Lumos. BLACK RELATIONSHIP: BLACK TALK: CITATIONS.:
Sujet: I'm on the highway to hell... Dim 31 Jan - 16:31
Charmant début d’après midi qui s’annonçait là. Lloyd, après avoir bravement supporté durant toutes la matinée des cours qui lui semblaient tous plus ennuyeux les un que les autres, avait décidé de remonter dans sa salle commune, pour voir qui était partant pour aller s’éclater un peu dehors. Après tout il méritait bien de s’amuser, après toutes ses heures à faire semblant d’écouter le cours… Garder les yeux ouverts avaient été aussi une épreuve, ô combien, difficile et il avait su y faire face ! Il méritait d’autant plus de s’amuser un peu après ça. Pourtant une audacieuse, ou une folle au choix, jeune femme semblait vouloir aller contre les projets de ce héro tourmenté en quête de décontraction…
« Lloyd McKraven tu n’es qu’une sale petite vermine infâme ! »
Le jeune lion se retourna lentement, un sourire amusé sur les lèvres. Lui qui était tranquillement entrin de monter les escaliers en direction de sa salle commune, cette petite « injure » avait eu la sottise de voler jusqu’à ses oreilles. Qui avait osé ? Le lion s’arrêta au sixième étage, attendant que son offenseuse l’y rejoigne. Il s’agissait d’une demoiselle à la crinière rousse, elle lui rappelait vaguement quelque chose, mais son souvenir était bien trop vague pour que Lloyd puisse dire avec exactitude l’endroit ou le moment où ils se seraient déjà parlé.
« …Anna ravis de te revoir ! » tenta t-il sans grand espoir de tomber juste.
« C’est Cassie ! Espèce de Troll décérébré ! » lui répondit la belle rousse en lui lançant un regard haineux.
« Ho hum… oups ! » Lloyd afficha un sourire de gosse qui se fait prendre la main dans le sac.
C’était tout ce qu’il trouvait à dire… En même temps que pouvait-il dire ? « Désolé » peut-être… non, c’était pas vraiment son genre ! Il ne se croyait pas trop au dessus de tous pour ne pas s’excuser, mais chez lui c’était quasiment une espèce de principe de ne jamais présenter d’excuse, sauf cas de force majeur.
La demoiselle secoua la tête, totalement exaspérée par le comportement du lion.
« Anna c’est ma meilleure amie et t’a couché avec elle ! » cracha t-elle avec hargne.
Lloyd laissa son regard glissé sur le côté. Il ne voyait pas où était le problème… N’avait-elle pas été satisfaite ? Cela l’étonnerait beaucoup !
« Hum… et alors ? »
« Et Alors ?? J’te signale que t’as couché avec elle le même soir ou t’as également couché avec moi ! T’es qu’un sale porc ! Je croyais que je te plaisais vraiment ! »
Le lion laissa planer un silence. Il se souvenait enfin de qui était la demoiselle et il se souvenait également de son amie, enfin vaguement, mais bon le principal c’était qu’à présent il voyait très bien de la soirée dont elle parlait.
« Je n’ai jamais dit que tu ne me plaisais pas « vraiment »… » dit-il le plus sérieusement du monde.
« Alors tu vas me dire que toi quand une fille te plait tu couches avec ses amies? »
« J’ai dit que tu me plaisais, pas que je voulais avoir une relation monogame avec toi… »
« Tu me dégoutes » dit-elle en retroussant son petit nez pointu comme si on venait de lui faire sentir une bouse de dragon.
« Oui je sais, je fais souvent cet effet… Mais encore une fois, je ne vois pas où est le problème : tu as aimé ce que nous avons fait non ? »
« Oui mais… »
La coupant. « Mais rien du tout. Tu as eu ce que tu voulais et moi aussi. On va pas se mettre ensemble juste parce qu’on a couché ensemble. »
Le jeune homme sentait bien que la demoiselle à la chevelure de feu allait encore argumenter sur ce qui s’était passé entre eux et à vrais dire cette conversation ennuyait beaucoup le lion, qui cherchait déjà à trouver un moyen de laisser en plan la demoiselle, sans pour autant l’offenser d’autant plus. C’était bien un minimum, elle était déjà tellement vexée de ce qu’il avait fait, il ne voulait pas en rajouter une couche. Il avait déjà bien assez d’anciennes conquêtes enragées sur le dos, pas la peine d’en rajouter une autre.
