BRAKIUM EMENDO*
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• Equation chimique

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Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

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MessageSujet: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeLun 8 Mar - 14:43


Equation
« Sirius & Melvin » chimique

    aaaaa




    Une après midi bien identique aux autres depuis la fête. Et comme une fois n’est pas coutume, j’étais encore entrain de m’ennuyer. Personne n’avait envie de rire dans la salle commune. Et je n’avais même pas le cœur à mettre l’ambiance. C’était rare les fois ou la démotivation me gagnait mais là, c’était d’une morosité renversante. Cela ravissait peut être les plus studieux d’entre nous qui profitait du calme pour potasser leur cours. Mais ici ce n’était pas chez les Serdaigle, on était connu pour notre vivacité pas pour notre passivité. En plus, manque de chance, ils faisaient vraiment un temps de chien. Il pleuvait à torrent depuis deux jours, la terre s’était depuis longtemps transformé en boue. Pas moyen de mettre les pieds dehors sans se retrouver noyé et puis pas moyen de rentre dans le château avec les pieds pleins de boue. Je ne vous raconte pas la retenue. J’étais peut être courageux et téméraire mais pas suicidaire. Je n’avais pas franchement envie de passer une nuit accroupi sur le sol, à récurer le moindre carreau.

      - Putain je m’ennuie souffla Wilfried à côté de moi, affalé comme un pacha sur un canapé.

      - Tu es pas le seul, je te rassure ajoutais je sarcastique.


    En plus, tout ça me mettait les nerfs à fleur de peau et la pleine lune était proche. C’est moi qui allais devenir un meurtrier dans pas longtemps. J’avais des réflexes plus sauvages aujourd’hui et j’étais vraiment d’une humeur exécrable et mon immobilité n’arrangeait rien. Il fallait que j’aille prendre l’air mais ou ? Errer tout seul comme une âme en peine ne paraissait pas attrayant. Deamon passa derrière mon fauteuil pour me masser les épaules. Elle n’était pas ma meilleure amie pour rien, elle me connaissait par cœur. Et puis, elle savait ce que je ressentais. J’étais le loup pris en cage qui sortira par la violence pour une goutte de liberté. Elle continua de détendre mes muscles bandés pour essayer de me soulager un peu. Mais rien que de voir le troupeau de rouge amassé dans la salle ne suffisait à m’agacer. Je devenais un peu claustrophobe là. Et je n’étais visiblement pas le seul, Aryallenh avait toujours le nez en l’air, le regard tombant sur la fenêtre close. Pour elle retournait à sa lecture en maugréant entre ses lèvres. Wilfried somnolait dans son fauteuil. C’était vraiment mort. Et c’était bien le cas de le dire. Et évidemment peu de personnes voulaient s’aventurer dans les couloirs.

      - Je vais finir par tuer quelqu’un sifflais je entre mes dents serrés.

      - Je pense que tu devrais aller prendre l’air Sirius me calma Deamon en me caressant les cheveux.


    Wilfried avait ouvert les yeux, Aryallenh assise entre ses jambes me regardait avec un petit sourire encourageant. Ses joues se colorèrent directement de rouge alors que je lui envoyais un clin d ‘œil. Finalement, je me levais. Il y avait une urgence dans mes gestes précipités. J’étirais mes jambes et fit craquer mon dos. Je ne pris même pas le temps de prendre une veste et dépassait rapidement le tableau. Il n’y avait pas une âme qui vivent dans le château. C’était vraiment effrayant comme constatation. Je n’avais pas l’habitude de ça. Je repris ma marche dans les couloirs froids. Et puis au bout de quelques minutes de marche rapide, je ralentis l’allure et m’arrêter près d’une fenêtre. Je grimpais adroitement sur le rebord et restait là à regarder l’extérieur, le front collé à la vitre. Un nuage se formait au gré de ma respiration lente.

