sous laquelle j'allais prendre ma douche, que je sautais au lit, que je lisais mes bouquins dans la Salle Commune pour finir par faire une sieste. J'aime mieux, franchement, ne pas y penser. Pas pour le moment, mais ce soir, c'est certain, l'esprit va me travailler.

« Oh mais je vais me gêner! An eye for an eye ma chère! » . Son sourire, son petit air malicieux, merde, je suis foutue. Mais c'est pas juste, c'était si drôle et impromptu, lui, il se venge d'un truc dont je suis pas responsable « Pas ma fauuute si tu sais pas manger Aberdeen » dis-je en ricanant doucement « Oh mais je le peux ». Je sais que tu peux, Angus, je le sais, et ça m'énerve. Je fuis comme je peux, la cuisine est relativement vaste. J'ai à peine le temps de reculer de la table qu'il saute par-dessus pour atterir à côté. Prise de cours, j'essaie de reculer, me retrouve dos à un mur « Tu disais? » . Voilà que je ferme les yeux, ultime défense, pour sentir ses doigts qui barbouillent mon visage de crème. J'dois avoir l'air sacrément brillante. Encore heureux que mes cheveux sont ramassés dans une queue de cheval, sinon j'lui en aurais singulièrement voulu « Ah voila tu es encore plus mignonne! Attend! Il manque une cerise ». Je passe le doigt sur ma joue, en porte à mes lèvres, puis sourit, avant de lui tirer la langue, vilain personnage « Très drôle Angus. TRÈS drôle ». J'essuie mon visage du revers de ma manche, grimaçant. Je sors ma baguette de ma poche, touche le haut de son corps du bout de celle-ci. « On joue à qui lance le sortilège le plus vite ou tu t'excuses ? ».

La situation était devenu plutôt dangereuse pour notre gryffondor au tempérament de feux mais la présence d’une fille le retenait car il est vrai que si Ophélia aurait été un mec dans entre la sixième année et la dernière année il serait surement entrain de se défaire les point sur lui. Mais non il était encore capable de se retenir et c’était une véritable lueur d’espoir qu’il n’était pas encore un cas désespéré. Mais un jour il allait devoir régler se problème une bonne fois pour toute surtout que se problème n’était réellement que devenue un problème cette année. Il avait toujours été colérique ça avait souvent fait la blague sur la vitesse auquel il pouvait perdre patience mais cette disons seulement les choses ainsi, il était passé de colérique à en colère vingt-quatre heures sur vingt-quatre et le fait qu’il ne puisse être avec Philly n’avait pas aidé mais bon il avait encore de la difficulté à gérer certaine situation. Mais bon il n’avait pas voulu faire peur à Ophélia mais certain message devait passer, il n’en pouvait plus de garder tout pour lui et il n’en pouvait plus d’entendre les gens défendre Feohn alors qu’ils ne savaient en rien qui il défendait. Et elle semblait encore une fois sur le choc quand il lui avait dit qu’il était une des raisons que Feohn avait fuit cette école, il fallait dire qu’Uilleam n’avaient pas aidé mais tout les deux l’avait chassé et c’était tout se qui comptait. Mais Harmon était intelligente elle le montrait encore une fois, elle avait réussit à additionner les petites bribes qu’il c’était autoriser à dire elle avait deviné de quoi il était question et pourtant il savait qu’elle ne voulait pas le croire, mais il n’était pas seulement certain il savait. « Ce n’est pas comme si il avait tenté de nier… » Non il avait plutôt tenté de s’en vanter sauf que dans ses mensonge il avait oublié une chose cruciale Angus se souvenait de la soirée ou c’était arrivé, il était aussi au chalet cette soirée, et après ce n’était pas comme ci Feohn avait eu l’option de continuer à mentir, mais la confirmation de Dee avait été se qui avait rendu complètement fou Angus cet été.

Mais bon la réaction de la petite blondinette le surprenait plus que jamais, elle n’était pas vraiment démonstrative et pourtant elle se retrouvait la dans ces bras et il savait qu’elle devait être dans un état de fou et la seul chose intelligente qu’il trouvait à fait c’était la serrer contre lui. Et dans un sens il préférait le silence en se moment pour tout simplement serrer Ophélia qui avait encore et toujours cette effet calmant pour lui. Si seulement elle avait une simple idée de l’effet qu’elle faisait à Angus elle serait surement très surprise. Mais il la sentait trembler dans ces bras et il s’en voulait d’avoir ruiné l’image qu’elle avait toujours eue de Feohn mais bon malheureusement son tempérament avait pris le dessus encore une fois. « Tu n’as pas à être désoler, ce n’est pas t’as faute, au dernière nouvelle ce n’est pas toi qui la pousser à le faire. » Non elle en serait incapable il la connaissait plus qu’il n’avait jamais connu son amis apparemment, mais bon au moins il en connaissait un des deux mieux que l’autre et c’était celle qu’il voulait connaitre. « Apparemment je vais devoir te montrer à sortir Harmon, tu es trop prévisible. » Il avait toujours tenté de la faire plus sortir malheureusement elle était une de ces gentille fille, enfin il avait quand même réussit à quelque reprise à faire sortir l’autre coté de la personnalité de Philly et bon peut-être qu’un jour elle sortirait le nez de ces bouquins. « Mais merci, Je suppose que ça va faire étrange dans la salle commune mais ça va surement me faire du bien… je ne pensais jamais dire ça un jour mais les Serpentards sont parfois FOU! Enfin ma cousine surtout! » Oui franchement Ezekiel gagnait la palme d’or des Serpentard complètement cinglé elle ne se gênait pas même pour se servir de lui pour ramasser des informations qui lui servirait surement à détruire celui qui semblait courir autour de Dee, EH si il était assez fou pour tenter de la ramener et qu’il ne la blessait pas pouvait seulement rendre Gus heureux, seulement il n’était pas certain qu’il était lui-même près à faire confiance au Gryffondor en personne c’était surtout parce qu’il ne faisait confiance à aucun garçon tentant de s’approcher de son amie maintenant. Bref le fait était que Zeeke était complètement taré et elle ne semblait pas prendre en considération personne.

« Je sais très bien manger Harmon tu sauras! Et puis ne vient pas mentir que tu me trouvais mignon comme ça! » Oui il était un brin confiant mais personne ne s’en était plaint jusqu'à aujourd’hui alors bon il resterait comme ça mais il était fier de son coup, il était fier d’avoir réussit à l’attraper aussi facilement. Chacun avait ces technique et ces avantages et pourtant il avait réussit mais ce n’était pas comme si il en doutait réellement mais elle ne semblait pas prête à s’avouer vaincu aussi rapidement et c’est ainsi après sont sourire glorieux il c’était vu menacer par la pointe de la baguette de la petite blondinette et elle avait l’avantage d’avoir sa baguette déjà sortit alors que la sienne était au chaud dans son pantalon. Il allait devoir s’excuser il n’avait pas trop le choix elle avait réussit à le piégé et il devait se rendre à l’évidence sur certain point ou plutôt sur plusieurs point elle serait toujours plus intelligente que lui. « D’accord, d’accord je m’excuse, mais tu avait l’air tellement mignonne avec t’as crème… » Il lui fit son sourire le plus innocent qui puisse exister sur cette terre se qui la ferait tenter de le frapper à nouveau ou bien qui la ferait rire. Il optait pour les deux si c’était possible.

Ça restait tout de même un choc. Un sacré, un putain de choc. Si seulement Angus pouvait avoir une idée de cette tempête qui me tord les entrailles en ce moment-même, il comprendrait pourquoi et à quel point j'ai besoin de lui, là, maintenant, tout de suite, sans doute plus que jamais auparavant. Feohn. Mon meilleur ami, le mec qui me tirait par le bras pour me faire sortir de mon grimoire de Métamorphose et qui a été le plus mauvais choix de binôme en Potions possible et imaginable. Une année à ne m'intéresser qu'à lui et à rire de sa connerie, de ses manières et de son franc parler. À admirer qu'il soit téméraire et qu'il ait la réplique facile. Je le revois dans l'Équipe de Quidditch à toujours martyriser les Serpents, pour me faire plaisir et son propre désir de vengeance personnel pour ne pas faire parti des leurs. Et ça, maintenant. S'en prendre à la protégée d'Angus, même pour Feohn, ce n'était pas malin. Pas malin du tout. Même que s'en prendre à une fille, à la base, c'est idiot. Il pouvait avoir qui il voulait, ou presque. Angus et lui avait ce don de fasciner ces dames et de les avoir dans la poche en quelques paroles bien dosées. Il y avait moi pour ramasser les miettes des coeurs éplorés féminins qu'ils laissaient tous deux derrière eux, et Merlin que je les ai maudis pour ça, et longtemps d'ailleurs. Je relève la tête, pour entendre la voix d'Angus. Les mots sont toujours aussi cruels, mais sa voix, sa voix à lui, je m'y accroche, pour ne pas me noyer dans les tourments « Ce n’est pas comme si il avait tenté de nier… ». J'avale difficilement ma salive. Pose mon regard sur le sol. Je n'arrive pas à y croire, je sais, je devrais, à voir la mine d'Aberdeen, à quel point cela colle avec la situation depuis des semaines. Et pourtant. C'est difficile d'admettre qu'on a pu se fourvoyer complètement sur quelqu'un, et pas n'importe qui, un type qui est vraiment proche de nous « C'est complètement fou. Jamais je n'aurais pu imaginer que... ». La voix me casse et je me trouve idiote. La boule à la gorge, les genoux dans le coton, je me raccroche à la raison, à ma raison, à Angus. Je m'appuie contre lui, ferme les yeux quand il m'entoure dans ses bras, et je me laisse bercer par les battements de son coeur...

« Tu n’as pas à être désolée, ce n’est pas ta faute, aux dernières nouvelles ce n’est pas toi qui la poussé à le faire ». Je ne parviens pas à répondre, peut-être parce qu'il n'y a rien à rajouter. Le temps passe, mais ça ne me semble toujours pas plus réel. Je ne le reverrai sans doute jamais, ou jamais de la même manière dont il m'a planté, Feohn. Pourquoi elle, pourquoi pas moi ? Merlin sait qu'il en aurait eu cent, non, mille fois l'opportunité. Je me sens soudain mal pour McRea. D'accord, à la base, je ne l'apprécie pas particulièrement, Serpentarde et se servant d'Angus comme bouclier contre le monde, mais je la plains. Sincèrement. Personne ne mérite ça, personne ne devrait avoir à subir un truc pareil. J'essaie de jouer la carte de la fille qui sait encore faire de l'humour en lui lançant un truc plus léger, cherchant à amoindrir l'atmosphère, la rendre moins lourde, moins étouffante « Apparemment je vais devoir te montrer à sortir Harmon, tu es trop prévisible... ». Je souris. Angus a toujours su où venir me trouver quand il avait affaire à me voir, ou simplement envie qu'on passe un moment ensemble. Je suis particulièrement souvent à la Bibliothèque, même que je suis la petite favorite de celle qui la tient. Je traîne à la Salle Commune, et je suis l'ogresse des Rouge et Or dans la Grande Salle. Ça me fait sourire, ce qu'il dit, et j'en ai justement besoin tout de suite « Tu m'as montré des tas de trucs Angus, mais j'suis toujours un rat de bibliothèque ». Je relève la tête, croisant son regard, une moue malicieuse accrochée aux lèvres « Faut croire que même Angus Aberdeen ne peut pas tout faire ». Je lui donne une petite bourrade avec mon épaule, puis me détachant finalement - mais le regrettant d'emblée - de la chaleur de son corps et du confort qui s'y rattachait. Puis il mentionne Ezekiel ainsi que l'étrangeté de revenir traîner dans la Salle Commune. On y faisait des trucs bien, j'étendais mes jambes sur les deux garçons qui parlaient de leurs conquêtes, alors que je sommeillais avant de finir par les arroser d'un Aguamenti quand ça devenait trop choquant « Je connais ta cousine. Un sacré numéro. C'est fréquent dans votre arbre généalogique, des phénomènes pareils ? ». Je lui souris, adossée contre le comptoir, puis abandonnant son regard pour un régal de crème et de chocolat...