Lloyd, remarquant l’étage où il se trouvait, eut un idée pour s’esquiver tranquillement.
« J’ai une envie pressante, alors j’te laisse ! » dit-il en se retournant près à partir.
Lloyd n’eu pas le temps de faire une pas que la jeune femme le retint par le bras et le fit se retourner vers elle. Lloyd leva les yeux au ciel. Par Merlin elle n’allait pas le laisser tranquille celle là.
« Attend ! On peut pas se revoir ? Juste pour parler ou autre… » Achevant ses paroles elle lui lança un regard emprunt de sous entendu.
Lloyd tourna la tête pour ne pas que la demoiselle aperçoive la grimace d’exaspération qui fit son apparition sur son visage. Il retourna de nouveau son visage vers la rouquine, lui adressant un sourire, on ne peut plus, forcé.
« Ouai… pourquoi pas ? J’t’enverrais une chouette pour qu’on fasse ça ! »
La jeune femme lui adressa un large sourire et fit un pas dans sa direction. Lloyd recula d’un pas et se retourna en direction des toilettes, espérant que cette fois elle le laisserait tranquille.
« Bon j’te laisse ça presse ! »
Il avança d’un pas rapide vers les toilettes des garçons, se retournant légèrement pour voir si la demoiselle était partit, il constata qu’elle était toujours là, le regardant avec un sourire… Lloyd leva les yeux au ciel. Bon et bien, il n’avait pas vraiment le choix, il allait aller vraiment devoir faire un tour aux toilettes… Le sang et or poussa la porte et entra dans les toilettes, poussant un long soupir de soulagement, il ferma les yeux, profitant de la paix de ces lieux…
Dorofeï A. Pushkinv
PARCHEMINS : 310
DATE D'INSCRIPTION : 27/12/2009
MOOD : VERY SUSHI d:
PSEUDO : BLACK&BLUE
CREDIT : CHERRYTREE
Lumos. BLACK RELATIONSHIP: BLACK TALK: CITATIONS.: HER LIFE IS A DANGEROUS MUSIC.
Sujet: Re: I'm on the highway to hell... Mer 3 Fév - 18:09
PLUG IN BABY by MUSE
Perversions et préjudices. Un sourire mesquin traversa les lèvres du slytherin quand il porta la bouteille à ses lèvres, une bouteille ramenée spécialement pour l’occasion. Et quelle occasion ! Dix-huit années, ça se fêtait surtout si celle qui les atteignait était semblable à un ange. La damoiselle était blottie contre lui, une jambe repliée sous ses fesses, les mains agrippaient autour d’une bouteille remplie. Dorofeï laissa ses lèvres parcourir la peau fraîche et laiteuse de sa dulcinée d’une nuit, s’enivrant de son essence. Un léger parfum de rose qui le faisait frémir d’avance ; ses doigts de la main droite glissèrent jusqu’au creux de son cou, touchant avec une infime délicatesse la bride qui l’ornait. Ils n’étaient pas seuls, néanmoins le véritable fils d’Antonin espérait que ceux qui lui servaient d’amis allaient déguerpir le plus vite possible quand ils remarqueraient les gestes qu’avait leur petit chef vers la rousse céleste. Sa rousse céleste. Un sourire mortel vint orner l’ourlet des lèvres incolores du concerné qui ne se démonta pas, faisant descendre un peu plus ses doigts jusqu’à toucher le commencement du buste de sa future muse, celle qui lui inspirerait la symphonie de son corps délicieux contre le sien. La seule chose qui l’obligeait à rester avec eux était la probabilité d’avoir un cadeau de la part de la rouquine. Un rictus découpa son visage carré en deux tandis qu’il envoyait une nouvelle gorgée d’alcool dans sa bouche. La tête lui tournait, son esprit s’excitait à mesure que la soirée s’écoulait. Priant les cieux pour que ses compagnons s’en aillent vers d’autres contrées - si possible sans lui -, Dorofeï arrêta sa main qui avait décidé d’ouvrir quelques boutons du chemisier de son égérie. Celle-ci leva ses yeux satinés vers ses prunelles sombres comme les Enfers, et sa bouche s’ouvrit en une plainte silencieuse. Lui attrapant la main, Dorofeï la maintint contre lui.