    Je ne savais pas combien de temps j’étais resté dans cette position mais le constat était que j’étais bien plus calme qu’auparavant. Et puis le froid ambiant avait fait chuter un peu ma température. Oh oui parce que imaginait vous, loup garou ! Vous avez une chaleur corporelle plus élevée que les autres et vous êtes enfermés dans une pièce avec une centaine de personnes et un feu de cheminée. Il faisait vraiment trop chaud et ça m’avait filé mal au crâne. Alors que j’allais me lever, des bruits de pas me parvinrent. La personne, un homme d’après ce que j’entendais, était à peine au bout du couloir. Il ne pouvait pas me voir, j’étais bien caché en hauteur en plus. J’attendis sans bruit que la personne passe face à moi. J’eus un sourire autant attendri que carnassier lorsque je découvrais la silhouette forte de Melvin. Et puis, il y a eut cette envie pressante, cette urgence qui mit le feu à mon ventre. Je ne pis me l’exprimer mais en tout cas, je descendis de mon perchoirs ans bruits et avec toute la grâce de ma condition. J’attrapais le bras de Melvin et le plaquait contre le mur avant de me ruais sur ses lèvres pour le plus sauvage des baisers que je pouvais lui donner. Je mordillais, léchait, suçais sa lèvre inférieur. Dans un gémissement étonné il m’ouvrit l’accès à sa bouche. Je taquinais, jouais, pourchassais sa langue.
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R. Melvin Londubat

R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeLun 8 Mar - 15:50


    SIRIUS & MELVIN

    Encore une après-midi ennuyante à souhait. La salle commune des Serdaigle était bondée d'intellos à lunettes, avec dix livres à la main. La journée idéale pour étudier sa théorie de potion ou d'arithmancie pour les petits chouchous du professeur. Presque tous les professeurs étaient absents ou plutôt occupés à résoudre le mystère Chamberlayn, alors élèves étaient invités à se rendre dans leur salle commune pour étudier. Sauf que je n'avais pas envie d'étudier, et encore moins à côté d'un fayot tel que Maxyme Oxborth. Je me levai, adressai un coup d'oeil amical à Miryà qui potassait son cours de dcfm, pour lui exposer mes intentions.

      Je vais prendre l'air, cette ambiance d'intello ça m'énerve, je les vois tous en train de bosser là, lui lançai-je. Elle renversa un sourcil pour me dire que j'étais stupide de dire ça, puis reprêta attention à son livre de deux mille pages.


    Je me retournai, et réalisai qu'en plus de tout ça, j'avais une envie qui devenait de plus en plus pressante. Réajustant mon caleçon discrètement en faisant attention que personne ne me puisse me voir, j'ouvris la porte qui donnait sur le couloir morbide et froid, adressant une salutation à l'Aigle aux Énigmes qui domine majestueusement la porte de la salle commune. Je la refermai délicatement, de peur de faire résonner un bruit énorme dans ces couloirs vides et lugubres. Je me hâtai pour arriver aux toilettes, histoire d'éviter une rencontre désagréable surtout par une ambiance pareille. Si j'avais entendu des bruits suspects, j'aurais presque crié de peur, tellement les couloirs paraissaient effrayants en ces temps noirs. Mes pores formèrent sur ma peau ce qu'on appelle communément la 'chair de poule' et je me rendis compte que j'étais sorti dans ces couloirs glacials en tee-shirt. Quel con j'étais ! Bref, au moins ce serait un autre prétexte pour aller plus vite. Je marchai sans trop regarder où j'allais, sans jamais rencontrer personne. En fait, je connaissais le chemin par coeur depuis toutes ces années. Je passai devant une haute baie vitrée sans y prêter attention. Plus j'avançai, plus la cadence de mes jambes s'accélérait. Soudain, une ombre bougea derrière moi, à quelques pas. Un petit choc presque infime se fit ressentir sous mes pieds, comme si quelqu'un bondissait. Je tressaillis, puis me fit une raison, je devais halluciner. Je redoutais tellement une présence que je devais en imaginer une. Mais subitement mon corps fut happé par une brute musclée et on me plaqua contre le mur gelé. Je n'eus pas le temps d'hurler, car premièrement aucun son ne voulait sortir de ma gorge, et deuxièmement des lèvres chaudes et envoûtantes vinrent me lécher le visage. Reconnaissait l'odeur de mon amant de la veille, je me laissai faire. Sirius. Il était le seul à éveiller en moi des sens qu'auparavant que je n'avais jamais utilisé : le sexe, la sensualité, la sauvagerie, la perversité. Il jouait avec ma langue et y prenait un malin plaisir. Je dois vous avouer que ça ne me laissait pas indifférent, car pour plus de renseignements demander à mon caleçon qui s'est très tendu. Je redoutai qu'il sente mon manque de maîtrise, mais je pensai très vite à autre chose. J'avais besoin de pisser ! Nom de dieu. Et mon érection n'arrangeait rien. Je tentai de le repousser doucement, et de m'extirper de cette ventouse qui lui servait de bouche.