« Je sais très bien manger Harmon tu sauras! Et puis ne vient pas mentir que tu me trouvais mignon comme ça! ». Savoir bien manger, Aberdeen? Elle était peut-être incroyablement gourmande, mais ce type ingérait des quantités astronomiques de nourriture sans jamais s'en ressentir complètement plein. Ça m'a fait ricaner, et puis je passe la main dans ma couette, m'assurant qu'au moins, cet endroit-là était complètement vierge de crème fouettée, ce qui n'était pas le cas de ma figure depuis la douce vengeance d'Angus « C'est le boulot de ton fanclub de te répéter à quel point t'es irrésistible. Moi, Aberdeen, j'ai comme boulot de te dégonfler l'égo » . Alors là, à sa mine, je peux pas m'empêcher de rire doucement, abaissant mes défenses, relevant un peu de crème que je porte à mes lèvres en me redressant finalement, pour mieux découvrir ma baguette appuyée sur son torse. Rira bien qui rira le dernier, jeune homme musclé, une petite blonde a toujours un truc dans son sac « D’accord, d’accord je m’excuse, mais tu avais l’air tellement mignonne avec ta crème… ». Je lève les yeux au ciel en ne pouvant pas m'empêcher de sourire. J'aurais presque, PRESQUE cru qu'Angus Aberdeen me draguait si je n'aurais pas eu conscience que ce soit lui. Il doit le faire machinalement, maintenant. Je lui tire la langue, amusée « Tu sais quoi, un peu plus et j'étais certaine que c'était une technique de drague ton truc... ». Angus, draguer Philly Harmon ? C'était ridicule. Je baisse lentement ma baguette, laissant glisser l'extrémité quelques secondes sur son torse, avant de lui adresser, en retour à son air innocent, mon sourire le plus brillant et mon air triomphant « Alors Aberdeen, c'est qui la plus meilleure ? ».

Il y avait des choses qui surpassaient les gens par moment, ces petites gestes et parfois de gros geste cette fois on dirait presque que ces petite chose prenait l’ampleur plus le temps passait, il ne pouvait pas imaginer encore aujourd’hui qu’une tel chose est pu arriver. Avec ça en tête maintenant imaginer un cas comme celui d’Ophélia qui avait connue la personne pendant un peu plus longtemps et qui soudainement apprenait que cette personne n’était pas qui on croyait. C’était un choc de taille. C’était à se demande pourquoi elle n’avait pas piqué une crise qu’elle ne tentait pas de défendre encore plus Feohn ou quoique se soit, non elle restait presque muette comme si on lui avait arraché les corde vocale. Peut-être qu’au fond il aurait du prendre plus son temps avec elle, qu’il aurait du la préparer à se genre de nouvelle, mais bon il était véritablement un impulsif et il s’était peut-être aussi un peu défouler sur la jeune femme. Il voyait bien qu’elle ne voulait pas croire et pourtant elle ne disait toujours rien, il s’attendait presque à se qu’elle explose tout d’un coup ou qu’elle dise quoique se soit. En fait il aurait préféré qu’elle dit quelque chose plutôt qu’elle reste silencieuse et quand finalement elle finit par dire quelque chose il ne savait pas se qu’il pouvait lui dire, il ne pouvait rien lui dire qui l’aiderait, ou qui la calmerait, oh il aurait pu lui dire que tout irait bien et qu’il la protégerait comme il avait promis à Destiny mais sincèrement si elle avait été capable de vivre sept ans sans être une menace pour elle, il ne croyait pas qu’il tenterait de lui faire du mal maintenant qu’il n’était plus dans la même école qu’elle. Et en même temps il n’était pas certain que des mots de réconfort était se qu’elle recherchait de lui, ou du moins pas se genre de réconfort et malheureusement il ne savait pas quoi lui dire ou comment les lui dire alors plutôt il la serrait contre elle en attendant qu’elle revienne un peu du choc.

Il était content quand la situation c’était calmé il était tout les deux plutôt heureux à nouveau, ou plutôt il était à nouveau eux même. Deux étudiants tout les deux a Gryffondor et deux petit ventre sur deux pattes, mais surtout deux amis à nouveau. Il y avait encore des Si qu’elle ne connaissait pas, et des espoirs qu’elle ne voulait pas connaitre. Mais surtout il y avait un sentiment qu’elle ne voulait surement pas connaitre. Il y avait seulement un nombre restreint de choc qu’une personne pouvait supporter en une journée et il ne croyait pas que se serait une idée brillante qu’il lui donne un autre choc. Il ne voulait pas devoir l’amener à l’infirmerie et tenter d’expliquer se que tout les deux faisait en dehors de la tour des Gryffondor à cette heure! « Hum tu sais que même en gardant ton nez dans les livres tu ne peu pas obtenir de note supérieur à optimal hein? » Après tout c’était vrai, elle avait toujours de grosse note, elle était quand même une très bonne étudiante dans cette écoles surement premières de classe dans tout les cours. Et pourtant elle continuait d’étudier alors qu’il ne croyait pas vraiment qu’elle en avait de besoin. « Mouais je doute… tu va quand même venir voir les matches de Quidditch tu va au moins faire ça hein? » Il ne réussissait peut-être pas toujours à la sortir de son prochain livre de cours mais il allait la forcer à venir au match de Quidditch qu’elle vienne encourager les rouges et or, elle qui en était tellement fier. « Et je ne te donne pas le choix! » Il allait devoir trouver une personne qui pourrait faire certain pour lui qu’elle se présentait au match et qu’elle y reste mais il ferait le sacrifice.

Le sujet de sa cousine l’avait fait sourire, elle n’était pas qu’un sacrée numéro, non elle était étrange et complètement timbré selon lui. Mais il ne se gênait pas pour le lui dire aussi en pleine figure parce que sincèrement il était vrai que sa cousine était plutôt étrange, elle voulait connaitre et savoir tout de tous ceux qui l’entouraient lui et son frère mais en même temps elle ne se gênait pas pour les envoyer sur les roses quand il était temps d’être seule avec elle. Il se rappelait encore leur rencontre imprévue dans la forêt, malheureusement il se devait de l’endurer plus que bien d’autre personne dans cette école. La seule autre personne qui allait devoir l’endurer c’était son fiancé parce qu’elle provenait d’un mariage arranger alors que lui il avait encore de la chance que ces parents soit décédé parce que la chance n’aurait pas été la même si ils avaient encore été la aujourd’hui. « Oui je crois que c’est assez fréquent… ce n’est pas comme si moi et mon frère on n’était pas des phénomènes quand même. » Non son frère devait se battre publiquement au moins une fois par semaine et Angus était quand même connu pour avoir un caractère bouillonnant. Et en plus si on regardait son oncle et sa tante oui se genre de truc pouvais arriver fréquemment dans sa famille et d’où ça venait il n’en avait pas la moindre idée.

Il fit une petite moue boudeuse alors qu’elle lui disait que sa tache était de lui dégonfler son égo. « Tu pourrais être honnête au moins et avouer que tu me trouve complètement irrésistible! Et que tu rêve de moi la nuit! » Il rigolait bien entendu et son grand sourire niait mais elle lui faisait une grimace qu’il ne comprenait pas se qu’il avait fait pour mériter. « Avoue que tu aurais adoré que se soit une technique de drague! » Bon oui c’était une technique de drague mais elle n’avait pas à le savoir, elle n’avait pas non plus à savoir se qui risquait de ruiner une si belle amitié si ça ne fonctionnait pas. Alors il préférait se taire et ne rien dire peut-être qu’un de ses jours il l’aurait pour lui toute seul mais avant tout il devait rabibocher leur amitié à cent pour cent. « Je suppose que si je ne dit pas toi je vais être à nouveau menacé de ta baguette? » Et il lui rendit un grand sourire victorieux.

Je sais que le silence, parfois, c'est pire que tout le reste. Je le sais mieux que personne, et Angus devrait le comprendre. J'ai passé les dernières semaines à tenter d'expliquer pourquoi les deux personnes à qui je tenais le plus m'avait tout bonnement lâchée comme ça, sans explication. L'un je ne sais trop où, l'autre là, mais pas en même temps. Toujours entouré d'une petite bande de vipères que j'évitais comme la peste. J'ai beau comprendre ses intentions, probablement qu'Aberdeen cherchait à préserver mon intégrité et mon souvenir, mais il aurait du faire quelque chose. Dire quelque chose. Je ne le lui dirai jamais, mais si ma douleur n'est en rien comparable à ce qu'a subi son amie Vert et Argent, j'ai souffert de l'indifférence et du silence. Ce n'est pas pour rien que je parle sans arrêt, sans cesse. J'ai horreur du silence, ces moments lourds à porter et à supporter. Voilà que je n'ai qu'une envie: m'emmurer dans un silence et réfléchir. Je sais que c'est idiot et que ça risque de me faire plus de mal que de bien, mais je n'arrive toujours pas à assimiler. Feohn, s'en prendre à Destiny, physiquement, oser poser ses mains sur une fille. J'ai eu des discussions à matière objective avec lui, au cours des années, et je n'aurais jamais cru cela possible. Il en avait, des valeurs, des objectifs. Du moins, il me semblait que c'était vrai, hier encore, j'aurais pu le jurer. Aujourd'hui, c'est une toute autre affaire. J'ai envie de dire un truc à Angus, mais j'ai l'impression que ça va le faire flipper. Oh, et puis tant pis, je mettrai ça sur le coup des émotions s'il pique une crise « Tu sais quoi, aussi fou que ça puisse paraître, j'aurais aimé le voir, lui demander, qu'il me le dise à moi qu'il a pu faire un truc pareil... ». Je vois bien que toutes les fibres du corps d'Angus me crient, me hurlent que c'est la vérité. Que jamais Aberdeen ne mentirait sur un truc pareil, et pourtant. Je me contente de me séparer de ce blottissement chaud et rassurant dans les bras du Gryffondor. Mon Gryffondor favori, mon meilleur ami, bon dieu, il m'avait manqué...

« Hum tu sais que même en gardant ton nez dans les livres tu ne peux pas obtenir de note supérieur à optimal hein? ». Moi qui passait ma main dans mes cheveux - j'ai tellement peu l'habitude de les relever - je m'arrête net. Je le regarde, mi-amusée, mi-exaspérée. Je sais qu'Angus ne comprendra jamais l'intérêt que je porte aux bouquins et à mes ASPICS. Il faut croire que je n'ai pas son talent pour le Quidditch, ni même sa force de caractère, alors je me forme dans un truc que je maîtrise. Les Sortilèges, les Potions, le SACM, n'importe quoi. J'excelle dans ça, c'est sans doute le trait le plus typique de la maison de Serdaigle que je possède. Je lui rétorque « Tiens, tu te plaignais pas quand je t'ai résumé complètement l'épreuve finale en Potions, ou encore filer un coup de main pour ton trente centimètres pour la Métamorphose... » tout en lui adressant un clin d'oeil. Ça me faisait plaisir de l'aider, lui... Feohn aussi. Ils avaient trop la tête en l'air pour s'occuper de remplir leurs notes en cours, je le sais pertinemment pour le plus vieux des deux, il était pratiquement dans tous mes cours, sauf arithmancie « Mouais je doute… tu vas quand même venir voir les matches de Quidditch, tu vas au moins faire ça hein? ». Je termine mon éclair au chocolat. Bien que je ne lui ai jamais avoué, j'aime bien aller voir Gryffondor jouer, tout particulièrement Angus, et me cacher le visage quand il envoie le Cognard en pleine gueule d'un autre type « Et je ne te donne pas le choix! ». Je souris, relevant la tête, croisant son regard, j'hausse les épaules, faisant mine d'être vaincue « Ouais, je vais être prise pour maîtriser tes fans hystériques. Qu'est-ce que tu ferais sans moi ? ». Avouons tout de même qu'Angus était loin d'être désagréable à observer, de loin comme de près , et je n'étais pas, faut me croire, la seule à en avoir tirer une pareille conclusion...