-- n’aviez-vous pas quelque chose à faire, Constantin ? Tu sais, ce dont tu m’as parlé il y a quelques heures…
Le ton plein de sous-entendus n’échappa pas au dénommé Constantin qui se dépêcha de se lever, soulignant aux autres que Dorofeï n’était pas d’humeur à partager cet après-midi-là. La petite troupe s’en alla de leur salle commune, jetant à plusieurs reprises des coups d’œil envieux au jeune couple. Satisfait, le slave retourna à son occupation première…
-- que dis-tu de jouer un petit peu, mon ange mutilé, comme des grands ?
Il l’avait abandonné injustement au milieu de l’étoffe de ses habits. Dorofeï avait encore fait agir son charme transfuge pour avoir une jolie fille dans ses bras, dans son lit - ou plutôt sur l’un des sofas de sa salle - et connaître une nouvelle fois la douceur des courbes féminines. Le brun se sentait souillé, même s’il avait souvent recours à cette petite tactique pour éviter d’être prit au sein d’une dispute tumultueuse, néanmoins il sentait que cette fois-ci était la goutte d’ eau ayant fait débordé le vase. Ses pas le dirigèrent droit vers la salle d’eau de la gent masculine, comme si celle-ci savait qu’il avait besoin d’elle ; Dorofeï ouvrit avec délicatesse l’un des robinets argentés et prit un peu d’eau avec ses mains blafardes en forme de coupe. Le liquide clair apaisa bien vite son visage atteint d’une blessure brûlante imaginaire, là où la stellaire rousse et ses lèvres de poupée russe l’avaient touché. Quand il eut fini sa besogne, il traîna des pieds jusqu’à un coin reculé de la pièce pour se laisser aller contre le mur, son corps glissant jusqu’à toucher brutalement le sol humide et froid de la salle vide. Le cœur de l’enfant de Lucifer se mit à palpiter, tambourinant contre son torse. L’eau commençait doucement à imbiber son uniforme et il tira à deux mains sur le nœud de sa cravate sinople, la défaisant pour la prendre avec négligence dans ses mains. Puis, ne la considérant point indispensable, il la jeta sans ménagement sur le sol. Plus de barrières, plus de différences… Un bruit dérangea l’ouïe délectable du serpent qui se tapit un peu plus dans son coin, repliant ses genoux contre son corps tendu à l’extrême ; des bruits de pas se dirigeaient vers la pièce privative. La porte s’ouvrit et un soupir emplit l’isolement du slave. Ce dernier arqua l’un de ses sourcils avant de se lever silencieusement comme un saurien. Il sortit une cigarette abîmée et un briquet de sa poche pour allumer l’objet du pêché. Aspirant une bouffé toujours faiblement, il recracha la fumée avec un soin calculé.
-- c’est l’histoire d’un mec paumé…
Il avait abandonné tout son vocabulaire pour se diriger à grands pas vers l’intrus. Un intrus qu’il connaissait bien, un jeune homme s’étant immiscer dans sa vie sans trop de mal.
-- un mec paumé à cause d’un autre mec.
À présent, ses pupilles dilatées étaient visées dans celle du Gryffindor ; ses lèvres se tordirent dans une grimace pernicieuse. Il venait de dire McKraven ce qu’il qui avait fait subir sans retenue, ni remord.
______________________________________________ hj : je suis crevée, et ça se voit bien '-'
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