      ▬ S'il te plaît Sirius, laisse-moi juste aller aux toilettes. Ma vessie va éclater ! murmurai-je, une fois libéré de son étreinte.


    Je réchauffai mon corps contre son torse musclé, comblant alors le manque de veste qui me faisait grelotter. Il s'amusa à me retenir contre son corps chaud et large, et essaya de me réchauffer tant bien que mal, tel un prince ce qui ne lui ressemblait pas. Mais ma vessie commençait à me faire vraiment souffrir et je dûs choisir la toilette à la chaleur de son corps. Je fis une tentative pour m'éloigner de son corps mais il me retint encore une fois, désireux de câlins.

      ▬ Je t'en prie, fis-je, l'air apitoyé.


Spoiler:
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Sirius Orly W. Lupin

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MessageSujet: Re: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeLun 8 Mar - 16:14

    J’avais était un peu brusque dans mes gestes. C’était le résultat de l’ennui mortel. J’étais un brin trop hyperactif et la réponse de mon corps contre l’immobilité forcée avait quelque chose de presque scandaleux. J’étais devenue une boule de nerfs. Le massage de Deamon n’avait pas réussi à me calmer et mes muscles bandés ressortaient sous mon pull fin. Mais tout ça c’était si bon. Je réalisais que la bouche de Melvin m’avait manqué. C’était devenue ma nouvelle drogue, j’en avais besoin pour me sentir vivant, puissant. J’étais devenu incontrôlable pour un petit humain. Bien sur, il y avait toujours Destiny dans mon cœur mais ça n’avait rien à voir. Destiny c’était pour les sentiments, je l’aimais j’en étais sur maintenant mais Melvin …. C’était pour l’attraction, pour le sexe. Et il n’avait pas l’air de s’en plaindre. Alors j’allais en profiter à fond. Je venais de trouver quelque chose à faire et ce n’était pas plus mal. Ses bras étaient repliés contre ma poitrine et je le contenais contre le mur à la force de mon muscle. Une de mes mains alla fourrager dans ses cheveux avant de descendre sur sa nuque pour la caresser. Le cou est un endroit sensible pour toutes les personnes, qu’importent leurs sexes. Et ma langue continuait de titiller la sienne, de jouer, de l’encourager à me répondre. Après l’instant de surprise passée, Melvin commença à y répondre voluptueusement. Le loup jappait son contentement au fond de moi. Transformé, j’aurais agité la queue. Il tenta ensuite de se défaire à ma prise.

      - S'il te plaît Sirius, laisse-moi juste aller aux toilettes. Ma vessie va éclater ! ronchona il.


    Il en devenait presque attendrissant. Ses yeux cheveux maintenant en pétards, ses joues rouges et son souffle court me donnait envie de faire plus de chose, là dans ce couloir. Je me comportais vraiment comme une bête. Il fallait que j’arrive à reprendre le contrôle sur mes désirs. Ça allait finir par devenir dangereux pour lui comme pour moi d’ailleurs. Je n’aimais pas forcément me rendre responsable d’acte de violence délibérée. Mais c’était bien lui qui venait de se coller encore plus à mon corps en dépliant ses bras. Nos jambes se nouèrent et mon genou alla appuyer avec un sourire pervers sur sa bosse proéminente. Avait il vraiment envie de faire pipi ? Je plaçais mes mains brûlantes sur ses épaules froides et les descendis le long de ses muscles, arrivant au coude que je contournais puis j’allais caresser ses avants bras. Et je recommençais en frottant plus fort pour le réchauffer. Une de mes mains passa sous son seul tee shirt. Pas étonnant qu’il avait froid. Je savais que mon regard c’était obscurci sous la tension que je commençais à ressentir. Il devait bien sentir d’ailleurs l’objet du désir dont il était l’objet et j’eus tout le plaisir de le voir rougir. Je levais les yeux au ciel tout en caressant son ventre.