« Oui je crois que c’est assez fréquent… ce n’est pas comme si mon frère et moi on n'était pas des phénomènes quand même ». Je ris légèrement. Je ne comprends pas que le type d'un an plus jeune que moi, mais de deux têtes et plus que je ne mesurerai jamais puisse se comparer à Ezekiel Smithson. Cette fille distribuait des crasses à tout le monde, y compris les gens qui pensaient entretenir de bonnes relations avec elle. D'accord, je ne connaissais le jumeau d'Angus que de réputation - et une sacré réputation d'ailleurs - mais si la susceptivité et le poing était facile l'un pour l'autre, ça n'en faisait pas des êtres horribles pour ça. Non, je ne considérais pas Angus Aberdeen comme phénomène, pas dans une classe semblable à celle de sa cousine, en tout cas. Je le trouvais marrant, brillant - même s'il s'en cache - et incroyablement protecteur, trop même. Penser aux autres avant lui, c'était sa raison d'être. Les seules choses que je connaisse qu'il fait pour lui même, c'est le Quidditch et s'envoyer en l'air avec des filles. Oh, c'est son truc, j'suis pas là pour juger, j'ai juste entendu des rumeurs et même que c'était pas toujours bien difficile à remarquer, du moins, pas pour moi « T'es différent de ton frère, Angus. La preuve, c'est que tu es entré à Gryffondor, et lui pas ». Je lui adresse un sourire, n'ayant pas eu la moindre intention de l'insulter. Non, moi, je trouvais que la maison des Courageux lui allait comme un gant, mais ça restait mon avis personnel.

« Tu pourrais être honnête au moins et avouer que tu me trouve complètement irrésistible! Et que tu rêves de moi la nuit! » . D'accord, avec cette moue là, le Gryffondor ÉTAIT irrésistible, mais son égo était suffisamment surdimensionné pour que je lui avoue qu'il n'avait pas tout à fait tord. J'éclate de rire à la place, mordant ma lèvre inférieure avant de répondre, histoire de noyer le prochain éclat « Quand tu m'avoueras que c'est ton cas aussi, Aberdeen, pas avant ». Qui est pris qui croyait prendre. Je lui adresse un petit sourire malicieux et j'ai l'air mutin qui se dessine, mais je ne vais pas plus loin. C'est quand même impressionnant de passer d'une profonde rancoeur à quelque chose qui ressemble à du rentre-dedans. Me voir agir avec Aberdeen ce soir, être témoin, je m'aurais sans problème associée à ces filles qui sont folles du septième année « Avoue que tu aurais adoré que ce soit une technique de drague! ». C'est plutôt marrant que j'aille pris quelques secondes afin d'y réfléchir avant de lui répondre. Ça vient pourtant naturellement avec un léger délai « Je dirais étrange et pas désagréable, mais de là à dire que j'aurais adoré, tu as encore des preuves à faire... ». Lui tiquer l'égo, c'était un jeu tellement amusant, surtout qu'Angus était un mec fier, il l'avait prouvé au moins cent fois. Ma baguette sur son torse, mes yeux plongés dans les siens, je l'écoute « Je suppose que si je ne dis pas toi je vais être à nouveau menacé de ta baguette? » . Je fais mine de réfléchir, avant de lui adresser un radieux sourire, pour répondre à son sourire à lui « Ça ne fait pas mal de dire la vérité dans ces cas-là, non ? ». Dans ce cas précis en tout cas. D'autres vérités font atrocement plus mal...

Le silence était briser, des semaines sans jamais se parler, des semaines à tout garder à l’intérieur et pourtant il ne se sentait pas comme si tout pouvais être réparé du jour au lendemain. De nombreux mal avait été fais, au il n’avait jamais vraiment laissé Zeeke se moquer d’Ophélia mais il ne pouvait pas frapper une femme et donc il n’avait aucune moyen de se défendre. Et pourtant ce n’était pas sa le mal qui avait été fait, il n’avait jamais cru qu’une amitié comme celle qu’il partageait avec Feohn et Ophélia aurait pu survivre à se qui était arrivé, après tout il c’était tourner contre son propre meilleur ami en un seul mouvement, il avait été tellement dégouter par les agissements que juste y penser à nouveau lui rappelait comment il c’était sentit lui-même cet été. Mais il avait fait une chose il avait dit à Feohn que c’était à lui à dire à Ophélia qu’il ne retournerait pas à Poudlard et qu’il devait lui dire pourquoi se qui il semblerait il n’avait pas fait sinon on ne serait pas devant cette situation. Mais dans un sens Angus était un peu content mais pas en même temps. « Il aurait pu te le dire des centaines de fois, Philly! Moi et mon frère on lui à seulement fait jurer de ne pas remettre les pieds dans l’école, on ne lui a jamais interdit de ne pas te le dire! Si il ne te la pas dit c’est encore une preuve qu’il est trop peureux pour le faire! » Il n’était pas nécessairement froid mais il était plutôt dur sur ce point la. « Mais pour être franc je suis un peu content qu’il ne l’ait pas fait, je ne crois pas que j’aurais été capable de vivre avec mon imagination fertile et savoir se que je sais! » Seulement en parler lui rappelait comment cet été Destiny avait eu l’air sur le point de briser, il savait l’origine des cicatrices dans son dos et ça le dégoutait de savoir se qui en était réellement la cause. Mais les fait était la il tenait encore plus à Ophélia qu’il ne tenait à Destiny et dieux sait qu’elle tenait beaucoup à la petite Serpentard. Oui il était content que leur relation était à nouveau intacte mais sincèrement il ne pouvait pas lui dire tout se que son esprit avait pu lui crier cette été.

Il adorait se petit bout de femme même si elle avait toujours la tête dans les bouquins seulement le problème était qu’il trouvait qu’elle était tellement plus que des livres et une bibliothèque. Elle était intelligente certes mais elle avait une force de caractère incroyable et un sens de l’humour qu’il adorait. Il en fallait un bon quand on se tenait avec Angus Aberdeen après tout. Et bon petit secret il adorait son petit rire! Mais bon il savait qu’elle ferait une grande sorcière, elle serait médicomage ou auror ou peu importe se qu’elle voulait, elle réussissait! Alors il ne comprenait pas comment elle pouvait autant ce concentrer sur ses cours. « Si je me plaignais parce que je voulais m’amuser… j’adore quand tu m’aides pour mais pour être franc je déteste passer du temps sur mes devoirs, c’est ma nature, … Je déteste les devoir et j’adore m’amuser. Et crois moi y’a que toi qui sache s’amuser en dehors de moi bien entendu! » Il lui fit un grand sourire innocent en souriant, bon d’accord il attirait les foule au Quidditch ce n’était pas sa faute il était mignon. Les gens ne venaient pas pour le match mais pour les abdos bien dessiné, qu’on ne voyait pas de toute façon, d’Angus Aberdeen. Enfin les filles en général venaient pour cette raison. « Je connais qu’un seul moyen de m’en débarrasser me trouver une copine jalouse, malheureusement j’ai toujours pas trouvé! » Bon d’accord il sauterait de joie si elle se proposait mais bon il ne voulait pas que ça arrive si elle n’était pas amoureuse de lui. Non c’était une chose qu’il refusait il avait encore son intégrité et il était peut-être amoureux mais pas désespéré!

Bon d’accord Ezekiel était infernal mais sincèrement… non laisser faire elle était tout simplement infernal. Rien d’autre ne pourrait jamais la décrire mieux que cette phrase. Mais était-il vraiment différent d’elle? Il avait fait son fair chair de vacherie et de crasse. Se n’était pas parce qu’il ne s’attaquait pas à moins fort et à des filles qu’il était réellement mieux qu’elle. Chaque membre de sa famille avait ces propres problème, lui c’était sa colère, il pouvait être incontrôlable et elle le savait. Mais bon savait-elle à quel point il était timbré? Bon c’était toujours se qu’il pensait mais qui sait il avait peut-être tord elle n’avait pas l’air de penser de la même façon mais pas du tout. « Tu crois vraiment que je ne sais pas que je ne suis pas comme lui… il est l’enfant parfais… » Au moins c’est parents n’était pas la pour avoir honte de lui. « Est-ce que t’as la moindre idée de se que c’est de penser qu’il y à une moindre chance que mes parents est eu honte de moi si ils étaient vivant… alors je crois que oui ma famille est pas toute la… moi y compris! » Il avait raison sa famille était étrange comme aucune autre n’avait le droit de l’être.

Il aurait voulu sourire quand elle avait rit mais bon il ne pouvait pas vraiment non plus. « Que c’est mon cas quoi? Que je me trouve irrésistible? Désoler je ne suis pas attirer par moi-même… je ne suis pas un cas aussi désespéré ma chère! » Il lui fit un sourire plutôt charmeur. Il adorait comment la situation avait tourné et il aimait pouvoir à nouveau agir vraiment naturellement, ne pas avoir à se retenir et pouvoir se laisser allez pour une fois complètement. C’était tellement bien qu’il en aurait fait le commentaire mais il était encore un peu trop fier pour le faire. « Des preuves à faire? Durant toutes ces années je n’ai pas fait mes preuves? » Il faisait semblent d’être un brin offenser. « Non je sais tu tente de me résister c’est ça! » C’était comme il avait toujours fait, il avait toujours adoré être cocky avec ceux qui lui résistait. C’était encore plus amusant avec Ophélia mais au moins sa lui donnait une couverture, un moyen de ne pas dire à la fille qu’il aimait ces véritable sentiment tout en les lui disant. Mais bon avec la baguette pointer sur lui et le fait qu’il avait trop d’honneur pour s’en prendre à une fille physiquement et bon il n’allait pas lui piquer sa baguette il ne serait surement jamais assez rapidement quoiqu’on pourrait être surpris. « Ouais mais sa pourrait te monter à la tête… tu ne crois pas qu’on en a assez d’un avec la grosse tête… lui étant moi! »

C'est fou le bien que ça me fait d'avoir Angus dans les parages. Je me demande franchement comment j'ai pu me passer de lui de longues semaines, parce qu'il n'y a pas personne au monde qui me fasse sentir heureuse comme je le suis, la plupart du temps, quand il est là. C'est idiot et terriblement gênant à s'avouer, mais je ne peux tout simplement pas imaginer ma vie sans lui. Ça fait six ans qu'on se connait, six ans que je l'entends dire des conneries, faire des trucs pas possibles et s'en sortir toujours indemne. Six années, mon dieu, ça passe beaucoup trop vite. Sa première année, son arrivée rocambolesque à Gryffondor. La même mine défaite que l'on avait fait, nous aussi, une année auparavant. On... Feohn et moi. Mon coeur se serre, c'est pas près de passer ce sentiment-là j'ai l'impression. J'ai juste envie de focusser sur les bons moments que j'ai passé avec mon ami. Le considérer comme tel est odieux et me répugne même un peu, mais ça ne s'efface pas d'un coup de baguette magique, sept années partagées par deux personnes. Ce doit être justement le truc qui déchire Aberdeen d'autant plus, ils étaient amis, collègues de stupidités et frères d'armes pour la conquête des demoiselles de Poudlard « Il aurait pu te le dire des centaines de fois, Philly [...] s'il ne te l'a pas dit, c’est encore une preuve qu’il est trop peureux pour le faire! ». Je mords ma lèvre inférieure. Angus a raison, dans un sens. Feohn aurait pu répondre à mes lettres, mais lui aussi. Lui aussi, il aurait pu avoir la décence de ne pas me mettre de côté sans m'expliquer pourquoi il le faisait. Ce qu'il fait aujourd'hui, des mois plus tard « Tu trouves que ça se glisse bien dans une conversation, toi ? ». Je n'aime pas son ton, voilà le mien un peu impérieux. Angus ne prend jamais d'air avec moi et je ne mérite pas qu'il épanche sa colère et sa rancoeur sur mon cas. Il a les demoiselles avec qui il s'envoie en l'air pour ça « Mais pour être franc je suis un peu content qu’il ne l’ait pas fait, je ne crois pas que j’aurais été capable de vivre avec mon imagination fertile... ». Je cligne des yeux, ouvrant la bouche pour la refermer. Comprenant soudain ce qu'il veut dire par là. Le plus sérieusement du monde, mais avec une douceur infinie, je lui réponds « Jamais. Jamais il n'a... enfin, jamais, sur moi. Ne te tracasse pas pour ça, pas pour moi en tout cas ». J'ai envie de retourner contre lui, je voudrais tellement le soulager de ce poids, de cette culpabilité. Je vais être là pour lui, de loin ou de près, c'est tout ce que je peux faire tant qu'il ne me donne pas l'opportunité d'en faire plus.

