Sirius Orly W. Lupin PARCHEMINS : 737
DATE D'INSCRIPTION : 07/12/2009
AGE : 31
CREDIT : CHIB
 |  Sujet: • Conspirations nocturnes  Dim 21 Fév - 16:23 | |
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Conspirations
« Sirius & Cayn » nocturnes
Je savais qu’il était tard, je savais aussi que je n’avais pas le droit de sortir en pleine nuit mais c’était plus fort que moi. Je n’étais pas le genre de personne à suivre les règles, ni celles qui restent sagement assise dans l’ombre à attendre que ça se passe. J’aimais trop ma liberté et que je détestais les restrictions abusives. C’était vrai, des élèves étaient morts, Ysolde était portée disparue, c’était pour la plupart des amis et des connaissances. Je n’étais pas du genre passif et l’immobilité me rendait violent. Il fallait que j’évacue, que je bouge … faire quelque chose. Je ne supportais pas de rester enfermé sans rien faire, sans rien dire de peur d’être la prochaine victime. Je n’avais pas peur de mourir et rare étaient les personnes qui pouvaient me surprendre. Depuis la fête j’avais laissé mes oreilles traînées partout. Je me forçais à détecter plus de choses. Mes sens lupins étaient dressés au maximum et mon loup énervé rugissait en moi. Je devenais une boule de nerfs, j’avais els nerfs à fleur de peau. J’allais finir par devenir dangereux. J’étais après tout une créature de la nuit. Quelque chose le disait que la prochaine pleine lune m’allait être très difficile. Le soir de la fête j’avais endormie ma méfiance te mes sens, je m’étais focalisé sur Melvin et j’avais adoré, lui je savais pas ….. Je ne l’avais pas revu depuis. Difficile de voir les autres de toute façon, Poudlard était devenue une prison et un poison qui coulait lentement dans mes veines.
Pour la quinzième fois je soupirais de lassitude, assis dans le canapé. Les autres étaient couchés depuis longtemps. Alors je me levais et dépassais le tableau qui me criait de revenir. Je lui envoyais un geste obscène de la main, j’avais passé l’âge qu’on me dise quoi faire. Si ça continuait comme ça, c’est moi qui allais devenir le meurtrier et personne d’autres. Et ça pouvait devenir très sanglant. Je savais que je faisais quelque chose de répréhensible et je m’en foutais. Je n’étais pas d’humeur à rester cloîtré. Créer la panique parmi les étudiants ne els aiderait pas à avoir un meurtrier mais à en créer d’autres. A croire que après deux guerres ils étaient encore incapables de gérer. Alors c’était il y a longtemps mais bon. Je marchais d’un pas énervé et pressé dans le couloir, martelant de mes pas le sol. Je ne faisais pas dans la discrétion. J’avais l’envie de montrer au autre mon énervement. Je me dirigeais vers le dortoir des serdaigles. Il fallait que je vois Melvin. Au moins pour lui parler de ce qui c’était passé , j’aimais pas laisser une situation en suspens entrecoupé de non dits.
s’écria une voix grave.
Je continuais ma route bien décidée à ne laisser personne me gâcher ma soirée. On me gâchait assez mes journées. Je soufflais blasé lorsqu’une main se posa de manière autoritaire sur mon épaule. Le directeur me faisait face, peu content, soufflant comme une buffle. J’avais du avancer un peu trop rapidement pour être normal.
- Oui monsieur le directeur ? demandais je de manière hypocritement désabusée.
- Puis je savoir ce que vous faites dehors alors que c’est interdit !
- Je prends mes aises comme vos règlements stupides avant de devenir moi même dangereux …
J’allais quand même pas lui dire que j’étais bien parti pour m’envoyer en l’air avec un de mes camarades et tenir éveillé tous les autres. Il me fixa furibond et à la fois désarçonné par ma répartie cinglante. Il m’ordonne sèchement de le suivre. J’avais une retenue … c’était pas le genre de distraction que j’espérais mais au moins j’allais faire quelque chose. On s’arrêta devant une porte que le directeur ouvrit à la volée. Complètement désintéressé je fus surpris de me retrouver face à mon professeur de DCFM.
- Monsieur Grayson pouvais je vous occuper de ce délinquant ! ? demanda ou plutôt ordonna la directeur.
Je me retins à grande peine d’exploser de rire. Un délinquant ? Si il savait ce que je faisais de mes temps libres et de mes vacances, il ne me traiterait pas de délinquants mais de dépravé. |
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