      - Je t'en prie me supllia il.


    Pour seule réponse je haussais un sourcil goguenard. Je le repoussais contre le mur, appuyant mon buste contre le sien et ensuite l’intégralité de mon corps l’enveloppant de ma chaleur corporelle à l’état de brasier. Il y avait une tempête qui se propageait dans mon bas ventre comme dans le sien. Et c’est yeux ombragés parlaient pour lui. Notre corps ne peut pas mentir. Je déposais mes lèvres à la base de son cou et en aspirais la peau. Elle devint alors rougeâtre. Je laissais de ma langue un chemin humide sur sa peau d’albâtre. Je le sentis soupirer de bien être et un sourire fleurit sur mes lèvres. Et puis aussi subitement que je lui avais sauté dessus, je m’éloignais. Je sentais son regard vriller mon dos alors que je m’éloignais. Avec un sourire malsain, je pris de la vitesse et me hissais adroitement sur le rebord de la fenêtre. Je n’étais absolument pas gêné par le spectacle de perversion et de décadence dont je faisais preuve.

      - Je t’attends … soufflais je seulement de ma voix basse. , ne met pas trop de temps sinon je serais obligé de venir te chercher.

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R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeMer 10 Mar - 18:29

    Ma vessie me faisait mal, vraiment mal. Ça en devenait tellement insupportable que même sa main chaude et douce sur mon ventre froid et durci ne me réconfortait pas. Après l'avoir supplié, il déserra son étreinte chaleureuse, et fit vaciller un sourcil. Fausse alerte. Il ne me lâcherait pas de sitôt. Il me renvoya valser contre le mur, ou il colla tout son corps chaud contre le mien. Mon corps, malgré la douleur dans le bas ventre, fut immergé d'une sensation érotique. Le plaisir était là. Mais il n'arrivait pas à camoufler ma vessie qui tardait à éclater. Un suçon vite fait dans mon cou pour laisser sa trace, tel un chien cherchant un endroit pour uriner. Soudain, il me lâcha, et je manquai de tomber, tellement je me laissais aller dans ses bras musclés et sécurisants. D'un pas agile et en un saut, il monta sur le rebord de la baie vitrée. Il avait un air pervers et sadique ce qui en toute logique m'aurait répugné, mais j'étais dans un état second, un état dans lequel j'entrais systématiquement en présence de l'apollon. Je lui lança un regard dénué d'expression puis fit volte-face pour courir vers les toilettes. Courir intensifiait encore plus le mal et je me pliais en deux de douleur, en poussant quelques jurons à mi-voix. Mais sa voix retentit.

      Je t’attends, ne mets pas trop de temps sinon je serai obligé de venir te chercher.