Son discours sur le plaisir m'amuse, me fait sourire. Je reconnais là le Angus que je connais. Toujours prêt à déconner, et au diable travailler! Il était veinard là-dessus, il n'avait qu'à donner un petit effort pour avoir au minimum la note de passage. Ça lui a sauvé les fesses plus d'une fois, outre le fait que lorsqu'il s'tenait sérieusement dix minutes, je parvenais à lui faire apprendre un truc, à condition de faire un marché avec lui. Faire un truc idiot, parce que ça le faisait marrer que je fasse des conneries « Je suis peut-être callée en Sortilèges, mais je te rappelle que j'ai jamais fait tache quand vous m'entraîniez dans vos gros n'importe quoi... » que je parviens à dire avant d'éclater de rire. On ne m'en tenait jamais rigueur, j'étais la pauvre victime naïve et innocente que l'on entraînait contre son gré. Mais je dois pas penser à ça. Pas maintenant, parce que je suis plus ou moins instable et indécise sur ce que je dois penser de Feohn. Le geste qu'il a posé est à lui seul impardonnable, mais est-ce la peine que je détruise tous les merveilleux souvenirs que moi, j'en garde ? « Je connais qu’un seul moyen de m’en débarrasser me trouver une copine jalouse, malheureusement j’ai toujours pas trouvé! ». J'ai les yeux qui s'ouvrent grand, et j'ai un sourire amusé aux lèvres « Angus Aberdeen, l'homme d'une seule femme? Il me tarde de voir ça... ». De cerner la fille qui se lancera dans une aventure avec Angus, et de cerner tout de suite le personnage, histoire que le Rouge et Or ne tombe pas sur une plaie. Il mérite mieux que ça, il mérite ce qu'il y a de mieux, point barre. « Tu crois vraiment que je ne sais pas que je ne suis pas comme lui… il est l’enfant parfait… ». Je secoue violemment la tête. Je fais un pas vers Angus et je lui rétorque instinctivement « Ton frère n'est pas parfait. Je ne suis pas parfaite non plus... ». Jaugeant sa réaction, je continue « Tu ne peux pas faire honte à qui que ce soit. Ce n'est pas envisageable. Tu es quelqu'un de bien, Angus, et ça, ça vaut tous les titres de Vipère du monde ». Ma main se pose sur la sienne, et c'est grotesque, la mienne est si minuscule. Je ne cille pas de son regard, Merlin, je ne me rappelais pas à quel point c'était difficile de quitter les yeux d'Aberdeen...

« Que c’est mon cas quoi? Que je me trouve irrésistible? Désolé je ne suis pas attiré par moi-même… je ne suis pas un cas aussi désespéré ma chère! ». Je ris en levant les yeux au ciel. Je pose mes mains sur mes hanches « Nan, andouille. Je dirai un truc pareil quand toi tu m'diras que c'est en pensant à moi que tu t'endors en souriant le soir ». L'adrénaline. Je jure qu'il s'agit d'une parole qui traversa ma pensée plus vite que je ne su l'analyser. Je crois que la remise en état de ma relation avec Angus m'avait à la base mise sans dessus-dessous, plus ce qu'il m'avait appris, ça fait un cocktail explosif où je commence à dire des trucs qui ne me ressemblent pas tellement. Jouer le jeu avec Aberdeen, c'est courir à sa perte. Là-dessus, aucun Optimal ne me permettra de le vaincre. Nan, mais faut le regarder. Son air mutin, son sourire charmeur, j'y crois, j'y croirais presque, si ce n'était pas si improbable « Des preuves à faire? Durant toutes ces années je n’ai pas fait mes preuves? ». Sacré Angus, toujours à se lancer des fleurs. Mon dieu que je suis heureuse là maintenant, à parler avec le garçon qui compte le plus pour moi « Y'a pas que des trucs qui te font honneur que tu m'as prouvé ces six dernières années, Aberdeen ». Je lui adresse un clin d'oeil, cillant à sa réplique suivante « Tu le sais aussi bien que moi que personne te résiste. Je vais donc éviter de subir une défaite cuisante ». Ma baguette est toujours pointée sur son torse. Sourire triomphant, les yeux brillants, j'ai l'air d'une gamine qui a réussi son mauvais tour « Ouais mais ça pourrait te monter à la tête… tu ne crois pas qu’on en a assez d’un avec la grosse tête… lui étant moi! » . Je plonge de nouveau dans ses yeux, lui répondant du tac au tac « Moi aussi je peux avoir la grosse tête. Que tu le crois ou pas, Angus, j'ai appris des trucs de toi et je crois que ça, ça en fait partie. Ça m'amuse, en tout cas » . Je le fixe sans ciller, puis baisse la baguette, lui disant, malicieuse « Veinard. Je me sens l'âme charitable, aujourd'hui..».

Angus n’était pas un ange et il n’était surtout pas un saint, il ne savait pas toujours comment réagir ni comment ne pas faire des conneries. Mais il était un putain d’adolescent dans la fleur de l’âge peu importe ce que ça voulait dire. À son âge il se sentait invincible, il pouvait avoir se qu’il voulait mais ça ne veux pas toujours dire qu’il fera la bonne chose, il avait été incapable de dire avant aujourd’hui ce qu’il savait et surtout à la seule autre personne dans cette école -en dehors de lui, son frère et sa cousine- qui aurait du savoir. Mais bon malheureusement ça stupidité était parfois grande, il faisait la mauvaise chose en voulant faire la bonne chose, pas ça faute comme dit plus haut Angus n’avait jamais prétendu être un anges, il s’amusait à prétendre à la perfection mais même la perfection n’est pas angélique alors. « Et tu crois que c’est facile d’admettre que tu as présenté ton meilleure ami à la fille qu’il à wathever! » Il ne voulait pas utiliser le bon terme parce que même lui tentait encore de nier se qui c’était passer, il ne pouvait pas croire à quel point il avait été stupide. « Phil je ne veux pas être dur avec toi mais sincèrement je ne sais pas toujours comment gérer avec cette situation. » Un seul regard sur ces deux poings vous en donnerait la preuve… « Si ça en avait seulement tenu qu’a moi j’aurais accouru te bombarder de question surement mais bon… et puis je doit avouer que j’ai un peu gaffer la… J’ai un peu juré de n’en parler à personne tu vois. » Ouais il n’aurait pas du le dure, Il avait juré de ne jamais en parler… mais il sentait qu’elle devait savoir. Son frère allait le tuer si sa sortait qu’il avait parlé au moins il savait qu’il n’y avait qu’eux deux et que la petite blondinette saurait garder sa petite bouche fermer sur le sujet. Elle avait surement autant honte que lui de toute façon maintenant mais au moins le fait qu’elle le rassure lui enleva une très soudaine pression en fait il se sentit dégonfler comme un ballon. Si la situation n’avait pas été plus grave il l’aurait tous simplement pris dans ces bras. Mais plutôt il avait simplement expiré avant de se passer la main dans les cheveux, il n’y avait rien à dire quoi.

EHOH Angus était extrêmement intelligent il ne le montrait pas tout les jours et il n’avait pas toujours à travailler pour ces notes très bonne notes et surtout il ne s’en vantait à personne il n’allait quand même pas allez dire à tout le monde qu’il ne faisait aucun effort et pourtant il obtenait toujours la note qu’il voulait. Mais bon il était vrai que parfois il ne comprenait pas tout du premier coup et pour être franc il avait une attention d’environ 10 minute il fallait donc être rapide pour tout lui expliquer ou bien on échouait à lui faire comprendre un truc. Mais quand on le connaissait on le comprenait un peu mieux et on savait exactement comment le prendre. « Sauf les fois ou tu te prends dans tes propres pieds ma belle! » Il lui fit un grand sourire innocent il adorait quand il réussissait à la planter un peu mais bon ça faisait partit de ces nombreux charme. Il était tout sourire même si l devrait lui mentir si elle lui demandait si il tentait de la charmer parce que oui c’était se qu’il tentait de faire mais bon il ne pouvait pas vraiment lui expliquer pourquoi. « Si je te dit que de toute façon mon cœur n’appartient qu’à une seul personne mais malheureusement cette personne ne le sais pas et je ne veux pas vraiment qu’elle le sache… du moins pas tout suite! » Il était orgueilleux elle y comprendrait surement qu’il ne voulait pas se faire rembarrer ou se faire humilier par la personne. Alors que dans le fond il ne voulait pas qu’ELLE lui dise qu’elle ne pensait rien d’autre lui qu’un bon ami. Pourquoi? Simple parce qu’il pensait à elle comme étant plus qu’une amie, disons que quand il disait qu’il avait l’imagination fertile ce n’était pas une exagération. « Je ne l’entend pas comme ça sincèrement, dans ma famille disons que non seulement le sang est important mais la maison… enfin ça c’est se que mon oncle et ma tante me disent constamment, donc tu peu comprendre que si je m’y fit mon frère est l’enfant parfait, il est sang pur comme moi mais il est aussi chez les vert et argent! » Se qui était étrange était que des deux c’était Uilleam qui c’était fait jeter en dehors de chez son oncle et ça famille il y à quelque temps. « Ça ne veux pas dire que je le crois vraiment mais il y à une partit de moi qui le crois… et qui le croira toujours peut-importe se que tu diras. Et puis je fréquente les dite vipère depuis longtemps autre quelque exceptions comme ma cousine pour n’en nommer qu’une ils ne sont pas si méchant je te jure solennellement! Mais ils sont noyez dans ceux qui les font voir si mal! » En fait c’était certain qu’il ne pointait que quelque personne parce qu’il ne connaissait pas beaucoup de serpentard qui ne méritait pas les critères de vipères. Il plongeât aussi son regard dans le regard de la petite gryffondor et il lui fit un sourire.