    Tel un drogué en manque de coke, je courus aux toilettes, en espérant perdre le moins de temps possible. Car chaque minute où je m'évertuais à relaxer ma vessie dans les toilettes, était une minute perdue dans nos ébats sexuels, qui je dois l'avouer m'apparaissait comme les portes d'un paradis. Pas le Paradis, mais un paradis consacré au sexe. Rien qu'au sexe. En urinant le plus vite possible, avec une telle pression, je réfléchissais, et m'interrogeai. Mais j'avais surtout un doute, une peur qui se créait en moi. Et si j'étais tombé amoureux de ce tordu de sexe? Car Sirius, tout ce qu'il voulait, c'était un pantin sexuel. Pour l'instant, ça me suffisait, mais bientôt j'en voudrais plus. Et là, les choses allaient changer. Radicalement. Du moins, c'était le pressentiment que j'avais. Un coup de chasse d'eau, et me voilà soulagé. Comme si j'avais ôté de mon dos, un sac portant toutes les misères du monde. Je sortis furtivement des toilettes, mais ce pipi-time avait fait rentrer en moi toute excitation. Et j'étais désormais calmé. Je n'avais vraisemblablement plus envie de sexe sur le moment. Note à retenir : ne jamais aller pisser pendant un acte sexuel. Je tournai à l'angle du couloir, et il était toujours là, sur son perchoir, guettant le temps dehors. Il devait sûrement m'avoir entendu arriver car je ne m'étais pas fait discret. Mais je passais ma route, je n'en sus jamais la raison, c'était comme une petite voix qui me poussait à le faire. Ç'allait sûrement l'énerver mais j'en avais marre de me laisser faire par ce Don Juan assoiffé de préliminaires et de toyboys. Je guettais sa réaction, allait-il me courir après? Si c'était le cas, il me rattraperait, car il avait une condition physique bien meilleure que la mienne. Tant pis. Il fallait tenter cette échappée. Je me mis à courir avant qu'il ne daigne me prendre en chasse. Mais ce que je ne savais absolument pas, c'est que la chasse était comme une seconde nature chez lui.


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Sirius Orly W. Lupin

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MessageSujet: Re: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeMer 10 Mar - 19:27

    Je balançais lentement ma jambe dans le vide au rythme de ma respiration tranquille. Elle s’était apaisé depuis que j’étais remonté sur mon perchoir. J’étais vraiment tordu comme type par moment. J’avais reposé mon front contre la vitre et je soupirais doucement en créant de la fumée blanche. J’avais envie de fumer à présent. J’avais mon paquet de cigarettes au fond de ma poche qui me tendait les bras mais je décidais de repousser cette tentation là pour le moment. J’avais déjà beaucoup à faire. L’air se refroidissait dehors, et le froid de la vitre me transperçait la peau. J’attendais tout de même patiemment que Melvin finisse sa peau pipi. Non mais vraiment quelle idée. Enfin, il devait probablement avoir envie d’y aller avant mais tout de même, c’était frustrant comme situation. Je le remarquais des sa sortie des toilettes. Je sentis à sa démarche que quelque chose avait changée. Par contre je n’avais pas prévu qu’il me dépasse en courant. Il me fuyait. Je fus un moment surpris par la tournure des évènements. Jamais personne ne m’avait fui alors que je lui donnais la montée au septième ciel. J’aurais pu en être énervée je m’en trouvais surtout abasourdi. C’était vraiment une grande première. Je sautais avec la même grâce de la fenêtre et le poursuivais. J’étais un chasseur et mes pas étaient sec, rapides, précis et presque sans bruits. C’était dans ma nature, j’étais comme ça. Mais si voulait jouer à ça alors j’allais le laisser jouer. Et il allait perdre bien entendu.

    Je bifurquais sur la gauche et passais derrière une tapisserie. Un escalier obscur se présenta à moi et je le dévalais rapidement avant de courir le long d’un corridor à l’odeur de renfermé. Je ne pris pas le temps de m’arrêter et continuer ma route sans me déconcentrer, je passais une autre tapisserie à toute allure et reprenais ensuite un autre passage secret. Melvin allait vers sa salle commune et c’était logique, c’était le seul endroit ou je n’allais pas venir le chercher. J’accélérais l’allure, j’allais le prendre à revers. J’atterris dans le couloir principal menant à sa salle commune. Il n’était pas encore arrivé et je me plaçais donc dans l’ombre. Il arriva enfin après quelques minutes, essoufflé d’avoir couru et les joues roses. Il jetais des regards furtifs par-dessous son épaule et se retourna complètement lorsqu’il compris que je ne le suivais pas. Alors sans bruits je me plaçais dans son dos.

      - Dommage soufflais je à son oreille.


    Il sursauta et se retourna. Je lui bloqué l’accès de sa salle commune. L’instant de surprise passée, j’étais maintenant en colère. Je lui empoignais sèchement le poignet et le plaquais avec violence contre le mur. Il pouvait trembler de peur. M’énerver dans les circonstances actuelles n’était pas une excellente chose et j’arrivais à me contrôler. Je savais que mes yeux commençait à devenir mordoré signe que je laissais ressurgir ma nature la plus profonde. Ma raison me criait de partir, de courir dans vers le parc, de me mettre sous cette pluie froide et battante et de hurler, hurler jusqu’à m’en casser les cordes vocales.

      - Je te l’avais dit Londubat que j’étais dangereux hier non ? Tu n’as pas voulu m’écouter ! Je t’ai laissé le temps de fuir, tu es resté. Tu as peur ? Tu fais bien ! grognais je d‘une vois sourde et menaçante.


    Il essaya de se défaire de ma prise, je le maintenais avec plus de force. Plus il résistait plus j’y mettais de la force. Bientôt j’allais finir par lui casser les os du poignet.

      - Arrête de gesticuler, tu m’excites ! assenais je violemment.


    Et c’était rien d’autres que la vérité. Malheureusement pour moi ou alors pour lui, je savais pas trop ou me situer à présent. J’avais un peu perdu le contrôle de moi-même. Je sentais les picotements familiers d’un début de transformation dans ma mâchoire et dans mes yeux. Le miroir posait non loin, me renvoya deux orbes dorées luisantes et dévorantes. Brusquement je le lâchais et reculais en me retournant. Je tressaillis, ce n’était pas normal. La pleine lune n’était que dans deux jours. Je ne savais pas si il était parti, j’essayais juste de reprendre mon calme.
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R. Melvin Londubat

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MessageSujet: Re: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeDim 28 Mar - 18:53

    Mon souffle s'accélérait et mes jambes allaient plus vite à chaque dizaine de pas. Les murs et fenêtres défilaient, troubles, sans que j'aie le temps de les voir. Je tournai vivement la tête derrière moi, pour voir sa silhouette arriver au coin de l'ange du mur. Il me rattrapait c'était logique, il avait une meilleure condition que moi. Mais ce qui m'inquiétait le plus, c'était son visage, son regard. Il était empli de haine. J'accélérai encore une fois la cadence, en ayant peur que mes mollets ne tiennent pas le coup. Je me rapprochai de plus en plus de ma salle commune, ce qui me soulageait peu à peu. Mais il ne fallait pas arrêter de courir. Alléluia, l'aigle aux énigmes de ma salle commune était juste là, droit devant. Je fonçai, en fermant les yeux pour prier qu'il ne soit pas derrière moi. J'eus du mal à m'arrêter devant la porte, je dus faire quelques pas en arrière. Je posai les mains sur mes genoux, en haletant, à bout de souffle. Avait-il abandonné? Je ne crois pas non. Il ne devait pas être loin, autant trouver l'énigme tout de suite.

      "Je suis jaune, parfois vert, et souvent pressé." récita l'aigle d'une voix grave et sérieuse, qui donnerait presque froid dans le dos. "Euh, le ... le." criai-je sans le vouloir. Puis je sentis une présence dans mon dos, et mes poils se hérissèrent d'instinct. "Dommage." murmura-t-on à mon oreille. Je me retournai vivement le visage crispé. Je reconnus son visage déformé par la colère et il se plaça devant l'aigle m'empêchant d'entrer même si je donnais la réponse. Je sentis le mur arriver sur moi, ou du moins c'était l'impression que j'eus. Mais il m'avait lancé sur les briques comme un sauvage catcheur. Je vis dans ses yeux une couleur dorée. "Je te l’avais dit Londubat que j’étais dangereux hier non ? Tu n’as pas voulu m’écouter ! Je t’ai laissé le temps de fuir, tu es resté. Tu as peur ? Tu fais bien !" Il me tenait le poignet mais je tentai de m'évader de sa prise, mais il doubla ses efforts pour me retenir prisonnier. Il me faisait terriblement mal. Une lueur perfide passa sur son faciès et il s'énerva. "Arrête de gesticuler, tu m’excites !"