Ah non ça jamais il ne dirait qu’il s’endormait réellement en pensant à elle et que ces plus beau rêve retrouvait encore une fois Philly. La seule façon qu’il pourrait le faire se serait à la blague pour qu’elle ne comprenne pas à quel point il était réellement sérieux parce que malgré tout encore aujourd’hui il ne voulait pas le lui dire. Plutôt il la regarda avec le plus grand des sérieux. « Tu voudrais que je l’avoue non? » il l’accompagna de son surnom à la Colgate et complètement rayonnant tellement heureux de sa répartie à deux balle. Il n’était pas con il savait que c’était du Flirt à deux balle même lui ne la dirait jamais à personne qu’il tentait de charmer c’était peut-être en fait la chose la plus stupide qu’il aurait pu dire mais bon elle avait maintenant sept ans d’expérience à l’endurer! Elle allait surement seulement en rire. « Bah voyons je t’ai toujours présenté le meilleure de moi-même… » Complètement faux elle l’avait vu dans les pires états dans ces lendemain de cuite, durant ces cuites elle l’avait même déjà trouvé dans des états pire et lui-même devait avouer que bon il prenait très bien l’alcool alors ces lendemains de cuites était quand il dépassait les bornes et même ça sa arrivait. « Bon d’accord tu as surement vu des trucs pire que toute mes fans… et merde si je leur montrait tu crois qu’elle me fuirait enfin? » Il se mit à rigoler, il aimait bien les filles oui mais franchement il n’avait pas besoin de toute CES fille. « Donc tu ne va pas tenter de nier que tu m’adore et que tu es incapable de me résister? » Il rigolât à nouveau avant de reprendre son sérieux. « Mais si tu prends la grosse tête qui va pouvoir me ramener sur terre? » Il feignait quand même un peu pour ajouter du drame à l’histoire mais bon c’était amusant. Mais il avait sentit la baguette se séparer de son corps et il la regardât avec un sourire ravageur « Eh bien moi je me sens chanceux aujourd’hui »

« Et tu crois que c’est facile d’admettre que tu as présenté ton meilleur ami à la fille qu’il a... whatever! ». Je frissonne. Il n'a même pas eu la force de dire le mot précis, l'expression qui désigne le geste horrible qu'a posé Feohn de sang froid. J'en suis heureuse, d'un côté, je ne crois pas que je l'aurais supporté. Malgré tout, malgré les paroles et la conviction d'Angus, une toute petite, une infime partie de moi cherche à se raccrocher à une possibilité que ce soit faux. Que ce soit le fruit de mon imagination et que, bientôt, il débarquera avec une raison inimaginable pour expliquer son absence et que tout redeviendra comme avant. Ironique qu'il m'est toujours critiqué parce que j'étais rêveuse et naïve, maintenant que je voudrais sincèrement croire à son innocence. C'est idiot d'ailleurs, jamais j'oserais en faire part à Angus, moi qui pourtant ne lui cacherait rien « Phil je ne veux pas être dur avec toi mais sincèrement je ne sais pas toujours comment gérer avec cette situation ». Un léger sourire me vient aux lèvres et puis je m'arrange pour croiser son regard. Je me retiens de retourner contre lui, la chaleur de ses bras, le confort de son torse « Tu fais ce que tu peux Aberdeen, et je t'admire beaucoup pour ça ». Je ne sais pas comment j'aurais réagis. Je devine sans difficulté sa manière d'expulser sa rage, même sans regarder ses jointures abîmées. C'est sa manière d'être, à Angus, ça fait six ans que je compose avec « [...] et puis je dois avouer que j’ai un peu gaffé là… J’ai un peu juré de n’en parler à personne tu vois... ». Je secoue la tête, mes cheveux suivent le mouvement, ça colle sur mes lèvres, une mèche en tout cas « Ton secret est bien gardé avec moi, c'est promis ». Je pose ma main sur la sienne, serre mes doigts comme je peux pour lui assurer ma confidentialité, ce qui est un peu inutile, mais j'ai besoin de ce contact avec Angus pour ne pas m'effondrer. Le dernier pilier qui me reste, puisque l'autre que j'avais est... parti, on peut dire ça comme ça.

« Sauf les fois où tu te prends dans tes propres pieds ma belle! ». Putain, c'est déloyal de la part d'Aberdeen de mettre ma maladroitesse sur le plancher. Ça me fait quand même rire. Il me fait rire, c'est chimique « Quand ça vient de toi Angus Aberdeen, c'est presque ironique ». Le Gryffondor s'en sortait toujours sa belle gueule et une dose légère de charme pour avantager sa cause, elle, grâce à sa réputation de bonne élève. C'était efficace avec les deux genres, lui avait plutôt la cotte avec ces dames membres du corps professoral. Je le bouscule un peu, amusée, en le regardant afficher cet air fier et innocent. Ça ne lui va pas, l'innocence, Angus, c'est le malice, le charisme et la force. Je suis la naîve, miss Je-Sais-Tout et bavarde Rouge et Or. Heureusement qu'on s'entend bien quand même « Si je te dis que de toute façon mon cœur n’appartient qu’à une seul personne mais malheureusement cette personne ne le sait pas et je ne veux pas vraiment qu’elle le sache… du moins pas tout suite! » . Je tilte, intriguée. Il devrait savoir que je suis toujours curieuse pour des trucs pareils, surtout quand ça sort de la bouche d'une personne à qui je tiens énormément. Je me rapproche de lui, les yeux brillants, la bouche en coeur. Je voudrais lui demander, mais rien qu'à son expression, je suis certaine que c'est cause perdue. Je hausse les épaules, lui soufflant quand même « Je te répondrai seulement que cette fille-là a beaucoup de chance... ». L'atmosphère est lourde, trop lourde, alors je continue sur un ton plus léger, pointilleux « C'est bien d'une fille que tu parles, hein? Tu veux pas me sortir que tes préférences ont pris une nouvelle tournure ? ». Je lui souris avant d'éclater, riant doucement et Merlin, que c'est agréable! Puis je l'écoute parler de sa famille, c'est rare qu'Angus permet qu'on s'attarde sur ce sujet-là. Je ne peux m'empêcher de grimacer quand il parle des Serpentards « [...] ils ne sont pas si méchants je te le jure solennellement! Mais ils sont noyés dans ceux qui les font voir si mal! ». Je ne sais que répondre, mon opinion est faite de mon côté, je ne connais que les parias chez les Vert et Argent « Non Angus, crois-moi, tu es quelqu'un de bien, quoi que ton oncle, ta tante, ou peu importe en disent. Moi, je le sais, je te connais, tu es une bonne personne en général, Aberdeen ». Je lui souris, cherchant à le taquiner un peu. C'est mon boulot de le faire descendre de ses grands chevaux...

« Tu voudrais que je l’avoue non? ». Son air sérieux m'impressionne un quart de secondes. Être l'objet des songeries d'Angus Aberdeen est sans doute l'ambition de plusieurs demoiselles de cette école, mais ce n'est pas dans mes priorités. D'accord, d'un point de vue purement égocentrique, ça me plairait. D'ailleurs, ça me fait quelque chose de savoir qu'il a pensé à moi, cette été, comme moi j'ai pensé à lui « Si c'est vrai, pourquoi pas? ». Je me marre à son expression, vrai, y'a un petit truc qui me travaille dans les tripes à le voir comme ça. Il m'avait manqué. Lui, ses manières, sa voix, son rire, son sourire, ses moqueries. Tout « Bah voyons je t’ai toujours présenté le meilleur de moi-même… ». Je lui fais un regard entendu, il comprend de suite « Bon d’accord tu as surement vu des trucs pires que toutes mes fans… et merde si je leur montrerais, tu crois qu’elles me fuiraient enfin? ». Je passe les doigts dans mes cheveux, mi-amusée, mi-sérieuse « Parce que tu envisages sérieusement de ne plus avoir une horde de furies à tes trousses quand tu sors du Lac en boxer, genre ? ». Je sais qu'Angus aime l'attention que les filles lui portent. Je sais aussi qu'il le leur rend, à l'occasion et pour quelques-unes, cette affection. Je ne m'en cache pas, je suis au courant. Il s'amuse, c'est son droit « Donc tu ne va pas tenter de nier que tu m’adores et que tu es incapable de me résister? ». Je fais mine de réfléchir, puis soupire bruyamment, faussement exaspérée, puis doucement « Tu ne me croirais pas de toute façon » dis-je en lui adressant un clin d'oeil. « Mais si tu prends la grosse tête qui va pouvoir me ramener sur terre? ». Je ne trouve rien à répondre, Ophélia Harmon, prise de cours? Moment historique, je vous le dit « Je trouverai toujours le truc pour te ramener au niveau des mortels Aberdeen, t'inquiète... ».

Je range ma baguette, prenant conscience de la proximité entre mon corps et celui d'Angus. Ça me tourne légèrement la tête, comme si à en perdant l'habitude, j'en avais d'autant plus conscience maintenant. Avec son sourire, son air mutin, la fossette dans sa joue, j'ai l'impression qu'Angus ne m'a jamais paru aussi parfait. Je sens le rouge qui monte sur mes pommettes et je me mords la lèvre, par réflexe. C'est idiot, plus j'essaie de me reffréner, pire c'est « Eh bien moi je me sens chanceux aujourd’hui » . Je relève la tête, chasse mes pensées le plus possible, puis lui dit, d'un trait, alors que j'ai mon regard rivé dans le sien « Moi aussi Angus, moi aussi... ».

La situation était plutôt difficile à comprendre et pourtant le fait qu’il sentait qu’elle voulait l’écouter et l’aider en quelque sorte l’aidait lui. Elle avait toujours été la pour lui, elle était tout simplement trop bonne pour lui et c’était surement pour cette qu’elle n’était toujours pas au courant des sentiments qu’il avait développé pour elle. Il la regardait en se moment et il comprenait qu’une partie d’elle ne voulait pas savoir la vérité ou plutôt ne voulais pas la réaliser, et il comprenait parce qu’il avait le même problème il ne voulait pas y croire. Et pourtant il avait vu les ravages et les voyait encore régulièrement. Et vous savez quoi en se moment il voulait seulement la serrer contre lui encore mais il savait qu’il ne pouvait pas le faire, il ne pouvait même pas glisser sur son visage alors il se contenta d’écouter se qu’elle avait à lui dire. Et il lui fit un sourire, elle l’admirait, s’il il n’avait pas autant appris à se retenir autour d’elle il aurait sautillé comme un enfant de cinq ans ou il aurait fait quelque chose de con mais non il se contenta de la regarder et lui sourire. Et en plus elle lui promit de garder le secret en lui serrant la main il ne pu s’empêcher de la lui serrer aussi un peu rassurer. « Merci…. » C’était un simple mot et pourtant c’était tout se qu’il avait à dire, elle était la pour lui et c’était plus qu’il ne pouvait lui en demander après se début d’année scolaire merdique. Et pourtant dans un sens il aurait aimé qu’elles lui en veulent encore un peu qu’au moins cette honte qu’il avait pour lui est une bonne raison d’être. Mais ça ne semblait pas être le cas.

« Quoi je ne suis pas maladroit moi…. Qu’est-ce que tu raconte? Tu te serais pas pris un coup sur la tête par Hasard dernièrement? » Oui c’était un peu déloyal de lui ramener ça maladresse en plein figure mais elle était vraiment maladroite ce n’était pas ça faute à elle et il la trouvait mignonne avec ça maladresse. Mais son rire était maladif et ça l’avait fait rire, il avait été incapable de s’en empêcher et même le fait qu’elle le bouscule un peu même si c’est à peine si elle avait réussit à le faire réellement bouger ça le faisait un peu rigoler de la voir quand même essayer. Et en plus elle semble intriguer par son aveux mais c’était la vérité il c’était longtemps et avec raison donner des airs de charmeur mais bon depuis quelque temps déjà ce n’était qu’une parure. Il la vit se rapprocher un peu intriguer lui-même mais finalement elle ne finit que par lui dire que cette fille de la chance, c’était presque décevant qu’il ne pouvait pas lui dire que la chanceuse c’était elle. Et finalement la question qui suivit le fit s’exploser de rire. Il n’y croyait pas du tout, non ce n’était pas vrai elle ne pouvait pas imaginer ça. Attend il devait reprendre son souffle allez oui ça viendrait. « Non t’inquiète mon allégeance est toujours ces dames! » il était encore un peu secouer de rire mais il ne pouvait pas s’en empêcher il avait été pris de court par ça question. « Il n’y à pas un mec qui pourrait me détourner de vos longues chevelures douce et brillante, de vos corps de déesse et de votre odeur ensorcelante, vos courbe hypnotisant continue de m’hypnotiser! » Il lui fit un petit clin d’œil en souriant, il se demandait qu’elle effet son petit discours aurait sur elle. Oh il avait décidé de ne pas trop laisser ça famille ruiner son moment mais bon il ne pouvait pas empêcher le fait que peu importe se qu’il faisait il avait toujours l’ombre familiale au dessus de lui. Il était au moins content qu’une personne sur cette terre le voyait pour se qu’il était. « Pourquoi seulement en général? » lui demandait-il avec une pointe de curiosité.