    Puis soudain, il me lâcha totalement, paniqué. Je le regardai avec attention. Au lieu de fuir, je restai là tel un piquet, la mine confuse. Que lui prenait-il? Il se massa la mâchoire d'un geste bizarre, alors je m'approcha de lui, tout le contraire de qu'un homme conscient et indifférent à son charme aurait fait. Mais je commençais malgré moi à avoir des sentiments pour Sirius, même si ce n'était qu'un obscène pervers en manque de sexe, qui m'utilisait pour son plaisir quand il l'avait décidé. N'étais-je qu'un objet sexuel pour lui? Malgré tout, c'était toujours moi qui revenait vers lui car je l'aimais. C'était ainsi, il était dur d'apparence, mais au fond il cachait bien des choses, et c'est cela qui me fascinait tant chez lui. Je l'entendis grogner discrètement, puis il se tourna vers moi délicatement, et d'une voix suppliante j'entendis.
      "Va-t-en. S'il te plaît."
    Ses yeux étaient devenus dorés jusqu'à l'extrême, et il me semblait qu'il avait une bouche décuplée, ainsi que de plus en plus de cheveux d'un seul coup. Dans un déclic qui ne m'était pas familier, je me rapprochai de lui. Réellement je n'avais pas compris ce qui lui arrivait. Mais ma conscience si, il n'était pas qu'un simple sorcier. Et il allait se transformer en quelque chose de déplaisant. Je pris son visage entre mes deux mains en lui caressant les cheveux, et j'allai chercher ses lèvres chaudes. Il répondit au baiser, légèrement apaisé. Inconscient, je l'étais. J'étais comme manipulé par ma conscience qui me disait que l'amour vaincrait sur la créature qui voulait se montrer. Le baiser devenait de plus en plus passionné et je sentis dans mes mains ses cheveux comme rétrécir. Bizarrement. J'ouvris les yeux et reculai mon visage du sien. Il avait toujours les yeux dorés. Mais sa mâchoire me paraissait normale. Il revint vers moi et se nicha dans mon cou, en m'embrassant. En me léchant de sa langue douce, et chaude. J'éprouvais du plaisir. D'une part car c'était divin, et d'un autre côté j'avais l'impression de le soulager, de le réconforter. Sans nous en rendre compte, nous étions collés au mur. Ou du moins je l'étais, et il était toujours dans mes bras, farfouillant sa langue un peu partout sur mon buste car j'avais sans m'en rendre compte ma chemise désormais déboutonnée jusqu'au nombril. Il me lécha mon bas ventre garni de petits poils et je frottai ma tête sur le mur, tellement je ressentais du plaisir. Mais pour une fois qu'il était vulnérable, j'eus envie de montrer mon caractère, et de m'assumer. Je remonta alors sa tête vers mon visage, et je l'embrassa à lui laver les amygdales. Je mordillai sa lèvre, et fourrai sa tête sur mon torse. Je menais le jeu. Vint à mon tour de le jeter contre le mur violemment et de le déshabiller. Il se laissa faire comme un pantin à mon plus grand plaisir. Et il me déshabilla à son tour. Nu contre nu, je le pénétrai, comme si j'avais fait ça toute ma vie, et il hurla de bonheur.
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Sirius Orly W. Lupin

Sirius Orly W. Lupin

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MessageSujet: Re: • Equation chimique • Equation chimique Icon_minitimeDim 28 Mar - 19:26