« Mais la question est à savoir comment toi prendrait si je te disais ça? » Il avait un sourire un peu énigmatique mais bon c’était ça seul façon de ne pas complètement se trahir. Ouais il ne pouvait pas vraiment lui dire se qu’il ressentait réellement mais il pouvait tâter le sujet qui sait peut-être qu’il y aurait des signe. Enfin si signe il y avait il devait tout premièrement être capable de les deviner, il avait toujours été plutôt nul avec tout se qui est sentiment et les filles que c’était à se demander comment il faisait pour être un tombeur. Mais il était un tombeur tout simplement. « Euh t’est sérieuse tu viens de le dire c’est des furies je préférais quand elle se contentait que de rigoler entre elle. Maintenant elles sont folles! La prochaine chose qui va arriver je vais me faire tuer par la jalousie d’une d’entre elle… et ça serait un drame faut l’avouer. » Ouais dans cette école avec la horde de beau garçon qui hantait les couloirs de l’école on se retrouvait avec des filles complètement hystérique qui voulait sauter sur tout se qui bougeait. C’était pour ça qu’il avait toujours dit qu’il ne devrait toujours qu’y avoir un minimum de beau mec parce que les filles sont incapables de se retenir. « Ça ou elle me prenne pour mon frère et me saute direct dessus comme si j’allais leur donner se qu’elles voulaient… d’ailleurs je me demande si même lui leur donnerais se qu’elles veulent! » Il se demandait vraiment si Leam avait vraiment tenter de le faire avec toutes ces filles qui l’avaient mélangé pour lui ou pas. Mais bon qui sait peut-être que dans le fond c’était comme lui il ne fallait pas croire tout se qui disait il n’y avait qu’un minimum de vérité. « C’est vrai je ne te croirais pas parce que même toi tu es incapable de me résister. » Il eu un rire amuser en disant ça. Attendez est-ce qu’il avait réussit à la prendre de court, à la boucher complètement. Tout simplement I-M-P-O-S-S-I-B-L-E. Ça ne se pouvait pas elle n’était jamais boucher avec lui ni rien. « Mouais je ne crois pas que je vais prendre une chance que ça arrive… tu es née pour être humble ma belle! »

Il l’observait bien et il semblait déceler non pas un malaise mais un certain sentiment qu’elle était déstabilisée. Et elle semblait rougir. Lui était tout retourné à l’intérieur juste parce qu’elle était tout près de lui mais bon il avait commencé à en prendre l’habitude donc c’était de la vielle histoire mais elle n’avait jamais autant semblé sur le point de s’évanouir enfin pour lui ça ressemblait à ça. « Hum ne serais-tu pas en train de rougir… hum je veux savoir! Pourquoi? » Il la regardait en souriant et vraiment très curieux. C’était dans sa nature à lui aussi. Il remarquait soudainement l’heure et soupira, ils devraient peut-être penser à terminer leur repars de minuits et retourner au dortoir il se faisait plutôt tard. « Je ne veux pas jeter un ombre sur cette nuit mais je crois qu’il serait bon qu’on termine notre repas et qu’on retourne à la tour… on ne voudrait pas se faire prendre ici. »

Quelle poisse quand même. Je ne peux même pas me faire à l'idée, c'est horrible, comment Angus a réussi à tenir avec ce secret aussi longtemps? J'essaie de ne pas m'offusquer en ignorant volontairement le fait que quelques Vert et Argent étaient au courant, mais comme la « victime » de mon ami est l'une des leurs, ça me met un léger baume sur le coeur. J'essaie d'encourager et soutenir Angus comme je le peux, mais je suis dépassée par les évènements. Je ne trouve pas les mots qui peuvent apaiser la conscience d'Aberdeen, parce qu'une situation comme celle-là, je ne vois pas comment on fait. Comment on la traverse, comment on lui fait face. Je suis intriguée - je sais, c'est malsain - à savoir comment elle a réussi, elle. Avec le soutien des frères Aberdeen, et certainement d'Ezekiel et quelques autres. Je ne peux même pas imaginer ce que c'est, et encore moins de le traverser seule. Je réponds doucement au sourire d'Angus, et je me rends compte à quel point j'ai de la chance. Avoir un type comme lui dans ma vie, toujours là dès qu'on a besoin de lui et ne me demandant jamais rien en retour. J'ai envie de lui dire tout ça, que je tiens à lui à un point incroyable et que c'est en son absence, ironiquement, que j'en ai pris pleinement conscience. Ma vie paraissait bien vide sans Angus Aberdeen en début d'année « C'est moi qui devrait te remercier. Tu sais... pour tout, pour être là, de m'écouter et de me supporter. Alors merci Angus Aberdeen, je te dois beaucoup ». C'est dit, je passe ma main dans mes cheveux, puis me prend conscience qu'on est toujours dans les Cuisines. Par la barbe de Merlin, ça fait combien de temps qu'on discute comme ça, comme si on était absolument seuls au monde ?

« Quoi je ne suis pas maladroit moi…. Qu’est-ce que tu racontes? ». Je pose mes mains sur mes hanches, faussement vexée. D'accord, c'est moi la catastrophe ambulante, mais au moins, c'est pas les coeur que je brise. Sacré Aberdeen, le duo le plus impitoyable sur ces pauvres demoiselles. Je me suis toujours demandé pourquoi Angus se refusait à une relation, parce que c'est pas les volontaires qui manquent, mais suite à ses révélations un peu plus tôt, ça a du sens. Je suis curieuse, non pire, la curiosité me dévore de l'intérieur. Mais je me tais. Je sais qu'il va se faire un plaisir de m'envoyer paître si je lui demande « Tu provoques un autre genre de catastrophe que les miennes, Aberdeen ». Je me mets ensuite à rire. À voir sa tête, mon dieu, il y a longtemps que je n'ai pas ri comme ça. C'est vrai que l'idée même qu'Angus renie le sexe féminin est saugrenue, mais rira bien qui rira le dernier, pas vrai ? J'ai la main sur mon ventre, tant je ris, ça fait mal. Faudrait vraiment voir l'expression sur son visage pour comprendre, franchement « Il n’y a pas un mec qui pourrait me détourner de vos longues chevelures douces et brillantes, de vos corps de déesse et de votre odeur... ». C'est étrange d'entendre ça. J'ai quelque chose comme un truc qui me chatouille de l'intérieur, comme une petite chaleur, sensation que son clin d'oeil ne calme évidemment pas. L'entendre parler comme ça, c'est aussi agréable que troublant. J'ai presque l'impression que ça s'adresse directement à moi, c'est une impression, j'imagine ? Pourquoi ça me retourne alors? Je me mords la lèvre, incapable de répondre un truc intelligible, alors je laisse le sentiment se dissiper avant de rétorquer « Je comprends pourquoi elles ont toutes un faible pour toi, Angus. Ça m'a presque fait frissonner, ton discours ». Sa voix, son visage, son clin d'oeil, je ne sais pas. C'est un euphémisme de dire presque, un mensonge pieux je crois « Pourquoi seulement en général? ». Je lève les yeux, croisant son regard. Ça ne m'étonne pas qu'il ait tiqué sur le « en général », c'est tout à fait son genre ! « Parce que personne est parfait, même pas toi » que je lui dis. Qu'il le prenne comme il le veut, ça aurait été idiot de lui dire que je ne trouve pas une chose chez lui que je voudrais qui change, parce que je le trouve simplement parfait comme il est...

« Mais la question est à savoir comment toi tu prendrais que je te dise ça? ». Là, il me pose une colle. Sérieusement. C'est idiot, je sais qu'il y a pas matière à réfléchir et qu'une bonne partie de la gente féminine donnerait hibou et balai pour se faire draguer par Angus Aberdeen, et pourtant. Je tâtonne des doigts la table pour mettre la main sur un truc à me mettre sous la dent. Grignoter, ça inspire. Je finis par lui répondre la vérité, puisque je n'ai pas le coeur à mentir « Ce serait idiot d'être autrement que flattée. T'es pas mal Aberdeen, mais ça, tu le sais déjà ». Drôle de déviance pour la conversation. J'ai carrément l'impression de lui faire du rentre-dedans et qu'il me le rende bien... et c'est pas désagréable, au contraire. Je n'avais jamais imaginé un truc pareil avec Aberdeen, probablement parce qu'on était passablement continuellement tous les trois, avec Feohn. Je me contente de rigoler quand il parle de ses furies. Assez drôle à observer de le regarder devoir céduler un truc à une, un autre à l'autre, et parfois même pas se présenter. Les filles reviennent, c'est bien ça le pire. Je me retiens de commenter ses paroles sur son frère. Hormis l'avoir croisé à quelques occasions, je ne le connais pas. La ressemblance physique est troublante, mais je reconnaitrais Angus sans problème. Par ses manières, la façon de se tenir et sa manière de me regarder « C’est vrai je ne te croirais pas parce que même toi tu es incapable de me résister ». Je souris en l'entendant rigoler. Je m'approche de lui, me met sur la pointe des pieds pour fourrer ma main dans ses cheveux, amusée « La grosse tête, déjà ? Eh bien dis donc, c'est du rapide ! ». À moi le clin d'oeil malicieux, cette fois. Quoique, il n'a pas tord dans mon cas. Je suis incapable de vanité, je préfère de loin la fierté.

« Hum ne serais-tu pas en train de rougir… hum je veux savoir! Pourquoi? ». Il ressemblait à un gamin, un adorable gamin, mais un gamin quand même. Lui dire que je rougis parce que je sens son souffle sur mon visage, parce que je suis proche de lui et que j'ai simplement envie de me caller dans ses bras? On oublie ça de suite. Hors de question. C'est le moment de faire fonctionner son cerveau, Harmon. Il me connait trop bien, qu'est-ce que je mens mal. Je ne peux m'empêcher de lui en faire la remarque « Je vais commencer à croire que tu me connais par coeur ». Vrai, déceler que je me mords l'intérieur de la joue, qu'une légère teinte rouge me monte aux pommettes, ça relève d'un exploit. Je suis plutôt discrète normalement. Il regarde sa montre, j'en profite pour reprendre mon souffle. À voir son expression, il est tard. J'aurais sincèrement aimé que ce moment ne s'arrête jamais. Je prends conscience que je n'ai plus tellement faim, et que les yeux me piquent légèrement. Je hausse les épaules, lui demandant « Tu restes avec moi à la Salle Commune ? J'ai pas envie d'aller dormir tout de suite... ». Je lui fais les beaux yeux, mais il y a le facteur Feohn-qui-s'attaque-à-une-fille qui me travaille. Je préfère de loin la tension et l'ambiguïté qui se dégage entre nous, là maintenant, on dirait presque que j'y prends goût et que c'est loin d'être désagréable.

Le calme était revenu chez le jeune Aberdeen, il pouvait voir que même ces main avait cessé de trembler il n’était plus en poids à ça colère comme des instants plus tôt alors qu’il repensait à se qu’il avait appris cette été. Au bien sur ce n’était pas comme si il était réellement capable d’oublier se qu’il savait, mais il y avait aussi la présence de cette blondinette devant lui. C’était certain que si il avait du avouer que cette fille était un calmant naturelle chez lui il l’aurait naturellement nié, il n’aurait jamais avoué un tel effet mais bon elle le savait surement. Ou peut-être pas parce quand elle ouvrit la bouche c’est lui qui en restât bouche bée. Il ne sait soudainement plus se qu’il voulait dire et il est complètement gêner. Il ne pensait jamais qu’elle avait autant d’espoir en lui, ou plutôt qu’elle l’appréciait autant. « Hum je ne savais pas que je comptais autant pour toi… aussi. Mais tu ne semble pas comprendre que tu réussis à me calmer alors que même Dee en est incapable… » Il disait la vérité cette fille avait toujours été capable de le calmer, de le faire s’assoir plus de cinq minute sans qu’il ne sautille alors qu’il était un gamin surexcité de 11 ans qui venait à peine d’arriver à Poudlard.

Il est vrai qu’il n’était pas une catastrophe ambulante mais il devait en avoir brisé des cœurs mais sincèrement demander à un adolescent de 17 ans se qu’il veut vraiment et surement que lui-même ne sait pas mais il savait qu’il ne voulait pas d’une fille qui le voudrait seulement pour ces magnifique yeux, sa chevelure soyeuse ou bien pour ces abdominaux ferme! Non il n’était pas un objet ils voulaient qu’on voit celui qu’il était en dehors de ce corps d’une beauté indéfinissable. « don’t I know! » Déclare-t-il alors qu’elle lui rappelle exactement les catastrophe qu’il est capable de provoqué. Pas ça faute si les filles croient toute qu’il va leurs sauté dessus parce qu’elle l’aguiche! Oui il avoue qu’il aimerait bien se casé il n’est pas stupide et il n’y à qu’une seul personne qu’il veut et elle ne le sait pas, et surement qu’elle ne le saura jamais parce qu’il ne le veut pas. Mais le plus drôle c’est surement la réaction qu’elle à alors qu’il lui déclare qu’aucun mec ne serait capable de le faire changer de sexualité se n’est pas un questionnement qu’il se pose. « Presque? Mais tu en tremble presque tu es certaine que ça ne t’as pas fait plus d’effet que tu ne crois. » Il la regarde en rigolant bien évidement qu’il la taquine, il aimerait bien que se qu’il dit est la vérité mais il ne peu pas savoir. Mais bon il sourit en la voyant lui dire qu’il n’est pas parfait il le sait malheureusement il ne voit pas le point de changer pour plaire à une personne qui au final pourrait tout simplement ne pas l’aimer au final. Il n’a jamais ressenti le besoin de plaire à tout le monde tant que la personne qu’il est plait au gens qui compte pour lui, et oui Ophelia compte la dedans, il est content. « Je sais que je ne suis pas parfais… mais si sa plait au gens qui compte ça va! »

Il aimait bien poser des colles à Ophelia pour voir comment elle s’en sortirait et à toute les fois elle réussissait à s’en sortir haut la main sans problème. Elle était très douer dans se genre la surtout qu’elle savait qu’elle était la pour le faire redescendre sur terre quand il s’emportait et dans sa fierté. Mais bon il l’adorait comme ça. « Enfin pour la première fois tu avoue que je ne suis pas mal! » ce n’était pas vraiment une grande victoire mais bon c’était assez pour lui donner un sourire de victoire il trouvait sa rigolo de pouvoir la truqué de cette façon au moins il était capable de prouvé qu’il n’était pas seulement beau il était assez intelligent aussi… ce n’était pas comme si il était réellement idiot. « Hum j’ai toujours la grosse tête Philly! Toujours eux et malheureusement je ne crois pas que c’est possible de changer. C’est la faute des furies pas la mienne! » Il rigola bon d’accord il exagérait un peu mais quand même il était plutôt fier.

« Hum au risque de te décevoir je te connais par cœur comme tu me connais surement par cœur! C’est seulement que moi je suis un meilleure menteur que tu n’es une bonne menteuse. » Il lui fit un autre grand sourire de gamin il était content qu’elle rougisse, étrange non. « Mais tu n’as pas répondu à ma question… pourquoi? » si il ressemblait à un enfant tout à l’heure cette fois c’était une toute autre histoire, il était pratiquement surexcité. Mais bon leur petite soirée est terminer si ils ne veulent pas se faire prendre ici il serait mieux qu’il parte. « Bien sur si tu veux que je reste je resterais… et à cette heure on sera surement tranquille. »

Décrire à quel point je me sentais bien en ce moment, c'était tout simplement possible. Des trucs fous qui m'arrivent, je n'aurais jamais cru que mon escapade dans les cuisines romprait à jamais le froid qu'il y avait entre Angus Aberdeen et moi. Je n'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais je n'aurais jamais cru que c'était possible de souffrir autant à cause d'un garçon. Bon d'accord, j'entends suffisamment d'histoires d'horreur ces derniers temps - dont l'une absolument effroyable d'Angus, justement - sur les relations fille/garçon, mais dans mon cas, avec lui, c'est différent. Ça fait six ans qu'on se côtoie, qu'on fait n'importe quoi ensemble, que je me sens tout simplement heureuse en présence de ce garçon que je considère comme la personne qui compte le plus pour moi dans ce bas monde « Hum je ne savais pas que je comptais autant pour toi… ». Je lève les yeux, à la fois gênée et outrée. Je ne lui montrais pas à quel point il était important à mes yeux? Eh bien, les mecs sont vraiment aveugles, Angus en est la preuve « Sois plus observateur Angus, ça t'apprendrait beaucoup de trucs que tu sembles ignorer » . Les heures que je mettais pour l'aider en cours parce qu'il faisait à sa tête plutôt qu'étudier, prendre sur moi certaines de ses conneries parce que c'était impossible de coller Ophélia Harmon sans troubler la stabilité du corps enseignant, me glisser dans ses bras quand je n'étais pas bien ou de l'écouter parler de ce qui l'agaçait... « Mais tu ne semble pas comprendre que tu réussis à me calmer alors que même Dee en est incapable… ». Je passe la main dans mes cheveux, fixe Angus des yeux, puis souris, parce que je suis heureuse et que ça faisait longtemps que je ne l'avais pas été comme ça. Sans réfléchir, je glisse ma main dans la sienne - gigantesque en comparaison - comme toute réponse.

Ça me prend quelques secondes avant de réaliser, mais il me semble aussi agréable que troublant d'être si proche d'Angus. Je fixe un millième de secondes sa main alors que je retire doucement mes doigts, à contre-coeur presque, tout en secouant la tête, reconnaissant parfaitement l'Angus Aberdeen, bourreau des coeurs, inlassable courreur de jupons parce que chaque jupon se relève de lui-même sur son passage ou celui de son frère jumeau. C'est marrant quand même, ce genre de comportement, le personnage, si ce ne serait pas lui, Angus, mon meilleur ami, je ne pourrais même pas le supporter. Quoique, si physiquement il est vrai qu'il est difficile de lui trouver un défaut - je suis humaine et dotée d'une excellente vue, je vous jure - le plus beau, c'est qu'il a le don de me surprendre par ses réflexions, l'intensité de ses propos, le fait que lorsqu'il me regarde, j'ai l'impression qu'il transperce mon âme « Presque? Mais tu en trembles presque! Tu es certaine que ça ne t’a pas fait plus d’effets que tu ne le crois ? ». Je ris doucement, avant de lui tirer la langue, lui renvoyant la pareille « On s'énerve pas Aberdeen, t'es pas encore Shakespeare non plus ». Je me contente par la suite de hocher la tête à ses propos, vrai, Angus, parfait, ça n'aurait pas d'intérêt, personne ne peut être parfait, et c'est justement pour les défauts d'une personne qu'on l'apprécie, ça, et les qualités qui vont avec.

« Enfin pour la première fois tu avoues que je ne suis pas mal! ». Ce garçon me fait rire, me fait sourire, mon dieu, comment que je me sens bien en sa présence, c'est indescriptible, tout simplement. Je lui réponds, du tac au tac, faisant un pas dans sa direction, posant mes fesses sur le comptoir à sa droite « Parce qu'il te fallait mon avis pour t'en assurer ? ». Oui, Angus Aberdeen avait un égo surdimensionné et une fierté difficile à manquer, mais quand même, ça faisait son charme. Il n'était pas désagréable, ni vaniteux, ni vantard, du moins, sauf lorsqu'il parlait de lui sur un ton léger, simplement pour m'agacer ou me prendre dans ses combines pour me faire déraper quand on est ensemble. On est gamins, on se taquine, on se cherche, c'est étrange, agréable, on peut difficilement avoir envie de perdre ce genre de relations, chose qui m'est arrivé pendant quelques semaines où on s'est évités, ou moi je l'ai évité, quoique, c'est derrière, ça, j'ai simplement envie de profiter d'Angus et du temps que l'on a perdu « Hum au risque de te décevoir je te connais par cœur comme tu me connais surement par cœur! C’est seulement que moi je suis un meilleur menteur que tu n’es une bonne menteuse. ». Là-dessus, je ne pouvais pas dire grand chose, je suis une menteuse lamentable, et c'est pourquoi certains propos du Gryffondor que j'essayais vainement d'éviter en changeant de sujet revenaient toujours, car il me surclassait sur toute la ligne avec son intuition « Mais tu n’as pas répondu à ma question… pourquoi? ». Pourquoi j'ai rougie ? Je ne sais pas, je peux pas l'expliquer. Si j'écoutais ma camarade de chambre, elle me dirait sans doute que c'est les hormones qui me travaillent, mais avec Angus c'est... impossible? Je me tortille sur le comptoir, le regard entendu d'Angus sur moi, curieux comme pas un, je ne comprends pas que ça l'intéresse à ce point-là, de toute façon, hein « Je n'ai pas de réponse satisfaisante à te donner, je ne sais pas pourquoi, c'est idiot hein ? ». Il fait un pas dans ma direction, mon dieu. Ma jambe le frôle, quand je lève le bras pour passer la main dans mes cheveux, je frappe son épaule. J'ai le souffle court, et je repense au câlin, à quel point j'étais bien contre lui...

FLASH. J'ai une boule dans la gorge. Est-ce que... non, c'est pas possible! Je relève la tête, mordille ma lèvre quand il dit qu'on devrait partir. Ce serait peut-être une bonne chose qu'on s'éloigne, ce soir, c'est peut-être le torrent d'émotions qui me met en position précaire comme ça vis-à-vis d'Angus, mais ça n'explique pas tout, mais je ne trouve aucune réponse rationnelle pour l'expliquer « Bien sur si tu veux que je reste je resterais… et à cette heure on sera surement tranquille. ». Je ressens une vague de chaleur, et en même temps, j'ai pas l'impression que ce que ça va se calmer, la tempête, si on se retrouve tout seuls dans la Salle Commune, devant un feu. Je me vois déjà m'endormir, la tête sur son épaule, comme je l'ai déjà fait souvent, mais sans idée derrière la tête, alors que là... « Tu te portes volontaire pour allumer un feu si c'est éteint ? » Je le bouscule légèrement en riant doucement. Je suis une incapable des trucs manuels, lui, il est le parfait contraire. On sort de la Cuisine, on allait tourner l'angle qu'une lumière éclaire l'endroit. Si on se fait prendre, on risque d'en prendre. Réaction instantanée, je tire Angus vers moi comme je peux, pour éviter qu'il se prenne le Lumos en pleine tronche, résultat, je suis dos au mur, il m'écrase légèrement contre celui-ci. Je jure solemnellement que Merlin est sur mon cas ce soir.