    Je tentais de reprendre mon calme, mais le loup grognait au fond de moi. Je commençais à être possédé, une douleur nerveuse atteignit ma mâchoire. Mes muscles se mirent subitement à craquer. J’allais faire ce que je me répugnais à faire. Je ne pouvais pas me transformer là, en plein milieu de château. Et devant Melvin qui plus est. Je pouvais le tuer l’égorger d’un simple coup de pattes. Et je ne voulais pas devenir un meurtrier. Un élancement se matérialisa sur ma peau, ça me brûlait. C’était désagréable. Je fermais les yeux pour essayer de m’apaiser. Cela ne me faisait plus aucun effet. J’étais frustré et en colère. En colère contre moi-même et contre Melvin aussi. Je n’aimais pas être repoussé. Et avec la pleine lune proche, j’avais du mal à rester dans mon état normal. Je le suppliais presque de s’enfuir, de courir. De hurler même si ça pouvait me faire réagir un peu. J’étais face à lui t la démence de ma condition se lisait sur mon visage. C’était douloureux de se sentir si faible et sans volonté face à cette horrible créature. Il pencha sa tête sur le côté en s’approcha de moi. Je l’avais traqué et maintenant je voulais le voir partir. Mais si il fuyait auparavant, ils emblait bien décidé à avancer maintenant. Il se tenait maintenant face à moi dans un silence. Il était inconscient. Qui conque suit ses cours de DCFM saurais le danger potentiel que je représentais.




    Je voulais reculer, le pousser sans lui faire mal. Lui crier au visage de fuir avant de se faire pathétiquement tuer. Aucun son ne franchit ma gorge nouée de peur, de frustration et de douleur. Mon corps entier tremblait et je ne pouvais plus rien faire pour l’apaiser. Il attrapa mon visage entre ses mains chaudes. J’avais l’impression qu’il me marquait au fer rouge. Puis ses lèvres s’emparèrent des miennes. Je n’osais bouger et le laissais prendre l’initiative du baiser. J’avais peur d’entre ouvrir mes lèvres, de peur de laisser mes crocs blesser ses lèvres douces. Il m’apaisa à sa manière tout en me caressant les cheveux. La pression de ma mâchoire disparue d’elle-même, le picotement dans mon crâne également. La lèvre traquait la mienne, prenant entièrement possession de ma bouche maintenant. Je me sentais perdre pied. Pourtant moi le séducteur incontesté de Poudlard ne renversait pas la situation à son avantage. Je le laissais me prodiguer ses soins, peut sur d’être opérationnel.



    Calmé pour un temps, je vins nicher ma tête dans son cou, humant son parfum musqué et délicat. J’embrassais sa peau fine, y laissant une petite marque rouge. Je savais que mes yeux n’avaient pas encore repris leur couleur normale. Le doré avait pris place sur le bleu océan et froid. Regaillardi par ses caresses sur mon dos et mes hanches je le poussais contre le mur de pierre. Beaucoup moins violemment que la première fois. Je butinais alors son torse de baisers plus effrontés les uns que les autres. Ses mains impérieuses me remontèrent et sa bouche s’écrasa sur la mienne. Il m’avala tout entier sans que je puisse protester. Et de toute façon, je n’avais pas envie de protester



    Il repris les commandes et me planqua férocement contre le mur. C’était lui qui était possédé à présent. Les rôles étaient inversés. J’étais plus le chasseur mais le chassé. Le reste fut rapide mais si succulent à mon goût. Je touchais els étoiles alors que les pierres inégales entaillaient la peau de mon dos, répandant mon sang sur le mur froid et austère. Mais je n’en avais cure, je ne me focalisais que sur els sensations que Melvin me faisait ressentir. Ce n’était pas comparable à l’autre fois. La dernière fois, c’était sa première fois, j’y étais allé doucement, l’initiant aux plaisirs du sexe. Mais là, il me possédait entièrement et je me laissais faire comme un pantin entre ses doigts. Ma respiration saccadée implosa dans mon buste. Mes hanches prirent feu sous la pression exercée par ses mains. Je suivais ses mouvements violents. Il semblait aimer ça autant que moi de toute façon. Si j’avais su, j’y serais allé plus franchement hier ! Enfin tout ça s’arrêta, le calme après la tempête. Il s’appuya contre moi et je me laissais encore voguer dans le grès de l’orgasme.



    Puis subitement, sans pouvoir me contrôler, je me mis à rire. Mes yeux toujours dorés crevaient l’obscurité.



      - C’est la meilleure partie de sexe de ma vie. avouais je .

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