Angus était heureux que le froid que certaine chose avait été dite que la relation entre lui et Ophélia Harmon était régler. Il fallait dire que ces notes avait tendance à se dégrader quand il n’avait pas Philly pour le pousser dans le cul et lui dire de travailler pour ces notes ou encore pour lui expliquer se qu’il n’avait pas compris. Il avait été capable de se débrouiller mais bon il n’y avait pas de meilleure motivation que la jeune blondinette devant lui. Bon d’accord elle était d’un an son ainé mais il la dépassait depuis bien longtemps et elle était ridiculement petite comparé à lui. En fait il avait toujours eu un faible pour les filles au caractère bien trempé qui était plus petite que lui, il avait le sentiment qu’il pouvait les protégés de tout. Surement pour cette raison que durant quelque année il avait flashé pour sa meilleure amie chez les verts et argents mais lui et Destiny était un couple qui ne pourrait jamais exister disons que ça faisait longtemps qu’il avait dépassé le stade ou l’amitié pouvais se transformer en une relation amoureuse stable. Donc se petit flash qu’il avait eu avait duré quoi quelque mois et il était retombé à la réalité. Et bon il était très occupé à faire fuir les groupies incessantes et à tenter de ne rien ruiner entre lui et Ophélia maintenant. Donc il se forçait à ne rien dire à se taire complètement souhaitant qu’elle ne tombe pas non plus amoureuse de lui parce que la il n’était pas sur de résister si en plus elle commençait à flashé sur lui. Mais il se disait toujours « et si ça ne fonctionnait pas. » et finalement elle lui disait d’être plus observateur se qui le fit lever les yeux au ciel bien sur qu’elle allait faire ça petite smart! « Hum tu sais se que je veux dire, je sais bien que je compte pour toi… mais je ne pensais pas que c’était autant bon dieux Philly! » Angus la regardat alors qu’elle lui souriait et glissait sa main à elle dans la sienne et il lui sourit en retour il ne sait pas se que ça veux dire mais bon il apprécie le contact. Et il est capable de cacher son espèce de joies stupide.

Il est un peu déçu quand elle enlève sa main mais bon il n’en laisse rien paraitre il agit comme d’habitude enfin d’habitude il aurait surement fait une blague en disant qu’elle devenait étrangement sensible mais bon il se serait aussi mériter une tape sur le bras ou un truc du genre et sa aurait ruiné leur moment. Et il aimait bien l’ambiance il trouvait même les silences confortable lui qui détestait rester silencieux plus de cinq minute. Il adorait la voir agir comme une gamine de cinq and et lui tirer la langue quand il disait assurément la vérité ou pour toute autre raison comme la en se moment et il eu un rire. Il était content de ne pas être Shakespeare… sincèrement se mec écrivait surement seulement parce qu’il était incapable de se faire une fille alors il faisait toujours des histoires romantique à l’eau de rose qui se terminait mal pour tout le monde pour cette raison. « EHOH je suis fier de ne pas être se mec… hello! Se mec était vraiment laid… t’as vu les photos de lui sur ces livre? Merde si je ne peu pas écrire comme lui au moins je peu réellement attiré les filles avec mon look! » Il agissait presque dramatiquement mais son sourire fendu jusqu’aux oreilles le trahissait sérieusement. Il trouvait ça réellement drôle de faire ça parce qu’assurément elle mordrait à l’hameçon si elle était en forme c'est-à-dire.

Il la regarde s’approcher de lui et s’assoir sur le comptoir à coté de lui et il fait un sourire on dirait qu’elle fait exprès. Elle ne sait pas à quel point il à parfois peu de tenue. « Non mais c’est toujours rassurant de savoir que la seul fille ou presque qui résiste à mon charme me trouve pas mal! » Il fait un sourire bon d’accord il devait avouer que c’était un flirt qu’il faisait mais il adore flirter avec elle sauf qu’habituellement il n’est pas autant sérieux que cette fois. Mais bon elle le prendrait surement pour un flirt naïf qui ne veut absolument rien dire. Un peu comme d’habitude quoi. Malheureusement elle ne semble pas vouloir justifié ces petite rougeur qui lui était monté au joue ou plutôt pas comme il le voulait et pour agacer la petite blonde il s’avance vers elle avec son rythme qui est comme d’habitude, et un petit sourire en coin elle semble plutôt déstabiliser aussi et il lui fait son sourire ravageur en coins. « Moi je crois plutôt que tu ne veux pas l’avouer parce que c’est gênant ou embêtant… mais c’est pas grave un jour tu me diras. » Il en est presque amuser même si il est autant déstabiliser qu’elle si il n’était pas autant capable de se retenir il serait surement sauter sur elle et l’aurait embrassé car ce n’est pas l’envie qui lui manque. Il déploie un effort monstre pour ne pas le faire, pour se retenir alors qu’il est habituellement le premier ne pas résister à ces envie, le premier dans plusieurs chose surtout quand il s’agit de se faire des filles. Même si il n’y en à pas autant qu’on pourrait le penser. Mais bon il se fait tard et leur moment de paix son surement restreins alors aussi bien retourner à la tour des gryffondor se prélasser autour d’un bon feux… sans guimauve… « Quoi la fille la plus brillante que je connaisse, Ophélia Harmon est incapable de faire du feu avec sa baguette j’aurais tout vue et tout entendu! Allez vient je m’occuperais du feu bien entendu! » Mais ils sortent tout les deux en rigolant des cuisine pour se diriger vers la tour des rouge et argents juste au moment ou un éclair de lumière semble être perçue par Philly parce qu’au dernier moment elle le tire vers elle et ils sont ainsi dans cette situation accoler au mur l’un contre l’autre et encore une fois si il n’avait pas autant de retenu il la ravagerait complètement de bonheur… Il était resté le plus silencieux possible, il ne bougeait pas d’un poil alors qu’il attendait que les pas s’éloigne. Il doit bien rester immobile de la sorte pour un bon cinq minute avant qu’il ne s’éloigne lui faisant signe de se terre et il regarde autour de lui. C’est maintenant ou jamais alors il attrape la main de la jeune fille et lui fait signe de le suivre en courant. Le plus vite ils se rendront à la tour le plus rapidement ils seront hors de danger de se faire prendre. Et une chance notre gryffondor connait se château comme le fond de sa poche.

J'ignore si c'était l'ambiance tiède et chaleureuse de la cuisine, ou simplement le fait que la présence d'Angus provoquait automatiquement un réchauffement planétaire, ou du moins de l'endroit en général. Je ne sais même pas depuis combien de temps on est là, mais j'ai eu l'occasion de passer par une gamme d'émotions des plus variées. Voilà que mon meilleur ami m'apprend que celui que je considérais pour ainsi dire comme mon frère avait.. il a fait... merde, pauvre Destiny. Dire que je me suis toujours dis que je ne pourrais jamais plaindre une Serpentard, je suis en train de faillir à ma promesse, mais on s'en fiche, après tout ce qui s'est passé, il va falloir que je me mette à reconsidérer certains de mes jugements, du moins, pour une poignée de Verts et Argent, pour faire plaisir à Aberdeen, mais aussi parce que je leur dois bien ça, c'est pas une Vipère qui a causé autant de dommages, c'est un des nôtres, un Rouge et Or, mon ami, mon frère, mon confident, celui qui grognait quand je le réveillais le matin, qui m'avait versé une carafe de jus de citrouille sur la tête une fois quand on s'obstinait, celui qui... une boule dans la gorge, je secoue la tête. Je ne veux pas penser à lui, plus maintenant, pas pendant que je peux profiter d'un moment avec Angus Aberdeen « Hum tu sais ce que je veux dire, je sais bien que je compte pour toi… mais je ne pensais pas que c’était autant bon dieu Philly! ». Je me tortille légèrement sur place, me questionnant, à quel point je tiens à lui ? Je ne saurais le dire, mais certainement beaucoup plus que je peux l'admettre de toute façon « Maintenant tu sais en tout cas, c'est ça l'important ». Je lui adresse un sourire entendu, comme pour clore cette petite parenthèse qui me mettait un brin, vraiment, mal à l'aise. Quand j'ignore quoi dire, c'est signe qu'il me faille passer à autre chose.

Ma main au creux de la sienne, la chaleur de ses doigts diffusant dans ma main froide, c'est agréable, par Merlin, que c'est plaisant. Je ne sais pas au nom de quoi je l'ai mise là, mais je sais que ça me prend un effort dingue pour trouver la force de la retirer. Relevant la tête, croisant le regard d'Angus, j'ai presque l'impression que le contact lui manque, à lui aussi, mais c'est peut-être que moi qui l'espère, je ne sais pas, je ne sais plus. J'aimerais bien que la personne qui a dit que lorsqu'on était loin des yeux, on était loin du coeur, car j'ai plutôt l'impression que ça a empiré durant ce temps où on ne se voyait plus, lui et moi. Je l'entends rire, ce qui me fait évidemment sourire, puis c'est à moi de partir dans un fou rire à ses propos sur Shakespeare. Ce garçon est complètement incroyable, il réussit à sortir des trucs impossibles que j'aurais jamais osé penser, alors imaginer dire. Je dois même me tenir le ventre, car ça me fait un peu mal aux côtes « T'es complètement taré, tu le sais ? ». Je lui adresse un sourire entendu, c'est loin d'être une insulte, au contraire, j'aimerais bien avoir sa capacité à tout pouvoir virer à la blague sans réfléchir, que ça me vienne instinctivement « Non mais c’est toujours rassurant de savoir que la seule fille ou presque qui résiste à mon charme me trouve pas mal! ». Je lève les yeux au ciel, amusée par son comportement. Passant la main dans mes cheveux, j'hausse les épaules, lui lançant, malicieuse « Parce qu'il y en a d'autres qui te résistent? Tu dois absolument me les présenter pour que j'y crois ! ». Quoi qu'il en soit, les répliques étaient de plus en plus étranges, pas du tout le genre d'échange qu'on a normalement, Angus et moi, et pourtant, c'est loin, tellement loin d'être désagréable. C'est sans crier gare qu'au moment où je relève la tête, Angus s'est approché, appuyé presque contre mes jambes, tellement près, trop près. J'ai le souffle court, et une envie folle me passe d'entourer son cou de mes bras, ce qui me paralyse encore plus « Moi je crois plutôt que tu ne veux pas l’avouer parce que c’est gênant ou embêtant… mais c’est pas grave un jour tu me diras ». Comment, bordel, comment il faisait pour faire ça ? C'est incroyable! J'essaie de paraître tout à fait détacher, mais à mon avis, c'est un échec cuisant « Tu devineras bien avant, monsieur l'observateur en herbe ». Heureusement, il se tasse pour me laisser me lever, mais n'est pas bien loin quand même. Par Merlin, qu'est-ce qui se passe ?

« Quoi la fille la plus brillante que je connaisse, Ophélia Harmon, soit incapable de faire du feu avec sa baguette j’aurai tout vu et tout entendu! Allez viens, je m’occuperais du feu bien entendu! ». Je rigole à côté, puis le bouscule autant que je peux me le permettre, concevant évidemment que je fais plusieurs centimètres de moins que lui, en hauteur et en largeur « J'ai oublié ma baguette au Dortoir, ça te va comme excuse pour mon ignorance ? ». L'amusement est de court durée quand je vois une lumière de l'autre côté du chemin qu'on s'apprêtait à prendre. La nuit, il y a des surveillants, et on risque d'avoir des ennuis à se promener impunément ici. Sans réfléchir, j'utilise toute la force disponible pour l'attirer vers le mur, malencontreusement sur moi, alors qu'on reste comme ça, pour un temps qui me paraît à la fois extrêmement long et court. Je sens sa respiration, je pourrais discerner les battements de son coeur si j'y portais attention, mais je me contente de prendre ça sur moi pour éviter de 1, étouffer, de 2, perdre le contrôle. Je suis atterrée, j'ai jamais été aussi près d'Aberdeen, jamais. Sauf une fois parce qu'il m'avait pratiquement sauvé de la noyade dans le Lac, mais j'étais KO j'ai rien réalisé. Je ne m'aperçois pas qu'il a reculé, mais quand il m'empoigne par la main et que mon corps ne peut rien faire d'autre que le suivre, le mouvement me réveille et en moins de deux, on se retrouve au Portrait menant à la Salle Commune. Je souffle le mot de passe, la porte s'ouvre, je m'effondre sur le canapé, me tournant vers lui, la poitrine se soulevant rapidement vu l'effort que je viens de faire « Tu t'entraînes à courir avec un loup garou ou quoi ? ».